n° 20711 | Fiche technique | 26264 caractères | 26264Temps de lecture estimé : 14 mn | 17/01/22 |
Résumé: Aube, jeune députée ambitieuse, participe à un séminaire. Sa rivale, déjà entrée au gouvernement, y est aussi présente. Mais les sentiments d’Aube sont-ils entièrement liés à ses ambitions politiques ? Ou cachent-ils des pensées moins avouables ? | ||||
Critères: f fh inconnu collègues piscine hotel collection cérébral revede fmast fellation pénétratio fsodo -occasion | ||||
Auteur : Davestingray84 Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Une rencontre saphique dans notre classe politique Chapitre 01 | Fin provisoire |
Quel ennui ! Aube s’en veut. Pourquoi assister à ce séminaire, dans un beau complexe hôtelier certes, mais en Auvergne profonde, quand elle pourrait, quand elle devrait se consacrer à sa chère circonscription francilienne ? La réponse, elle ne la connaît que trop : c’est le jeu de la politique… Aube n’avait pu entrer au gouvernement en trois ans de quinquennat Macron, et un séminaire, si ennuyeux soit-il, aide les « décideurs » à ne pas oublier l’existence de celle qui est conseillère de présidentiables et d’autres sommités.
Au dîner, la jeune députée excelle dans l’art de la conversation. Elle prend place chaque semaine à l’Assemblée, pas en Conseil des ministres, mais elle s’est construit de solides appuis dans l’opinion, notamment sur Twitter, où ses positions plaisent par leur courage et leur cohérence, et chacun au séminaire en est conscient. À trente-trois ans, Aube le sait, elle a tout l’avenir devant elle. Mais elle ne peut empêcher sa fierté de lui donner un petit pincement au cœur. Pourquoi tant d’autres, peut-être pas aussi jeunes, mais plus inexpérimentées, et sans capital politique, ont-elles eu leur chance ?
Le pincement devient une blessure quand elle LA voit : Luce…
Luce, à trente-sept ans, est une secrétaire d’État dans le secteur politiquement porteur de l’environnement, sans expérience politique préalable. Jamais, Aube, pense-t-elle, ne pourrait « tenir » une circonscription comme elle le fait, battant la campagne, sillonnant les marchés. Mais c’est elle qui chaque semaine participe au Conseil du Prince, ce rendez-vous du mercredi si prestigieux, et qui a une administration à ses ordres. Le portefeuille est modeste, un « strapontin », aurait dit de Gaulle ; on est loin d’un domaine régalien. Mais Aube connaît l’importance d’avoir un pied en travers de la porte. Un secrétariat d’État mène à un ministère au prochain remaniement, et peut-être à un portefeuille important pour la prochaine législature… Elle veut compter.
Quand ces idées noires et ces sentiments peu glorieux agitent Aube, une seule chose peut la calmer : une bonne séance d’exercice physique. Un avantage, au moins, de ce séminaire : une vaste piscine intérieure ouverte 24 h/24 h, idéale pour les sportives noctambules. Aube enfile son maillot de bain et passe un peignoir, descend au niveau de la piscine. Arrivée au bord, elle s’apprête à se dévêtir, quand soudain… sur le plongeoir, droite comme un if, s’étirant tel un roseau : Luce. Rompant la position d’étirement, la longue silhouette de la jeune ministre s’élance, puis, dans un geste d’une élégance suprême, plonge. La perfection du mouvement est telle que l’eau frémit à peine quand cette naïade y pénètre.
Notre héroïne se tient coite. C’est une de ces occasions où l’activité confuse du subconscient remonte soudain à la surface. Comment Aube, opératrice politique habile, peut-elle se laisser obséder par Luce, cet obstacle temporaire sur sa route, ce joli minois qui plaît aux photographes, mais sans grande substance politique ? N’est-ce que sa nomination au Gouvernement qui l’agace, ou bien autre chose ? Son élégance ? Son allure d’épouse française catholique parfaite à tous points de vue ? Ministre, épouse, mère, maîtresse de maison, tandis qu’Aube est célibataire et que la Politique est tout pour elle ? Et peut-être et surtout le fait qu’en plus de toutes ces qualités, Luce se paie le luxe, de quatre ans plus âgée, d’être bien plus désirable ?
Aube le sait : Luce est une jeune femme mince, belle, au sourire mutin. Mais ce corps, enrobé d’un maillot une-pièce conservateur, en dit tellement plus long. Luce ne se contente pas de « bien porter » les vêtements admirablement choisis qu’elle exhibe en toute occasion. Le regard d’Aube remonte des pieds élégants qu’elle connaît bien au galbe de jambes qu’elle a aussi pu admirer quand elles s’échappent de jupes parfois courtes au printemps. Mais la courbe de fesses étroites, presque garçonnes, la forme appétissante de deux seins parfaitement formés, qu’on s’attendrait plus à admirer chez une jeune vingtenaire que chez une mère, sont une révélation.
Aube croise instinctivement les bras. Est-elle honteuse de ses propres formes, de ses seins dont elle n’est pas si satisfaite, ou de son derrière un peu plus volumineux ; ou bien de la chaleur, et l’humidité, qui se manifestent dans son bas de maillot ? Elle-même ne saurait le dire. L’embarras ne dure pas, car la sirène bientôt remonte vers ses appartements.
Troublée, Aube réfléchit pendant ses longueurs à la brasse. Elle a eu sa part d’attirances et même d’expériences féminines, mais cette soudaine émotion la laisse pensive. Sait-elle bien elle-même comment l’interpréter ?
De retour dans sa chambre, elle prend le parti de n’y plus penser. La journée du lendemain sera rude, un bon bain moussant, un livre, un thé, et une bonne nuit de sommeil, voilà tout ce qu’il lui faut. Aube est déjà en maillot sous son peignoir, qu’elle jette sur le lit : dégrafant son soutien-gorge, elle soupire de soulagement en libérant ses seins, petits, mais fermes et sensibles. Elle les masse machinalement, somnolant déjà, puis laisse glisser sa culotte sur le sol, nue comme un ver et prête à se plonger dans l’eau rassérénante…
La chaleur l’enveloppe, chaque pore, chaque recoin de son corps menu se relaxe soudain. Dans cet état quasi méditatif, impossible de lire. Mais d’autres activités nocturnes ont les faveurs d’Aube. Si un bain suffit souvent à lui assurer une bonne nuit, une séance de masturbation bien menée garantit un sommeil de plomb incroyablement réparateur.
Les doigts d’Aube caressent doucement son pubis puis, presque timidement, vont chercher à l’entrée de son vagin le lubrifiant qui lui donnera la douceur nécessaire pour la prochaine étape. Quand elle commence à stimuler son clitoris, elle émet déjà des petits gémissements de plaisir.
Aube est célibataire, mais sa vie sexuelle est relativement active, autant que l’activité politique et les constants déplacements le permettent du moins. Quand elle se masturbe, elle aime simplement à se remémorer une rencontre avec l’un de ses Apollons les plus récents.
Mais alors qu’elle s’apprête à s’abandonner à ce fantasme, elle réalise soudain qu’un nouveau personnage est apparu. Dans l’univers érotique d’Aube, elle n’est plus l’héroïne qui profite des faveurs d’un mâle bien doté, mais la spectatrice d’une scène dont une autre est la protagoniste : Luce… haletante, son corps se mouvant rythmiquement, la bouche ouverte, les yeux fermés, les cheveux en désordre. Puis soudain, un souvenir réel : Luce dans son maillot une-pièce, conservateur en ce qu’il ne laisse apparaître que peu de sa douce peau, provocant en ce qu’il laisse peu à l’imagination quant à ses formes, son cul si ferme, musclé, son ventre plat, ses tétons qu’on devine… Revenant à la Luce imaginaire, Aube la voit maintenant prise presque violemment, criant son plaisir, jusqu’à ce que, soudain… l’orgasme ; quand la Luce de ses rêves atteint le nirvana et qu’un son aigu montre tout son soulagement et son bonheur, Aube de même sent échapper une fontaine de liquide chaud qui indique un orgasme inhabituellement puissant. Un calme total l’envahit, et derrière ses yeux fermés, un visage la regarde, souriant, satisfait, celui de Luce.
Sortie du bain, Aube enfile sa tenue de nuit : une culotte et un simple débardeur. Elle tente de se cacher à elle-même son trouble : que conclure d’un fantasme idiot d’une jeune fille en manque de sexe ? Mais derrière cette idée faussement rassurante, une appréhension : pourra-t-elle passer cette semaine aux côtés de Luce sans trahir aucune gêne ?
Le lendemain, Aube n’en mène pas large au petit déjeuner, où elle fait tout pour éviter de croiser Luce. Les fantasmes masturbatoires de la veille l’amèneraient à coup sûr à rougir si elle doit s’adresser à la secrétaire d’État, ce qui est fort peu cohérent avec l’image politique qu’elle désire entretenir : celle d’une jeune femme indomptable, que nul ne saurait impressionner.
Aube arrive facilement à ses fins, et une séance en groupe de travail, inintéressante, mais laborieuse, achève de détourner son esprit des événements de la veille.
Après le déjeuner, un café réunit tous les participants du séminaire. Aube ne pense déjà plus à Luce quand elle sent comme une présence derrière elle, tandis qu’elle se sert un allongé. Se retournant, elle tressaille.
Luce toise Aube, plus petite, de toute sa taille, mais sans hauteur, plutôt avec une sollicitude presque maternelle. Elle arbore une robe printanière à motif floral, un style qu’elle affectionne tout particulièrement. S’arrêtant juste au-dessus du genou, elle souligne sa mince silhouette et retombe parfaitement sur ses hanches.
Aurore peste intérieurement : ce qu’elle redoutait est en train de se produire, et elle ne peut strictement rien y faire. Bredouillante, rougissante, elle est en situation de faiblesse. Luce ne semble pas y réagir, si ce n’est par un surcroît de gentillesse et d’ouverture.
Le début de la réunion suivante vient mettre un terme à cet échange, au grand soulagement d’Aube.
Puis, alors qu’elle a déjà tourné les talons :
Le petit clin d’œil complice, enfantin et amical à la fois, qu’elle lance à Aube achève de troubler la jeune femme.
Aube rumine longtemps, inconsciemment, ces dernières phrases. Luce l’avait donc vue dans son maillot ? Qu’avait-elle pu penser ? Si seulement Aube avait amené son bikini vert… « Mais qu’est-ce que je raconte ? » se désespère-t-elle, reprenant le fil de ses pensées.
L’évitement est contre nature pour Aube. Crever l’abcès est davantage son style. Et quoi de mieux pour ce faire que de retourner sur les lieux mêmes où ces sottises avaient commencé ? Aube met un point d’honneur à descendre à la piscine sans préparatifs excessifs. Pas question de laisser Luce prendre une importance hors de toute mesure. Si elle avait épilé ses jambes et ses parties intimes, c’était pour elle-même…
Luce est déjà dans le bassin quand Aube arrive. Quelle vitesse ! De son dos crawlé parfaitement exécuté, elle fend l’eau, avec une vitesse qui impressionne Aube. Plongeant elle-même, elle attaque ses longueurs de brasse, consciente de sembler bien pataude à côté de cette sirène. Quand Aube s’arrête, épuisée, Luce lui fait un petit signe et la rejoint. Les deux jeunes femmes sont toujours dans l’eau, les coudes sur le rebord du grand bain. Aube, le souffle court, un peu rouge, ne manque pas de remarquer la grâce et l’aisance de Luce, comme si elle n’avait pas fourni le moindre effort.
Cette phrase charmante et énigmatique s’accompagne d’un regard par en dessous, complice et mutin, comme celui d’une toute jeune fille prise en flagrant délit, qui fait fondre Aube. Essoufflée d’abord par l’effort, c’est maintenant cette vision qui lui coupe le souffle. Elle se sent prise d’une irrépressible envie d’embrasser cette femme, d’un besoin absolu de poser ses lèvres sur les siennes.
Alors qu’elle tente de reprendre ses esprits, Aube entend :
Ce disant, Luce, qui s’est rapprochée, pointe du doigt le haut de son bikini. La vue de ce doigt à quelques centimètres de ses seins ne fait rien pour diminuer l’émotion de notre héroïne. Terrifiée à l’idée que l’effet en puisse devenir visible, voire évident, Aube s’empresse de relancer la conversation :
Luce rit de bon cœur à cette taquinerie.
Aube sourit intérieurement du côté prude de sa nouvelle amie, mais réalise aussi que ce sujet lui permet de regarder sans gêne le maillot en question. Les deux mamelles de Luce, moulées de près, ignorent la gravité, pointant fièrement leurs tétons vers le ciel. Aube se sent saliver…
Avec toutes les peines du monde, Aube survit au reste de la discussion, revenue sur des sujets attendus : l’ennui du séminaire, le contexte politique… Par un effort de volonté dont elle ne se serait pas crue capable, elle contrôle peu ou prou le durcissement de ses tétons et la chaleur qui enveloppe désormais sa région intime. Revenue dans sa chambre, elle ne peut que conclure à la déroute totale. Cette rencontre ne va pas lui faire oublier ces fantasmes puérils, et Aube est assez lucide pour deviner qu’un nouveau bain ne pourrait mener qu’à une seconde séance de masturbation avec Luce, involontairement, dans le rôle principal.
Persévérante, intelligente, Aube pense qu’aucun problème n’existe dont elle ne peut trouver la solution. Et son problème, ce soir, elle pense l’avoir bien identifié : elle est en manque. Sa vie sexuelle est toujours fort irrégulière, mais les derniers mois l’avaient vraiment réduite à portion congrue. Elle est en manque, donc, à un point où la masturbation, si intense soit-elle, ne suffit plus. Elle reporte du coup ses désirs sur l’être le plus désirable autour d’elle, donc sur Luce.
Aube sait s’y prendre pour remédier à une telle situation à moindres frais. Elle n’est pas très fière de recourir aux coups d’un soir, et plus glauque encore, à recruter ses mâles sur la toile, mais elle est aussi très pragmatique : un problème, une solution. Pour ce faire, elle maintient un compte sur site de rencontres entre adultes. Bien sûr, aucune photo de son visage n’y est postée, et elle n’utilise jamais le compte à proximité de sa circonscription, où elle serait reconnue. Le français moyen ne s’intéresse pas assez à la politique pour identifier une jeune députée, fût-elle une valeur montante. Aube a assez d’expérience pour être sûre, au bout de quelques échanges en ligne, que son interlocuteur est un Français au mieux moyen, et élimine les autres. De toute façon, la culture politique n’est évidemment pas le critère déterminant pour ce type de rencontres.
« AR86 » change son statut en « prête à s’amuser ». Inévitablement, les messages commencent à affluer après un court délai, même s’ils sont bien sûr moins nombreux en Auvergne que dans une métropole. Le nu au visage flouté de sa photo de profil semble attirer bien des intérêts. Premier message : un homme avenant, et musculairement un véritable Apollon. Les photos de son torse, de ses bras, abondent sur son profil. Mais il est déjà tard : Aube est pressée et va droit au but.
Tu es bien membré ?
L’absence de réponse directe et l’offense surjouée disent à Aube tout ce qu’elle veut savoir. Éliminé. Second message :
Bonjour, je suis une 19F, tu es trop trop belle ma bae. Comment ça va ?
Aube regarde les photos. Cette jeune méditerranéenne ne doit pas rencontrer beaucoup d’autres adeptes de l’amour « F/F » dans son milieu. Sa paire de nichons et son gros cul rebondi sont appétissants, c’est sûr… Mais ce n’est pas ce que recherche Aube ce soir. Elle en a la conviction : seule une verge massive pourra chasser les idées qui l’obsèdent depuis hier. Le troisième message la comble : 36 ans, musclé sans être un body-builder, et 15 bons centimètres pour la satisfaire.
L’attaque est banale :
- — T’es mignonne !
Aube se concentre derechef sur la logistique :
- — Tu reçois ?
Elle ne s’attend pas au message suivant :
- — C’est combi€n ?
Aube réprime un gloussement ; elle devrait probablement se sentir offensée, mais au fond elle sait bien que son profil, avec le style direct et la photo sans fioriture, peut prêter à confusion… Et puis, elle se sent vaguement, étrangement flattée d’être prise pour une « pro ». Aube n’en épouse que davantage son personnage « cash » et répond :
- — Un verre de sperme et des orgasmes.
Elle va tellement loin qu’une heure plus tard, douchée, habillée, elle écrit à l’homme qu’elle monte dans un taxi et sera là dans vingt minutes, il semble surpris, convaincu qu’il est qu’il doit s’agir d’un canular.
Sur place, Aube accepte un verre : après tout, elle n’est pas une pute, se dit-elle en repensant au quiproquo en ligne, il faut bien rester à peu près civilisés. Cela dit, il est tard et elle n’a nulle envie de passer la moitié de la nuit dans ce petit appartement. Aussi, elle commence à caresser les biceps de son hôte et David qui répond en l’embrassant fougueusement. Aube n’y va pas par quatre chemins et fait vite glisser une main du biceps vers la hanche, puis l’entrejambe. Le jean de David est déjà tendu et au bord de l’explosion. Aube empoigne l’engin salvateur qui, elle en est sûre, lui fera oublier Luce. Le profil de David ne mentait pas ; une belle verge, pense Aube, longue et épaisse, à la peau douce et veloutée. Il y a quelques mois qu’elle n’a pas fait de fellation, et sa langue retrouve avec plaisir ces sensations. Elle se sent tout entière absorbée par l’acte, comme sa bouche absorbe, contre toute attente, cette longue bite.
Mais l’acte s’avère court : David, qui ne peut pas croire à son bonheur, ne résiste guère, et Aube est trop impatiente pour contrôler efficacement la situation. Elle sent les quelques soubresauts caractéristiques, puis sait à quoi s’attendre : un flot de foutre se déverse dans sa bouche, qu’elle avale avec délectation. Elle est encore tout habillée… pas question de tacher son chemisier !
David fait mine de s’excuser :
Aube l’arrête en souriant. Elle aime cette sensation de dominer la relation.
Elle avait remarqué le paquet de cigarettes en arrivant. Officiellement, Aube est non-fumeuse bien sûr… Mais ces soirées appartiennent à une vie parallèle, après tout. Sur la terrasse, Marlboro au bec, Aube se dit qu’elle était encore plus en manque qu’elle ne le pensait. Cette rapide pipe lui avait fait plus de bien qu’à l’accoutumée. Elle se sent déjà moins tendue.
Rentrant dans l’appartement, elle voit avec satisfaction David caressant sa bite en érection, prête à retourner au combat.
Dans le temps qu’il faut pour prononcer cette phrase, elle enlève son haut.
David n’a jamais rencontré de telle maîtresse femme.
Aube fait tomber sa jupe. Elle est venue sans sous-vêtements ; en deux gestes, elle se retrouve donc entièrement à poil devant son hôte. Rien de nouveau pour celui-ci, qui avait apprécié les photos de profil, mais la présence de ce corps est tout autre chose. David peut sentir l’arôme émanant de la chatte d’Aube, déjà bien mouillée suite à la fellation qu’elle a prodiguée.
Il est minuit passé, et Aube veut attaquer les choses sérieuses. Elle grimpe sur le lit, se présente directement en levrette, la chatte dégoulinante bien visible. David ne se fait pas prier et pénètre son invitée.
Elle a l’habitude des belles bites, en est même plutôt friande, mais n’a pas fait l’expérience d’un tel spécimen depuis des mois. Après quelques mouvements de va-et-vient, son vagin commence à se faire à ce vit d’acier. Cinq minutes de ce traitement, et Aube ressent déjà bien du plaisir, et le fait savoir : cris, grognements, gémissements, elle est vocale et n’en a pas honte.
Allongé, David voit Aube le chevaucher, lui tournant le dos. Les fesses féminines et juteuses d’Aube se mettent en position, elle attrape d’un geste ferme la bite de sa monture, la place à l’entrée de son vagin, puis redescend. Elle atteint immédiatement l’orgasme qui lui avait échappé quand David la baisait en levrette. Tous les quelques coups de queue, elle est maintenant propulsée vers le septième ciel. Son partenaire semble proche de finir, lui aussi, alors dans un sursaut de lucidité, Aube a encore la force de changer de position : elle s’allonge sur le ventre, jambes légèrement écartées, son beau cul bien en vue, sa chatte luisante prête à accueillir une dernière fois son hôte.
David apprécie le changement de rythme, qui lui redonne suffisamment de contrôle pour quelques minutes de sexe supplémentaires. Aube tressaille et mord l’oreiller quand la bite pénètre sa chatte et qu’elle sent le pelvis de David contre ses fesses. Alors que les orgasmes continuent de se succéder, une question se fait jour dans son esprit : et si Luce était à sa place ? Si David n’était pas en train de la baiser elle, Aube, mais plutôt de défoncer Luce ? Si ce n’était pas Aube et son large cul charnu, mais Luce, et son petit fessier ferme, qui était allongée sur le lit ? Jouirait-elle discrètement et dignement ou bien la jeune mère honorable cache-t-elle une tigresse ? Ou peut-être est-elle frigide… ce gros membre lui-même la laisserait de marbre ? Est-ce qu’elle suce son homme comme Aube avait sucé cet inconnu ? Le laisserait-elle même, dans cette position, lui prendre son petit trou ? Quand cette idée se forme dans son esprit, Aube ressent le besoin irrépressible de faire cette expérience « avec Luce ». Elle n’a plus la force de diriger les opérations manuellement, et gémit juste :
David sort son sexe rouge et pulsant de la chatte d’Aube, qui laisse échapper un liquide chaud et odorant, et le présente à l’entrée de son rectum. Ce n’est pas la première baise anale d’Aube, tant s’en faut, et la bite entre comme dans du beurre. La main d’Aube parvient à atteindre son clitoris alors qu’elle relève légèrement ses fesses pour faciliter la pénétration. Tandis qu’elle imagine Luce criante, son anus détendu comme jamais, Aube jouit comme peut-être elle n’avait jamais joui. Une véritable fontaine s’écoule de sa chatte alors que, tremblante, elle se remet doucement. David avait prévu de changer les draps, maintenant il se demande à demi sérieusement s’il va devoir changer de matelas.
Expulsé de sa propre chambre, la fierté virile de David pourrait en être blessée en d’autres circonstances, mais de la part d’une femme qui vient de s’offrir à lui et dont l’estomac et l’intestin contiennent une quantité massive de son foutre, il accepte tout. De son côté, Aube se remet doucement d’une expérience si intense. Le nuage sur lequel elle flotte doucement est obscurci par une pensée fixe : encore une déroute… ! Remplie, fourrée, défoncée dans tous les trous, non seulement tout cela n’avait pas relégué Luce dans le néant de son imaginaire sexuel, celle-ci en avait encore une fois été la vedette !
On l’a remarqué, Aube ne se laisse pas facilement démonter, et excelle à trouver des solutions aux plus pernicieux problèmes. Si elle ne peut pas oublier Luce, il ne lui reste plus qu’un moyen de passer à autre chose…