Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 20664Fiche technique30478 caractères30478
Temps de lecture estimé : 17 mn
28/12/21
Résumé:  Deux élues rivales se disputent le même homme plus jeune qu’elles : un journaliste. Mais une troisième larronne vient les mettre d’accord.
Critères:  ffh fplusag grosseins lunettes hotel travail jalousie chantage exhib noculotte fellation cunnilingu anulingus préservati pénétratio fsodo portrait humour -humour
Auteur : Jacquou            Envoi mini-message
Le sexe, c'est politique






Nathalie, élue au Sénat, et Marie, de même à l’Assemblée nationale, étaient politiquement opposées mais elles avaient un point commun : un goût prononcé pour le cul. Quinquagénaires et divorcées l’une et l’autre, elles mettaient toute leur énergie dans leur mandat et se donnaient tous les moyens pour durer. Les mauvaises langues disaient qu’elles « baisaient utile ». Ce n’était pas tout à fait faux. Leurs amants avaient généralement du pouvoir et en tout cas celui de favoriser la suite de leur carrière. N’empêche qu’à tout prendre, elles préféraient y trouver du plaisir, faire flamber leurs sens et jouir de leur corps dont les hommes s’accordaient à reconnaître la parfaite conservation.


Grande et fine, Nathalie misait sur ses jambes très souvent découvertes à moitié. Plus ronde, Marie jouait avec des décolletés plongeants sur un sillon mammaire profond et une paire de seins défiant l’apesanteur. Il va sans dire qu’en représentation officielle, leur tenue était beaucoup plus sage et classique. Mais dès qu’elles en sortaient, leur sexualité éclatait. « Deux femmes qui baisent » : telle était la conviction des mâles de leur entourage, mais réduits le plus souvent aux ragots de couloir les concernant.


Nathalie et Marie se seraient contentées de s’opposer verbalement dans le plus classique des cadres politiques si une discorde plus intime et moins avouable n’était apparue entre elles. Investies sur le même territoire, dont nous tairons le nom, elles avaient en vue le même homme pour le mettre dans leur lit. C’était un journaliste de la presse locale chargé de la politique, donc influent par ses écrits. Brun aux yeux bleus, corps de danseur et âgé d’une trentaine d’années, il faisait fondre beaucoup de cœurs et on évoquait à son sujet un palmarès féminin d’autant plus impressionnant qu’il était célibataire. Il répondait au prénom de Boris et cultivait sa latinité par des vêtements le plus souvent italiens, ajoutant la classe à sa masculinité.


Devant lui, Nathalie et Marie fondaient, confiant secrets de partis, accordant quelques scoops au point d’agacer leurs amis politiques, le plus souvent après des déjeuners en tête à tête à l’issue desquels elles espéraient une proposition malhonnête de leur commensal, mais qui ne venait jamais.

Sachant que leur rivale poursuivait le même but, à savoir mettre le beau Boris dans leur lit, l’une comme l’autre rivalisaient de charme, voire de provocation, pour être la première à y parvenir. Mais Marie avait beau faire bâiller son corsage entrouvert et Nathalie croiser les jambes au ras de son slip, le journaliste les considérait l’œil amusé, sans leur donner l’once d’un espoir. Elles étaient néanmoins persuadées que ce baiseur finirait par les honorer de sa queue. Il fallait juste trouver le bon moyen.



******



Avant de poursuivre, arrêtons-nous un peu sur ce Boris qui faisait chavirer les cœurs… et écarter les cuisses. Engagé dans une rédaction où l’élément féminin équilibrait largement le masculin, il avait fait vaciller quelques couples en raison de sa propension à séduire, quels que soient l’âge et la fonction de sa cible. Il avait frôlé le licenciement à la suite d’une liaison avec la cheffe d’un ancien service qui s’était terminée en drame, le mari ayant tenté de se suicider. Muté, il avait décidé de chasser en dehors de son environnement professionnel, ce qui plut à sa hiérarchie, un peu moins à certaines collaboratrices qui auraient bien voulu voir de quoi il retournait exactement à l’intérieur de son pantalon. Mariées ou pas.


Engagé dans une rédaction où il était chargé de suivre la politique locale, il avait vite vu le parti qu’il pouvait tirer de son « sex appeal ». Une conseillère départementale, une chargée de communication municipale et une directrice de service avaient notamment été écartelées par ses soins et reçu un pilonnage en règle qui avait quelque peu chamboulé leur sexualité conjugale. Mais il savait marcher sur des œufs et qu’on ne lui pardonnerait pas un nouveau scandale.


La fréquentation de la sénatrice et de la députée lui ouvrait de nouvelles perspectives. Le danger était autre : être manipulé à des fins politiques. En revanche, le risque inhérent à l’adultère était nul, les deux dames étant libres et fières de l’être. Elles étaient aussi bavardes, ce qui était tout bénéfice pour le contenu de ses articles, dont il fut rapidement remarqué la justesse des informations et l’anticipation des événements.

Mais aussi et surtout, elles le mettaient en appétit. Il attribuait à la sénatrice les jambes de Sandrine Kiberlain et à la députée les seins de Karin Viard. Rien que d’y penser, il triquait. La difficulté n’était pas de les tringler, elles ne demandaient visiblement que ça. Elle était d’établir une sorte de parité de sexe rejoignant la politique éditoriale de son journal consistant à ne pas favoriser un camp plutôt que l’autre. En clair, s’il baisait l’une, il lui faudrait absolument baiser l’autre. Et rapidos pour ne pas créer un incident fâcheux. Les circonstances dicteraient par qui commencer.



******



Au cours d’un nouveau déjeuner « de travail » durant lequel Nathalie lui délivra les derniers bruits de couloir du Sénat, elle lui lança l’invitation à venir visiter le Palais du Luxembourg, siège de la Haute assemblée. Ne connaissant pas les lieux, il accepta avec joie et dégagea deux jours de congé dans cette perspective. Elle lui proposa un hôtel pour la nuit intermédiaire, mais il fut surpris qu’il fût aussi loin de la visite alors que les établissements pullulaient à proximité. Elle l’expliqua par la possibilité d’une soirée théâtrale où elle pourrait réserver deux places. Et c’est ainsi que Boris arriva avec son baluchon. Le Palais du Luxembourg étant un joyau architectural, il en prit plein les yeux sous la conduite de son guide, entre deux séances de commissions. Et le soir arriva.


Lorsqu’il la découvrit au lieu de rendez-vous, il marqua la surprise. Elle avait troqué son tailleur strict contre une robe à fines bretelles fendue jusqu’au haut de la cuisse et décolletée jusqu’au creux des reins. Sans soutien-gorge. Juchée sur des escarpins, elle ondulait en marchant, révélant les fines coutures d’un string sous la robe légère. Elle avait lâché le chignon pour laisser ses cheveux blonds tomber sur ses épaules. Elle était l’image même de la femme sexuelle. Consciente de son petit effet, elle rayonnait et le conduisit aux deux places réservées. La pièce était une comédie et ils rirent plusieurs fois. Après l’entracte, il lui mit la main sur la cuisse nue, résistant à l’envie de remonter et elle ne se déroba pas. À la fin de la pièce, ils s’embrassaient même goulûment. Et c’est dans le plus parfait naturel qu’ils prirent la direction de l’hôtel où Boris avait déjà posé son bagage.

À peine entrée dans la chambre, elle posa les mains sur les bretelles de sa robe pour les faire glisser le long de ses bras et le vêtement tomba comme une corolle sur ses chevilles. Elle fit valser ses escarpins avant de se laisser tomber sur le lit, seulement vêtue de son string. Son regard pétillait.



Si les hommes nantis d’une belle réputation de baiseur ont un problème, c’est celui d’être toujours à la hauteur de leur réputation. La sénatrice ayant quelques heures de vol et une expérience indiscutable, n’étant pas au surplus suspecte de vouloir entamer une liaison, mais seulement désireuse de prendre son pied, Boris n’avait pas d’autre choix que de se surpasser. Un comportement moyen ne pouvait que le desservir, tant pour son ego que pour ses informations futures. Dans ces circonstances, la seule option était d’être très cochon et très virulent.


Mais Nathalie n’avait pas intérêt non plus à se montrer attentiste et passive. Rendant quelques années à son chevalier servant, il s’agissait de démontrer que l’âge n’est pas un handicap au lit mais un atout. Déjà bien heureuse que son corps continue de faire bander.

Sur ce plan, elle fut rassurée. Quand Boris baissa son pantalon, une tige droite et raide en sortit, qu’elle taquina de son pied nu, soupesant même les couilles au passage. Elle n’eut qu’à soulever les fesses pour qu’il tire son string et dévoile une chatte glabre et charnue. Il avait pour habitude de commencer par un cunni et avait acquis à la longue une certaine dextérité, si on peut dire. En la léchant, il croisa son regard. Tête levée, elle observait son activité linguale en se mordant la lèvre inférieure et en laissant échapper parfois un petit cri. Jusqu’au moment où elle souffla :



Le propos était cru. Il n’était que l’introduction d’une série de mots du sexe témoignant que la dame, hors du Palais du Luxembourg, disposait d’un vocabulaire nettement moins conventionnel. Boris passa donc un très bon moment et n’eut pas à se forcer pour chahuter ce corps incandescent, le tournant et le retournant au gré des envies du couple, jouant non seulement de la queue mais aussi du doigt et de la langue. Nathalie goûta particulièrement le moment où, le nez dans la raie de ses fesses, il lui lécha l’anus d’abondance au point de s’entendre dire :



Il n’avait jamais enculé aussi facilement et vu les cris de plaisir qu’elle poussa, il comprit qu’elle était fan. Quand elle lui mit en même temps et par en dessous la main aux couilles, il ne put retenir son sperme et éjacula massivement dans son rectum. Après avoir manifesté sa jouissance, elle courut vers la salle de bain et en revint douchée, une serviette autour des seins et une autre autour de la tête. Son sourire le rassura :



Elle s’allongea à ses côtés puis s’assoupit. Mais quand Boris se réveilla au petit matin, elle était partie.



******



Par la suite, il se remémora ces ébats, ce qui est une manière de les prolonger. Il avait rarement eu une partenaire aussi passionnée, aussi folle de sa queue, depuis son initiatrice, une plantureuse épicière qui lui avait tout appris du sexe dès l’âge de 18 ans. Il pensait aux longues jambes de la sénatrice qui avaient entouré son dos pendant qu’il la besognait et y prenait appui pour venir à sa rencontre à grands coups de cul. Aux mouvements de sa bouche, béante ou barrée d’un rictus, qui témoignaient de son plaisir. À ses multiples « retiens-toi, je t’en supplie », qui attestaient de son désir de profiter au maximum de sa bite. De ses sanglots et ses éclats de rire. Des circonvolutions de son cul et de son nombril. De ses pointes de seins dressées. De ses cheveux blonds accompagnant l’agitation de son corps en ébullition. De son regard énamouré quand il la fixait en la pilonnant. De leurs échanges crus quand ils décidaient de changer de position avec une omniprésence des mots « baise » et « bite ». De sa nuque redressée et la chair de poule sur sa croupe quand il l’avait sodomisée. Il n’avait pas eu besoin de penser à Sandrine Kiberlain pour jouir, même si Nathalie lui ressemblait par certains aspects : même corps, mêmes cheveux blonds, peut-être plus qui sait…


Mais maintenant, il devait s’attendre aux conséquences. Peu probable que son amante d’un soir garderait tout pour elle. Sans doute glisserait-elle à certaines relations avoir couché avec le « serial baiseur ». En espérant que ce serait à son avantage… Dès lors, il était prévisible que la députée rivale serait au courant. Il fallait d’urgence rétablir l’équilibre pour ne pas se voir taxé de favoritisme. C’était désormais son nouvel enjeu.



******



Quand elle apprit par la… bande que son journaliste préféré avait couché avec sa rivale, Marie entra dans une colère noire dont sa jeune assistante parlementaire fit d’abord les frais. Sans comprendre la cause de cette ire. Puis la députée se ressaisit et envisagea une stratégie. Un nouveau déjeuner « de travail » lui sembla trop commun. Elle eut l’idée d’une tournée dans les communes de sa circonscription qu’un journaliste (le « sien ») pourrait suivre en sa compagnie. Une intimité en naîtrait forcément. Elle en mouillait d’avance. Sa rivale avait bien précisé à son auditrice (car c’était une femme qui avait tout rapporté, comme par hasard) qu’elle s’était « régalée » et que le dénommé Boris avait été « à la hauteur de sa réputation ». Grrr…


Pour le journaliste, cette tournée locale était déjà une bonne opération rédactionnelle. L’effectuer en compagnie de la pulpeuse députée constituait un piment supplémentaire. La voiture était conduite par l’assistante parlementaire, une dénommée Chloé, prototype de l’ex-étudiante de Science po, lunettes rectangulaires, raie sur le côté de sa chevelure mi-longue, fringuée en boutique et naturellement zélée. Boris et Marie étaient assis à l’arrière. La députée la jouait sexy : jupe courte, corsage généreusement déboutonné sur son profond sillon mammaire, maquillée et manucurée de rouge carmin. Sur le siège, la jupe remontait si haut qu’en se penchant en avant, Boris aurait pu sans difficulté apercevoir son slip. Marie n’avait aucun complexe à exhiber ses cuisses charnues et son petit ventre rond moulé dans sa mini-jupe. Elle se trouvait à un stade physique où on ne pouvait pas la qualifier de « ronde » mais pas de mince non plus. Boris la trouva voluptueuse.


Il n’était pas le seul car les élus qui la recevaient se trouvaient visiblement sous son charme. Elle promenait ses nichons sous leur nez en affectant le naturel et Boris surprit quelques regards fixes, pour ne pas dire envieux. Les seins de Marie étaient de ceux qu’un homme normalement constitué a envie de libérer avant de les empaumer, les palper, les sucer, et placer sa bite entre les deux. Le bruit courait dans la presse parlementaire qu’elle avait la plus belle paire de Roberts de l’Assemblée nationale. Boris ne doutait pas que certains confrères les avaient vus de près car la dame n’avait pas la réputation d’être très farouche.



******



Au déjeuner avec quelques élus, Boris se trouvait entre Marie et l’assistante parlementaire, face à leurs interlocuteurs. La nourriture était riche, le vin généreusement servi, et le visage poupin de Marie ne tarda pas à se colorer de rose. Vers la fin du déjeuner, Boris sentit le pied nu de la députée se poser sur le sien. Elle trouva même le moyen de lui caresser le tibia et le mollet car il ne se dérobait pas. Il bandait sous sa serviette de table, et se montrait heureux qu’elle fût là. Les convives étant proches les uns des autres, la caressante ne risquait pas d’être surprise. Mais quand la cuisse de l’assistante parlementaire entra en contact avec celle de Boris, pour y rester, il comprit que le terrain devenait marécageux. La serviette de table allait finir par monter un peu trop haut. Heureusement, la puissance invitante en la personne du maire local décida la fin des agapes et après un temps d’arrêt, que Marie rechausse son escarpin et Boris entame sa « débandaison », tout le monde sortit de table.


D’autres visites eurent lieu dans l’après-midi. Boris surprit le regard de Chloé dans le rétroviseur, comme si elle le surveillait. Elle ne pouvait pas ignorer que tout en parlant, Marie lui mettait la main sur la cuisse et s’approchait dangereusement de sa braguette.

Finalement, la chauffeuse conduisit sa patronne chez elle. Mais alors que la probabilité était qu’elle raccompagne aussi le journaliste, la députée proposa à celui-ci un « debriefing » à son domicile. Bien que parfaitement averti de l’intention, Boris feignit d’approuver l’initiative. Chloé lui jeta un regard noir avant de redémarrer rageusement.


Dans son appartement, Marie envoya valser ses escarpins et accrocha sa veste au porte-manteau, incitant l’invité à faire de même. Elle lui servit à boire sur son canapé, s’assit à côté de lui, lui reprit son verre pour le poser sur la table basse, et l’embrassa sans façon sur la bouche en portant directement l’index sur son pénis.



Et de déboutonner illico son corsage, dévoilant un soutien-gorge pigeonnant copieusement rempli, visiblement fière de son effet. De son côté, il avait glissé un doigt sous la mini-jupe et touché le slip dont il constata l’humidité. Oui, la dame avait une réelle envie de baiser.

La suite fut des plus classiques. Soutien-gorge, mini-jupe et slip voltigèrent en même temps que les vêtements de Boris et la députée s’affala sur son sofa, cuisses très écartées, enjoignant son visiteur à venir visiter de la bouche la partie la plus intime de son anatomie. Après l’avoir bien fait roucouler, Boris l’enfila recta sur la longueur du siège puis s’assit et la positionna sur sa bite pendant qu’elle lui mettait ses nibards en pleine figure, et enfin la prit par derrière, elle à genoux sur le canapé, lui assénant un rythme tellement soutenu qu’elle en mordit le tissu du dossier. Il réfréna son envie de la sodomiser car il voulait jouir en la regardant droit dans les yeux. Pendant qu’il la lardait de coups de bite, allongée sur le tapis, elle lui adressait un regard écarquillé, comme stupéfait de sa propre jouissance, et quand il sentit la griffure de ses ongles sur ses fesses agitées, il explosa ; retiré, il l’arrosa de son sperme en longues coulées, principalement sur ses seins étalés comme une crème de beauté. Elle le « termina » de la bouche, aspirant les dernières gouttes de semence et les avalant, avant de conclure :



C’était un peu gonflé mais Boris n’épilogua pas. Et en fait de débriefing, c’est une douche qui réunit les deux amants, ce qui permit à Boris de savourer une dernière fois l’opulente poitrine de la députée où ruisselait l’eau.



******



Deux jours plus tard, il reçut un email de l’assistante parlementaire de Marie, Chloé, en ces termes : « rendez-vous cet après-midi à 14 h à la permanence », sans autre précision. Boris prévoyait une nouvelle partie de cul avec la gourmande députée, ou peut-être une réelle démarche professionnelle. Mais à son arrivée, il ne découvrit que Chloé, ses lunettes rectangulaires, sa raie sur le côté, ses pieds chaussés de ballerines mais une jupe un peu plus courte que d’habitude, dévoilant des jambes fines et nerveuses, et un corsage à boutons ouvert un peu trop bas pour être honnête. Après avoir fermé la porte à clé, elle prit le journaliste bille en tête, assise à son bureau, face à lui :



Chloé s’était levée de son siège et s’était assise sur le bureau devant lui. La jupe était remontée très haut sur ses cuisses nues. Boris déglutit.



Boris s’interrompit, cloué sur son siège. Chloé, la main posée en arrière sur le bureau, venait d’écarter les cuisses sous son nez. L’absence de slip découvrait une chatte glabre.



Alors, Boris retrouva son instinct de mâle. Cette petite salope à lunettes rectangulaires le provoquait pour qu’il la baise. Il oublia qu’il risquait gros dans l’affaire. Après avoir ôté sa veste, il lui écarta les genoux et plongea son museau entre ses cuisses ouvertes. Une main ferme lui prit aussitôt la nuque. La fente était onctueuse et pendant qu’il l’honorait, il l’entendit gémir, puis dire distinctement :



Quand il se releva, le museau poisseux de son jus abondant, elle lui tendit un préservatif. La petite garce avait tout prévu. Coiffé rapidement et pantalon sur les chevilles, il l’enfila sur le bureau, sa mini-jupe repliée à hauteur du nombril et lui asséna des coups vigoureux de son manche de pioche, les yeux dans les siens à travers ses lunettes rectangulaires. Il comprit d’emblée qu’il avait affaire à une dévoreuse. Les talons dans ses reins et le verbe haut, elle manifestait un enthousiasme sexuel qu’il était loin d’imaginer la première fois qu’il l’avait vue, avec son air sage d’assistante zélée. Impression d’autant plus fallacieuse que, d’une certaine manière, elle trompait sa patronne pour son propre plaisir. Il fallait maintenant que Boris soit à la hauteur de cet appétit, sous peine d’être rapidement dévalué et dénigré.


Il la retourna, lui mit un genou sur le bureau et ainsi très ouverte, il reprit son travail de sape qui semblait tant lui plaire. Les peaux claquèrent dans le bureau. L’assistante parlementaire était moins vulgaire que sa patronne dans le plaisir. Elle ne lui parlait pas de sa bite et de ses couilles. Elle se manifestait par des onomatopées, des interjections, des gémissements et de très classiques « encore, t’arrête pas, continue plus fort » à répétition. C’était d’ailleurs bien l’intention du journaliste mais il sentait son sperme monter et il fallait durer un peu. Alors, il entraîna la jeune femme en se couchant au sol, queue en l’air et l’invita à venir s’empaler. Mais auparavant, l’autre se dévêtit entièrement, révélant un corps tonique, sans graisse ni cellulite, les seins pointus et le pubis rasé. Et lui dit :



Il ne releva pas, lui prit les mains et l’attira vers lui. L’essentiel était qu’elle le chevauche. Qu’il puisse bien la mater. Déchaussée mais toujours nantie de ses lunettes rectangulaires, elle fit coulisser sa queue plantureuse dans son tréfonds, alternant positions accroupies pour allonger la bite et à genoux pour enfoncement total avec une science qui attestait que la demoiselle n’en était pas à son coup d’essai. Elle se retourna même pour lui montrer son cul pommelé, et l’envie lui prit de la sodomiser.

C’est alors que quelqu’un chercha à ouvrir la porte. Le couple s’interrompit brutalement.



Boris admira le sang-froid de Chloé. La logique aurait voulu qu’elle se relève précipitamment pour se rhabiller en hâte. Mais elle restait collée à sa bite. Et dès que le bruit cessa, elle reprit ses va-et-vient, la tête rejetée en arrière, tout entière à son plaisir. Néanmoins, l’alerte avait été chaude et Boris comprit qu’il lui fallait conclure de lui-même. Il la prit par les hanches, la retourna, l’allongea sur le sol, lui mit les pieds en l’air, au ras de ses oreilles à lui et, ainsi pliée, lui fit subir son joug de mâle en rut, sans concession, presque brutalement.



De mieux en mieux. Science Po mène décidément à tout, se dit-il. Au bout du bout après cette déclaration époustouflante, il arracha son latex et explosa sur ses seins avant qu’elle ne se saisisse de sa queue et la porte entre ses lèvres pour en aspirer les dernières gouttes et, de fait, déglutir le contenu. Elle le tint longtemps entre ses dents, le temps qu’il dégonfle. Puis elle se dégagea, courut vers le fond du bureau où se trouvaient toilettes et lavabo. Elle revint d’un air dégagé ramasser ses vêtements et s’en revêtir, un petit sourire aux lèvres.



Ah la salope ! Elle l’avait bien eu. Il ne répondit que par un sourire un peu niais. Désormais, une autre phase de sa vie sexuelle commençait, c’était l’évidence.



******



En baisant Chloé, ou en se laissant baiser par elle, Boris venait de mettre le… doigt dans un engrenage qui devait laisser des traces fâcheuses. Dans un premier temps, il n’eut qu’à se féliciter de sa bonne fortune. Chloé était une maîtresse passionnée et passionnante. Elle était en ébullition permanente et dès qu’il passait à sa portée, elle lui adressait des regards brûlants de désir, quand elle ne lui mettait pas discrètement la main à la braguette. Si au hasard de leurs allées et venues réciproques, ils se trouvaient en situation de s’isoler, elle se dépêchait de sortir sa queue pour l’emboucher jusqu’à ce qu’il explose dans sa bouche. Elle dégustait son sperme comme un grand cru. En revanche, si Marie, sa patronne, manifestait au journaliste un intérêt révélant une intimité récente, Chloé adressait à son amant un regard noir, lourd de menaces. Elle omettait d’organiser les rendez-vous entre la députée et Boris, ce qui provoqua quelques malentendus qui agacèrent fortement la quinquagénaire. Boris n’était évidemment pas au courant des manigances de sa jeune maîtresse et se satisfaisait pleinement de la culbuter, dans son lit ou ailleurs.


Mais cette situation ambiguë ne pouvait pas durer éternellement. Chloé commit l’erreur de se vanter de sa relation privilégiée à Odile, autre ex-élève de Science Po, et sa copie conforme à part les lunettes à verres ronds. Cette dernière était l’attachée parlementaire de Nathalie, la sénatrice, et détestait Chloé autant que sa patronne détestait Marie. Odile avait bien elle aussi tenté quelques approches auprès du « serial baiseur » mais de manière beaucoup plus feutrée que Chloé. Que celle-ci ait pu le mettre dans son lit la mit en rage. Elle glissa l’info dans l’oreille de la sénatrice, qui enragea tout autant. Elle vivait déjà mal que Boris saute sa rivale et envisageait une rupture cinglante. Mais en un sens, qu’il honore une autre femme mûre la confortait. En revanche, qu’il baise une fille de 25 ans, une subordonnée de surcroît, la fit vieillir d’un coup. Une solidarité de circonstance l’associa à sa rivale et un jour que les deux femmes se rencontrèrent sur le terrain d’une inauguration quelconque, Nathalie susurra à l’oreille de Marie :



Marie la fusilla du regard mais encaissa le choc. À dire vrai, elle avait quelques doutes depuis un moment. Non seulement à cause des rendez-vous manqués mais aussi des échanges de regard entre son assistante et le journaliste. Il y a des choses qui ne trompent pas une femme.

L’explication fut violente. La députée somma Chloé d’avouer son « forfait », au nom d’une déontologie pour le moins abusive alors que c’était tout bonnement une histoire de cul. Chloé avoua avec un air de défi et fut virée sur l’heure. Quant au journaliste, il perdit illico ses relations privilégiées avec les deux « matures », liées par une étrange solidarité de cocues.


Mais quelque temps plus tard, il perdit aussi Chloé. Sans boulot, elle fut contrainte de quitter la ville, où elle était « tricarde », pour en trouver ailleurs. Sexuellement, Boris finit par s’en remettre car sa bite avait toujours excellente réputation dans la gent féminine locale. En revanche, professionnellement, il accusa le coup. Plus d’infos exclusives, plus de potins croustillants, rien que du banal de conférence de presse. Sans parler des regards méprisants des deux élues. Voilà pourquoi il demanda à son rédacteur en chef de changer de service et de quitter la politique. Il intégra la rédaction sportive et s’intéressa plus particulièrement aux deux meilleurs clubs féminins de la ville. Sa réputation ayant franchi les limites des rubriques, il y fut accueilli à bras ouverts…