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Temps de lecture estimé : 25 mn
10/02/22
Résumé:  Son mari l’a quittée. D’abord anéantie et se sentant coupable, elle renaît en suivant les conseils d’une amie pour profiter de cette liberté que le destin vient de lui offrir.
Critères:  fh fhh extraoffre hotel anniversai fellation cunnilingu 69 préservati pénétratio sandwich échange attache yeuxbandés confession -totalsexe
Auteur : Un, deux, trois            Envoi mini-message
De la routine à l'aventure






Je ne le savais pas mais ma vie n’était que routine. C’est évidemment le départ de mon mari qui en a été la révélation. Oh, pas tout de suite. Il y a eu d’abord les différentes phases, colère et abattement, qui se sont succédées et mélangées. Cela a duré des semaines, des mois. À plus de cinquante ans, je me retrouvais seule. Ce point-là aussi faisait mal, car mon mari me quittait pour une autre. Tout faisait mal. Se sentir moche, plus désirable, mauvaise épouse, piètre femme, amante inexperte.

Dans ces cas-là, on s’invente des défauts, on s’attribue l’entière responsabilité. Sa nouvelle compagne n’était pas plus belle, pas plus jeune, alors pourquoi ?

Et puis, le tumulte passé, une certaine paix est revenue. J’avais tout le temps, vivant quasi cloîtrée chez moi. J’ai compris. Compris mais tout de même pas au point d’excuser. Mon mari en avait pris conscience avant moi, mais il aurait pu en parler.


Depuis le départ de nos enfants, je pensais que nous nous retrouvions. Mais la réalité se cachait derrière la ROUTINE. Oh, elle sait prendre toutes les formes, se dissimuler derrière des gestes qui en cachent la réalité.

Le « bonjour » du matin ! La « bonne nuit » du soir ! Le baiser rapide sur la joue ! La promenade main dans la main ! Même tous ces petits gestes que l’on dit de tendresse dans un couple n’étaient plus que routine ! Et je ne parle pas de notre sexualité qui après le vrai départ des enfants s’était réveillée surtout parce que nous étions seuls dans la maison, mais un feu de paille sans braise. Même plus de disputes ! Toujours trouver le moyen de contourner l’obstacle !



Le « un peu » me semble comme un aveu. Je la regarde, elle a l’air sérieuse.




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Je ne suis pas plus bête qu’une autre. Si c’est à plus de 50 ans que je me suis mise aux rencontres d’un soir, il ne m’a pas fallu longtemps pour m’y faire.

Évidemment anxieuse les premières fois. Un peu crispée au point de ne pas vraiment trouver le plaisir, bien que je l’aie simulé pour ne pas décevoir mes partenaires. Je craignais de tomber sur de gros lourdingues, mais non. Jeanne m’avait conseillé de fixer les limites dans ma présentation. La coquine a de l’expérience.


Je te conseille de préciser que tu refuses la sodomie. La sodomie et l’éjaculation dans ta gorge. Les hommes ont tendance à considérer celles qui ne précisent pas, comme des « cochonnes » ou des « salopes » et peuvent se croire tout permis. Si tu en as envie avec le gars et que tu les lui accordes, il se sentira valorisé. Mais attention, surtout au début, refuse une deuxième rencontre. Tu verras que tu auras l’embarras du choix.


Jeanne, conseillère conjugale ! Conseillère et ange gardien.


Tu m’envoies un texto pour me dire où, et avec qui. Un texto aussi lorsque tu as terminé. Cela te rassurera et moi aussi. C’est toi qui choisis le lieu, un hôtel c’est plus simple. Paye en liquide si c’est toi qui réserves. Pas de trace. D’accord, tu n’as de comptes à rendre à personne, mais on ne sait jamais.


La nature humaine est complexe. J’avais peu d’expérience avant de me marier. Ces rencontres d’un soir m’ont montré la diversité autant dans le physique que dans la façon « d’aborder » le sujet. Comme le sexe des hommes peut être différent ! Différent dans sa forme, sa texture, sa taille, sa dureté mais aussi dans sa résistance.


Bref, à plus de cinquante balais j’ai découvert que l’on peut jouir de bien des façons.


Ces rencontres m’ont rajeunie et m’ont redonné une confiance que mon divorce avait annihilée. Même mes enfants me trouvent « en forme ». Ma fille s’étonne de ma nouvelle façon de m’habiller. Mon mari qu’il m’arrive de croiser me regarde avec un drôle d’air. Il a quitté une épouse, une mère de famille et il croise une femme qui fait attention à elle. Je reconnais bien volontiers que je force un peu le trait si je sais que je vais le voir. La routine est dans son camp, plus dans le mien. Chaque rencontre est une découverte. Me voici croqueuse d’homme. Je note mes rencontres sur un calepin, associant un prénom à une performance. J’ai parfois du mal à me souvenir…



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Lui, Pascal va bientôt rejoindre les autres mais avec une note particulière. Tout a été parfait. Nous avons fait l’amour trois fois et quand je dis trois fois je ne compte que les fois où il m’a possédée. À lui, j’ai accordé le droit de me prendre par mon petit trou. Rares sont ceux qui ont eu ce privilège. Je me suis surprise à crier sous ses assauts. Il y a une vraie alchimie qui s’est installée. Dès que sa main s’est posée sur ma peau, je me suis senti toute chose. J’aurais aimé qu’il me prenne et puisse me remplir de sa semence. J’en avais envie, mais lui comme moi avons été très pros. J’ai demandé à ce qu’il jouisse sur mes seins puis sur mes reins. Je suis couverte de sa liqueur.


Les draps sont humides de nos transpirations. Je suis toute collante mais je suis bien, avec cet homme allongé, satisfait, à côté de moi.


Que de chemin parcouru en ces quelques mois ! Je me suis découvert une quasi-addiction au sexe. Il remplit ma vie, occupe presque tous mes esprits. Je sors des bras de l’un pour déjà imaginer le suivant. Jeanne me trouve rayonnante. Elle était déjà mon amie, elle est devenue ma confidente. À elle, je peux tout dire, elle ne me juge pas. D’ailleurs de son côté aussi les choses changent. Elle a trouvé le courage de parler, à demi-mot, à son mari. Il a spontanément rempli les blancs de ses aveux. De partenaires infidèles, ils sont devenus un couple libertin.


Si tu savais comme c’est facile ! Si tu savais combien c’est bon ! Je n’imaginais pas que cela soit si excitant de baiser sous le regard de son mari. Le plus étonnant c’est que cela nous a rapprochés. On rentre de soirée coquine et Georges peut s’arrêter sur le bord de la route pour me prendre sur le capot de la voiture. Il m’assure ne pas se doper, mais il est d’une vigueur de jeune homme. Toi aussi tu vas trouver quelqu’un avec qui tout partager.



Un silence.



Il se lève, attrape sa veste, sort son smartphone, le réveille en quelques clics et glissades pour me le tendre. Il s’est agenouillé sur le lit. C’est comme un cadeau qu’il me propose. Son sexe pend langoureusement sur ses cuisses.

C’est une métisse, de ces enfants qui prennent le meilleur de chaque parent.



Elle est grande et les photos qui la montrent en maillot de bain révèlent ses rondeurs. Poitrine imposante, croupe qui en rétablit l’équilibre comme si la nature s’était arrangée afin que le centre de gravité de ses rondeurs soit bien placé.



Tout en argumentant, je me dis que je pourrais toujours essayer. Même si ce n’est pas comme ma copine Jeanne, je suis curieuse de voir l’effet que cela fait.




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Ils forment un beau couple. Nous dînons légèrement tout en bavardant et en faisant vraiment connaissance. Je me dévoile un peu, divorcée qui profite de sa soudaine liberté. Eux avouent leurs pratiques. Libertinage, échangisme, voyeurisme. Cela semble des évidences énoncées ainsi, de façon si naturelle. Lui est cadre, elle est enseignante. Ils habitent une grande maison en banlieue ouest.




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La chambre est dans une demi-obscurité à laquelle nos yeux se font très vite. Le lit est le centre de lumière, le reste fait comme un mur. La porte de l’autre chambre est entrouverte mais Agnès n’est pas visible.

Je profite de la salle de bain la première. Lorsque je reviens, Pascal est déjà nu et apprécie le spectacle de ma lingerie. Je suis trop jeune pour avoir porté des porte-jarretelles mais le retour en mode de cet accessoire permet les plus beaux ensembles.

Il résiste cependant le temps de passer lui aussi dans la salle de bain.

Il revient. Il jette un regard vers la porte avant de m’enlacer. En une seconde, je retrouve le contact de sa peau et alors que ses lèvres n’ont pas encore atteint les miennes, je frissonne. Il m’enlace, m’embrasse avec avidité, plaque son sexe contre le mien.

Je ne sais s’il l’a fait exprès mais mon regard donne dans la direction de la porte et bien qu’elle soit dans une demi-obscurité, je vois qu’elle s’ouvre un peu plus. Mais elle s’ouvre sur des ténèbres. Un instant, j’ai la réflexion que la couleur de peau et la robe sombre d’Agnès font un camouflage bienvenu.

Son sexe durcit de ce simple contact. Décidément, Pascal est très réactif. Ma main va en explorer les contours. Il gémit, transmettant par ses lèvres et sa langue une onde de plaisir.

Alors je me dégage. Avec douceur, je le pousse vers le lit. Bientôt ses mollets en découvrent la présence et il s’assied. Il s’assied et je me penche vers lui. Mon baiser lui propose de s’allonger. Mes lèvres redécouvrent son corps. Il sent bon. Ses tétons sont des pointes dures et je joue avec, les suçant et les caressant comme on fait avec ceux d’une femme.

Mais je suis impatiente. Je veux retrouver son sexe, cette tige tendue, plaquée contre son ventre. Mes lèvres en gobent le gland et l’entraînent pour lui faire quitter le contact de sa peau afin de le remplacer par la chaleur de ma bouche. Il gémit et déjà ses mains sont sur ma tête alors que mes lèvres glissent le long de la hampe pour en gober une bonne part.


J’aime sucer. Au début, avec mon mari, je ne savais pas bien le faire. J’étais trop brutale, et avais du mal à le prendre en bouche. Il m’a appris, patiemment, un peu plus à chaque fois. Pour le satisfaire, je me suis même entraînée en cachette sur un gode. L’étape suivante a été d’accepter qu’il crache dans ma gorge. Mais une femme amoureuse est prête à tout pour satisfaire son amant. Alors j’ai chassé le dégoût de ce liquide tiède, gras, étrangement sans vrai goût, pour le recevoir. Le recevoir et dans un premier temps le recracher dans un mouchoir, et puis le garder, et puis l’avaler.

Cela me manque. C’est fou, non ? Comment peut-on avoir envie de se faire inonder la gorge avec ce liquide ? Pourtant j’aimais voir son regard qui chavirait, entendre ses gémissements si surprenants chez un homme alors que je le faisais jouir, son sexe dans ma bouche, une main qui enveloppait ses bourses et qui les pressait comme des fruits bien mûrs, un doigt parfois glissé dans son anus !


Coquine. Reconnais que tu aimes ça ! Quand je pense comme tu étais inexpérimentée avant. Il me disait parfois.

C’est vrai que tu m’as tout appris. Tu as fait de moi une coquine et j’aime cela. Regarde comme c’est bon.

Je le provoquais alors, recueillant d’un doigt vicieux ce que mes lèvres avaient laissé suinter, le suçant avec un regard pervers et venant l’embrasser à pleine bouche pour partager sa liqueur.


Au début, il n’appréciait pas. C’est tout le paradoxe des hommes. Ils veulent juter dans votre gorge mais refusent de goûter à leur semence. Il a bien été obligé de s’y faire. Je ne sais si comme moi il s’est mis à aimer ça ?


Celui que je suce n’est pas mon mari. Depuis qu’il m’a quittée, combien de sexe ai-je pris en bouche ? Il suffirait que je compte le nombre de rendez-vous car aucun n’a refusé que je le pompe.

Pascal gémit. Lorsque je lève les yeux, je vois qu’il regarde vers la porte. Pourtant, on ne voit rien. Je me sens défiée. Comment peut-il penser à sa femme dans un moment pareil ? C’est presque insultant.

Je m’applique. Je bloque ma respiration et descends, descends… Deux, trois secondes et je remonte. Encore. À un infime changement, je sais qu’il est revenu vers moi.

Tu es à moi. Je vais te montrer que tu n’as pas besoin de ta femme. Moi, je te suffis.

Le grand jeu. Oh que oui ! Cela fait des mois que je n’ai pas goûté au foutre d’un homme. Plaisir refusé par sécurité, mais toi et ta charmante épouse, voyeuse perverse, vous avez proposé une rencontre sans limite, des tests garantissant la sécurité de chacun. Bien sûr que je suis négative. Malgré des envies, ma raison a toujours eu le dessus et le préservatif a été mon compagnon, le fournissant moi-même, ne lésinant pas sur la qualité même au risque d’en perdre un peu de sensibilité.

Au départ d’Agnès, le mari m’avait montré le sien. Échange de politesse permettant des échanges plus libérés. Et je vais te libérer.

Tu me regardes maintenant !

Je mets dans mon regard tout le vice dont je suis capable.



  • — Mon Dieu ! Comment peux-tu penser ce genre de chose ? Et je ne parle pas de la façon dont tu te comportes. Elle est passée où la mère de famille dévouée, l’épouse fidèle, la femme qui se pensait en harmonie avec son entourage ? Si ton mari te voyait !
  • — Quoi ? Mon mari ? Tu veux dire mon ex-mari ! Tu as déjà oublié qu’il m’a laissé choir comme une vieille chaussette, que pendant des mois je me suis culpabilisée un max jusqu’à me rendre malade, proche de la dépression.
  • — Tu exagères, comme toujours, regarde ce que tu fais maintenant. Toujours excessive.
  • — C’est drôle, petite voix, tu la ramenais moins lorsque je suçais mon mari, que je criais mon plaisir, qu’il me défonçait le cul…
  • — Tu vois, tu exagères !
  • — Alors puisque tu es si maligne, comment on doit dire ? Quelque chose comme : fellation délicate, possession maritale, introduction par la porte de derrière, accompagnement par la parole des mouvements de va-et-vient du sexe marital dans son épouse…
  • — Non, bien sûr que non, mais…
  • — Tais-toi, tu me déconcentres. Le départ de mon mari aura au moins servi à quelque chose. Jeanne m’a ouvert les yeux. Je profite de la vie et pour commencer ce sexe que je suce. Tu entends comme Pascal gémit ? C’est la plus belle des récompenses. Avec Agnès ils ont de l’expérience et ses petits cris ont valeur de félicitations. Tu sens comme sa queue se raidit encore. Se tend. Comme ses bourses sont pleines. Et maintenant que je vais pousser mon index dans son anus, que sa corolle cède, que je crispe ma phalange. Oui, voilà ! Tu te tais maintenant ! Toi aussi, petite voix qui se veut « de la raison », tu te laisses envahir par ce sentiment de puissance. Goûte ! Au lieu de donner des leçons, tu ferais mieux de m’accompagner. Il sera temps plus tard d’avoir des remords. Pour l’instant, c’est une bulle ou tout est permis. Écoute ce râle qui accompagne son éjaculation. Il est généreux. C’est un peu grâce à moi. Son foutre jaillit en un jet puissant, et puis d’autres plus écoulements que geysers. C’est le moment où il faut aspirer, pomper, pour être plus réaliste.


Il bande encore. C’est comme la dernière fois, Pascal est capable de continuer sans coup férir.

Je le regarde. Mais son regard est ailleurs. En le suivant, je constate que sa femme est entrée dans la chambre. Elle est encore dans la pénombre, mais on peut la voir. J’ai même l’impression qu’elle sourit. Pourtant je ne vois pas son visage, peut-être juste le rouge carmin de ses lèvres.

Pendant que je la regarde, son mari bouge. Il m’aide à me relever et le baiser qu’il me propose est encore pimenté de son propre foutre. Il me pousse sur le lit. Je me retrouve à sa place et lui à la mienne. Avant de s’agenouiller, il se saisit délicatement de ma culotte pour la faire glisser avec un léger crissement sur la soie de mes bas.

Il tourne la tête. C’est comme s’il attendait un signal. Agnès a fait un pas de plus et elle est au niveau du fauteuil. Son sourire est bien visible.

Il plonge entre mes cuisses. Il me lutine, me lèche, me suce, me caresse. C’est bon. Il sait y faire. Je me laisse aller. Je m’ouvre à lui.

Une ombre sur le côté ! Non, c’est sa femme qui s’est avancée. Elle me regarde. Elle me fixe. C’est presque intimidant. Sans quitter mon regard, je la vois passer une main dans le dos. Une main, que je devine descendre comme lorsqu’on tire sur un zip. En deux secondes, sa robe s’ouvre en deux et il lui suffit de passer les bretelles pour qu’elle tombe à terre. Elle est nue, pas de lingerie.

Elle me défie. Elle est belle.

Elle devait juste regarder !


Qui pouvait le croire ? Pas toi ! Ne me dis pas que tu pensais qu’elle allait rester bien sagement dans la porte entrebâillée ? À la rigueur lorsque Pascal t’en a parlé mais pas après ce repas et leurs confidences. Agnès a une vraie personnalité. Pas du genre épouse qui accepte les fantaisies de son mari, non, plutôt une femme de caractère qui sait ce qu’elle veut. Et elle veut ? Elle te veut toi ! Le contraire de toi pendant ton mariage !

Tu peux dire non. C’est la raison de ces longues secondes pendant lesquelles elle te regarde. Elle te pose une question muette.


Je suis comme fascinée, comme un animal pris dans les phares d’une voiture. Pourtant je ne suis pas aveuglée. La preuve, je vois bien Pascal céder la place à son épouse. Pascal qui vient m’embrasser, me caresser, tirer sur mon soutien-gorge pour que mes seins se libèrent et que mes tétons puissent être sucés et tordus.

C’est bon. Il ne faut pas longtemps pour que je gémisse de leurs attentions. Je coule déjà. Agnès est redoutable. Elle sent que j’ai aussi envie de plus fort. La main posée sur l’épaule de son mari déclenche un balai dont la chorégraphie est manifestement déjà écrite.

Agnès vient en 69 sur moi. Sa fente est humide. J’en découvre l’odeur, le goût, mes lèvres, la forme, ma langue, sa profondeur.

Il me possède. Sans brutalité, juste une poussée régulière, puissante avec un mandrin qui entre en pays conquis.

Je suis à eux. Ils ont fait de moi leur jouet. L’un me possède maintenant avec l’envie du mâle qui se libère. L’autre m’étouffe de sa chatte coulante tout en me martyrisant les tétons.

Je ne peux crier mon plaisir. Mes gémissements et grondements qui se succèdent sont étouffés par ce bâillon si délicieux.

Ils me tuent de cette petite mort dont on renaît pour l’affronter encore et encore…



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Nous gisons sur le lit, épuisés, heureux. Pour ma première fois, c’était parfait. Il faudra que je raconte cela à Jeanne. A-t-elle déjà eu ce genre d’expérience ? Peut-être qu’elle n’a pas osé m’en parler de peur de me choquer ?




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J’étais pleine d’assurance en arrivant devant la maison. Je me suis garée presque en face de chez eux. Maison comme les autres dans cette zone pavillonnaire. Depuis que je suis là, j’ai vu passer des gens, des couples avec enfants, des ados. C’est leur passage qui me retient. Leur présence me rappelle que la vie ce n’est pas que le sexe.

Suis-je vraiment heureuse, satisfaite de la vie que je mène ? D’accord, je suis libre, je fais ce que je veux. Mais je me sens un peu seule. Je suis souvent la seule célibataire dans les repas ou on m’invite. Et lorsque ce n’est pas le cas, je sens bien que l’autre, un homme, est présent pour moi. Pour au moins faire un nombre pair, si ce n’est une façon de me le présenter. Individualité comme moi…

J’ai vu des gens entrer chez eux. Majoritairement des couples. Toute la maison est éclairée, mais même en ouvrant la vitre on n’entend rien.

J’ai dépassé la plage horaire qu’Agnès m’avait donnée.


Essaie d’être là depuis le début. Tu pourras voir comment cela se passe et te mettre dans l’ambiance progressivement.



  • — Pourquoi tu n’y vas pas ? Tu as peur de quoi ? Ce n’est pas comme si tu ne les connaissais pas !
  • — C’est toi, la voix de la raison qui me dit ça ? Tu m’étonneras toujours !
  • — Justement, la logique veut que tu suives ton chemin. C’est raisonnable ;
  • — Raisonnable. Une soirée libertine, une partouze ?
  • — Disons dans la droite ligne du chemin que tu suis depuis quelques mois.
  • — Vu sous cet angle !
  • — Tu n’as pas fait tout ce chemin et je ne parle pas du soin que tu as apporté pour te préparer…
  • — Tu as raison.



C’est Agnès qui m’accueille. Elle est en peignoir.



Un escalier. On monte à l’étage. Au second. C’est sous les toits. La charpente est visible, grand espace manifestement aménagé pour leurs soirées.

Il y a du monde. Je ne m’attendais pas à autant. Tout le monde est nu, sauf quelques femmes qui portent des tenues plus que coquines. On se lutine. On se caresse. Une femme suce un homme. Une autre est empalée, s’accrochant à l’homme qui la maintient en lévitation. Mais la plupart nous tournent le dos. L’objet de leur curiosité fait plus que me surprendre.



Pour être étonnant, c’est étonnant. La femme est attachée par les poignets à des liens qui pendent du plafond. Elle a les yeux bandés et une sorte de boule sort de sa bouche, boule manifestement maintenue par la sangle qui fait le tour de sa tête. Elle est nue bien évidemment mais ses tétons sont « pincés » et tendus vers le haut par des chaînettes qui viennent s’accrocher à un collier de cuir.

Pascal est là. Il tient une sorte de martinet dans la main et il promène les lanières sur le corps de la femme. Et puis, sans prévenir, il la frappe. Elle sursaute, son corps se tend comme un arc et puis se relâche.



La femme répond en hochant la tête. C’est un « Oui » muet mais chargé d’un érotisme terrible. Elle se repositionne malgré ses bras attachés. Elle se cambre tout en écartant les jambes. Cette fois-ci, Pascal ne prévient pas. Le coup s’abat sur les reins de la belle et on la voit défaillir. J’entends distinctement un grondement qui s’échappe de la bouche occupée par cette boule rouge et qui bloque toutes articulations.



Cette fois-ci on sent une hésitation. Combien de fois cette question lui a-t-elle été posée ? Combien de fois a-t-elle dû supporter cette violence ? Une violence acceptée ? Une violence désirée ? Agnès m’a dit que c’était le cadeau de son mari pour son anniversaire. Quel drôle de cadeau !


Chérie, pour ton anniversaire j’ai prévu que tu sois attachée, battue, nue devant tout le monde, humiliée avec ces parures, traitée comme une…


Une quoi ?

Justement, un homme s’approche d’elle et lui parle à l’oreille. Après quelques secondes, elle acquiesce. L’homme a dû la décider à continuer. Son mari probablement, mais il parle à Pascal. Je comprends, comme ceux qui sont autour de moi, que ce jeu va se terminer…

Alors Pascal détache la femme. Il ne lui libère que les bras, le bandeau, la boule et les accessoires à tétons restent en place.



Je sursaute de ces paroles. Je ne m’attendais pas du tout à cela. Tout autour de moi, ce sont plus des respirations courtes et petits gémissements qui accompagnent ce qu’hommes et femmes regardent tout en faisant connaissance plus intimement.

Je me tourne. C’est l’homme qui parlait à la femme il y a quelques secondes. C’est le mari, mari qui vient de me remarquer. Pourtant quelque chose me retient de lui répondre. Je ne sais quoi ? Nos regards se croisent et il ajoute :



Mon Dieu, cette voix. Je la connais, je la reconnais, c’est… Surtout ne pas répondre, il pourrait mettre un nom sur celle qu’il vient de remarquer.

Je hoche de la tête.



Comment me sortir de ce pétrin ? Je sais. Je me tourne vers lui et mettant mon doigt devant mes lèvres, je fais un « chut » le plus impersonnel possible.



Oui, nous regardons. Cet homme assis sur un canapé, vers lequel Pascal guide la femme. Il tient son sexe en main, entretenant une érection bien visible. Pascal qui parle à l’oreille de la femme, déclenchant une recherche aveugle, des mains qui découvrent des cuisses, une remontée qui les conduit vers le sexe que l’homme abandonne bien volontiers aux mains féminines.

Le mari, comme moi, comme toutes les personnes présentent, voit comment l’épouse se positionne, ne se guidant que par ses mains. On la voit monter sur le canapé pour enjamber l’homme, s’agenouiller, guider sa fente vers le sexe que des doigts délicats maintiennent. Et cette main qui vient rejoindre l’autre sur la poitrine de l’homme, servant d’appuis pendant que lentement elle s’empale sur le mandrin.



Je vais refuser. Perdue au milieu des autres, je reste encore anonyme, mais déjà il prend ma main et m’entraîne. Bien malgré moi je le suis, car je ne peux pas prendre le risque de me faire remarquer, Il s’approche du canapé. Les autres spectateurs lui cèdent la place. Priorité au mari complaisant et si généreux !

Je me retrouve en première ligne. L’homme s’est placé derrière moi.



Son souffle me chauffe l’oreille. Je fais non de la tête.



Un autre homme s’est approché du couple. Lui aussi bande. Il tient dans une main un flacon dont il fait couler une crème grasse qu’il dirige vers ce que je comprends être son but. D’une main il incite la femme à s’allonger, de l’autre il guide son mandrin. On est assez prêt pour voir le sexe de l’homme faire comme un pont entre la femme et lui. Mais un pont qui disparaît lentement dans un abîme.

L’homme l’enfile doucement, il la prend par-derrière, il l’encule, ajoutant cette possession à celle de l’autre. Malgré la boule on entend un grondement qu’un mouvement de tête rend encore plus présent. Celui qui l’enfile se penche vers elle et lui dit quelques mots.

Le mari derrière moi que je sens de plus en plus présent, avec son sexe en érection qui s’appuie contre mes reins, pose sa main sur mon épaule. Je peux sentir son inquiétude, inquiétude cependant noyée dans un flot d’excitation.



Je dis non de la tête. Il ne me questionne pas plus pour savoir si le « Non » est pour « Vous l’avez déjà fait » ou l’autre question. De toute façon, il a sa réponse car manifestement son épouse confirme son assentiment.

Alors l’homme se redresse, pose ses mains sur les hanches bien fournies de la femme et reprend sa glissade que l’on peut ressentir comme désiré.



Elle est prise entre deux feux. Qu’est-ce qu’on ressent lorsque deux mandrins vous possèdent ainsi ?



Il n’est plus seulement contre moi, juste un contact, jusqu’à maintenant son sexe bien calé contre moi, ses mains se sont posées sur moi. Sur mon épaule, sur ma hanche. Pourtant, je sens une hésitation. Comme je suis assez inerte, il doit se demander s’il ne m’importune pas. Une seconde, j’hésite. Et puis l’étrangeté de la situation me dit que je pourrais en profiter. Un jeu. Un jeu qui restera, ou pas, un secret. En tout cas, c’est excitant. Voir l’épouse prise en sandwich, épouse qui se réveille et montre son envie avec des mouvements comme pour bien faire bouger les deux bites qui la possèdent.

Je passe une main derrière mon dos pour y rencontrer celle du mari. Je ne me pose pas la question de savoir si c’est pour elle ou pour moi qu’il bande. Il est dur, gros, si gros que j’ai du mal à en faire le tour.

Ce mouvement le libère. Ses mains partent en exploration. Ma poitrine, mes tétons tendus, ma fente qu’il doit découvrir humide. Il a raison, c’est excitant. Autant par le spectacle de son épouse que par son sexe. Une épouse et un mari que je connais mais qui ne se savent pas qui je suis. Pour elle, aveuglée, elle ne peut même pas envisager cette découverte. Pour lui, qu’un simple masque me rend parfaite inconnue, inconnue mais qu’il voudrait bien… Comme moi.

Il me suffit de m’appuyer un peu plus contre le canapé, de me pencher en écartant les jambes pour qu’il comprenne. Déjà, je sens son gland contre ma fente. Je vais protester mais me souviens qu’Agnès a bien vérifié mon test en arrivant et que donc tous les convives sont « Safe ». La preuve, les deux bites sur lesquelles la femme se baise, bites sans protection.

Je suis une grotte grasse qu’il envahit. Déjà, son ventre est contre mes fesses. Je le sens bien en moi. Il est gros et très dur, une dureté rare mais probablement due à cet anniversaire si particulier.

Mais ce n’est pas terminé. Voici Pascal qui fait le tour du canapé et se retrouve ainsi face à la femme. Il lui défait le bâillon libérant des flots de salives qui sont plus excitants que vulgaires. Et puis il avance son sexe, sexe en érection. Lorsque son gland touche les lèvres de la femme, elle comprend aussitôt.



Oh que non ! Et j’en déguste chaque instant, tous les sens en éveil. Tout autour de nous, ce ne sont que corps en actions. Agnès n’est pas loin. Elle chevauche un homme, me salue de la main. Elle seule sait qui je suis. Elle seule doit pouvoir mettre un nom sur chaque masque, Pascal peut-être aussi, en tout cas lui aussi me fait un signe en voyant à qui son épouse adresse son salut.

Oh que non ! la soirée n’est pas finie. C’est beau de voir ces hommes juter, qui dans le vagin, qui dans l’anus, qui dans la gorge de cette femme. Éjaculations accompagnées par d’autres dans la salle, les râles de plaisir qui résonnent et viennent camoufler les cris que j’essaie de retenir pour ne pas me trahir.



Épilogue.


Avec Jeanne, nous avons une tradition. Chacune invite l’autre au restaurant pour son anniversaire.

C’est moi qui l’invite. Je la vois arriver de loin depuis notre table en terrasse. Elle marche d’un pas pressé. Comme il fait beau, elle est légèrement vêtue. Ce n’est pas la seule, tout autour de moi, les femmes, mais les hommes aussi, célèbrent les beaux jours.

Elle arrive. On se bise. Déjà, le garçon apporte les coupes de champagne que j’ai commandées.



Elle me raconte. Je la laisse faire, découvrant l’envers du décor, le ressenti par cette femme que j’ai vue attachée et que….


J’attends patiemment. Lorsqu’elle aura fini, je vais lui dire :


Je sais. J’y étais. Même que pendant que les trois hommes célébraient ton anniversaire, moi, c’est ton mari, Georges, qui me baisait…