Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 20670Fiche technique35259 caractères35259
Temps de lecture estimé : 19 mn
31/12/21
Résumé:  Tout est dans le titre.
Critères:  fh douche amour cérébral voir fsodo attache
Auteur : Ericcontact            Envoi mini-message

Série : Timide(s)

Chapitre 08 / 08
Catalogue hebdomadaire, explicite et non-exhaustif

Résumé des épisodes précédents :

Enfermés dans notre timidité en ayant l'impression d'avoir raté des étapes, Émilie et moi avançons ensemble vers une autre version de nous.








Vendredi



Elle me libère et se colle à moi en se tournant de dos, lovée en cuillère.




Samedi


Sa main serre doucement, montant et descendant sur mon sexe. Juste lovée contre moi, la couette au pied du lit, Émilie redresse la tête vers moi.



Elle me sourit et m’embrasse. J’adore ses lèvres d’un rose clair, fines mais bien ourlées, à l’arête très ferme.



Elle se rapproche de mon oreille, murmurant alors :



Elle pouffe doucement, ses lèvres toujours près de mon oreille en confessionnal, sa main maintenant un peu plus rapide.



Sa main bat la chamade sur ma trique désormais, et entre les mots et ses petits doigts, mes tempes pulsent de plus en plus.



Émilie ralentit soudain sa cadence manuelle… Elle se tourne vers sa table de nuit, prend une belle noix de ce délicieux lubrifiant dans la fausse canette de soda et revient à la charge, enfin, à ma charge… Elle remonte un peu sur les gros coussins en dossier, mon bras dans son dos, et reprend là où elle s’était arrêtée. À une différence près : allongée à mon côté de nouveau, elle a fléchi une jambe et sa deuxième main est désormais confortablement logée entre ses cuisses ouvertes à mon regard.



Sa main coulisse maintenant aisément grâce au liquide parfumé, elle joue avec mon prépuce tendu, y glisse même un doigt dans le repli, puis reprend sa poigne rapide. Elle me susurre ses mots dans l’oreille :



J’acquiesce en silence, savourant autant son récit que sa main qui m’étreint, monte et descend régulièrement, ou la vue de l’autre, qu’elle tourne au même tempo entre ses si jolis replis.



Elle me regarde en se mordillant la lèvre inférieure, comme à chaque fois qu’elle ressent un mélange de plaisir et de culpabilité. Cette moue est un délice, ses mots m’ont tendu à l’extrême, et sa main qui me branle encore plus fort… Je ne vais pas tarder et elle le sent, mes muscles se contractent, les jambes se tendent, elle accélère encore, pour moi et pour elle, et je sens monter alors cette électricité.


Et elle s’arrête net, serrant fermement mon sexe gonflé, elle pose son pouce en appuyant sur le gland. La redescente est immédiate, foudroyante de frustration.



Mes yeux écarquillés la font sourire, dans un joli mélange de sadisme et de douceur. Elle reprend tout doucement son mouvement mais échelonne sa poigne.



Sa main vrille sur mon sexe malmené, mais c’est délicieux, je dois le reconnaître. À nouveau, je sens mes jambes, mes fesses se tendre… Et elle s’interrompt juste avant l’explosion.


Et gifle doucement mon sexe.



Sa main en l’air au-dessus d’un mât digne d’un cirque, elle me réempoigne, mais à deux doigts, massant la veine sur gonflée, glissant ensuite son pouce sur le frein rougit. Puisqu’on en est à se torturer, j’allonge mon bras entre son dos et les coussins et ma main atteint ses deux globes fessiers.



Ma main grande ouverte sur les deux fesses laisse le doigt atteindre son but et y entrer sans aucune résistance.



Elle varie la vitesse, la pression, sa main est une merveille de supplice.



Elle accélère très fort sur ce dernier mot… et tous mes muscles se tendent à nouveau, contractant tout mon corps y compris mon majeur dans son fondement.



Elle repose son pouce sur mon gland, me serre fort, rapprochant sa bouche encore plus de mon oreille.



Elle m’étrille le sexe littéralement, dans un métronome trop puissant pour que je puisse résister plus.



Et au moment out tout mon corps se tend dans un spasme inconnu jusqu’alors, Émilie pose sa bouche sur mon sexe et je libère enfin toute ma semence sur sa langue et au-delà.



Lundi


On a raté le réveil.

Bordel, on en a deux pourtant ! Café express, douche express, check mallette et sac d’ordi express.

Voiture express mais pas trop, je n’ai plus que six points et Émilie, huit. Nos boulots sont à dix minutes de la maison, les deux entreprises respectivement à 150 mètres l’une de l’autre. Il est… 7 h 55. On pointe à huit heures tous les deux. Je jette Émilie à son boulot façon Odile Deray de la safrane (une voiture qu’elle est bien pour la conduire), sauf que nous c’est une vieille Alfa. Matez La cité de la Peur vous verrez bien.


Je passe le portique de Fouad en mode 110 mètres haies. Ou 400 mètres. Plutôt 400, vu que je ressemble plus à Karsten Warholm qu’à Aries Merritt.



Y’a qu’un vieux marocain de 63 ans pour te tutoyer et donner du monsieur avec un prénom ou même le surnom de notre chef.

Fouad en arabe ça veut dire le cœur. Tout est dit.

Il est 8 h 04 et freinant des quatre fers devant la double porte électronique, je me pose 30 secondes avant de rebadger.

Revenir d’un café de la compta ça vous met pas le cœur à 200. Souffler, respirer.

Bingo, la porte à peine ouverte ? Razorback m’attend derrière. Il a dormi là, je suis sûr. À m’attendre.



Je crois qu’en fait je ne l’ai jamais entendu parler normalement.



Là, je rêve d’un combo dix coups à la Tekken 2. Croix-croix-triangle-2-carré-3-4 : sa tête exploserait dans un geyser violet.



Yann Caron, 6 ans, en CP avec Monsieur Michaud.



VICTOIRE DE CARON SUR MICHOOOOO !! LA FOULE EST EN DELIIIIIRE !


Bon sang, j’adore mon nouveau moi.



***



9 h 54, SMS de la plus belle femme du monde :


— Ça a été avec Razorback ?


  • — Je l’ai défoncé. Les pompiers n’ont rien pu faire.


L’émoji « mort de rire » précède de peu sa réponse :


— T’es bête. Tu sais que j’avais envie de toi ce matin…


  • — Ah oui ? Et de quelle manière ?


Petite attente très frustrante, mais sa réponse arrive :


— Par derrière. Très vite et très bien.


  • — Chatte ou cul ?
  • — Dans ma chatte. Et tu jouis dedans.
  • — Ta pause, tu la prends à quelle heure ?
  • — 13 h. Retrouve-moi à l’entrée du parc. Amène des sandwichs. Et ta belle bite.


Emoji cœur, banane, donut et cœur à nouveau. Je l’aime c’est dingue.



***




Accroché à ses hanches, je la pilonne de toutes mes forces. Elle est en feu, et moi aussi.



Appuyée à un arbre, sa croupe tendue vers moi, elle donne autant d’à-coups vers mon sexe que moi je martèle le sien.




***




Elle pouffe en buvant une gorgée d’eau gazeuse. Tout lui ressort par le nez.



Je la regarde dans le rayon de soleil qui perce à travers les branches. Ses cheveux sont du feu. Notre amour aussi.



Mercredi



Mes mains se promènent sur la peau si fine de l’intérieur de ses cuisses.



Ça n’est pas la première fois qu’on s’attache l’un ou l’autre. Dès le début de nos jeux, Émilie avait manifesté ce désir. Mais aujourd’hui, je l’ai particulièrement saucissonnée.

On était rentré du boulot avec une double envie : pizza et bain. Ses désirs sont des ordres, elle avait fait chauffer le four pendant que je remplissais la baignoire. Celle-ci était une des raisons principales de l’achat de cette maison : elle était géante, on aurait pu y tenir à quatre dedans, plus proche du jacuzzi que d’un bain traditionnel. À poil autour de l’îlot, on avait dévoré une quattroformaggi dans un silence digne d’une abbaye. Et c’est quand nous flottions dans la légère mousse parfumée que ses jolies formes m’avaient émoustillé pour la suite. Perçant juste à peine à travers la surface opaque, ses tétons roses et sa toison rousse dessinaient le plus sexy des emojis.



Elle n’en avait pas dit plus mais je cogitais sévère. On était resté longuement à se détendre, nos mains nous effleurant chacun sous l’eau doucement. Je promenais sur ses jambes, et autour, elle aussi. Et évidemment, au bout d’un moment, ses petits doigts s’étaient mis à me caresser là où il est difficile de se détendre. Ouvrant les yeux vers moi, elle n’avait pas eu besoin de dire quoi que ce soit et on était sortis en s’embrassant, sans s’arrêter même pour se sécher.


Cotonneux de la chaleur et des sels de bain, j’en avais profité pour lui poser le masque noir sur les yeux une fois arrivés dans la chambre.



J’avais alors commencé par l’allonger sur le lit, nue, sur la couette d’été.


Et maintenant je regarde le résultat de ma mise en pratique du tuto de bondage en ligne que j’ai patiemment étudié, voulant faire les choses correctement.

Ses bras sont tendus au-dessus de sa tête, pas en hauteur disait l’instructrice pour éviter une stagnation du sang dangereuse, et attachés par les poignets avec une sangle achetée exprès, à la tête du lit en fer forgé.

Ensuite, chaque mollet et cuisse d’une jambe sont repliés et liés ensemble par une autre sangle passant dans son dos pour lier mollet et cuisse de l’autre. Une jolie grenouille toute grande ouverte.

La vue est superbe. Et pour la peine, je l’immortalise en photo.



Elle rit doucement.



Aller-retour par la salle de bain pour récupérer les ustensiles nécessaires à l’opération qui va suivre. Elle tressaute quand je m’assois près d’elle sur le lit. Je soulève doucement l’ensemble sanglé du bas de son corps et y glisse un gros coussin et une serviette. Puis j’humecte sa jolie toison avec une autre serviette trempée dans le bol d’eau chaude, et commence le rasage très précautionneusement. Quelques minutes plus tard, je suis content du résultat. Elle n’a rien dit pendant tout ce temps sauf quelques petits gémissements, mais sourit de sentir mon regard sur mon œuvre.



Elle rit et se mord la lèvre quand je me mets à passer, d’abord sur l’aine, la crème apaisante. Plus une huile en fait, qui fait tout à la fois crème, massage et… lubrifiant, goût ylang-ylang vanillé. Comestible de surcroît.



Le geek que je suis ne peut pas s’empêcher de calculer un ratio avec tout : farine dans la pâte à pizza par rapport à l’eau, et là nombre d’amants par année. On avait 26 ans quand on s’est mis ensemble, donc, disons un tous les deux ans depuis ses 16 ans. Ou bien un par an depuis 21. Non mais pourquoi je calcule ça, bordel…



L’application de la crème tourne à la caresse appuyée. Ma main glisse, s’enfonce un peu entre les replis, cisaille de mes doigts la fente.



Du cou aux seins, de ses flancs à ses cuisses-mollets écartés, elle ondule doucement autour de l’attache à ses poignets sous mes caresses.



Mes mains ne peuvent s’empêcher de suivre son récit, mes doigts glissant à la fois entre ses lèvres et ses fesses, entrent sans résistance dans ses deux orifices. Elle poursuit sans s’arrêter.



Prenant ses mots comme suggestion j’en ajoute un autre doucement entre ses lèvres. Son bassin surélevé ondule de plus en plus, en dessous mon majeur s’enfonce encore plus loin.



J’obtempère, elle se contorsionne… J’ajoute +1 à chaque orifice.



Et ma paume contre ses lèvres élargies, mes doigts ondulant méthodiquement vers le haut de son ventre, elle jouit alors d’un coup, de longs jets de cyprine jaillissant sur moi dans un long gémissement guttural.

Comme suspendue à la tête du lit, elle ne bouge plus, terrassée.



Sous elle, mes doigts la délaissent, devant, seuls deux restent au chaud. Ma langue suit, j’embrasse et lèche, apaisant.



Ma langue accélère, les doigts aussi reprennent leurs ondulations en elle.



Mes doigts vibrent, ma langue tourne et ma mâchoire me fait mal mais je ne veux plus m’arrêter.




***





Jeudi



Émilie beugle sur l’odieuse caissière, étiquetée « Cyndi » sur son badge, après que celle-ci a encore ronchonné sur une cliente devant nous.



La demi-douzaine de clients présents applaudit. Moi le premier.



Jeudi encore



À quatre pattes devant moi, Émilie en sueur va et vient si vite que je ne peux plus résister longtemps.




Samedi


La musique résonne jusque dans le hammam. Allongée comme elle aime l’être, la tête sur mes cuisses, Émilie reprend son souffle dans la vapeur chaude. Et moi, également.



Un sourire très coquin à ses lèvres, elle frôle de sa main mon sexe mou à côté de son visage.



Au souvenir encore frais des deux sublimes femmes en 69, tandis que le mari et moi les prenions, mon sexe se réveille rapidement.



Ma main atteint son intimité en une seconde.



Elle se redresse alors, approchant sa bouche dans mon cou et murmure :



Elle prend tout son temps pour continuer, dans le creux de mon oreille :