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n° 20784Fiche technique16525 caractères16525
Temps de lecture estimé : 10 mn
17/02/22
Résumé:  Une actrice célèbre d’âge mûr doit accomplir dans un film une scène de sexe avec un jeune acteur. Qui devient plus réaliste que prévu...
Critères:  fh fplusag cinéma fellation anulingus fsodo humour -humour -occasion
Auteur : Jacquou            Envoi mini-message
Une fausse simulation






Ce matin-là, Karine se leva l’humeur maussade. C’était le jour où elle allait tourner une scène de sexe prévue dans le scénario. Une scène particulièrement chaude, à ce qu’elle avait vu, où elle devrait simuler l’orgasme. Mais impossible de se dérober. Son contrat, fort bien doté, ne comportait aucune échappatoire. Elle avait bien essayé de négocier avec le producteur et le metteur en scène pour se faire remplacer par une doublure, mais c’était impossible scénographiquement. « On doit voir le plaisir que tu prends, c’est incontournable », lui avait dit Mike, le metteur en scène et en même temps le scénariste. La veille, elle avait prévenu son mari et ses deux filles de la raison de sa morosité. Celles-ci s’étaient énervées :



Paul, le mari de Karine, aurait voulu éviter de se placer dans le débat. Il s’était fait depuis longtemps à l’idée que vivre avec une femme aussi exposée publiquement que Karine ne comportait pas que des avantages, loin de là. Mais enfin, il fallait bien admettre que c’était aussi valorisant d’être marié avec un canon pareil. Karine avait conservé un corps superbement épanoui qui le faisait triquer plus souvent qu’à son tour et dont il usait sans parcimonie, suscitant dans son entourage professionnel des jalousies parfois pesantes et même des propos grivois : « Tiens, j’ai vu l’autre jour au cinéma ta femme se balader à poil. Putain, quels nichons, tu ne dois pas t’embêter, mon salaud… », lui avait dit un collègue. De quoi rendre fier un mâle…



La discussion en resta là mais elle perturba néanmoins le sommeil de Karine. Si bien qu’au lever, elle dut constater qu’il lui faudrait forcer sur le maquillage pour effacer les traces de cette nuit agitée. Mais Gaëlle, la maquilleuse du plateau, faisait des miracles. Et c’est dans cet état d’esprit qu’elle gagna le studio de tournage.



*********



Karine attendit passivement dans le lit que les techniciens mettent en place tout leur barnum. À ses côtés, Frank, l’acteur américain qui jouait son boy-friend, fumait tranquillement une cigarette. Tous deux étaient aussi nus qu’on peut l’être. Karine avait tiré la couette jusqu’à son cou en attendant le « action » de Mike alors que Frank exhibait sans complexe son corps d’athlète et son sexe au repos, particulièrement long. De vingt ans plus jeune que Karine, il illustrait parfaitement le scénario évoquant une femme mûre éprise d’un beau gars en pleine santé. Sa décontraction plaisait à Karine et tous deux avaient vite trouvé la bonne distance, ce qui faciliterait, pensait-elle, cette scène de sexe. En son for intérieur, elle devait aussi admettre qu’elle préférait se trouver au lit avec un mâle aussi viril qu’avec un quinquagénaire ventripotent comme lors de son précédent film, où elle avait également dû se montrer à poil, qui plus est en sortant d’une eau glaciale. Elle avait d’ailleurs chopé un rhume carabiné et mit quinze jours à s’en remettre.


Mike, le metteur en scène, vint s’asseoir sur le lit pour donner ses dernières consignes :



Cette réflexion maladroite agit dans l’esprit de Karine comme un réactif. Comment ça ? Elle ne ferait pas bander Frank ? Parce que trop vieille ? Elle garda son indignation pour elle mais son visage marquait la colère. Le seul qui s’en aperçut était Frank. Il sourit intérieurement. Il connaissait suffisamment sa consœur pour savoir qu’elle mettrait un point d’honneur à démentir le metteur en scène. D’une manière ou d’une autre.

Mais celui-ci venait de prononcer « action ».


Les deux acteurs commencèrent à s’embrasser. Les techniciens étaient réduits au minimum pour ne pas troubler les artistes. « Caresse-lui un peu les seins », dit Mike. Frank empauma un globe copieux et ferme dont la pointe s’érigea comme par réflexe. Contre sa cuisse, Karine sentit le pénis de Frank raidir. Au moins, elle lui faisait un peu d’effet, c’était rassurant.



La couette recouvrait le corps des deux acteurs. Mais sous l’effet des mouvements ondulatoires de Frank, elle glissa et le caméraman put cadrer le couple enlacé étroitement. Karine jouait le jeu sans trop se forcer. Ce beau corps de mec contre le sien n’avait rien de répulsif, au contraire. Elle sentait clairement le pénis de Frank contre son pubis et de l’extérieur, on pouvait vraiment imaginer qu’il lui faisait l’amour. Mais elle dut se rendre à l’évidence : il bandait de plus en plus. Elle eut beau lui murmurer à l’oreille « calme-toi », rien n’y faisait. Le corps voluptueux de Karine inspirait de plus en plus l’acteur. Et cette tige rigide, particulièrement longue, contre son bas-ventre la laissait de moins en moins insensible. Force lui fut de reconnaître qu’elle mouillait. Au moins, ça ne se verrait pas à l’écran, se rassura-t-elle.


C’est alors que Frank amorça une légère rotation de ses hanches et, sans prévenir, pénétra Karine.



Engagé totalement, Frank se mit à rouler des hanches en faisant attention à ne pas trop sortir son pénis, ce que n’aurait pas manqué de découvrir le caméraman malgré son plan large. Comme il était doté d’un organe volumineux, Karine n’en était pas moins très envahie. Instinctivement, elle commença à lui renvoyer la balle à grands coups de fesses. Elle pensa soudain à une confession de son actrice amie Emmanuelle, de son âge, qui lui avait avoué avoir carrément baisé dans une scène de sexe supposée soft qui lui avait dit « ne pas avoir eu besoin de faire croire que je prenais mon pied car je le prenais vraiment ». Karine en avait été choquée, lui avait même fait la leçon. Et c’était elle maintenant qui se faisait reluire au nom du septième art…



Elle attrapa le regard de Frank qui lui souriait en la creusant inlassablement, et elle lui rendit son sourire. Elle l’encercla de ses jambes pour le forcer à se maintenir en elle, accompagna ses rotations et peu à peu, perdit pied. Elle ne simulait plus le plaisir. Elle prenait vraiment son pied. Encouragé, Frank se mit à la pilonner avec ardeur, faisant remuer ses seins lourds, bien étalés sur son torse, tandis qu’elle lui griffait les épaules. Elle avait complètement oublié la caméra et ne pensait plus qu’à cette bite qui la menait inexorablement à l’orgasme. Elle se lâcha complètement : « oui oui, encore encore, t’arrête pas ».



Elle pétrissait maintenant les fesses de Frank, tendu comme un arc et l’embrassant brièvement en poursuivant sa fouille. Auraient-ils été dans l’intimité qu’il se serait interrompu pour la prendre par-derrière, ou bien lui permettre de le chevaucher pour mater ses gros nichons mais non, ils étaient en scène. Heureusement qu’elle n’était pas bien éclairée car on aurait vu ses couilles ballotter entre les belles cuisses de Karine. Il lui murmura à l’oreille :



Quelques fougueuses ruées et Frank sentit son sperme jaillir tandis que Karine se pâmait avec des gargouillis qui ne laissaient place aucunement au doute : elle avait joui, et pas qu’un peu.



Le couple mit quelques secondes à se dissocier. Karine tira très vite la couette sur les deux corps. Frank en avait mis partout. Et surtout en elle. Heureusement qu’elle était ménopausée…



Les deux amants circonstanciels se regardèrent. Soulagement et reconnaissance se mêlaient dans leurs yeux. Frank s’éclipsa vers son caleçon, Karine vers son slip et son soutif revêtus d’un peignoir. Elle ne pensait plus qu’à une chose : récupérer les draps. Elle prit Lily à part, la technicienne de surface chargée de l’entretien du plateau.



Lily lui sourit, en connivence. Elle en avait vu d’autres et sa discrétion était proverbiale. Mais Karine n’était pas pour autant rassurée. Objet de l’attention de la presse people, elle savait qu’elle risquait à tout moment le scandale.


Néanmoins, le tournage se poursuivit sans anicroches, de manière beaucoup plus conventionnelle. Les rapports de Karine et Frank étaient étranges, faits à la fois de connivence et de distance. Ils se séparèrent avec une simple bise sur la joue. Lors de la diffusion du film, Karine attendit avec angoisse la fameuse scène. Heureusement, elle avait été coupée sur les parties les plus chaudes. On ne la voyait pas ruer sous Frank, les talons dans ses reins. Encore moins crier « oui oui, encore, t’arrête pas ». Mais de voir le cul de son amant remuer provoqua dans son bas-ventre une onde de chaleur comme s’il était encore en elle. Elle n’avait plus éprouvé un tel plaisir depuis, il fallait bien qu’elle l’admette. La culpabilité d’avoir commis l’adultère s’était peu à peu effacée avec le temps. La critique disserta abondamment sur cette scène de sexe très chaude, et Karine dut répéter maintes fois le discours selon lequel c’était une contrainte cinématographique à laquelle elle se devait de répondre. Mais personne n’interrogea le caméraman, le monteur et le metteur en scène. Karine était maintenant convaincue qu’ils savaient tout. Impossible de ne pas voir qu’ils avaient vraiment baisé, elle et Frank.



*********



Six mois plus tard, le hasard d’un nouveau tournage mit en présence Karine et Frank, lui cette fois dans un rôle secondaire. Ils se retrouvèrent avec une satisfaction intense. Il l’invita à dîner ; évoquèrent des histoires de métier mais pas la fameuse scène. Néanmoins, Frank détachait difficilement ses yeux du profond décolleté que Karine avait revêtu pour l’occasion. Elle ne pouvait plus se dissimuler l’évidence : elle avait envie de baiser avec lui, de baiser vraiment, totalement. À la fin du dîner, légèrement échauffés par l’alcool, une atmosphère puissamment érotique régnait entre eux. Dans l’ascenseur de l’hôtel, il lui roula une pelle monumentale qui la fit fondre instantanément. Entrés dans la chambre de Frank, il lui dit :



Karine s’esclaffa, s’accroupit, ouvrit sa braguette et sortit la bite plantureuse qu’elle avait à peine vue lors de la scène. Elle allait lui montrer ce qu’était une pipe de quinquagénaire. Pendant qu’elle le suçait, il lui dégagea les seins qu’il pétrit avec volupté. Il bandait maintenant comme un âne et Karine en avait plein la bouche. Puis il la bascula sur le lit, fit glisser son slip et plongea son museau entre ses cuisses pour un cunni prolongé qui la fit feuler. Son mari ne la léchait qu’exceptionnellement, préférant la pénétrer rapidement, et elle savoura le moment en lui tenant la nuque.

Mais il se redressa, se mit entièrement nu, et Karine put admirer le corps parfait de l’homme qui allait lui rendre hommage. Désormais nue, pieds compris, totalement ouverte, coudes sur le matelas, elle lui souffla :



Il prit quand même le temps de se poser une capote pour la rassurer puis l’enfila d’un coup, jusqu’à la garde. La suite fut un accouplement torrentiel. Il était survolté, elle était déchaînée. Tour à tour, il la pilonna en missionnaire, la retourna pour la prendre en levrette, la mit sur sa bite pour qu’elle le chevauche les nichons en bataille, lui remit la langue sur la chatte pour récupérer avant de la pénétrer à nouveau sur le fauteuil de la chambre puis par derrière devant le miroir de la salle de bain pour voir remuer ses nibards et enfin à nouveau sur le lit pour lui mettre la langue dans l’anus. Pas question de la quitter sans l’avoir sodomisée. Karine ne l’avait plus été depuis son mariage. Mais elle était tellement chaude qu’elle était prête à tout. Il sut s’introduire avec précaution mais quand il fut totalement en elle, elle ressentit un plaisir inédit qui la porta au énième orgasme de l’accouplement. Le fait d’enculer une actrice célèbre le mit en transe et au bout d’une heure de coït à peine entrecoupé de pauses, il éjacula dans son rectum. Karine couina et s’aplatit sur le lit, vidée. Jamais elle n’avait été aussi complètement, puissamment et intensément baisée. Ils s’enlacèrent, s’embrassèrent, se caressèrent, et finirent par s’endormir, lui le premier, pendant qu’elle songeait encore à ce moment où elle avait trompé son mari pour le plaisir du sexe. Et là, ce n’était pas du cinéma.



*********



D’un commun accord, Karine et Frank décidèrent de ne plus se revoir hors tournage et donc d’en rester sur leur fastueuse soirée érotique. Dans les jours qui suivirent, elle s’autopersuada que ce qu’elle avait vécu avec Frank n’était qu’un dégât collatéral à l’exercice de son métier. Ce n’était pas l’épouse qui avait commis l’acte sexuel : c’était l’actrice. Une autre qu’elle-même en somme. Presque un rôle de composition. Et c’est ainsi qu’elle supporta avec une parfaite bonne conscience ce qui était néanmoins un acte d’adultère…