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Temps de lecture estimé : 8 mn
19/02/22
Résumé:  Un début de soirée bourgeoise dans un manoir, juste pour le plaisir, rien d’autre.
Critères:  grp fplusag extraoffre fête intermast fellation échange -libercoup
Auteur : MauriceBernard  (Couple complice et libertin, tout simplement)      Envoi mini-message

Série : Soirée bourgeoise

Chapitre 01 / 03
Soirée bourgeoise - Première partie

Elle y pensait depuis longtemps et en rêvait aussi : une soirée « bourgeoise » dans un manoir, à la campagne, dans une ambiance qui rappellerait celle des nuits libertines du XVIIIe siècle. Parfois, cela l’amenait à assouvir ses désirs, au moyen de son jouet préféré, à défaut d’un complice disponible. Bref, tant pis pour ceux qui estimeront qu’un tel fantasme est tellement banal que cela ne vaut pas la peine d’en parler, mais pour Patricia, au début de ses soixante années si bien assimilées, c’est tout simplement une envie, qu’à l’occasion, elle souhaite pouvoir satisfaire, comme elle l’a fait souvent pour d’autres rêves au cours d’une ou deux décennies de libertinage bien remplies. Quand son compagnon d’aventures lui annonça qu’il était invité à participer à une telle soirée, dans un château, à la campagne, et qu’il lui proposait de l’y accompagner, elle crut à une plaisanterie.



Patricia cesse de faire semblant d’être rétive et donne finalement son accord, trop excitée en réalité et impatiente de vivre cette nouvelle expérience en vue de laquelle les deux complices se donnent rendez-vous pour le soir prévu.


Compte tenu du contexte de la soirée, d’abord sage puis… imprévisible, la belle sexagénaire décide de choisir une robe qui moule légèrement son corps mince et découvre ses fines jambes à partir du genou. Rien de particulièrement provocant si ce n’est que, dessous, elle glisse ses douces cuisses dans des Dim-up fins et fumés, et ne porte qu’un string et un minuscule soutien-gorge dont ses seins menus pourront être sortis aisément, si l’occasion se présente. Un peu de parfum et un léger maquillage pour souligner ses yeux bleus rieurs, et la voilà prête à rejoindre son ami pour qu’il la conduise au fameux manoir.


Après un bref trajet en voiture et la traversée d’un beau parc privé, ils découvrent la bâtisse derrière de grandes grilles anciennes, qui donnent sur une cour pavée comme il se doit dans ces demeures-là. Dans la nuit tombante, de nombreuses torches éclairent la scène d’une lumière dorée qui magnifie le décor et les visiteurs. Toute à cette admiration, Patricia glisse ses jambes hors de la voiture et tend une main à son courtois chauffeur, pour qu’il la conduise vers le perron, pour pénétrer dans un grand salon XVIIIe amplement éclairé, dans le style de la cour. On vient élégamment leur proposer de déposer leurs affaires au vestiaire, avant de les conduire vers les salons déjà bruissant des conversations.


L’élégante libertine a beau être une habituée des circonstances troubles, surtout en club, l’ambiance détendue et feutrée l’émeut au point qu’elle sent déjà son ventre se serrer et l’humidité chaude gagner son sexe. Sans rien en laisser voir, elle accompagne son ami et engage quelques conversations banales avec d’autres invités, tout en dégustant une première coupe d’un excellent champagne. Elle en profite pour apprécier discrètement du regard la « qualité » des messieurs présents… mais aussi de certaines dames, et constate qu’effectivement le déplacement valait le coup ! Plusieurs hommes mûrs, élégants s’amusent à croiser son regard et ils échangent quelques sourires, un rien complices, avec celle qui repère celui, ceux, celles, qui partageront ses plaisirs, le moment venu. Mais rien ne doit transparaître pour le moment. Tout est dans l’attente, l’envie, l’excitation maîtrisée.


Le jeu, si c’en est un, se poursuit pendant de longues minutes, au fur et à mesure de l’arrivée de l’ensemble des invités, jusqu’à ce que le maître des lieux annonce que « le dîner va être servi » et qu’il est temps de rejoindre la grande salle à manger voisine. Chacun est placé autour de la table et repère son assiette grâce à de petits cartons remplis avec le prénom de la personne. Patricia cherche le sien et le découvre, puis regarde son ami, lequel s’installe loin d’elle à l’autre extrémité de la grande table. L’organisation est donc bien faite pour que les couples soient séparés, ce qui devrait faciliter les contacts avec les voisins inconnus.


C’est ainsi que la libertine se trouve assise entre deux messieurs attentionnés qui, rapidement, établissent un premier contact verbal avec elle et leurs voisines respectives. Les conversations s’engagent librement, simplement, et rapidement, le brouhaha gagne la salle alors que commence le repas. L’examinant du coin de l’œil, Patricia considère que son voisin de droite présente bien des « qualités » physiques et intellectuelles susceptibles de retenir toute son attention. Ils échangent quelques propos qui les amènent insensiblement à glisser vers l’évocation du libertinage et de ses intérêts. Lui est marié avec la jolie brune installée à quelques mètres de là et qui a déjà engagé une conversation animée avec ses propres voisins. Mais il confie tout de suite que cette soirée n’est pas une innovation pour eux et qu’ils adorent y participer.


Pour confirmer son assertion, il pousse légèrement sa cuisse contre celle de Patricia, laquelle maintient sa jambe pour que la pression puisse s’affirmer. Tout est entendu entre eux par ce simple geste discret, le reste dépendra de leurs envies… Et celles-ci montent vite quand la cuisse de l’homme entreprend une lente caresse contre celle de la dame et que, de la main, il vient compléter la conquête de ce terrain acquis d’avance. Chaude, la paume dessine la courbe des muscles qui se contractent et, glissant sur le fin nylon, les doigts entament une très lente montée vers la chaleur de l’entrejambe. Feignant l’indifférence, la femme accepte et apprécie l’approche discrète et poursuit la conversation badine, tout en parcourant du regard la tablée où elle voit les autres convives engagés dans des approches similaires, y compris son propre compagnon.


La souplesse du tissu de sa robe permet à la main de son voisin de gagner le pubis à peine caché par le mince string, déjà trempé de la mouille chaude de Patricia. D’un léger mouvement du bassin, elle dégage un peu l’accès à son ventre qui s’offre ainsi à la poursuite de la caresse, alors que son voisin poursuit aimablement la conversation, comme si de rien n’était. Elle, si prompte à s’offrir à des amants de passage, en club et ailleurs, s’amuse là à retenir ses sensations tout en souriant à l’homme et l’invitant du regard à accentuer sa lente conquête. Rien ne paraît pour les autres alors que, évidemment, ils doivent aussi être en train d’engager des joutes tout aussi excitantes.


Soudain, les mouvements des doigts sur son sexe se font plus précis, plus rapides, plus forts, car l’inconnu s’attache à branler vivement le clito durci que la belle offre en tendant son bassin et en le faisant légèrement rouler sur le bord de la chaise. C’en est trop, elle abandonne toute retenue et, mordant ses lèvres, elle se laisse gagner pour sa première jouissance de la soirée, rapide et forte. Incapable de se maîtriser, elle coule sur les doigts de son voisin et celui-ci, en fin gourmet, les ramène vers sa propre bouche et les déguste en souriant à la belle, un peu essoufflée.



Consciente que ses joues ont rosi du fait de l’émotion, elle cherche son compagnon du regard et échange avec lui un large sourire qui suffit à lui indiquer son ressenti. Cette complicité totale entre eux l’incite à pousser plus loin l’expérience avec son voisin, ne serait-ce que pour en parler avec son amant, plus tard. Ses doigts minces et souples engagent la découverte de la forme et de la dureté du membre qui se tend dans le pantalon et, longuement, elle masse le sexe pour expérimenter la résistance de son propriétaire. L’essai est probant et l’homme sait se retenir ; « bon signe », se dit-elle, « mais tu vas quand même céder à mes talents ». Du bout de l’index et du pouce, elle saisit la tirette de la fermeture de la braguette et la fait descendre petit à petit, pour mieux énerver l’homme. Arrivée en bas, elle pousse alors son exploration en allant soupeser les bourses gonflées dans le creux de sa main, puis, adroitement, elle extrait le braquemart tendu du pantalon, sous la nappe de la table. S’amusant à copier le geste récent de son voisin, elle remonte ses doigts vers sa propre bouche et les couvre lentement de salive en le fixant d’un regard amusé ; une fois ses doigts bien lubrifiés, elle les repose sur le membre vibrant et entame une lente masturbation discrète. La bite, dure et gonflée, remplit amplement sa petite main, si bien qu’elle peut en apprécier toute la vigueur et, déjà, imaginer l’usage qu’elle pourra en faire au cours du reste de la soirée. Humecté par la salive répandue par les doigts de la belle, le gland se dresse et enfle jusqu’à laisser perler une goutte de ce liquide que Patricia apprécie plus que tout.


Il serait trop dommage de le perdre et elle décide donc, aussi furtivement que possible, de se glisser sous la table pour aller déguster ce mets de libertine. Tenant bien le membre entre ses deux fines mains, elle enfourne très lentement la queue et suce les quelques gouttes qui sont apparues au sommet. Puis, reculant son visage pour apprécier le spectacle, elle poursuit par une longue masturbation agrémentée de glissade vers l’entrejambe, jusqu’à l’anus de l’homme. Elle sait qu’il ne pourra pas résister longtemps à ce traitement, instruite qu’elle est par les nombreuses pipes qu’elle a déjà pratiquées et réussies avec ses amants de passage. Quand elle sent les mouvements de l’homme s’accélérer, elle embouche à nouveau le gland et, d’un mouvement vif et décidé, elle en fait sortir le foutre qui s’écoule dans sa bouche en longues rasades chaudes et épaisses. Rien n’échappe à ses fines lèvres agiles et, par plusieurs déglutitions, elle avale le sperme dont elle se régale.


Accroupie comme elle l’est, elle jette un regard circulaire sous la table et découvre que ça et là, d’autres femmes ont engagé les hostilités, mais que certains hommes n’en sont encore qu’à se caresser le sexe en attendant une meilleure opportunité. Il en va ainsi de son autre voisin qu’elle a trop négligé et qui, délaissé, reste immobile, les jambes tendues. Bonne fille, et surtout, gourmande avérée, Patricia se glisse alors doucement vers lui et sollicite l’homme en posant ses mains sur ses cuisses. Imaginant sans mal qu’il s’agit de sa voisine qui a disparu sous la table, il écarte les jambes et l’invite, en lui prenant la tête délicatement entre ses mains, à s’approcher de son propre sexe qu’il a déjà sorti. Sans perdre plus de temps, la coquine s’évertue à délivrer au monsieur les mêmes services qu’au premier, comme elle aime tant le faire quand elle fait jouir des hommes, en série, dans un club. Nul doute que la chaleur de sa bouche et ses talents de branleuse suffisent à vaincre la résistance du membre, au demeurant seulement symbolique ; tant et si bien qu’en quelques instants, elle recueille une seconde éjaculation au fond de sa gorge, tout aussi délectable que la première.


Aussi agilement qu’elle était descendue, elle remonte de dessous la table et reprend sa place, comme si de rien n’était. Seule, la pointe de langue finit de recueillir un peu de foutre avant de le faire disparaître dans sa bouche.




(À suivre)