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Temps de lecture estimé : 16 mn
22/02/22
Résumé:  Les suites des aventures de Bruno, personnage apparu dans la série Bi or not To bi. Aujourd’hui, il reçoit la visite inattendue d’une amie.
Critères:  fh copains miroir intermast hdanus
Auteur : François Angler      Envoi mini-message
Visite surprise






Je travaille dans un cabinet comptable, il m’a été confié la révision du dossier d’un nouveau client, une grosse concession automobile. Pour finir dans les délais, j’ai travaillé dur ces derniers jours, n’hésitant pas à finir tard. Ce jeudi après-midi, j’ai présenté mon travail à ma responsable. Elle l’a jugé de qualité et apprécié l’effort fourni pour respecter un délai particulièrement court. Par conséquent, elle m’a autorisé à partir plus tôt qu’à l’accoutumée. C’est ainsi qu’il est à peine 17 heures lorsque j’arrive chez moi.


J’ai besoin de me vider la tête, et rien de mieux qu’une bonne séance de fitness à la maison. Je suis un plan d’entraînement à la course à pied qui intègre du renforcement musculaire basé sur un enchaînement de plusieurs exercices que l’on appelle circuit.


Mon studio offre un espace suffisant devant mon canapé pour y dérouler mon tapis de gym. Et comme, il fait relativement chaud en ce début juillet, j’entrouvre la porte-fenêtre pour créer un courant d’air. Je me déshabille en gardant comme unique vêtement mon caleçon moulant. Mon appartement n’ayant aucun vis-à-vis, nul besoin de se montrer pudique en enfilant un short et un tee-shirt.


Un rapide échauffement et je commence doucement ma séance. Je suis au début de mon troisième circuit lorsque retentit la sonnette d’entrée. Étant en pleine réalisation d’un burpee, après le saut finissant l’exercice et le rétablissement sur les pieds, je me précipite pour aller ouvrir. Là, sur le palier, une amie me fait la surprise de me rendre visite.



Je m’écarte pour la laisser pénétrer dans mon appartement. Anne est l’une de mes anciennes colocataires, un petit bout de femme, tout en rondeur, rigolote, étudiante aux Beaux-Arts, adorant la photographie et le dessin. D’ailleurs, elle porte sous son bras son carton de croquis.



Anne s’est avancée dans le salon jusqu’à la porte-fenêtre, là de ma terrasse, j’ai une vue imprenable sur le clocher de la vieille église romane et les toits alentour. Elle dépose son carton à dessins sur le canapé ainsi que son sac à main.



Elle s’assoit sur le canapé, ouvre son carnet à dessins et prend en main un crayon. J’hésite à reprendre ma séance.



À la salle de sport où je pratique, il y a des miroirs presque partout, cela aide à corriger les mouvements mais offre aussi une vision des corps dans l’effort. Et, je ne vous cacherai pas que parfois mes yeux sont attirés par un fessier rebondi d’une demoiselle s’exerçant à quelques mètres de moi. Là, c’est moi qui suis observé mais il faut que j’en fasse abstraction, et pour cela je dois me concentrer sur mes exercices.


Après vingt minutes d’efforts supplémentaires, j’en finis avec mon dernier circuit. Je me relève d’un bond et dans l’élan, je me dirige vers le bar de la kitchenette pour me saisir d’une bouteille d’eau afin de me désaltérer. Je me retourne vers mon amie. Elle est penchée sur son carnet où le crayon virevolte sur le papier. Je fais quelques étirements debout devant elle. Elle relève la tête et me demande une bière fraîche.


Je lui tends la bouteille extraite de mon frigo après l’avoir décapsulée. Elle s’en saisit. Elle pose son carnet ouvert sur la banquette. Je jette un œil rapide au croquis, le dessin n’est qu’une esquisse mais la finesse du trait, la précision du mouvement capté me bluffe.



Elle me montre une feuille avec plusieurs cases, comme celle d’une bande dessinée, le mouvement du personnage est décomposé. Je reconnais la place, et je visualise la scène sans mal. En effet, le lieu est fréquenté régulièrement par un groupe de jeunes, exerçant leurs talents sur le mobilier urbain avec leur skate ou leur trottinette. L’environnement est fidèlement reproduit, et aussi le détail de certains personnages. Une mèche au vent laisse deviner que le skateur est en réalité une skateuse.



Je monte à l’étage à toute vitesse. La salle d’eau est à côté de la chambre située sur la mezzanine. Je franchis la porte à galandage. Je fais glisser au sol mon boxer trempé de sueur et je rentre dans la douche à l’italienne. Je tourne le mitigeur et je me glisse sous le jet d’eau. Je me saisis de mon gel douche que je verse dans ma paume de main, puis me frictionne les cheveux et tout le corps. Je me rince, coupe l’eau et pivote sur mes talons pour sortir de la douche.


Là, je surprends Anne appuyée contre l’encadrement de la porte, elle a toujours son bloc et son crayon. J’ignore depuis combien de temps elle est là, à m’observer. Elle est penchée sur sa feuille, relève la tête brièvement et ne semble pas prêter plus d’attention que ça à ma nudité. Néanmoins, cette intrusion me gêne et j’ai soudain une montée d’angoisse. Je cherche désespérément des yeux ma serviette. Elle est hors de portée sur le lavabo tout à côté de mon observatrice. Je ne peux qu’impuissant, offrir ma nudité à mon amie. Elle ne dit rien et continue de me dessiner, relevant la tête de temps à autre pour capter un détail. J’avance lentement vers ma serviette et je tends la main pour m’en saisir.



Je la regarde hésitant. Elle me sourit et d’un geste de la main me fait signe d’aller dans la cabine de douche. Je hausse les épaules et m’exécute, cachant mon anatomie en lui tournant le dos. Et pour avoir une attitude de circonstance, je mime le geste de me laver les cheveux.



Le temps semble s’être arrêté… Tenir une pose sans bouger, les bras en l’air, devient assez vite inconfortable. Et dès que j’ai un signe de faiblesse, Anne me le fait savoir.



Par fierté et pour faire plaisir à mon amie, je serre les dents pour garder la pose immobile le plus longtemps possible. Soudain, je sursaute, une main vient d’effleurer mon épaule. Je sens le tissu d’une serviette éponge qui vient sécher les quelques gouttes d’eau qui restent sur mon corps.



Je pourrais me saisir de la serviette et me sécher tout seul, mais je me laisse faire. Mon amie frictionne ma peau avec douceur, d’abord mon dos, puis mes bras, et elle descend ensuite sur mes fesses.



Je pivote lentement, faisant preuve d’une pudeur inhabituelle, je cache mon sexe avec mes mains. Je suis plus grand qu’elle d’une tête, sa main droite frotte doucement mon torse. La tâche finit, Anne jette la serviette sur la panière à linge sale. Elle redresse la tête et me regarde droit dans les yeux, souriante.



Mon regard se baisse vers mon amie, si on continue sur ce terrain cela va déraper. Je trouve qu’elle a les yeux qui pétillent. J’approche ma main de sa joue que je caresse du bout des doigts. Sa peau est douce, mon pouce effleure ses lèvres et les écarte. Elle continue de me sourire. J’ai envie de l’embrasser mais je me refuse à franchir la ligne rouge.


Lorsque nous étions colocataires, il m’est arrivé de sortir de la salle de bain avec une serviette autour de la taille et de la croiser dans le couloir dans son peignoir en satin au moment où elle allait se laver à son tour. Toutefois, il ne s’est jamais rien passé d’équivoque. Là, je suis intégralement nu devant elle, alors qu’elle est tout habillée, nous sommes chez moi et c’est elle qui s’est introduite dans mon intimité. A-t-elle envie de plus qu’une amitié ? Ou est-ce un simple jeu ? Je décide d’attendre de voir comment les choses vont évoluer.


Je prête d’un coup plus d’attention à sa tenue. Elle porte une robe noire qui s’arrête juste au-dessus du genou. Celle-ci moule son corps, quelques bourrelets au niveau des hanches mettent en évidence ses rondeurs. Le miroir au-dessus du lavabo me renvoie la vision de son dos partiellement dénudé, et je constate que sa peau est bronzée sans aucune trace de peau blanche. Mes yeux suivent alors la courbe de ses reins. Il n’y a pas la moindre bretelle d’un soutien-gorge. Je me demande si elle en porte un ? Ses cheveux noirs sont détachés et tombent en cascade sur ses épaules. Qu’elle est attirante !


Elle ne dit mot. Seul le bruit de nos respirations se fait entendre. Nous nous regardons, captant dans les yeux de l’autre, l’excitation grandissante. Elle s’est encore rapprochée de moi. Nos corps se touchent presque. Je prends sa main et la dépose sur ma poitrine.



Ainsi, je la laisse prendre l’initiative si elle le veut.

Sa main, d’abord immobile, commence lentement l’exploration de mon torse, de mes épaules. Elle vient se blottir contre moi, sa tête repose contre mon cœur. Entend-elle l’augmentation crescendo de mon rythme cardiaque ? Sa main est douce. J’hésite puis finis par poser mes deux mains, l’une après l’autre sur ses hanches. Elle masse mon dos toujours avec une grande délicatesse. Le bout de mes doigts remonte en une lente caresse le long de sa colonne vertébrale. Elle frissonne. Je m’arrête à son cou. Là, sa peau est plus fine et plus douce. Nos corps sont soudés. J’avance mes lèvres vers les siennes, elle n’a aucun mouvement de recul. Elle ferme, même les yeux, m’offrant sa bouche tout en basculant sa tête en arrière. N’est-ce pas le signe d’un abandon ?


Nos lèvres se touchent, se goûtent prudemment. Le bout de ma langue s’immisce entre elles, les chatouillant. Elle ne résiste pas longtemps, sa bouche s’entrouvre, ma langue fouille la cavité, y cherchant sa langue. Elles s’entremêlent. L’excitation monte alors en flèche. Elle sort sa langue hors de sa bouche. Je l’aspire. Et nous cédons à nos pulsions animales en nous embrassant goulûment, sans plus aucune retenue. Je l’enserre puissamment contre mon corps. Ses mains descendent dans mon dos, empoignent mes fesses pour me plaquer un peu plus contre elle.


Comment rester indifférent à cela ? Mon sexe traduit à sa façon mes émotions. Il tente de se redresser, mais nos corps accolés l’en empêchent. J’ai envie d’elle là tout de suite dans cette douche. Je la plaque contre le mur carrelé. Mes mains se posent sur ses genoux à la lisière de sa robe. Je remonte lentement le tissu le long de ses cuisses jusqu’à ses hanches. Ma main droite s’insère entre nous deux. Je m’écarte sur le côté pour avoir accès à son entrecuisse. Nous continuons de nous rouler des pelles. Mon majeur et mon index réunis rencontrent l’humidité de sa culotte trempée par ses sécrétions vaginales. Mon sexe désormais libre repose contre le haut de sa cuisse dénudée. Ainsi, elle doit ressentir la chaleur de mon pieu et la puissance de mon désir pour elle.


Anne m’enserre, son bras droit dans mon dos continue de me masser, et elle prend appui sur mon épaule pour y reposer sa tête. Mes doigts au début immobiles sur sa vulve entament un massage de son clitoris à travers le tissu. Sa main gauche tente de s’emparer de ma verge mais mon bras droit qui la masturbe la gêne. Elle se résigne à se suspendre à mon cou, me laissant la masturber. Le contact du tissu me gêne, je décide de l’écarter afin d’accéder à sa fente. Elle est trempée. Mon majeur glisse en elle sans difficulté. Elle pousse alors un bref gémissement. Ma paume de main percute régulièrement son clitoris en même temps que mon majeur la pilonne de l’intérieur. Son sexe dégouline de cyprine et mes mouvements de piston engendrent des bruits de clapotis qui témoignent de son état d’excitation. Je cherche sa bouche pour l’embrasser et là, je la vois se mordre la lèvre pour se retenir de crier son plaisir. Je ne la quitte pas des yeux guettant les signes de sa jouissance. J’accélère le mouvement de mon doigt et décide d’insérer en elle également mon index. L’action combinée de mes doigts et de ma paume sur le haut de sa chatte l’amène proche du dénouement. Soudain, elle empoigne mon bras, pour stopper mon geste. Mais je continue à la pénétrer avec force, malgré la résistance qu’elle m’oppose. Son corps se tend et elle réprime une brève plainte. Je sens les palpitations de son antre autour de mon majeur et de mon index. Elle vient de jouir. Son corps se relâche, je la retiens pour éviter qu’elle ne tombe dans la douche glissante. Je relève son menton et dépose un baiser sur ses lèvres. Nos regards se croisent.


Je la fais pivoter pour la mettre face au mur. Je prends ma queue dressée en main pour la guider vers son minou, mon gland bouillant touche ses lèvres gonflées, et au moment où je m’apprête à glisser à l’intérieur, je suis stoppé par un cri d’Anne.



Quel con ! Je vais en chercher une.


Je sors de la cabine de douche, et me dirige vers le meuble sous-vasque. J’ouvre un tiroir dans lequel je range mes produits intimes. Je constate alors que la boîte de préservatifs est vide.



Anne est sortie de la douche, sa jupe toujours relevée sur ses hanches, elle s’avance vers moi. Sentant mon désarroi, elle m’enlace, déposant dans mon cou et sur le haut des épaules des bisous.



Sur l’instant, je ne comprends pas l’allusion, comme je mets un peu de temps à réagir, une claque sèche s’abat sur mon fessier. Je relève la tête. Je lui jette un regard d’incompréhension en fronçant les sourcils. L’une de ses mains vient empoigner ma queue, et doucement elle fait coulisser sa main en arrière vers mon pubis. Ce geste décalotte mon gland, la tension provoquée par le frein tendu de mon prépuce me fait à la fois mal et m’excite un peu plus. J’adore me masturber de la sorte. Elle ne me quitte pas des yeux, suivant mes réactions grâce au miroir. Elle m’astique avec un mélange de douceur et une once de brutalité. Elle stoppe par moment plusieurs secondes toutes actions. Cette attente entraîne de la frustration mais également une montée de mon désir. Je ne dis rien mais les traits sur mon visage, ma bouche entrouverte et les palpitations de mes narines traduisent ma satisfaction d’être ainsi pris en main. J’espère un soulagement rapide et à la fois je veux qu’il soit le plus tard possible, car il en sera plus puissant. Soudain, elle accélère et devient plus violente, je ne peux réprimer mes gémissements de contentement. Des « oh oui ! » et des « putain, que c’est bon ! » s’échappent de ma bouche. Brusquement, elle claque mon fessier avec une série de coups du plat de la main. Je proteste.



Elle me fait un bisou dans le cou, et sa main lâche ma bite et vient caresser mes fesses rougies. Sa main posée à plat sur mes fesses remonte mon sillon fessier, et son majeur frôle alors involontairement mon petit trou. Sous ce plaisir si particulier, je ferme les yeux et laisse échapper un petit « oui » que je pense à peine audible. Anne stoppe son geste. Son doigt reste là, immobile, tout contre ma rondelle. Elle me fixe intensément. Elle tente de forcer l’entrée, mais sans préparation, ma rondelle résiste.



Je ne réponds rien à cette remarque. Sa main quitte mes fesses, elle se penche et prend le lubrifiant, à côté de la boîte vide de capotes, dans le tiroir toujours ouvert. Elle dévisse le capuchon du tube, et dépose une noix de gel sur le bout de son majeur. Elle me fixe droit dans les yeux grâce au miroir face à nous. Je lui fais un signe de tête, impatient de subir la caresse anale.


Je vois sa main partir dans mon dos, et je sens très vite la pression de son doigt venir masser l’entrée de mon fondement. Nous ne nous quittons pas des yeux. Elle réitère à deux reprises l’opération de venir mettre du gel sur son majeur et, au final, en verse une bonne dose dans ma raie. Sa main gauche est sur ma hanche, tandis que sa main droite explore mon fessier. Je suis penché en avant en appui sur mes coudes, croupe tendue dans l’attente de subir l’introduction du doigt de mon amie. Je l’espère. Et je finis par la supplier.



Elle répond à ma supplication, son majeur vient de forcer ma rondelle sans résistance, s’introduire profondément en moi, sa paume de main vient épouser mes fesses.



Son doigt s’agite, il masse la prostate. J’exprime à voix haute mon plaisir, sans honte, sans pudeur.



Elle est debout derrière moi, son majeur ressort, puis rentre aussitôt tout au fond de moi. Elle me sodomise avec force. Elle empoigne ma bite de sa main libre. Elle me branle d’abord doucement, mais je crève d’envie de jouir et au comble de l’excitation, je supplie ma branleuse de me soulager.



Sa main répond à ma demande, et le mouvement de va-et-vient s’accélère. Je me cambre sous la tension grandissante. Je vais au-devant de ce doigt qui me fouille, ma queue se gonfle dans la main de ma douce tortionnaire. Et le point de non-retour arrive vite. J’éjacule en hurlant mon plaisir, avec force, expulsant ma semence jusqu’à souiller le miroir et la robinetterie. Je suis penché en avant, toujours en appui sur les coudes, son majeur planté au fond de mon cul, d’un seul coup immobile. Mon sexe débande lentement, et ce n’est que quand ma bite est redevenue une chose insignifiante, et que mon sphincter s’est resserré autour de son doigt, qu’elle le ressort doucement.


Je me redresse lentement, pivote et enlace Anne que j’embrasse avec beaucoup d’amour. Nous n’échangeons aucun mot pendant de longues minutes. C’est elle qui rompt le silence en premier.



Mes mains se posent sur ses épaules. Je l’embrasse dans le cou, et je tire sur le haut de sa robe que je veux faire glisser le long de ses bras pour découvrir son corps.



Je m’écarte, elle avance vers le lavabo, mon sperme est encore là, répandu sur le miroir et le mitigeur. L’eau coule. Elle nettoie ses mains avec du savon, mais aussi ma semence. Je ne peux m’empêcher de parcourir des yeux son corps. La robe relevée sur ses hanches m’offre la vision de sa culotte noire en coton, qui couvre son large fessier. Ses jambes ne sont pas disgracieuses, bien sûr elles ne ressemblent pas à celles d’une mannequin. Comment lui dire que je préfère les rondes aux filles filiformes ? Elle a un ou deux bourrelets au-dessus des hanches, et son dos dénudé est puissant. Je dirais musclé. Je m’approche d’elle, j’ai envie de la rassurer, de lui dire qu’elle me plaît comme elle est. J’ai la trouille qu’elle me rembarre. Néanmoins, je me décide à l’enserrer dans mes bras, tout en lui murmurant à l’oreille des mots d’amour. Elle ne dit tout d’abord rien mais relève la tête.



Des larmes commencent à couler sur ses joues. Je la serre un peu plus fort contre moi. Elle baisse sa robe sur ses hanches, ajustant sa tenue. Je sèche ses larmes avec une serviette.


Je file, quelque temps plus tard, sous la douche pour un second nettoyage rapide. Elle sourit et ouvre son carnet à dessins, cela semble être une manie. Sans pudeur, cette fois, je lui fais face l’observant me croquer. Je sors de la cabine dégoulinant d’eau, ouvre le placard sous le lavabo pour en sortir deux serviettes. Je m’essuie avec l’une d’elles.



Sa main effleure ma joue, dépose un baiser sur ma bouche. Je quitte la pièce après avoir tiré la porte à galandage. Je m’habille et descends au salon. J’entends l’eau couler, et même si je rêve de la voir nue, je respecte sa pudeur.


La suite de la soirée sera beaucoup plus sage. Nous allons discuter à bâtons rompus sur nos vies pendant une grande partie de la nuit. Elle me montrera les croquis qu’elle a faits de moi, je lui montrerai le garçon chétif que j’étais auparavant. Au final, elle s’endormira sur le canapé, je la couvrirai d’un drap avant d’aller me coucher dans mon lit, pour y dormir seul.



– Fin –