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Temps de lecture estimé : 18 mn
03/02/22
Résumé:  Un stage de parapente qui me fait progresser dans plusieurs domaines.
Critères:  #aventure f fh uniforme sport avion amour voir nudisme fmast cunnilingu pénétratio
Auteur : Olaf      Envoi mini-message

Concours : C'est la première et la dernière fois
Dix-huit quinze

Ce n’est pas très connu, mais ce n’est plus un secret non plus : les montagnes de Haute-Savoie sont truffées de forts et de fortins. La plupart sont des souvenirs de la dernière guerre. Désarmés, ils ne sont plus utilisables, en tout cas pas à des fins de défense nationale.

Il se dit toutefois chez les chasseurs alpins (et les chasseuses alpines) que des clés se transmettent entre officiers. Et que des stages très particuliers s’y déroulent. Mais bon, c’est un peu comme le darknet, beaucoup en parlent mais peu en profitent.


Il s’agit là plutôt d’un de ces fantasmes qui pimentent les discussions au bivouac pendant les stages dans les troupes de montagne. Comme celui auquel j’ai été envoyé à la fin de mon école d’officier d’infanterie. J’étais bien noté jusque-là et mes chefs m’ont laissé le choix entre Chambéry ou la Guyane. J’ai pensé qu’en été Chambéry devait être pas mal. J’ai donc été détaché trois semaines pour faire le brevet de pilotage de parapente à l’École Militaire de Haute Montagne.


Les deux premières semaines se passent sans soucis. Casse-gueule, mais bien. Faut dire que notre instructeur est une instructrice, et pas des moindres. C’est l’adjudante-cheffe Aline Pin.

Le premier qui a esquissé un sourire en entendant son nom s’est tapé quarante pompes. Personne n’a renouvelé la contrepèterie.


D’autant qu’elle est non seulement une star dans son domaine, mais que ce qui se dit d’elle sur ses engagements en Afghanistan et au Mali ne laisse aucun doute sur sa volonté et son courage. À part ça, elle sait qu’elle est bien foutue et que les mecs la matent, mais elle ne s’en formalise pas. Au pire, quand l’un d’eux devient trop lourd, elle organise une patrouille en haute montagne, parapente au dos et vol de retour par n’importe quel temps.


La voir voler est d’ailleurs une expérience impressionnante. Elle combine en toute circonstance élégance et maîtrise de sa voile et des éléments. Avec un petit plus sexy qui ne laisse aucun doute sur le pied qu’elle prend en l’air. Un truc qu’aucun de nous ne saurait lui offrir à l’horizontale.

Personne ne sait d’ailleurs qui lui offre quoi à l’horizontale.


Sauf peut-être quelques heureux élus, qui, à défaut de vœu de chasteté, ont fait vœu de silence sur leurs ébats. On sait seulement qu’ils ont d’abord passé une légendaire et mystérieuse épreuve de courage, qu’elle réserve aux plus doués.

Ceux qui en sortent entiers ne parlent pas de leurs prouesses, ni de celles de l’adjudante-cheffe. Les autres, frustrés d’avoir échoué, se plaignent de conditions d’entraînement inhumaines. Les fractures guérissent apparemment plus vite que les blessures d’amour-propre viril.


J’avoue que notre instructrice m’intrigue dès le début du stage, mais que je sens aussi une certaine bienveillance de sa part à mon égard. Je me donne donc à fond pour répondre à ses exigences. Malgré la distance réglementaire, le courant passe entre nous et je progresse vite en technique de vol.


Sur un plan plus intime, je finis par découvrir à quoi correspond l’épreuve de courage. Elle n’est pas sanctionnée par une médaille ou un brevet particulier. L’adjudante-cheffe est d’ailleurs la seule de l’école à la proposer, pour des raisons assez évidentes. Le succès est uniquement caractérisé par une marque particulière de connivence. Sitôt après la réussite de l’épreuve, elle n’appelle plus les lauréats par leur nom, mais par un matricule à quatre chiffres, genre 1714 ou 2012. Il se dit que certains l’ont fait tatouer sur leur bas-ventre.


Par ailleurs, l’omerta est complète à ce sujet. Et je ne découvre le fin mot de l’histoire qu’au hasard d’un échange de courriels avec un ancien, peu avant la fin du stage.



Je découvre le jeudi de la dernière semaine.



En apparence, la mission est simple : rejoindre en fin d’après-midi l’entrée d’un fortin dont elle me donne les coordonnées GPS. Je connais ce coin perché à quelque deux mille mètres d’altitude, mais ce n’est pas un endroit d’où décoller. Je ne vois donc pas très bien en quoi le parapente va m’être utile. À part me mettre du poids sur les épaules pendant la montée. Dans ce cas, pourquoi me faire porter un parapente sportif, plus maniable mais moins lourd que le parapente réglementaire ?


J’arrive au point de contact à l’heure exigée, en sueur après une montée abrupte. L’adjudante m’y attend déjà, pimpante, sans la moindre trace de fatigue. Le sac contenant la voile est posé devant ses pieds.


Sans me laisser le temps de récupérer, elle ouvre une porte camouflée dans la roche. Elle me fait avancer dans un couloir sombre et étroit, puis referme la porte derrière nous. Nous progressons à la lueur d’une torche sur plus de cinq cents pas. Je distingue alors enfin un rai de lumière, sans doute issu d’une embrasure de tir de l’époque où le fortin contrôlait la vallée en contrebas.


Après quelques manipulations, elle ouvre un petit volet d’acier par lequel les artilleurs devaient sortir le fût de leur canon. Juste assez large pour laisser passer un humain. Elle me montre la voie après avoir jeté son parapente de l’autre côté.

Je la suis et me retrouve sur une étroite corniche, à plusieurs centaines de mètres au-dessus d’un village qu’on distingue vaguement dans l’ombre du soleil couchant.


Je suis plutôt casse-cou de nature, mais là, je ne vois pas où trouver assez de distance de course pour déployer la voile, si elle a bien l’intention de s’élancer d’ici.



Ben tiens, faire du parapente à poil avec la plus bandante des instructrices de l’école. Comment n’y ai-je pas songé plus tôt ?

En vrai, c’est la première et sûrement la dernière fois qu’un chef militaire me fait une telle proposition.

Néanmoins, même si la donnée d’ordre est totalement irréelle, comment ne pas partager un tel appétit de sensations fortes en tous genres.


Vu l’étroitesse de la plateforme, nous sommes serrés l’un contre l’autre, face à un vide sidéral. Au premier faux mouvement, nous basculons et nos parapentes ne nous seront d’aucun secours.


Dopé par plusieurs trucs que sa proximité fait bouillonner dans mes veines, j’arrive tant bien que mal à me mettre à poil. Elle en fait de même, d’une manière très naturelle. J’ai juste le temps d’apercevoir des dessous en dentelles non réglementaires, mais absolument adorables, avant qu’elle enferme sa tenue dans le même sac que moi, qu’elle fixe autour de son cou.


Connaissant parfaitement les lieux, elle se glisse alors entre le vide et moi pour rejoindre une échelle de fer plantée dans la roche. Les attouchements ciblés sur mon anatomie virile dont elle me gratifie au passage ont une saveur particulière.

Apparemment satisfaite par l’état de mon armement, elle grimpe une à une les marches en m’ordonnant de la suivre. Ce qui me donne une vue imprenable sur ses fesses musclées et les trésors qu’elle cache entre ses cuisses.


Une quinzaine de mètres plus haut, nous arrivons sur un replat en forme d’abri sous roche. Vu les circonstances, je ne m’étonne même pas de découvrir un hamac accroché à des pitons juste au-dessus du vide.


L’adjudante-cheffe m’ordonne de m’allonger dans cet étroit nid d’amour. Avec une aisance inattendue, elle m’y rejoint, et s’assied sur mes cuisses, son sexe à quelques centimètres du mien.

D’une voix beaucoup moins militaire, elle explique la suite des réjouissances en caressant négligemment mon sexe bandé.



Le va-et-vient de sa main sur ma queue imprime un léger balancement au hamac. Et à ses seins, que je prends dans mes mains. Elle ferme les yeux, tout en continuant à me branler.

Même si je sais que je ne la ferai pas jouir de cette manière, je caresse fermement ses pointes. Elle passe sa langue sur ses lèvres et m’offre un discret gémissement le plaisir.


Malgré la situation déjantée, et les risques que nous prendrions en nous agitant trop, elle arrive à m’exciter sérieusement. Elle pousse même la provocation en léchant chaque centimètre de ma peau entre mon nombril et mes aisselles, essuyant par de légers coups de langue les gouttes de sueur que l’effort de la montée a fait couler sur mon torse.

Allongé sous elle, je me laisse faire avec volupté. J’espère qu’elle me laissera lui rendre la pareille avant la fin de la nuit.


Lorsqu’elle estime ma voilure correctement déployée, elle saisit un mètre ruban de couturière dont je découvre l’existence sur un des pitons qui supportent le hamac. Après quelques nouvelles caresses sur mon sexe tendu, elle en prend la mesure. J’imagine qu’elle a exercé la procédure un bon nombre de fois avant ce soir.



D’un léger mouvement du bassin, elle se met à genoux. Après s’être prudemment reculée, elle se penche sur ma bite et commence à me sucer avec voracité.


Elle prend un malin plaisir à me faire oublier les dangers de la mission. La diablesse sait s’y prendre pour faire bander ses subordonnés.

Peu avant que je dévisse, elle cesse sa fellation d’enfer et reprend ma mesure anatomique avec son mètre ruban.



Sans plus s’occuper de moi, elle descend du hamac, déballe le parapente et attache la sellette autour de son corps nu. Dans la foulée, elle lance sa voile en boule, qui s’ouvre sans doute grâce à une légère brise ascendante. Puis, après quelques pas d’élan sur un semblant de sentier à gauche de la plateforme, elle saute dans le vide. La voile se tend, décollage réussi.


Vu l’aisance avec laquelle elle a procédé et la perfection de son départ, je suis sûr qu’elle n’a pas cessé d’évaluer les vents et les légers courants chauds de restitution pendant qu’elle me branlait.

Je n’ai ni ses compétences, ni sa connaissance du terrain. Je m’efforce donc de répéter scrupuleusement ses gestes et m’élance à sa suite, sans chercher une seconde à envisager ce qui m’attend en bas. En dehors d’elle, de son sexe charnu et de son cul cosmique.


Seule précision intime dont je suis sûr, c’est que le 1815 qu’elle affectionne ne suffit plus à la faire jouir. Il va donc falloir faire preuve d’imagination érotique si je veux réussir l’épreuve.


Sa maîtrise technique est bien meilleure que la mienne, et je dois m’accrocher pour suivre ses évolutions. J’y arrive toutefois assez bien en mettant en pratique ce qu’elle m’a appris.

Je m’efforce ainsi de profiter des mêmes courants chauds qu’elle pour remonter à sa hauteur. Elle a une incroyable capacité ascensionnelle qui me force à des prouesses pour ne pas la prendre de vitesse et me trouver seul à l’arrivée. Car si elle a ordonné la mission générale, elle n’a toujours pas précisé le lieu et la nature du spot d’arrivée.


La nuit est d’ailleurs déjà tombée dans la vallée. Seuls quelques derniers rayons de soleil éclairent nos voiles, et bien sûr nos corps nus. Les villageois qui disposent de jumelles doivent en avoir plein les mirettes.

Comme moi qui profite d’un moment de calme pour contempler la jeune femme. Les mouvements du corps nécessaires au pilotage la rendent particulièrement excitante. Surtout lorsqu’elle me regarde et me sourit à pleines dents, visiblement enchantée de se laisser glisser dans l’air frais qui fouette sa peau.


Je réalise alors que je n’ai plus cessé de bander depuis sa brève fellation. Aux décharges de désir qu’elle a provoquées dans le hamac a succédé dans mes veines un foudroyant mélange de substances aussi excitantes qu’addictives.

Je me souviens alors de ces vidéos de mecs qui éjaculent sous l’eau dès qu’ils s’approchent de leur nana après des préliminaires en apnée. La sensation ne doit pas être très différente de celle que j’éprouve en vol, à courte distance d’Aline, qui s’amuse à me montrer ce qu’elle a à offrir.


À force d’écarter les cuisses, de se tortiller pour mettre ses fesses en valeur et faire saillir ses seins, le message devient parfaitement clair.

Elle pousse même le vice jusqu’à mimer les basculements des hanches dont elle doit gratifier les mecs qu’elle a décidé de consommer.


Fasciné par le corps de la belle, je reste longuement déconnecté de la réalité. Jusqu’à ce que je réalise avoir perdu pas mal d’altitude, ce qui veut dire que je vais me retrouver au sol avant elle. Sans savoir où se trouve son spot orgasmique.


La cheffe ne serait-elle donc rien d’autre qu’une mante religieuse, qui bouffe la tête de ses amants après les avoir vidés de leur sperme ? En langage militaire, une garce qui m’envoie au feu sans couverture ?

Au moment où cette mauvaise pensée traverse mon esprit, je découvre une clairière à environ deux kilomètres au-dessus du village. Une clairière probablement trop étroite pour être abordée en descente progressive sur une centaine de mètres, mais une clairière quand même.


Je fais un tour complet au-dessus de la forêt pour mieux repérer la zone. Finalement, au moment où je me prépare au pire, j’éprouve des sensations nouvelles dans mes soupentes. D’une manière ou d’une autre, la nature des arbres, ou la température au sol, ou je ne sais quoi de miraculeux commence à ralentir ma descente. Un posé en 360 devrait donc être possible. Chaud, mais possible. C’est sans doute là le secret de la réussite, et le test de mes compétences de vol.


Lorsque j’arrive à environ trente mètres au-dessus du sol, la cheffe daigne reprendre contact avec moi. Elle s’est glissée discrètement à mes côtés et me donne quelques ordres précis sur la manière de tendre les suspentes, ce qui me permet de réussir mon 360 sans dégâts (2).


J’arrive même à éviter des branches vicieuses prêtes à s’attaquer à mes attributs virils toujours gorgés de sang.

Aline et moi touchons terre en même temps, comme des libellules. Nos voiles se dégonflent harmonieusement et recouvrent le sol. L’adjudante-cheffe détache son harnais et plie son parapente de manière à former une couche quasiment nuptiale. Logique après le vol du bourdon que je suis.

J’en fais de même par-dessus son parapente, avant qu’elle s’allonge, cuisses écartées, les yeux brillants. D’une voix à nouveau toute militaire, elle me met au garde-à-vous.


Ce qui n’est pas encore dressé en moi se raidit immédiatement, prêt à obéir aux ordres. Après une brève inspection à distance du matériel, elle ferme les yeux, pose ses deux mains sur sa chatte entrouverte et commence à se caresser.


Sans ordre de repos, je dois rester en position et regarder devant moi. Cette forme de soumission réglementaire semble augmenter son excitation. En moins de trois minutes, après avoir maltraité nerveusement son clitoris, elle s’offre un premier orgasme.


Des spasmes voluptueux la secouent de la pointe des pieds jusqu’au aux bouts des seins, comme si ses caresses ciblées avaient allumé un feu d’artifice composé de toutes les émotions accumulées depuis notre intermède du fortin.

La bouche grande ouverte, elle gémit. Sans doute de plaisir, même s’il me semble y percevoir aussi quelque chose de douloureux.


Quand les dernières vagues sont calmées, elle redevient la cheffe que je connais, mais dans un nouveau registre.



On dira ce qu’on veut, mais les ordres des militaires ont le grand avantage de la clarté. Surtout en mode repos du guerrier.


Les deux mains derrière le dos, en position de réglementaire, je m’agenouille près de son visage et approche ma bite de sa bouche. Elle prend mes couilles gonflées de jus dans une paume et dirige l’engin entre ses lèvres.


La partition qu’elle joue sur mon membre dépasse largement ce que j’ai connu jusque-là. Je suis à la fois aspiré, rejeté, fouillé, englouti, sucé, pompé, dégoupillé et finalement déchargé avant d’avoir eu le temps de repérer l’ennemi.


Elle avale bruyamment chaque giclée, comme pour me faire partager le plaisir qu’elle prend à me faire éjaculer. Entre deux gorgées, elle ronronne de bien-être, demande encore plus de jus viril, profère des trucs indicibles, même dans les corps de garde de la légion étrangère au fin fond du désert.


Malheureusement pour moi, mes réserves séminales ont des limites que seule une pause sensuelle permettrait de dépasser. Comme à regret, l’adjudante-cheffe lèche la dernière goutte qu’elle arrive à extirper du vit palpitant de son aspirant.

Heureusement que je suis à genoux et en position de repos, car mon garde-à-vous manquerait sérieusement de ressort.



Quelque chose dans sa manière de me vider les couilles avant de remonter au front me laisse supposer qu’elle attend de moi autre chose qu’une fougueuse pénétration. Et qu’une attaque trop frontale pourrait provoquer un contre-feu nourri.


Je m’agenouille donc entre ses cuisses, et après quelques brèves caresses sur sa chatte, je répète les préliminaires dont elle m’a gratifié dans le hamac. Alternant caresses et coups de langue, je recueille la sueur qui s’est étalée sur son ventre, entre ses seins et sous ses aisselles pendant le vol. Elle semble apprécier, s’ouvre comme une fleur au soleil et me laisser accéder à ses zones érogènes préférées. Le goût de sa sueur et l’odeur de son corps m’excitent et me font rebander. Puissé-je rapidement retrouver le 1815 qu’elle m’a attribué !


J’évite néanmoins tout mouvement du bas-ventre qui pourrait laisser supposer que je veux m’enfoncer à la hussarde entre ses cuisses ou ses fesses. Je peux alors apprécier l’efficacité de son soutien logistique, par lequel elle exprime à voix haute ce qui lui fait du bien. Le creux de ses reins et la naissance de ses fesses semblent être particulièrement sensibles. Avec de pareilles collines et d’aussi profonds vallons, elle mérite sa place dans les troupes de montagne.


L’adjudante-cheffe dirige si bien mes manœuvres qu’elle revient en quelques tours de main au bord de l’orgasme.

Juste avant de décoller, elle essaie d’éloigner ma bouche de sa vulve. Je résiste.



Tout en continuant à éviter toute pénétration, même digitale, je caresse son clito exactement comme elle l’a fait juste après notre atterrissage. Elle en redemande. Quelques coups de langue entre ses lèvres intimes suffisent alors à provoquer l’orgasme.


Elle est brusquement submergée par un truc qui ressemble à une lame de fond et qui la traverse de manière foudroyante. Les feulements qu’elle pousse et surtout les abondantes giclées qu’elle expulse contre mon visage témoignent de l’intensité de son plaisir.

D’une certaine manière, je me sens moi aussi traversé par quelque chose de jouissif, quelque chose d’émouvant aussi, qu’elle me fait partager au-delà des artifices de la subordination militaire.


Lorsqu’elle s’est peu à peu apaisée, je monte le long de son corps et m’allonge contre elle, une main sur ses obus de charme (au nombre de deux, comme le prévoit la dotation ordinaire des troupes de montagne), l’autre sur son ventre.

Elle prend mon sexe à nouveau raidi entre ses doigts, et murmure des trucs qui n’ont plus rien de militaire.



J’embrasse son cou et ses épaules, et retourne lécher les gouttes de sueur qui perlent entre ses seins et sous ses bras. Son corps a un goût différent maintenant, plus corsé, presque épicé.

Elle s’abandonne peu à peu, en caressant doucement mes cheveux.


Je me redresse sur un coude pour atteindre ses paupières que je ferme de quelques baisers. Elle m’interrompt après quelques secondes.



D’une bourrade de l’épaule, elle me retourne sur le dos, comme à l’entraînement au combat rapproché. Avec la rapidité de l’éclair, elle combine deux mouvements d’assaut. L’un en s’asseyant sur mon ventre, l’autre en pinçant violemment mes tétons, de manière à prévenir toute initiative de domination sexuelle.


Avant que la douleur s’estompe et que j’arrive à reprendre mon souffle, elle s’est emparée de mon engin du génie et l’a enfoui dans son fortin intime. Il est aussi humide, mais beaucoup plus chaud que celui que nous venons de quitter en parapente. Un régal.


D’autant qu’elle commence à faire basculer ses hanches d’avant en arrière à un rythme de plus en plus rapide. Ainsi empalée sur ma voilure de cérémonie, elle nous donne à tous les deux un plaisir particulièrement raffiné. Auquel elle ajoute une touche personnelle en contractant les muscles de son vagin, à un rythme différent mais tout aussi ravageur.


Sentant que je me laisse progressivement emporter par de puissants courants ascensionnels, elle me calme en maltraitant mes tétons.

Puis elle reprend son massage vaginal et sa danse du ventre sur mon bâton de maréchal (des logis intimes), suivi d’une brève maltraitance de mes mamelons.


Sauf que, plus elle s’acharne sur ces bouts de chair, plus les sensations sont intenses et finalement paradoxales. Des vagues de plus en plus jouissives descendent depuis ces spots étroits jusqu’à mon bas-ventre, puis à mon périnée. L’adjudante-cheffe, apparemment aussi fine connaisseuse des zones sensibles masculines que des spots orgaspentiques en pleine forêt, joue de mes fulgurances érotiques avec une maîtrise incomparable.


Aussi sûrement que lorsqu’elle m’a fait éjaculer dans sa bouche, elle révèle des trucs irrésistibles sur ma peau, sous ma peau, le long de ma queue, au bout du gland, puis à nouveau sur mon torse après un détour par mes couilles et quelques autres endroits inavouables.


Malgré le violent désir que j’ai d’elle, je résiste assez longtemps à son siège. J’arrive même visiblement à envahir son intimité de manière convaincante.

Les pointes des seins dressées, son ventre palpitant, la peau de sa poitrine rougie, ses yeux brillants, tout annonce une très prochaine décharge orgasmique. L’ancien que j’avais contacté ne m’a pas menti, le 1815 correspond exactement à ses besoins intimes.


Ces signes extérieurs de richesse érotique ne me laissent pas non plus indifférent. Le plaisir croissant de l’adjudante-cheffe est contagieux. J’essaie de passer en vol stationnaire en répondant moins fougueusement aux basculements de ses reins, par lesquels elle m’enfonce profondément dans son ventre.

De son côté, elle joue à qui perd gagne avec mon excitation en me tendant ses seins à pleines mains, puis en caressant son clito de manière lascive.


Étrangement, ce ne sont pas ces gestes aussi raffinés qu’obscènes qui me font basculer. C’est d’abord le sourire qu’elle arbore, les yeux fermés, au moment où elle sent qu’elle va bientôt jouir. Puis sa manière de m’embrasser et de fouiller ma bouche de sa langue agile juste avant le premier spasme.


Il y a une telle émotion dans ce geste, dans ce partage des sensations intimes, que je craque.

D’un mot très tendre et d’une crispation de ses cuisses sur mes hanches, elle me force à rester en place. Que faire d’autre que lui obéir et éjaculer au fond de son ventre ?


Elle reste longtemps en équilibre sur moi, le ventre frémissant, la peau chaude, les seins offerts, les mains posées sur mon torse.

Puis elle s’allonge sur moi, en me gardant aussi longtemps que possible entre ses lèvres intimes.


Abrutis de sensations et d’émotions troublantes, nous finissons par nous déprendre. Aline saisit alors un coin d’un parapente et nous recouvre de la toile.

Nous restons longuement enlacés dans ce cocon chaud et soyeux.

Elle finit par s’assoupir, blottie entre mes bras.


Au réveil, au milieu de la nuit, elle m’embrasse tendrement et dépose dans mon cou un aveu qui doit pourrir sa vie depuis longtemps, si j’en crois la larme que je sens couler sur sa joue.



Sur ce, elle se lève, range son parapente, remet sa tenue de vol et s’enfonce dans la forêt sans se retourner.

Je retourne seul au quartier à environ dix kilomètres de là, la tête pleine de trucs fous et de questions sans réponses.


Plus que le 1815 que j’ai fait tatouer sur mon bas-ventre peu après, c’est son regard et sa manière de passer sa langue sur ses lèvres au moment de la quille qui se sont imprimés à jamais en moi.


Depuis ce jour, j’accroche avant chaque vol un mètre ruban de couturière à une soupente de mon parapente. Il me porte bonheur et, le temps d’un vol, me rapproche de cette diablesse bleue aux lèvres rouges, dame de Haute Savoie, chasseuse de lapine de mes deux, adjudante-cheffe Aline Pin.



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(1) Chez les chasseurs alpins et les chasseuses alpines, l’usage du mot « rouge » est interdit et remplacé par « bleu cerise » sauf pour désigner la couleur des lèvres de la femme aimée, celle de la Légion d’honneur et du drapeau. (retour)


(2) https : //www.youtube.com/watch ? v=Nvf63uYProI.(retour)