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n° 20650Fiche technique25474 caractères25474
Temps de lecture estimé : 14 mn
19/12/21
Résumé:  Étendons nos limites.
Critères:  fh fhh ffh extraoffre copains piscine sauna amour -libercoup
Auteur : Ericcontact            Envoi mini-message

Série : Timide(s)

Chapitre 05 / 08
La liste

Résumé des épisode précédents :

Enfermés dans notre timidité en ayant l'impression d'avoir raté des étapes, Émilie et moi avançons ensemble vers une autre version de nous.







Émilie ne termine pas sa phrase. Assise face à moi dans ce restaurant qu’on voulait tester depuis un moment, elle est concentrée sur ma liste. Je viens de finir de lire la sienne et j’ai quand même un gros nœud à l’estomac. Mais c’est un peu le but, je crois. Son téléphone sonne soudain.



Sa sœur, aussi différente d’elle physiquement que moralement.



Et elle reste pendue au téléphone. Rebecca lui a raccroché au nez.



Moi aussi je suis fier d’elle, et Émilie le voit. Elle me sourit et repose le petit bristol sur la table.



Émilie sourit parce qu’elle a déjà fini ma phrase dans sa tête, option rarement fournie chez nous, la gent masculine.



On rit mais on n’en mène pas large. Et c’est ça qui est bon.



Elle fait un « O », et majuscule, avec sa bouche et reprend timidement :



Ses joues s’empourprent, elle regarde autour d’elle et revient dans mes yeux.



Le restaurant n’est pas bondé en cette après-midi de semaine. Un autre couple et une tablée de quatre hommes d’affaires au fond de la salle derrière moi forment la seule clientèle à l’intérieur, les autres clients étant en terrasse. Les tables sont toutes entourées de banquettes en U et de fauteuils, créant de petites alcôves.

Émilie prend son courage à deux mains et commence une légère contorsion assez discrète sur sa banquette.



Elle descend sa main sous la table et termine sa mission, posant son trophée sur la table de mon côté : son joli string blanc.



Dans le jeu des miroirs de la salle, je constate que personne ne fait attention à nous dans notre petit espace. Émilie finit par poser l’autre sous-vêtement sur la table aussi, mais quand on voit le serveur arriver au loin elle range le tout dans son sac.



Je remarque que tout en débarrassant, le serveur zyeute allègrement la transparence choisie de la robe de ma femme. Émilie assume, ses yeux dans les miens avec une lueur pétillante. Ses tétons pointent et ses mamelons se laissent franchement deviner. Le jeune homme s’en va et Émilie parade :



Là, c’est moi bizarrement qui n’en mène pas large quand Émilie se glisse tel un chat sous la table. Elle déboutonne alors mon pantalon et le fait légèrement glisser sous mes fesses. Et quand dissimulée entre les banquettes elle me prend dans sa bouche, ma tête vérifie à 360 degrés que rien ne va venir perturber ce moment. Elle me suce vite, comme affamée ou pressée je ne saurais dire, et je me retiens de regarder sa petite tête qui va et vient en disparaissant sous la table où elle se tient accroupie. Toute à son défi elle m’avale et me branle, et de son autre main non moins active elle se caresse entre ses cuisses largement écartées. Sa robe remontée jusqu’à sa taille est un appel au crime, et je dois lutter pour ne pas trop regarder ce spectacle délicieux.


Et c’est justement quand je regarde dans le miroir mural que je constate que derrière moi au fond, la tablée d’hommes d’affaires est pile dans le seul angle de vue qui expose notre petite sauterie. Et ils sont en pleine contemplation de ma femme, mon fauteuil ne cachant probablement rien de son anatomie dénudée ni de la fellation qu’elle me prodigue avec application. Elle s’interrompt soudain, parfaitement au fait de cette situation :



Elle dit ça sur un ton si aguicheur, provocateur même, me rendant mon regard défiant.



Émilie, d’un geste, remballe alors mon sexe frustré, et ressort de sous la table aussi agilement qu’elle s’y était cachée.

Face à moi, elle se redresse et se lève doucement, lançant un regard peu équivoque vers la table des quatre subjugués.

Dans le jeu des miroirs, je vois sa façon de leur sourire et de leur faire le chiffre « un » avec son index, puis celui de la suivre.

Elle se dirige alors vers les toilettes, suivie trente secondes plus tard par un des hommes.


Derrière moi, toujours dans le miroir, je capte le regard des trois restants, et je suis assez surpris d’y lire un genre de… respect. Ils me font même quelques bravos, et cette acceptation grégaire dans ce troupeau de mâles m’apporte une joie intérieure assez nouvelle.


Émilie revient au bout de quatre ou cinq minutes, rayonnante, quasiment en même temps que le serveur arrive à notre table.



J’en ris presque intérieurement.



Le serveur s’éloigne et l’homme d’affaires revient à sa table juste après. Émilie me regarde en souriant, sublime.



Je la regarde et lui prends la main. Dieu ce qu’elle est belle quand elle est excitée.




**********



On avait réussi à atteindre la maison sans se sauter dessus avant. Tout le long du trajet, assez court, Émilie m’avait regardé en silence depuis le siège passager et, quand on avait passé la porte, c’est toujours sans un seul mot qu’on était tombés dans les bras l’un de l’autre. La nuit avait été intense, point d’orgue d’une journée où nos deux personnalités s’étaient encore plus ouvertes au monde. Je m’étais senti puissant entre ses fines jambes pâles, autant qu’elle s’était lâchée tandis qu’elle me chevauchait longuement.

Insatiable, elle m’avait même réveillé au milieu de la nuit avec sa bouche et on avait recommencé, deux amants soudés par un seul long baiser.



Elle pose sa tasse et vient m’embrasser tendrement, puis retourne à son point de départ.



Elle rit plus répond :



Là, c’est moi qui rougis un peu.



**********




Je venais de sortir du travail quand il m’avait rappelé. Depuis quelques jours, on échangeait par téléphone car il avait été d’une aide précieuse pour réaliser un des items de la liste. J’en suis un peu chamboulé quand même, mais l’excitation passe au-dessus.

Émilie m’envoie alors un message me disant de la retrouver chez Leila et Clément pour un apéro dînatoire improvisé. Elle s’y trouve déjà et m’y attend, je lui réponds que je passe prendre une bouteille sur le chemin et que j’arrive.



Les deux amies viennent apparemment de passer une après-midi piscine vu leur tenue. Émilie m’embrasse tendrement, un brin échevelée, un délicieux parfum de monoï exhalant de ses cheveux encore mouillés. Elle porte ce bikini que j’adore, aux fines bretelles dont la couleur rose va si bien sur sa peau pâle et qui épouse parfaitement ses petits seins ronds et ses jolies fesses.

Leila vient me faire la bise à son tour, dans un tout aussi petit maillot qu’Émilie, à la différence que ses gros seins ronds et ses fesses charnues ne demandent qu’à s’en évader. Elles sont en train de préparer un pot de Margharita, ce qui est une excellente idée.



Elles rient, complices, passant l’une derrière l’autre tour à tour pour couper les citrons ou verser la tequila dans le blender. Je trouve Émilie plus tactile que d’habitude avec son amie mais n’y prête pas plus attention que ça.


Leila va poser des petits fours sur la table basse du jardin, près de la piscine.



Les filles se sont visiblement bien installées depuis le début de l’après-midi, serviettes et matelas de transat dans l’herbe en témoignent.



Je rentre et grimpe à l’étage vers leur chambre. Si Leila est une femme qui se vante de tenir sa maison bien en ordre, voire un peu trop, là, on dirait qu’une tornade est passée dans la pièce. J’en ris en me disant que tout le monde a droit de faire la grève. Couette par terre, lit sens dessus dessous, et… oh ! tiens, intéressant : un énorme gode double qui dépasse de sous le lit.


Et là, je comprends, évidemment.


Je regarde dans le dressing adjacent, attrape un short de bain, me change et commence à redescendre, quand par la fenêtre de l’escalier ouverte j’aperçois les filles près de la cuisine d’été. Elles sont l’une contre l’autre, et Leila promène ses doigts sous la ficelle du bas de bikini d’Émilie. Celle-ci glousse quand ses doigts atteignent le triangle de tissu de devant.



Elles rient en se caressant, je descends l’escalier et arrive dehors.



Leila a toujours ses doigts un peu glissés sous le devant du bas de maillot de ma femme, et les fait coulisser doucement d’un côté à l’autre.



Les deux naïades me prennent chacune une main et descendant dans l’eau par les escaliers, on s’y assoit, les deux belles de chaque côté de moi, nos jambes flottant à la surface.



Mes yeux vont de l’une à l’autre, Émilie s’appuyant sur mon épaule, Leila tout contre mon bras.



Elle me sourit de cette délicieuse manière qui me fait craquer. Leila pianote doucement sur mes abdos, descendant dangereusement vers le short.



Je ne résiste évidemment pas, et engloutis la large aréole dans ma bouche.



La main d’Émilie rejoint celle de Leila et elles glissent ensemble dans mon short.



Émilie descend alors mon short sur mes jambes et révèle ma solide érection. Apparemment satisfaites de ce qu’elles voient, Leila poursuit alors :



Mes deux tentatrices nagent alors jusqu’entre mes jambes et de concert elles posent leur bouche sur mon sexe, l’une sur la hampe et l’autre sur le gland. Elles me sucent chacun à leur façon, alternant haut et bas, tige et couilles, léchant et suçant tout ce que leurs lèvres touchent.



Tendu comme une arbalète, je suis mes deux belles hors de l’eau. Moi, nu comme un ver, tandis qu’elles sont encore en maillot ou presque, les filles me font m’asseoir sur un long transat.

Leila vient s’installer à califourchon sur mes cuisses pendant qu’Émilie sert trois verres de vin et nous les tend. Elle se cale juste derrière moi, ses cheveux roux trempés sur mon épaule.



Elle attrape mon sexe dans sa main, levant son verre :



Elles rient toutes les deux et moi avec. Leila m’applique consciencieusement l’huile parfumée et entame un véritable massage de ma virilité. Émilie s’assoit derrière elle et joint ses mains, dans un délicieux quatre-main digne des plus grands pianistes. Je crois n’avoir jamais été aussi dur de toute ma vie.



Elle tourne son visage vers Émilie et, toutes à leurs caresses, elles s’embrassent longuement. Mon Émilie joue avec les seins magnifiques de son amie, les malaxant doucement dans tous les sens.



Émilie, toujours silencieuse, détache alors les ficelles du bas de Leila, et plonge ses mains directement sur l’intimité toute lisse de ma branleuse.



Je suis tendu au possible, pris en main par ces deux beautés à califourchon sur mes jambes.



Émilie, amusée, jauge du regard mon sexe comme s’il indiquait un niveau d’excitation normalisé.



Elles se relèvent ensemble sans se concerter et Leila m’attire debout en se servant de mon membre comme d’une poignée.



Suivant les deux sublimes beautés à l’intérieur, toujours tenu en main, elles me font grimper à l’étage dans la chambre. Leila me lâche à l’entrée et les deux grimpent sur le lit, à 4 pattes côte à côte, exposant toute leur intimité à mon regard.



L’offrande est trop belle, et une seconde d’hésitation m’arrête à l’orée du lit.



Les deux félines s’embrassent lascivement. Dieu que cette journée va être belle.



(À suivre…)