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n° 20640Fiche technique14722 caractères14722
Temps de lecture estimé : 9 mn
14/12/21
Résumé:  Rencontre improbable entre un homme et une femme.
Critères:  fh hplusag frousses inconnu sauna fsoumise hdomine cérébral voir fellation -humour
Auteur : Hal Sest
Un homme, une femme, chabadabada...






Il est vingt-deux heures. Dans le « Lagon rose », discret sauna mixte qui, ce soir, est ouvert aussi aux hommes seuls, un homme erre, sans but apparent.


Il se nomme Tanguy (mais il ne vit plus chez ses parents) et promène sa presque cinquantaine d’années, beau gosse resté beau mec, son visage buriné de vieux pirate et son mètre quatre-vingt-quinze qui porte avec aisance ses quatre-vingts kilogrammes de viande ferme. Physiquement un peu au-dessus de la moyenne, il jouit de plus d’une particularité très… particulière : après un séjour dans un ashram hindou, il avait perçu des changements dans son corps et depuis, il se pense capable de contrôler totalement ses érections, et de pouvoir bander, jouir, ou débander si besoin, selon sa volonté, son envie ou son humeur… Pratique, même avec un sexe de taille banale, pour faire durer sans s’impatienter, jusqu’à la victoire finale, une séance de jeux avec une femme à la chatte endurcie par une vie amoureuse bien remplie (l’auteur a honte d’user d’une telle facilité…), puis, le moteur de madame ayant atteint la bonne température, pour multiplier les assauts (Tu rebandes déjà ? Tu m’excites tellement…), ou enfin, pour décourager une diablesse dont l’enthousiasme dépasserait très largement les appas (Je suis désolé, tu m’excites grave, mais je ne sais pas ce qui m’arrive aujourd’hui…)


Tanguy est marié, depuis une bonne paire de décennies, avec Babe, plus âgée qui, depuis quelque temps, ne l’incite plus à des performances de qualité (il ne l’a pas informée de son originale compétence), mais, en bon mari soucieux du bien-vivre de son épouse avant qu’elle n’abandonne définitivement les joies du sexe, il accepte, de temps en temps, de l’accompagner au « Lagon rose » afin qu’elle étanche, grâce à la vigueur de jeunes gens frustrés par notre Société encore trop portée sur la morale, un appétit de jouissance dont elle n’est pas encore totalement libérée. Après qu’ils se sont dévêtus et qu’il lui a donné une petite bise, Tanguy a confié sa régulière aux mains et aux bons soins d’un groupe de jeunes amis, en apparence très désireux de bien faire (se la faire ? ? ? – ouais… cf plus haut…) et, vêtu d’une serviette-pagne, il promène tranquillement sa nonchalance dans le dédale obscur du sauna, en quête de nouveaux corps à découvrir, pour en jouir.


Justement, au sortir d’un sombre couloir, en arrivant dans une zone plus éclairée, moins « agitée », Tanguy est tout surpris d’y voir une femme seule, assise sur un canapé, cachant son corps sous le peignoir « maison » bien refermé. Elle semble avoir une quarantaine encore belle, exhibe de longs cheveux flamboyants et promène un regard indifférent sur les hommes et les femmes qui passent devant elle, en lui lançant au passage, force regards intéressés (une belle rousse, seule, attire forcément les libertins et les libertines…), vite refroidis par les yeux « cryogéniques » de la belle. Dans un premier temps, elle semble ne pas voir Tanguy, puis le remarque, et lui adresse un regard curieux et ironique à la fois…


Tanguy, surpris et aimanté par la vue de cette femme, si éloignée de celles qu’il connaît, cherche des yeux l’inévitable compagnon, le protecteur de cette beauté. Ne voyant personne, devenu une proie hypnotisée par le cobra, d’un pas lent, il s’approche du divan et, maladroitement galant, lui demande :



Conscient du lieu où ils se trouvent, Tanguy entend bien le double sens possible de cette phrase mais ne sait pas s’il peut oser le relever. Il se contente d’aller au bar prendre deux verres et revient vers elle.



Ils doivent se dénuder afin de prendre une douche, et Tanguy tente bien de mater discrètement le corps de sa voisine, mais celle-ci se tourne vers le mur pour cacher, à défaut de ses fesses (Pas mal du tout…), qu’elle expose ainsi à son regard, du moins ses seins, son pubis et surtout son visage, pour continuer de simuler l’indifférence, alors qu’elle sent bien que, malgré ses réticences, cet homme l’intrigue, et l’attire quelque peu… Ils entrent dans le sauna sec, où se trouvent déjà trois personnes, deux hommes et une femme. L’un des hommes est assis sur la banquette supérieure, et sa compagne, à quatre pattes, lui pratique une consciencieuse et besogneuse fellation, pendant que l’autre homme, assis au même étage, fouille consciencieusement entre les cuisses de la dame, pendant que la femme lui tapote le pénis avec désinvolture. En découvrant le spectacle, Flora demande à Tanguy :



Flora se lève et sort, suivie par un Tanguy intrigué. Ils revêtent leur peignoir et se hasardent dans le couloir qui dessert d’autres salles. En passant devant les « cabines de repos », dont certaines portes sont ouvertes, ils découvrent des couples qui s’accouplent en diverses positions… Une belle femme offre sa croupe à un homme bedonnant, agenouillé derrière elle qui, de temps en temps, lui claque les fesses, sous les yeux admiratifs du probable mari… Ce spectacle fait rire Flora :



Tanguy est surpris par l’affichage de sa défaillance, mais, quasiment sûr de rebander sur commande, ne répond pas à la provocation. Ils passent devant d’autres cabines, fermées, où des bruits de corps qui se heurtent accompagnent des mugissements censés exprimer une intense satisfaction… Flora sourit, mais l’absence de rigidité de l’érection de Tanguy la vexe et, quand il tente de poser une main sur son épaule, elle le tance :



Sa virilité mise en doute, Tanguy se rebiffe (Elle ne perd rien pour attendre, il va s’empresser de se remettre en ordre de marche et il va la sabrer comme à la bataille de Sand Creek. Elle va prendre cher, la garce).



Sous l’injure, Tanguy, honteux, sent avec surprise son sexe se rengorger, grossir, se redresser, fiérot… et il l’arbore devant l’œil surpris de Flora.



Puis, en lui montrant l’entrée d’une grande cabine, plongée dans la pénombre, mais où l’on distingue une grande couche, prévue pour les jeux de plusieurs couples, elle lui dit, avec une voix sépulcrale, presque malraucienne :



Ils entrent dans la cabine, se dénudent à nouveau et s’assoient sur le matelas, à côté d’un autre couple. Quand les yeux de Flora s’habituent à la quasi-obscurité, elle retient un juron : son mari, assis à côté d’elle, est en train de gémir doucement, pendant qu’une femme, penchée entre ses jambes écartées, appuie sa tête contre son ventre en effectuant de très indiscrets bruits de succion. Flora affermit sa voix et demande à son mari, narquoise :



Interloqué, celui-ci ne sait que répondre. Rassurée par la satisfaction apparente de son mari, Flora sent la main posée sur son épaule descendre lentement vers ses seins. Maîtresse d’elle-même, elle est tout de même surprise d’être émue par la caresse, et oublie son indifférence pour se laisser aller aux délices que la main de Tanguy lui procure. Sentant ses défenses faiblir, Tanguy l’attire vers lui, sa main s’empare fermement de ses seins, les pelote avec douceur, en titille les tétins, puis remonte vers son visage et l’incline vers son membre. Flora hésite (Le sucer, mais pour qui se prend ce mec ?), et voudrait se rebiffer, mais quand Tanguy lui dit, en appuyant de sa main ferme sur la tête de Flora :



Et Flora, délibérément, pour faire payer à son mari le prix de sa présence, feint d’abandonner et de se soumettre à son nouvel amant. Elle pose ses lèvres sur le gland turgescent puis s’enhardit, l’entoure de ses lèvres, le noie dans sa salive et, exagérant les bruits qu’elle produit, elle joue avec lui, le mordille doucement, avec une gourmandise qu’elle ne se connaissait pas, et qu’elle est surprise de ressentir…


Tanguy ne se satisfait pas de cette fellation. L’attitude et l’arrogance de cette femme l’intriguent. La présence du mari et l’attitude arrogante, puis soumise, de Flora, l’excitent.

Flora est satisfaite de son nouvel amant : il la trouve belle et, au vu et au toucher de son érection, il la trouve excitante, très excitante même. Elle a enfin trouvé son alter ego viril. Sa bouche lâche le phallus et elle s’allonge sur le dos en soupirant très fort, écarte les cuisses en les repliant et attire Tanguy sur elle. Dressé sur ses bras au-dessus de Flora, Tanguy penche sa bouche vers ses seins pour les suçoter, les téter, les lécher. Reconnaissante de sa douceur et de son absence de triomphalisme, Flora veut montrer à son mari sa soumission à son amant (Tu voulais que je t’aide à baiser avec d’autres femmes, et bien, à présent, regarde comment, moi, je baise avec un autre !). Elle relève ses jambes dans le dos de Tanguy, appuie ses mains sur ses fesses pour l’inviter à entrer au fond d’elle, ce qu’il fait avec lenteur, en arrachant un profond soupir à sa maîtresse qui, le ventre envahi, est ravie d’être prise devant son mari, devenu involontairement candauliste. Excité, mais sûr de sa résistance, Tanguy ramone vigoureusement le ventre de Flora, le défonce, mais, éprouvée par la fellation préalable, par la soumission apparente de son arrogante maîtresse et par la suavité de son vagin, sa queue est mise à vive épreuve. Il est surpris de sentir son sexe échapper au contrôle de sa volonté et quand Flora lâche une bordée de « oui » de plus en plus forts, de plus en plus rapides puis, quand elle jouit dans un long feulement, il ne se retient plus, et emplit son préservatif de son plaisir. Satisfait, Tanguy veut s’allonger à côté de Flora, pour la soulager de son poids, mais elle le retient sur elle, voulant savourer jusqu’au bout la pénétration de son corps par celui de son triomphateur vaincu.


Les voyeurs qui les ont entourés se peuvent s’empêcher d’applaudir le spectacle auquel ils viennent d’assister, ainsi que la prestation de la protagoniste. Son mari, déconcentré par le violent orgasme de Flora, voit, marri, consterné, son sexe se ratatiner dans la bouche de sa nouvelle petite copine. Celle-ci, même en ayant recours à une dynamique masturbation, ne parvient pas à redonner à la bite de son amant du jour le bel aspect qui l’avait incitée à l’honorer, et finit par renoncer et l’abandonner, cocu volontaire (quoique…) mais insatisfait et vexé.


Reprenant le contrôle de son sexe, Tanguy enfile un nouveau préservatif puis attire Flora sur lui et entreprend de la planter sur son sexe à nouveau dressé…