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n° 20745Fiche technique8962 caractères8962
Temps de lecture estimé : 6 mn
31/01/22
Résumé:  Anne-Marie cède à nouveau aux charmes de son voisin de campagne.
Critères:  extracon candaul vacances pénétratio -extraconj -candaul
Auteur : Général Hiver  (Une épouse cède à nouveau aux charmes du voisin…)      
Tous les matins…





Fantasme venant à la suite d’une histoire vraie…


Contexte :


Anne-Marie a eu, l’été du confinement, une brève relation avec son voisin dans la campagne bretonne…


Évidemment, mariée à Antoine et avec deux enfants, elle voyait cette aventure comme une courte parenthèse dans une vie de sérieux.


Elle qui n’avait connu que son mari, dont l’éducation reçue inhibait en elle jusqu’à toute idée de fantasme, a fini par devenir adultère. Oh, ce ne fut pas Lady Chatterley, mais pour la première fois depuis bien longtemps, un homme lui fit la cour, la complimenta, elle qui vivait une vie d’organisation familiale, scolaire, sans grande joie… en l’absence de son mari, un rapprochement s’opéra et Anne-Marie finit par céder à son voisin.


Ils firent l’amour discrètement, à l’abri de tous, dans les bois et les champs, dans le foin de la grange. Cela devait durer le temps des vacances. Pour Anne-Marie, il devait bien s’agir d’un événement circonscrit dans le temps, l’espace et la campagne.


Son amant n’a pas compris cela, lui compliquant singulièrement sa vie de mère de famille. Il pensait avoir trouvé en elle la femme idéale, il avait espéré qu’elle quitterait tout pour lui. Après l’avoir menacée de tout révéler, il finit tout de même par se calmer.



La brève histoire qui suit est un fantasme.


Retour à la campagne, le premier depuis ces fameuses semaines de l’été dernier…




Tu savais qu’il ne fallait pas, mais les derniers échanges sur WhatsApp étaient enfin empreints de normalité et d’apaisement.


Mais tu savais que lui parler, lui écrire à nouveau, lui réchaufferait le cœur et pourrait relancer ses ardeurs et t’amener sur le fil. Cela, il ne le fallait surtout pas.


Juste passer récupérer les œufs et le lait, ce premier matin, arrivée de Paris. Juste une aimable discussion, badine, ses travaux enfin finis, il va bien. Tant mieux, enfin le retour à la normale.


Mais tu savais que tu aimerais balancer au-dessus de l’abîme à nouveau. Les picotements dans ton ventre, le cœur qui accélère : ces émotions qui s’étaient imprimées dans ta mémoire de façon indélébile l’été dernier. Tu voulais ressentir le hasard de la situation et les papillons, là, plus bas.


Tu savais que tu voudrais savoir si au moment de te laisser repartir il s’approcherait de toi et chercherait à nouveau une étreinte avec toi.


Mais tu sais qu’il ne faut pas, tu sais que cela pourrait tout réveiller, le reste, le cauchemar, les crises de jalousie, les situations compliquées, angoissantes mais qui au demeurant, donnent le sel de la vie.


Tu sais que tu as envie de le tenter, de ressentir ton pouvoir de séduction sur lui, et de te sentir toi aussi, retomber dans son champ d’attraction charnelle, dans ses filets.


Lancer la médaille en l’air et suspendre le temps : quelle face, raison ou déraison ?


L’espérer s’approcher. Sentir ses mains qui se posent incertaines, maladroites autour de ta taille pour te retenir.


Tu t’apprêtes à repartir. Rien. Intérieurement, soulagée mais… déçue quand même.


Tu t’arrêtes soudain. Contact de sa main dans ton dos.


Tu ne peux prononcer aucun mot et lui non plus.

Tout se fige.

Tu trembles.


Ses mains tombent sur tes hanches.

Son corps se rapproche derrière ton dos.

Soupir qui encourage.

Tu sais que tu savais ce qui arriverait ce matin-là si tu passais le voir. Le lait et les œufs à nouveau !


Tu sais qu’il ne faut pas, mais l’envie ne t’a jamais réellement quittée.

Fontaine, jamais – plus – je ne boirai de ton eau.

Fontaine délicieuse.

Fontaine honteuse.


Ses mains t’arriment.

Ses mains te brûlent.

Tes tempes palpitent ton cœur.


Le ciel se ferme, l’horizon se rétrécit.

Cœur qui bat, vibration du corps, tes sens ne vont plus au-delà.

Ses mains passent sur ton ventre chaud et remontent se saisir de tes seins.

C’est bon.

C’est interdit.


Pas de mots inutiles.

Ses lèvres se posent sur ta nuque. Frissons. Souffle lourd, chaud, enfiévré d’animal en rut.


Une main descend.

Ta chatte, volcan, commence à miauler, lave brûlante trouve le jour.


Tu es à lui.

Tu aimes ça, finalement.

Sa main s’introduit sous ta jupe.

Sa main s’introduit dans ta culotte.

Décharge qui te charge d’envie.


Pas la peine de se mentir, tu savais que tu venais pour ça, pour ce moment, cet entre-deux érotique.


Entre interdit et besoin impérieux,

La médaille balance toujours.

La palme de sa main se crispe sur ta fente et électrise tout ton être.

Tu te cambres, tu t’ouvres.

La voie est libre.

Tu sais que c’est inéluctable désormais.

Tu le veux toi aussi. L’interdit se sublime.


Tout tombe, plus rien n’existe

Ta main passe dans ton dos à la recherche de ce sexe bandé que tu as aimé tenir entre tes doigts cet été.

Le sentir à travers le pantalon.

Il est là, raide, prêt.


Des semaines qu’il t’attendait, et que tu cultivais secrètement son souvenir.

Ceinture ouverte, le chien est lâché.


Son souffle, sa bave chaude sur la chute de tes reins.

Baisers appuyés.

Souffles lourds, gémissements.

Ta jupe relevée, tu précipites tes fesses à sa rencontre.

Tu es sa chienne désormais.


Sa main écarte ta culotte sur le côté.

Sans même l’enlever, sa bite se présente entre tes jambes.


Les seuls mots, c’est toi qui te les autorises :

Baise-moi.

Prends-moi.

Je la veux à l’intérieur.


Tu écartes les cuisses et le long pénis chemine doucement en toi, écartant tes lèvres gorgées de sang, sa tête s’enfonce dans tes profondeurs comme un serpent rentre dans son trou dans la terre brûlante.


Ton vagin est devenu un brasier que seule son éjaculation pourra éteindre,

Tu ressens la lente progression de sa queue dans ton intimité, chaque seconde dure une éternité pendant laquelle tu prends conscience de la situation… qui t’échappe. Plus longue, tu la sens conquérir des territoires inaccessibles à ton mari.


Il s’est enfoui le plus profondément en toi, vous vous retrouvez toison contre toison et il s’immobilise un instant, avant d’entamer de lents va et viens. L’amplitude de son mouvement est maximale. Tu sens ce sexe mâle coulisser si facilement en toi, tant cette excitation contenue depuis l’été est grande.


Tu gémis.

Lui aussi.

Sa main ne quitte plus ton clitoris.

Ses mouvements se font toujours plus sensuels.

Il se fond en toi.

Il te prend profondément, comme jamais, et il allie désormais l’intensité à la durée…


Tu es reliée à lui intimement par cette colonne de chair fichée en toi et qui pulse le plaisir. Tu es littéralement enchaînée à lui : sa bite est comme un harpon fiché au fond de toi. Pour rien au monde tu ne t’en libérerais. Pourvu que cette union charnelle dure autant que possible !


Le plaisir monte.

Est-ce sa main ?

Est-ce sa queue ?


Baise-moi ! Baise-moi !


Tu sais qu’il te sautera tous les matins.

Il sait qu’il te sautera tous les matins.

Tu sais que tu vas jouir.

Ta matrice se comprime sur son membre, tu ne vas plus résister bien longtemps.


Il grogne son sperme en toi. Des vagues déferlent dans tes entrailles, te fécondent de jouissance. L’éjaculation est si abondante que cette fois-ci, tu la ressens réellement.


Tu jouis enfin d’un cri rauque, tu es seule sur terre.

Tout s’arrête soudain.

Repos.


Un regard entendu mais bas, sans un mot tu pars.

Traverser la rue, chez toi.


Tout le monde dort encore.

Draps chauds t’accueillent.


Ton vagin retient encore tout – cette semence, ces émotions.

Ton regard croise celui de ton mari qui s’éveille, il veut tout dire.

Pas besoin de mots, il a compris :


Je l’ai fait et je le referai.


Sourires tendres.

Sans un mot il se penche sur toi. Sans un mot il te pénètre.

Bonheur.

À chaque mouvement il fait s’échapper le sperme étranger.

À chaque mouvement il te purifie.

Tu aimes.

Il finit par chasser définitivement l’autre hors de toi et jouit à son tour.


Extase.


Tu te sens bien, tous les matins.