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n° 20702Fiche technique18111 caractères18111
Temps de lecture estimé : 11 mn
13/01/22
Résumé:  L’entreprise de Danielle continue à se développer, mais les hasards de la vie lui réservent bien d’heureuses surprises.
Critères:  fh fhh candaul grosseins reconcil sandwich -candaul
Auteur : Micchel1954  (Lecteur assidus et auteur occasionnel)      Envoi mini-message

Série : Sur le chemin de soi-même

Chapitre 04 / 04
Le placier, suite et fin

Résumé de l’épisode précédent :

Danielle continue de développer son entreprise et à prendre confiance en elle.







Aurélie fut donc embauchée, c’était une gentille fille de 23 ans, élevée par sa mère seule, son père étant décédé alors qu’elle était encore jeune. Elle était courageuse, venant tous les jours au travail en mobylette, elle apprenait vite grâce aux conseils avisés de Séraphin, Danielle ayant de plus en plus à faire dans les papiers nécessaires à la vie d’une entreprise, mais elle gardait quand même les marchés à faire car elle aimait cela.


L’ambiance au travail était excellente et c’était un vrai plaisir pour moi de voir les jeunes travailler assidûment, tout en jouant entre eux comme des jeunes… J’aurais peut-être dû faire plus attention, mais bon, non, c’était la vie et ce qui devait arriver arriva. Et je voyais bien qu’ils se rapprochaient de plus en plus l’un de l’autre.


Un jour que je revenais du marché vers 14 heures, je fus saisi par le silence entre les deux, voire même les regards de l’un qui fuyait l’autre… Aurélie toute rouge, triste, et Séraphin qui baissait la tête sur son ouvrage.


Aurélie vint avec moi m’aider à décharger la camionnette, à peine fut-on sortis, la jeune fille éclata en sanglots, je la serrai contre moi… fort. Je l’amenai derrière, dans le jardin, et la fit asseoir sur un banc.

Je la tenais contre moi comme une enfant que l’on console.



Et elle éclata en sanglots de nouveau. J’attendis qu’elle se calme.



Mon cœur se serra, la pauvre ! La première fois, être vierge et avoir affaire à un sexe monstrueux comme celui de Séraphin.



Aurélie monta à l’étage et j’appelai Séraphin dehors.



Derechef, il monta, je l’entendis s’excuser et lui avouer son amour. Je suis partie faire un tour en forêt toute seule… j’en avais assez fait ce jour-là.


Et la vie reprit son rythme, voire un très bon rythme. Les affaires, ah, les affaires, quand elles nous tiennent ! Les deux tourtereaux s’étaient bien réconciliés et c’était vraiment charmant de voir leur connivence.


Un jour, Aurélie me confia : « tu as raison, Danielle, c’est de mieux en mieux ». Et effectivement un jour que j’étais dans le jardin à travailler, j’ai entendu Aurélie qui criait et ce n’était pas de douleur. Une autre fois, alors que Séraphin s’était mis torse nu pour fendre du bois, j’ai remarqué des griffures terribles dans son dos, Aurélie ne devait pas s’en laisser compter.


Et ce fut comme cela qu’un jour, tous les deux ensemble m’annoncèrent leur décision de se marier… Et hop ! alors là, la vie prit une tournure de folie. Le mariage, évidemment je me suis retrouvée témoin, ainsi que Joseph. La mairie, le maire, etc., etc., la maman d’Aurélie qui pleurait.

Sortie de l’église, Aurélie me prit dans ses bras :



Et puis dans l’oreille, elle me glissa :



Et elle se recula en me faisant un gros clin d’œil.

Oufffff, quelle journée ! Je m’étais laissé aller, un peu bu, à tel point que la nuit venue en allant à la camionnette, Joseph qui avait sûrement bu aussi et qui passait par là, me prit debout le long de mon camion… C’était extraordinairement sauvage et bon.

Et quitte à accélérer, je n’avais pas fait dans le détail, j’avais loué un plateau de 300 mètres carré dans la ville d’à côté, Séraphin était devenu directeur commercial, Aurélie directrice technique, on avait 12 employés.

Heureusement, il y avait Joseph et c’était toujours aussi bien.


Un matin que j’étais au bureau, un coup de téléphone : Jean, mon mari, échange de politesse, etc., etc..



Je lui fis visiter les ateliers, il me demanda :



Je vis sa tête se décomposer.



On but un café en silence, et là, il craqua. Sa bimbo lui avait piqué son poste, et en plus, elle avait divorcé et s’était accaparé une grande majorité de ses biens. Il avait été viré, au chômage, etc., etc. Bref, il ne pouvait plus me payer la pension, et si je voulais bien envoyer de l’argent à notre fils qui faisait ses études aux USA, ce serait bien.

Je n’avais aucune haine envers lui, je l’avais aimé, c’était le père de mon fils, j’étais même attendrie parce qu’il me racontait et peut-être que je l’aimais encore.



Je m’étais changé dans mon bureau, une jupe classique, des mocassins, un chemisier sur ma grosse poitrine molle.



Et je faillis lui dire le sport en chambre, mais je gardai ceci pour moi, pour l’instant.


Rendez-vous chez les banquiers pour emprunter 400 000 euros pour une chaîne complète de production : des empaffés de première tout juste sortis des grandes écoles, il fallait négocier pied à pied. D’un seul coup, là, je retrouvai mon mari, il avait lu le dossier complet dans la voiture, me posa des questions, comprit tout, m’aida, les coinça, on prit le dessus, ils acceptèrent le prêt. J’étais prête à lâcher, mais lui non, il gagna encore quelques dixièmes sur les taux et obtint une garantie sur les fonds de ma société et non sur mes biens personnels. Il me joua la grande classe, le mec que j’avais aimé. Bravo !


En sortant, je ne pus m’empêcher de lui faire une bise et lui dire mon admiration. Il me remercia en me disant que cela lui avait fait un bien fou de se savoir encore utile.


On monta dans la camionnette :



En route, on discuta beaucoup de mon entreprise. De temps en temps, de ces silences gênants… Je laissai faire, après tout, à lui de se jeter ! Et finalement à quelques kilomètres de la maison, il se jeta.



Dans les phares d’une voiture qui nous croisa, je le regardai, il pleurait en silence. Mon cœur se serra :



Finalement, point de restaurant sur la route, on finit à la maison. Je vis ses yeux effarés quand il vit le bordel dans la maison… des papiers partout de l’entreprise, des tas de tissus qui traînaient dans tous les sens. Je relançai le poêle et on se fit une soupe.

Ce fut moi qui craquai :



Et, le regardant, je m’entendis dire avec une voix d’un autre monde :



Et ce fut ainsi que l’histoire se fit. Évidemment, tous les deux dans un lit, on s’embrassa. Il fut timide et maladroit comme une première fois, mais ce fut très bien.


Le lendemain matin, au petit déjeuner, il était joyeux comme un gosse. On commença à plaisanter, je retrouvais l’homme jeune que j’avais aimé, de l’humour, l’esprit vif.



En route, je finis par lui dire.



Et pour finir, je nommais Jean Directeur Général, et je prenais mes distances avec l’entreprise. Restant à la maison, Joseph passait de temps en temps me voir, sans s’offusquer que mon ex-mari soit de retour, au contraire, cela ajouta à sa libido, Il m’écartelait littéralement à chaque fois.


Une journée particulièrement chaude, Joseph venait de partir, mon mari arrivant, je mis ma main à mon sexe encore plein du sperme de Joseph et je la tendis à mon mari.



Il comprit tout de suite… Il me catapulta sur le canapé, m’arracha mon pantalon, ma culotte, et se jeta sur ma chatte pour la manger, la lécher, il me mit en transe instantanément, je l’encourageai.

Il dégrafa son pantalon et m’enfourna direct. Il bandait fort, je ne l’avais jamais vu comme cela, un mâle, un taureau, endurant comme jamais il ne l’avait été. Il me fit jouir plusieurs fois.



En me regardant avec un sourire, il m’embrassa et me dit :



Et il se répandit en moi.


Donc on finit par se remarier, à la mairie, et Jean connut Joseph, Joseph connut Jean… Et oui, le monde rural n’était pas si grand, ils devinrent même de bons copains. Mon mari, ce mec des villes se mit même à aller aux champignons, à la pêche, à couper du bois, à parler de passer son permis de chasse.

Un dimanche matin de bonne heure, je ne savais pas vraiment ce qui allait m’arriver, j’entendis une voiture dans la cour… Joseph entra dans la maison.



Et je l’entendis farfouiller dans la cuisine… on ne fermait pas les portes dans ces pays.



Ben si je m’inquiétais, c’était la première fois que mes deux hommes étaient à la maison ensemble ! Et le Joseph, il arriva dans la chambre avec un plateau et trois tasses de café, il but le sien d’un trait et le temps que Jean et moi bûmes le nôtre, je vis Joseph se déshabiller complètement, et tout nu se diriger vers le lit.

Alors mon mari se retourna vers moi :



En fait, à force de faire des trucs ensemble, ils s’étaient mis d’accord, pariant sur le fait que je n’allais pas faire l’effarouchée. Trop tard, Joseph se glissait déjà dans le lit et j’étais entre les deux qui éclataient de rire.

Dépassée par les évènements, je ne savais ni trop quoi penser ni quoi dire ou quoi faire. Finalement, je ne fis que gémir, hurler et jouir. Cela dura des heures, ils s’encourageaient, les deux ensemble se relayaient, ils étaient complices comme pas possible. J’étais sur un nuage, même plus… dans les étoiles, et cela n’arrêtait pas.

Au bout d’un moment, je revins à moi. Ils étaient tranquilles, mon mari m’embrassait, Joseph me caressait doucement la chatte, je ronronnais. Mon mari me chuchota à l’oreille :



Ne comprenant pas trop, je vérifiai machinalement : le sexe de jean était très dur, très raide, celui de Joseph, idem ! L’émulation de deux hommes dans un lit avec une femme était terrible, cela décupla leur libido.

Jean se mit sur le dos, m’invitant à venir sur lui, il me trouva facilement et se glissa en moi très profond, je sentis qu’il me tenait les fesses et cherchais à les écarter, Joseph était derrière moi et ce fut à ce moment que je compris qu’ils allaient me prendre tous les deux en même temps.

Joseph dit :



Et déjà je sentais son gland chercher mon anus. Jean me tint fermement et dit à Joseph :



Des cadeaux il n’y en eut pas, il me défonça d’un coup et je me retrouvai avec un sexe dans la chatte et un autre dans mon cul. Ils se mirent en mouvement comme des larrons en foire, parfois les deux en même temps, parfois alternativement, je sortis de moi-même, je hurlai, je criai, je les traitai de salauds, je les encourageai, tout et n’importe quoi. Ils m’eurent, ils me possédèrent, je leur donnai tout, mon corps, mon esprit, mon cœur, et comme c’était un matin exceptionnel je les sentis arriver tous les deux, leurs bâtons qui me fouillaient. Je les sentis parfaitement durcir, encore et encore, et je sus qu’ils arrivaient. Je leur donnai un orgasme foudroyant alors que je les entendis hurler à l’unisson en me remplissant.


Je ne compris pas trop ce qui se passa ensuite… j’étais revenue à moi, seule dans le lit, et je sentais leur sperme s’écouler de mes orifices doucement, c’était délicieux. En bas, des bruits de cuisines, de discussions, de grands éclats de rire, pour finalement entendre :



Je me levai. Quoi mettre ? Tiens, ce vieux jogging éculé, cette chemise à carreaux. Je me laverais plus tard, je voulais garder leurs bonheurs en moi.

Quoi de mieux que de se faire embrasser par deux hommes en même temps, de sentir leurs deux langues chercher la mienne devant une belle table bien mise ?


Voilà, à presque 60 ans j’avais monté une entreprise heureuse, je n’avais jamais autant fait l’amour, j’avais appris à avoir de si bons et beaux orgasmes, et je ressentais surtout de la fierté, du bonheur, de la satisfaction ultime de sentir ces deux hommes avoir autant de plaisir avec moi et en moi.


Vive la vie !