n° 20725 | Fiche technique | 11852 caractères | 11852Temps de lecture estimé : 8 mn | 21/01/22 |
Résumé: Une fin de soirée d’un couple toujours amoureux. | ||||
Critères: f fh cérébral voir fmast fsodo coprolalie -humour -couple | ||||
Auteur : Cormobin Envoi mini-message |
L’avantage, avec les couples qui durent et qui s’aiment, c’est qu’on peut à la fois se complaire dans une forme de routine, et en même temps, s’offrir des petites surprises. Le « en même temps » à la mode conjugale.
Je suis une fana de lecture, je lis de tout, depuis les romans, particulièrement les polars, les essais, y compris philosophiques, et des choses plus « sentimentales », voire érotiques, ou carrément, pour être directe, des bouquins de cul.
Mon mari depuis plus de vingt ans, quasiment le seul homme de ma vie, à tel point que j’ai tout oublié du premier, est très traditionnel. Au risque d’être caricaturale, c’est plutôt sports à la télé, et BD. Mais en fait, sa qualité essentielle, c’est que malgré les années qui passent, il est toujours amoureux de moi et ne rate pas une occasion de me le prouver. Certes, il veut toujours me sauter dessus, ce qui en soi n’est pas un problème, mais mon plaisir est sa priorité. Donc il m’encourage à me faire du bien, dans le cadre traditionnel du couple marié, enfin, il est particulièrement satisfait quand on sort tous les deux et qu’il me demande de ne rien mettre sous mes jupes ou mes robes. Je dois reconnaître qu’au fil des ans, à condition de ne pas être découverte, sentir un léger vent, tant qu’il n’est pas trop froid, sous mes robes, ou sa main me caresser les fesses à travers le tissu, j’apprécie ! Je m’enhardis parfois et maintenant, il n’a même pas besoin de demander mes excentricités vestimentaires !
Ce soir, match de rugby à la télé, j’ai lu à ses côtés dans le canapé, et j’ai fini par aller me coucher, pendant la deuxième mi-temps. Le score était serré, il était tendu, mais pas pour moi. J’arrivais au dénouement de mon polar, et j’avais besoin de calme pour en apprécier les dernières pages. Un roman argentin, assez méconnu, plutôt pas mal. Il devrait donner lieu à une trilogie, il faudra que je fasse des recherches.
Mon mari est arrivé alors qu’il ne me restait que quelques pages à lire, le sourire aux lèvres : « On » a gagné ! Il se couche à mes côtés, tout gaillard, et il se prend une BD, il en a plusieurs en retard.
Mon héros argentin a retrouvé sa fille, mais la situation est bien plus complexe, et pas vraiment satisfaisante. Je ne peux pas en rester là, il faut que je me change les idées, sinon, je ne vais pas pouvoir trouver le sommeil. Je pose donc le polar, et je prends le livre « sentimental ». Un de mes préférés, pour ce genre de situation. Au début, mon mari m’encourageait à ne pas hésiter à me caresser. Maintenant, il n’en a plus besoin. Par périodes, qui peuvent durer quelques semaines, je n’hésite pas à me « faire du bien » tous les soirs. Ce soir, ça va être le cas.
Même si a priori (mais en fait, est-ce vraiment le cas ?), je n’ai aucun fantasme de domination ou de soumission, l’héroïne de l’histoire est « offerte » par son amant, à quelques hommes. Je connais presque par cœur ce passage, mais je ne m’en lasse pas, il est très efficace. Dès le début des passages croustillants, je tiens le livre de la main gauche, et le majeur de la main droite vient naturellement se poser sur mon clito. Je le titille de plus en plus fermement. Je laisse le plaisir monter. Je tourne la tête pour voir si mon mari me regarde. Il me répète souvent qu’il adore me voir me faire jouir. Là, il a l’air plongé dans son histoire, mais en fait, est-ce qu’il ne me regarde pas du coin de l’œil ?
Au moment où l’héroïne jouit sous le double effet d’une sodomie réussie de la part d’un inconnu, et d’une fellation qu’elle sait administrer avec talent à un autre inconnu, sous les yeux de son amant, par solidarité féminine, je jouis en posant le bouquin, et en fermant les yeux. Une bouche vient alors se poser sur la mienne. J’ai avoué à mon mari que ma jouissance était plus forte quand il venait m’embrasser. Il sait retenir les bonnes informations. Le plaisir remonte, enfin, c’est l’impression que j’ai, et dure, pendant que mon majeur s’affaire sur mon clito. Mon mari est très prévenant, c’est-à-dire qu’il sait m’embrasser sans entraver mon geste. C’est ça un couple qui dure et qui se connaît !
Me voilà toujours planante, ma jouissance ne va pas tarder à redescendre, quand je perçois un mouvement à mes côtés. J’émerge à peine, petit contact avec le réel, et je lui demande :
Oui, parfois, dans les couples qui durent, le langage est direct, cru, et pourrait me choquer. Mais je sais qu’en fait cette expression n’est pas dégradante. Il va essentiellement prendre soin de moi. J’écarte donc légèrement les jambes, il se positionne et hop, je l’attrape et je l’introduis. Aucune difficulté, je mouille beaucoup, et je devais être trempée. J’adore quand il vient me pénétrer juste après la jouissance. Ou même pendant, dans le cas présent, et là, ouah, ça repart :
Il me lime doucement, passe ses jambes à l’extérieur des miennes, il me serre les cuisses avec les siennes et il s’enfonce un peu plus. J’adore, je suis toujours dans un état de plaisir et d’excitation, je pense que l’orgasme est terminé, mais je n’en suis pas sûre. Mais comment fait-il ?
Bon, ma question n’était pas très pertinente, mais à ma place, dans ma situation, on fait ce qu’on peut. Et je note au passage, malgré les termes très crus, il sait varier le vocabulaire. Comme les positions.
C’est vrai qu’il s’est bien enfoncé… J’adore ! Je me répète, mais il me connaît très bien. Je m’abandonne complètement. Je me laisse faire. Il m’écarte les cuisses, repasse entre elles, me lève les jambes et pose mes mollets sur ses épaules. Je croyais qu’il était bien enfoncé, mais non, visiblement, il pouvait aller plus loin. Il y va. Avec vigueur. Il a trouvé mon point G. Faut dire qu’il sait très bien le trouver, et dans cette position, surtout après m’être masturbée, je jouis instantanément.
Et ça dure, ça dure. Je ne sais plus où je suis. Lui, il sait parfaitement où il est et ce qu’il fait. Il me repose les jambes sur le lit, passe ses jambes à l’extérieur des miennes, et il me lime, fermement et tendrement, avec des petits bisous, sur mes lèvres, mais surtout sur mon front. Oui, la différence de taille, presque 30 cm. Je ne jouis pas, mais c’est un autre plaisir, une forme de plénitude. Je pourrais presque m’endormir. Mais non, il bouge :
Et hop ! mes mollets de nouveau sur ses épaules, nouvel orgasme, quasi instantané. C’est reparti. Et il recommence la séquence : jambes en bas, jambes en haut, orgasme ; jambes en bas, jambes en haut, orgasme. J’arrête de compter les orgasmes, mais à force de jouir, je demande grâce.
Toujours les vieux couples. Question directe, réponse directe. Parfois, il me dit qu’il ne veut pas jouir. J’ai une petite frustration, dans ces cas-là, un petit regret, de ne pas pouvoir lui donner ce qu’il me donne, mais on ne va pas faire une comptabilité des orgasmes. Là, ce soir, visiblement, il veut jouir.
Toujours le vocabulaire direct. À ce stade, aucun souci pour moi, j’accepte tout. Enfin, presque tout… Les insultes peuvent me faire redescendre assez vite, même si certains mots avaient tendance parfois à m’exciter. Là, je suis au-delà de l’excitation.
Moi aussi, je peux être directe.
Je ne me sens pas en situation de discuter ou de choisir. Et puis si après tout, un éclair de lucidité.
Directe, et pragmatique. Je ne suis pas une fan absolue de la sodomie, mais là franchement, avec ce qu’il m’a fait, les orgasmes que je n’ai plus comptés, je dois être trempée et toute molle. Je le sens sortir, je relève les jambes, il se positionne et il me regarde.
Direct, le monsieur aussi. Il faut dire que d’après lui, il m’a conquise, car il a su tout de suite me faire jouir en me masturbant. Après quelques années de pratiques, il a enrichi sa pratique déjà au top, en mettant aussi un doigt derrière. Comme ça, il sent les contractions quand je jouis. Il sait aussi comme ça si mon cul est suffisamment souple pour être pénétré. Et ça me plaît, car je vis ça comme une manière de lui faire partager mon orgasme. Donc, j’aime bien, mais ce soir, à cette heure-là, après une telle partie de baise dans le lit conjugal, il m’appartient de donner les consignes.
La sodomie, les yeux dans les yeux, au niveau échange, c’est très bien. Je le sens qui s’introduit.
Sa queue progresse, je respire, je suis tellement molle que je n’ai même pas besoin de me détendre :
Je le sens bien. Il est gros. Mais je n’ai pas mal. Je suis bien, détendue, mon homme bien au fond de moi, de mon cul. Je souris. Il me questionne :
Le langage, toujours, je sais aussi l’employer…
Le langage pour l’exciter. On en a discuté, à froid, on a posé les limites. Il aime quand je l’encourage, quand je participe en parlant. Il y va. Il ne se retient pas. Il jouit. Je le sens. Un peu. Ou je devine. Je vois son visage. Je ne quitte pas ses yeux, je souris. Il m’embrasse. Je lui rends son baiser. Je suis bien. Je suis même très bien. Je vais bien dormir. Lui aussi, je pense.