n° 20755 | Fiche technique | 22198 caractères | 22198Temps de lecture estimé : 12 mn | 04/02/22 |
Résumé: Ciel, mon mari ! | ||||
Critères: fh 2couples fhhh hbi vacances -libercoup | ||||
Auteur : Ericcontact Envoi mini-message |
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NDLA : Cette histoire est la suite de la série « Infidèle(s) » mais elle peut très bien se lire indépendamment. Vous faites un peu ce que vous voulez. Mais quand même… moi, si j’étais vous, j’irais jeter un œil aux débuts de leur(s) histoire(s) ;-)
Résumé de l’épisode précédent :
Éric, mon amant m’a fait la surprise de m’emmener les yeux bandés à l’autre bout du monde. Et ça ne sera pas la dernière.
Je veux dire que, dans cette situation improbable et statistiquement impossible, j’aurais pu avoir mille réactions :
Mode ninja : j’entraînais Éric en l’emportant sous mon bras derrière un vendeur avant que mon mari ne nous ait vus.
Mode jenairienvu : Je tournais les talons, embrassant Éric et lui disant que je n’ai pas faim mais juste envie de baiser.
Mode freestyle : Je bondissais 30 m au-dessus du sol, comme dans les films de Honk-Kong et je faisais s’écrouler l’immeuble au-dessus de mon mari. Touchant l’héritage, je devenais alors vieille et obèse, Éric me quittait et je me suicidais en avalant quatorze tubes de laxatifs.
J’ai la mâchoire au ras du sol.
Éric semble comprendre à ma tête, et je vois sa mâchoire tomber à côté de la mienne.
Richard rit, et les deux autres zozos à pénis aussi.
Ha ha, je suis pétée de rire.
***
Je le regarde en mimant un rapide inventaire des situations dont il parle dans ma tête, pour finalement acquiescer tout aussi silencieusement. Les trois hommes rient, et moi aussi.
Éric et Richard se regardent puis se tournent vers moi et éclatent de rire, Jamee et moi aussi. Bon, ça, c’est fait. Jamee prend les commandes :
Je regarde Richard qui sourit un peu gêné, mais pas tant que ça. Puis Éric. Et c’est à son tour.
Tout le monde éclate de rire, mais Richard redevient sérieux en nous regardant tous les trois.
Je souris en le croisant du regard. Il a fait son choix et je l’en respecte d’autant plus. Il explique alors à nos deux amants :
Il se tourne alors vers Éric :
On rigole à quatre et Richard poursuit alors :
Je me lève alors et vais l’embrasser tendrement sur la bouche, puis je reviens m’asseoir.
Éric rougit et je regarde Jamee étonnée.
Les plats arrivent pendant que Jamee parle et nous raconte son pays.
***
Le massage était délicieux après cette journée intense. Moralement d’abord, avec la rencontre inopinée de mon futur ex-mari et de son amant au restaurant. Puis le repas ensuite, où sans colère ni ressentiment, tout le monde avait trouvé sa place. Que demander de plus ? Éric et Richard s’étaient entendus à merveille et j’avais trouvé Jamee si drôle et attachant.
Richard et lui avaient des affaires à régler dans l’après-midi et on s’était donné rendez-vous le soir après le dîner pour sortir, le plus naturellement du monde.
Éric m’avait emmenée alors visiter les lieux emblématiques de la cité Thaï, et nous avions couru de temple en jardin et de rues en rivières tout le reste de la journée.
Et là, je me fais dorloter sensuellement par deux sublimes transgenres, nue comme un ver sur une table de massage dans un spa sur Khaosan road, le quartier hippie de la ville. Les deux magnifiques demoiselles sont elles aussi nues, et l’une des deux est visiblement très satisfaite de parcourir mon anatomie. Leurs mains glissent sur ma peau et le mélange des genres ajoute une note originale à l’érotisme certain de leurs caresses. Je me laisse aller, sentant doucement le plaisir là, juste en bas.
L’une d’elles demande alors quelque chose en thaï à Éric, lui aussi soumis au traitement mais bien plus intensif d’une gironde femme très énergique.
L’idée de ce catalogue est très tentante mais mon corps lui est fourbu.
Et nous quittons le spa tous les deux un peu cotonneux pour rejoindre la grande suite où nos corps se débranchent avec plaisir.
***
Assis tous les deux à l’arrière d’un tuk-tuk, un de ces taxi-moto à trois roues emblématiques de Bangkok, le vent chaud fait voler mes cheveux au-dessus du bras d’Éric sur mes épaules. Le dîner au Once upon a time était délicieux, des tables éparses posées au milieu d’un jardin luxuriant où les plats avaient défilé devant nous et sous nos palais. Après la sieste revigorante, la soirée s’annonce belle et folle, et je goûte chaque seconde au bras de cet homme qui me comprend si simplement.
En train de passer une chemise blanche très élégante sur sa peau bronzée, Éric m’avait regardée pendant que j’enfilais une robe qu’il venait de m’offrir le soir. Un sublime fourreau à fines bretelles, noir et… franchement transparent.
Flattée, rassurée et définitivement séduite par son ouverture d’esprit et notre liberté, je m’étais blottie contre lui en montant dans le bolide qui file maintenant à toute allure entre les files de voitures.
Le club où ils nous ont donné rendez-vous est dissimulé entre les buildings. En y entrant, la musique me saisit par son volume sonore inaudible depuis la petite rue, et bien que je ne sois pas une inconditionnelle des boîtes de nuit je trouve l’endroit élégant, vaste et bien décoré.
On navigue main dans la main avec Éric à travers les clients, nombreux, mais pas encore coude à coude.
On s’embrasse sans gêne et ils nous installent dans une profonde banquette violette. Le champagne est déjà au frais dans un seau, et Jamee bondit sur la piste quand se met à passer un de ses morceaux visiblement favoris.
Éric me tient la main, on regarde tous les trois Jamee sauter comme un cabri au milieu des autres danseurs en riant.
Je me jette dans la foule rejoindre l’autre zébulon.
Boum-ts-Boum-tchac, Boum-ts-Boum-tchac…
Il y a quelque chose de transcendant dans les musiques électroniques quand le volume est assez puissant pour couvrir ses propres battements de cœur. Et au bout d’un moment, la perception de ce qui vous entoure est différente, plus nébuleuse, sans pour autant avoir à vider 4 ou 5 verres. À la troisième bouteille de champagne, les trois garçons étaient avec moi sur la piste, quand même. Deux-deux ou quatre ensemble, on danse et on rit, les tempos variant mais les corps se laissant porter.
Éric est retourné s’asseoir, souriant de me voir princesse entre mes cavaliers improbables de la soirée, Jamee devant moi et Richard collé à mon dos. Je suis ondulée, guidée, sur un tempo lascif et enjôleur. Les yeux d’Éric ne me quittent pas, plongeant en moi et me lisant comme un livre.
Mes deux partenaires s’embrassent alors, titillant une surprise de voir mon mari sur les lèvres d’un autre homme. Jamee sourit à son tour, lui aussi comme s’il me lisait. Éric, de sa banquette élégante, m’envoie un baiser de la main, que Jamee fait semblant d’attraper et dans la foulée, il m’embrasse fougueusement sur les lèvres. Le sourire d’Éric que je capte est libérateur, bien que je n’en ai jamais eu besoin. Il m’aime libre, moi de même, et c’est pour ça que je suis amoureuse de lui. Les mains de Jamee se posent sur mes hanches, l’étreinte avec son homme, mon mari pour encore quelque temps, me resserre entre les deux amants. Leurs mains promènent, se laissent aller, je n’ai plus besoin de voir le regard d’Éric, je sais qu’il apprécie le ballet sensuel. Je sens contre ma jambe l’érection naissante de Jamee, et de concert celle de mon mari derrière sur mes fesses. La soirée s’annonçait folle, avais-je pensé. Peut-être pas autant que ça.
***
Le taxi roule vite, mais je ne vois pas les avenues défiler. Assise sur la banquette arrière entre Richard et Jamee, les deux hommes m’embrassent longuement à tour de rôle. Sur le siège passager, je vois qu’Éric a tourné pour son compte le rétroviseur du chauffeur et ne me quitte pas de ses yeux brillants tandis que mes partenaires de danse continuent ce qu’ils ont commencé sur la piste. Je me laisse aller à leurs mains très curieuses qui caressent mes jambes désormais largement écartées, montant jusqu’à la limite de la robe fine et retroussée très haut. Richard a tiré sur le décolleté déjà très échancré et mes seins, libérés sous leur poids, sont maintenant allègrement exposés. Et Richard ne s’en prive pas, léchant impudiquement le mamelon à sa portée.
Il a toujours aimé mes aréoles larges. Et bien sûr la taille de mes seins. Et moi j’adorais quand il me les léchait longuement, pressant dans ses grandes mains l’arrondi pour que le mamelon ressorte et pour l’engloutir. Il me faisait jouir juste avec ça. Et il ne l’a visiblement pas oublié. Au son de mes gémissements, Jamee l’a compris rapidement lui aussi. Et les deux lécheurs se régalent désormais ensemble de mes deux mamelles exhibées. Le chauffeur de taxi privé de son rétro doit quand même en profiter, mais pas autant qu’Éric dont le regard ne me quitte pas sauf pour descendre vers mon intimité maintenant complètement exposée depuis qu’ils ont soulevé encore plus la robe… que je portais sans aucun sous-vêtement. Leurs mains détaillent mes petites mais grandes lèvres qu’Éric aime tant voir largement déployées, et leurs doigts s’immiscent partout. Je suis trempée, léchée et fouillée encore quand le taxi entre sur la petite voie qui arrive au parvis de l’hôtel. À peine le temps de redescendre la robe, le chauffeur a déjà ouvert ma porte sous les yeux écarquillés des deux bellboys.
L’ascenseur aurait pu tomber sous les secousses. Mes trois amants me portant presque, mes pieds ne touchaient plus le sol. Et je planais encore dans tous les sens du terme quand Éric a ouvert la porte de la suite.
Mes jambes légèrement fléchies, grandes ouvertes à leurs six yeux, je promène mes mains sur moi, l’une sur mes seins rougis par leurs bouches pendant le trajet, et l’autre entre mes cuisses où mon intimité ruisselle.
On rit tous les quatre tandis que je mate sans vergogne leur anatomie si distincte pendant qu’ils quittent leurs derniers oripeaux.
Éric est svelte, élancé, avec un bronzage léger plus prononcé depuis ces derniers jours, et des muscles fins mais marqués. Ses poils que j’aime tondre régulièrement recouvrent discrètement ce corps que j’ai appris à connaître. Plus petit et plus trapu, Jamee est très musclé, lui : de gros bras et de gros abdos saillants sous une peau brune et totalement glabre. Richard a un peu changé depuis que je ne le vois plus dans cette non-tenue, mais malgré un ventre un peu plus rebondi il reste le massif viking velu que je connais si bien.
Quant à mes trois bougies comme les nomme Jamee… Mmmmhhh… celui-ci exhibe une jolie queue courte mais très large, étonnamment courbée vers le haut et très veinée qu’il dirige vers moi en montant au pied du lit en souriant. Éric s’approche sur le côté en même temps, précédé de cette belle bite parfaitement proportionnée et comme à chaque fois très raide pour moi. Quant à Richard qui accoste de l’autre côté du futur champ de bataille, il n’a pas du tout changé dans cette région de son anatomie. Son énorme sexe est dressé vers moi tandis qu’il pose un genou de l’autre côté du lit. Une colonne de chair aussi longue et épaisse que dans mes souvenirs.
Sans mot dire, ils m’entourent, et quand Jamee plonge son visage sur ma toison blonde, mes deux amours s’allongent contre mes flancs et embouchent mes seins. Trois bouches sur moi, les langues qui lèchent, aspirent et mordent mes zones les plus sensibles, je suis emportée dans un torrent de sensations multiples. Mes mains s’accrochent aux deux vits à mes côtés, durs et gros dans chacune de mes pognes. Mes mamelons me brûlent de plaisir, entre mes cuisses Jamee dévore mes lèvres d’abord puis sous le flot de mon excitation remonte et butine mon clito. Déjà fortement échaudée dans le taxi, il n’en faut pas plus pour me faire décoller et je crie mon plaisir sans que leurs langues ne cessent. L’orgasme tant attendu depuis la piste de danse est long, puissant et transperce chacun de mes membres.
Ils tournent autour de moi comme de belles guêpes convoiteraient sans concurrence un mets sucré sur la table en été. Et leurs dards sont prêts à l’attaque, tentants et offerts à ma portée. Qui résisterait quand la douceur et les sourires se mêlent aussi bien à un cadeau si lubrique ?
Pas moi en tout cas, et tandis que Jamee enfile un préservatif j’attire à ma bouche les deux sexes de mes deux hommes.
L’un, puis l’autre, je suce et engloutis avec faim.
Jamee s’enfonce en moi, mes deux autres amants relevant mes jambes en arrière pour qu’il me perfore. Ils me connaissent, savent ce que j’aime, et Jamee est au même diapason. Je lèche les deux queues serrées dans mes mains et les coups de hanches sont puissants et très rapides, toute sa musculature se contractant pour me buriner sans ressortir dans de courts et intenses aller-retour. Son sexe est large, vraiment, et quelques minutes de ses oscillations entre mes cuisses me font partir à nouveau.
Éric me regarde en même temps que Richard. Souriants, ils sont heureux pour moi… Bon, eh bien OK, si c’est pour vous faire plaisir aussi…
Je pousse Richard et monte sur lui sans attendre, m’empalant sans résistance sur cette vieille amie. Jamee au pied du lit lui offre son sexe à sucer, et je me joins à la fête léchant et embrassant les lèvres de mon mari et l’épaisse queue en même temps. La sensation est remémorative, la pénétration absolument démesurée. Je m’enfonce et remonte le long de cette barre qui me remplit entièrement, accélérant mes hanches, mon bassin, ondulante et transpirante. Éric est juste derrière moi, mes seins dans ses mains vicieuses qui pincent et pressent mes mamelons durcis à l’extrême.
Mes gémissements empêcheront certains clients de l’hôtel de dormir ce soir, je m’en fiche.
Mes trois hommes m’entourent, m’envahissent, et quand Éric entre en moi pour me combler de toutes parts, l’orgasme me ravage peu après et je jouis embrochée ainsi, mes orifices remplis en même temps de lubricité et de tendresse.
La nuit sera longue encore, et c’est épuisée que mes yeux se ferment tandis qu’Éric me regarde, allongé à côté de moi. À peine le temps d’apercevoir Jamee et Richard aller dormir dans l’autre chambre de la suite.
Mes rêves sont doux. Le matin encore loin.
(À suivre…)