n° 20804 | Fiche technique | 35542 caractères | 35542Temps de lecture estimé : 20 mn | 28/02/22 |
Résumé: Il y a quelques années, Gaëlle et Jean-Claude, un couple d’amis, étaient venus passer quelques jours dans notre nouvelle maison située à la campagne, mais néanmoins proche de la ville. | ||||
Critères: fh couple couplus vacances fellation cunnilingu pénétratio fsodo -libercoup | ||||
Auteur : Patrik (Carpe diem diemque) Envoi mini-message |
Une tranche de vie… Bonne lecture
Il y a quelques années, Gaëlle et Jean-Claude, un couple d’amis, étaient venus passer quelques jours dans notre nouvelle maison située à la campagne, mais néanmoins proche de la ville. L’avant-dernier jour, nos jeunes enfants étant couchés, l’apéritif a duré longtemps, très longtemps, le repas aussi, peut-être trop bien arrosé… C’était fin juin…
Je me souviens très bien… peut-être trop…
La conversation est animée. Tout le monde est habillé de façon décontractée, Valérie (ma femme) surtout ! Elle n’a pas hésité à revêtir une robe d’été fort légère qui laisse souvent deviner un peu plus qu’il ne faudrait, mais voilà, ma femme a un côté un peu… garce, il faut l’avouer, ça fait partie de son charme épicé. Comparativement, Gaëlle est nettement plus sage, même si sa robe la met bien en valeur. Nous, les hommes, nous sommes habillés de la même façon : pantalon et chemisette.
Soudain, sautant du coq à l’âne, ma femme se lève et met de la musique, une compilation de titres datant d’une bonne dizaine d’années. En s’asseyant, elle soupire :
Jean-Claude glisse une galanterie :
Buvant son verre, Gaëlle lève les yeux au ciel. Elle est habituée au comportement très dragueur de son mari, elle l’a épousé en connaissance de cause. Pour ma part, je sais qu’il la trompe de temps à autre, car Jean-Claude est un coq qui résiste très mal aux moindres nouvelles poules qui passent sous son regard. Est-ce que Gaëlle est au courant ? Ferme-t-elle les yeux ?
De son côté, Valérie aime qu’on la flatte, qu’on la drague plus ou moins éhontément. Parfois, ça va un peu plus loin que le simple flirt innocent, puisqu’elle couche parfois. C’est un accord que nous avons passé, elle et moi : nous pouvons éventuellement aller voir ailleurs, mais à condition de ne pas mettre en péril notre couple et nos enfants.
Pour l’instant, Valérie s’est offert des relations kleenex : elle couche, puis elle jette sans état d’âme.
Gaëlle et Jean-Claude sont au courant du fait que notre couple est assez libre, ce qui explique sans doute les privautés que s’offre Monsieur envers ma femme. Jean-Claude est bel homme, c’est certain, mais il n’est pas toujours vivable à long terme. Je plains un peu sa femme, ça ne doit pas être facile tous les jours !
Arrive la plage des slows, j’en profite pour inviter ma femme à danser, elle accepte de bon cœur. Jean-Claude en fait de même avec Gaëlle, mais je comprends très vite qu’il aurait préféré danser avec ma femme, plutôt que la sienne. Valérie murmure à mon oreille :
Le premier slow fini, elle se détache de moi, l’autre couple fait de même. Puis féline, Valérie s’approche de notre ami et lui propose :
J’admire au passage le double sens de cette réplique. J’ignore si nos invités ont saisi l’allusion, ou s’ils s’en tiennent uniquement à la danse. Toujours est-il que Jean-Claude se fait un plaisir de danser avec ma femme, d’une façon de plus en plus collée serrée, s’isolant petit à petit dans un coin plus sombre de la pièce.
De mon côté, je danse de façon plus classique avec Gaëlle, qui surveille son mari du coin de l’œil. Soudain, elle approche ses lèvres de mon oreille et murmure :
Sa réponse qui arrive aussitôt me surprend un peu :
Ses bras, posément autour de mon cou, elle se colle un peu plus contre moi :
Je ne m’attendais pas à une telle déclaration. Ma femme aurait-elle vu juste ? Un peu déstabilisé, je réponds en plaisantant :
Puis elle se plaque contre moi, de façon très langoureuse, me faisant bien sentir sa poitrine ainsi que son ventre contre moi, susurrant :
Comme ma femme est partie s’isoler dans un coin, ce ne sera pas très compliqué de faire comme si nous n’étions plus que deux. Nous dansons ainsi, collés l’un à l’autre durant de longues minutes. Puis je jette un œil dans le coin où l’autre couple s’était réfugié. Je constate avec surprise qu’il n’y a plus personne !
Je tourne la tête dans l’autre sens, cherchant après ma femme. Je découvre à travers la porte-fenêtre qu’ils sont actuellement sur la terrasse et qu’ils ont dépassé le stade de la simple danse, puisqu’ils s’embrassent longuement et profondément.
Visiblement, Gaëlle vient de voir la même chose que moi. Posément, ses bras toujours autour de mon cou, elle attire mon visage vers le sien. Sans me faire prier, j’embrasse délicatement Gaëlle qui répond tendrement à mon baiser. Puis nos lèvres deviennent plus exigeantes…
Peu de temps après, ma main est sous sa robe, caressant sa peau si douce. Gaëlle fait la même chose, sa main sous ma chemisette. Peu après, elle se frotte ostensiblement sur la bosse de mon pantalon. En réponse, mon autre main se glisse sous sa petite culotte.
Ce qui nous fait rire tous les deux. Entre-temps, je vois ma femme s’éclipser furtivement vers notre chambre (du moins, je le suppose), entraînant derrière elle un Ji-Cé particulièrement en forme. Inutile de demander quelle sera la suite. Je suis cependant assez étonné : Jean-Claude sait-il que sa femme est actuellement dans mes bras et qu’elle risque de suivre le même chemin que lui ?
À moins que tout le sang de son cerveau soit déjà présent dans ses corps caverneux…
La musique retentit toujours en sourdine. Restés seuls en bas, Gaëlle et moi continuons à danser, l’un contre l’autre, mais à notre façon. Je suis à présent plaqué contre le dos de ma partenaire, une main sur son ventre, l’autre sur un sein, mon nez dans son cou. Sa robe gît dans un coin de la pièce, ainsi que son soutien-gorge. Mis à part ses chaussures et sa petite culotte, Gaëlle est actuellement nue. Moi-même, je n’ai gardé que ma chemisette.
Seuls au monde, nous dansons ainsi, langoureusement, sensuellement… Je reconnais que ma partenaire est bien fichue et qu’elle n’a pas du tout à se forcer pour que je bande. Pour preuve, ma tige bien dure contre ses fesses bien rondes. Et Gaëlle ne se gêne pas pour remuer du popotin ! Il est heureux que j’aie un bon self-control, sinon, il y aurait belle lurette qu’une certaine petite culotte aurait été copieusement souillée !
Gaëlle se colle plus contre moi :
De ma large main, je caresse posément son ventre, je malaxe un peu plus son sein, goûtant ainsi son moelleux. Je reconnais que c’est très bien ainsi. Après quelques longues minutes, je murmure à l’oreille de Gaëlle :
Sans attendre la réponse, j’abaisse un peu sa culotte pour venir plaquer mon sexe bien raide contre ses fesses. Toujours à voix basse, j’explique :
Puis nous continuons ainsi notre danse lascive. Gaëlle n’est pas aussi excitante que ma femme qui adore la provocation et jouer les allumeuses. Mon actuelle partenaire est nettement plus sage, mais je sens confusément qu’elle peut se révéler plus chaude que prévu. Je suis d’ailleurs assez étonné de ce qui est en train de nous arriver, je ne pensais certainement pas que je danserais aujourd’hui avec elle nue, même si pour l’instant, nous sommes très sages.
Plaquée de dos contre mon torse et ma verge, elle demande à mi-voix :
J’abaisse encore un peu plus sa culotte, pour préparer le terrain. Puis délicatement, je me mets en place. Ma verge bien dure est à présent coincée entre ses cuisses, les lèvres intimes de ma partenaire frottant délibérément contre ma tige. Je comprends très vite que Gaëlle est déjà en train de mouiller. Il faut dire que la musique, l’ambiance, les préliminaires aident beaucoup à installer le bon climat entre nous.
Ma main quitte son ventre pour saisir l’autre sein :
Je malaxe délicatement les deux mignons seins qui sont à ma disposition. Puis une de mes mains descend lentement. Elle caresse à nouveau un ventre rond, puis glisse vers le bas. Gaëlle a toujours les yeux fermés, elle se laisse aller à l’instant présent.
Je m’enhardis à effleurer son cou du bout des lèvres. Voyant que ma partenaire ne déteste pas, je dépose plein de petits bisous dans sa nuque, dans le creux, sur son épaule. Gaëlle respire plus fortement, elle serre délibérément ses cuisses autour de ma tige, frottant lentement ses lèvres intimes dessus.
Je continue tout en la caressant en même temps. Ma main arrive sur le haut de son pubis, à l’orée d’un petit bosquet qui me semble entretenu et taillé. J’avais bien cru remarquer la chose à travers le fin tissu de la petite culotte, mes doigts en ont la confirmation. Je ne serais pas étonné que ce soit une exigence de Jean-Claude.
Je me contente de folâtrer dans le duvet soyeux qui protège l’entrée d’une certaine fente, ce qui semble plaire à Gaëlle. Je suppose qu’elle prend sa dose de préliminaires, étant donné que son époux n’est pas un grand fan de la chose. Je fais volontairement durer le plaisir, il n’y a pas de mal à faire du bien et à se faire du bien de la sorte…
Peu après, j’entraîne ma partenaire vers le canapé pour la suite des événements. Gaëlle est étendue sur les coussins, jambes largement ouvertes, tandis que je suis en train de lui faire un long cunni, agenouillé entre ses cuisses.
Gaëlle semble apprécier ce que ma langue et mes lèvres sont en train de lui faire. Elle plonge ses doigts dans mes cheveux, elle frémit, elle ondule, elle oscille, puis soudain, elle pousse un long petit cri désarticulé, signe évident qu’elle jouit. Elle presse ma tête contre sa vulve, je continue ma torture, puis Gaëlle me repousse, tout en vibrant de la tête aux pieds.
Elle s’agite quelques longues secondes sur le canapé, je la regarde jouir puis s’apaiser. Après un long soupir, elle s’adresse à moi :
Elle lance un long regard vers ma verge qui est toujours au garde-à-vous :
Elle se relève avec quelques hésitations, mais sa voix est assurée, elle :
Quelques instants plus tard, Gaëlle m’octroie une fellation un peu maladroite, mais pleine d’entrain, ce qui a son charme. Ma femme est peut-être devenue trop pro… Tandis qu’elle est agenouillée entre mes cuisses, j’en profite pour caresser ses cheveux. Je sens que je vais rencontrer quelques difficultés à me retenir, ma résistance touche à sa fin. Je préfère prévenir :
Pour toute réponse, elle accentue la fellation qu’elle me procure. On dirait que ça ne la dérange pas que j’éjacule dans sa bouche. Dans ce cas, je vais me faire un plaisir de me laisser aller. Je me pince les lèvres, je tente de résister encore un peu, mais c’est peine perdue. Je préviens Gaëlle :
J’ouvre les vannes, mon sperme longtemps contenu inonde la bouche de ma suceuse. Je me libère, apaisant une forte tension qui dure depuis un bon bout de temps. Ma verge est toujours dans la bouche de Gaëlle qui avale avec application. Je ne l’en aurais pas crue capable, mais on se fait souvent des fausses idées. Il est vrai que son mari doit être demandeur de gâteries, mais pour beaucoup de femmes, il y a une différence entre le phallus d’un mari et celui d’un homme qui n’est pas le mari.
Peu importe, je me vide dans cette bouche si accueillante, me laissant porter par le flot…
Même si ma verge est actuellement au repos, ça ne m’empêche pas de m’occuper de ma nouvelle partenaire. J’ai deux mains et une bouche, et sans m’autoglorifier, je sais m’en servir plutôt bien. Je pourrais aussi me faire aider par divers accessoires, mais je n’en ai pas à portée, ils sont dans notre chambre, dans laquelle se déroule une certaine bataille qui doit être mouvementée, connaissant ma femme et Ji-Cé…
Je fais jouir Gaëlle plusieurs fois, dont l’une en frottant ma verge bien dure le long de ses lèvres intimes. Au début, ma partenaire est un peu soucieuse, crispée, craignant que je la pénètre. Mais comme elle comprend que je respecterai le pacte, elle se détend.
Après sa jouissance, elle murmure à mon adresse :
Elle sourit étrangement :
Je serais curieux de savoir ce qu’elle connaissait des hommes et de leurs turpitudes avant de croiser son mari. Je le saurais peut-être un jour. Ses yeux luisent :
Alors que j’allais répondre, elle me coupe en proposant :
Nous montons vers l’étage, direction la chambre d’amis où dorment depuis quelques jours nos invités. La salle de bain délimite deux zones : celle des adultes et celle des enfants. C’est le bureau qui fait séparation entre la chambre des amis et notre chambre (celle de notre couple). Cette disposition évite que les enfants entendent diverses turpitudes, comme ça a pu arriver chez certaines de nos connaissances…
De plus, notre chambre est bien insonorisée. Il faut bien ça, car ma femme est assez démonstrative vocalement !
Nous nous allongeons l’un à côté de l’autre, elle dans mes bras. Gaëlle se laisse aller. Tandis que je la caresse délicatement, je l’entends respirer profondément. Soudain, sa voix brise le silence :
Je la serre un peu plus contre moi. J’aime sentir son corps tout chaud contre le mien :
Nous restons immobiles durant un long moment. Je me demande même si Gaëlle ne s’est pas endormie. Elle est lovée contre moi, la respiration apaisée. En fin d’après-midi, je n’aurais jamais pensé qu’elle et moi allions faire des galipettes. Finalement, ma femme avait raison, Gaëlle était demandeuse à mon propos. Contrairement à la plupart des hommes, les femmes sentent ce genre de chose…
Soudain, Gaëlle frémit, puis s’échappant de mes bras, elle se relève lentement :
Je me lève aussi, marquant une petite pause avant de continuer :
Elle s’exclame joyeusement :
Nus et enlacés, nous nous dirigeons vers la bonne pièce. Resté à l’entrée de la salle de bain, je contemple l’émouvante nudité de ma compagne de jeu qui me sourit dans le miroir. Je reste une bonne minute à l’admirer, puis je lui fais un petit signe :
Je lui souris, puis je la quitte momentanément. Tandis que Gaëlle se débarbouille dans la salle de bain, je vais voir où en est arrivé l’autre couple. Je connais ma femme : même si elle baise allègrement dans notre lit conjugal, l’amant est prié d’aller finir sa nuit ailleurs. C’est moi qui reprends ma place légitime auprès d’elle. Sauf bien sûr quand je suis en déplacement. Mais curieusement, elle n’aime pas trop dormir avec un autre homme que moi.
Sur la pointe des pieds, j’entrouvre la porte de notre chambre, Jean-Claude est en train de baiser férocement ma femme en levrette. Secouée de toute part, Valérie gémit, le corps quasiment disloqué sous les coups de boutoir. C’est assez impressionnant, on dirait que Jean-Claude est une locomotive à vapeur totalement emballée et hors contrôle !
Je suis donc reparti faire un petit câlin à Gaëlle, toujours dans la salle de bain. De retour dans la chambre d’amis, elle s’est endormie dans mes bras. Plus tard dans la nuit, je suis parti lire un livre dans le bureau. N’étant plus dans la chambre avec Gaëlle, ça évitera certains soucis et autres gênes possibles avec son mari quand il regagnera son lit. Un bon quart d’heure plus tard, j’ai compris que Jean-Claude était en train de retourner dans sa chambre. Fidèle à son habitude, ma femme lui a demandé d’aller dormir ailleurs, afin de me laisser la place.
Alors, refermant mon livre, je suis retourné auprès de ma femme.
Avachie, épuisée, les yeux cernés et les fesses en l’air, Valérie se remet de ses émotions. En me voyant au pied du lit, elle n’a aucune honte à me lancer :
Valérie se redresse un peu, se plaçant au milieu du lit, puis elle lâche :
Je m’assieds près d’elle :
Valérie s’allonge sur le côté :
Elle tapote sur ses fesses :
C’est bien l’une des premières fois que je vois rougir ma femme qui n’arrive plus à raconter la suite, alors qu’elle sait être fort salace ! Tout en la caressant, je réponds :
Elle soupire longuement :
Sans répondre, prestement, je retourne ma femme sur le ventre, puis je me vautre illico sur elle, sur ses fesses. Assez surprise, ma femme proteste faiblement :
Puis je me frotte sur ses fesses, faisant coulisser ma verge dans son sillon. Ma femme ne proteste pas, je crois même que la situation l’amuse. Je lui confie :
Je pense fugacement que c’est l’hôpital qui se fout de la charité :
Je me soulève un peu, je dirige la pointe de ma tige vers l’endroit convoité, et c’est avec une grande facilité que je m’enfouis d’une seule traite dans ses sombres profondeurs gluantes !
Frétillant du popotin, elle se met à rire :
Ce n’est pas la première fois que je passe par cette porte-là. Mais c’est la première fois que j’y passe si vite après quelqu’un d’autre. Je sens confusément que notre sexualité de couple va encore franchir rapidement d’autres paliers par la suite !
Cette suite nous prouva effectivement que ce fut allègrement le cas…
Deux mois plus tard, tiraillé par divers sentiments contradictoires, n’ayant pas supporté le fait d’avoir été « cocu », Jean-Claude a fini par demander le divorce, chose qu’il dut se résoudre à faire à l’amiable, car il était finalement aussi fautif que son épouse, sinon nettement plus fautif. À son grand étonnement et désespoir, il a découvert au passage que Gaëlle était au courant de quasiment toutes ses incartades, et qu’elle avait même gardé quelques preuves dans sa manche. De ce fait, elle a su monnayer sa complaisance, d’autant plus facilement qu’elle pouvait tout lui prendre ou presque. Bref, ce fut plus proche du quatre-vingts pour cent que du cinquante pour cent pour elle.
Naturellement, Jean-Claude ne fut pas très content de la tournure des événements, il pensait honnêtement s’en tirer à meilleur compte, en mettant sur le tapis ce qui s’était passé depuis ce fameux soir, alors que lui-même n’était pas resté très sage, c’est le moins qu’on puisse dire, si j’en crois les aveux de ma femme.
À prime vue, lui avait le droit de la tromper, mais pas elle.
Le plus amusant (si je puis le dire ainsi) est qu’après cette première soirée un peu spéciale et avant la demande de divorce, ils sont revenus deux fois durant l’été ! Et à chaque fois, le même scénario. De plus, mi-septembre, la demande de divorce étant lancée, Jean-Claude est venu seul chez nous durant trois jours, tandis que j’étais en déplacement professionnel. Cette visite n’était pas prévue au programme. Mais ma femme l’a néanmoins accueilli à bras ouverts, ou plutôt à cuisses ouvertes.
Néanmoins, Valérie a eu la délicatesse de me prévenir, en me demandant quand même si j’étais OK pour me faire remplacer momentanément de la sorte, même si je me doutais qu’ils avaient déjà au moins fait l’amour une fois avant son coup de fil. J’ai dit oui. D’ailleurs que je dise oui ou que je dise non, je me demande ce que ça aurait changé finalement, surtout en étant à plus de quatre cents kilomètres de là.
Pour toute réponse, elle se met à rire. Puis elle termine son appel par un « je t’aime, mon Pierre chéri » qui est pourtant sincère, je sais détecter ce genre de chose au son de sa voix. Ma femme sait mettre en place une nette séparation entre le sexe et l’amour. Ses amants ont le sexe. Nos enfants ont l’amour. Et moi, je suis celui qui reçoit les deux.
À mon retour, ma femme me raconte qu’elle et lui ont passé leurs journées à baiser comme des lapins, sitôt les enfants à l’école ou endormis le soir ! Jean-Claude lui avait même carrément proposé de refaire sa vie avec lui. Je m’étonne ouvertement :
Ça me rassure. Je mets mes mains sur mes hanches :
Nous sourions tous les deux. Je reprends la parole :
Je l’enlace, elle se laisse faire sans problème. Je développe ma pensée :
Nous nous embrassons longuement. Nous avons trouvé à notre façon un bon équilibre, dans notre couple, même si la fidélité n’est pas toujours au rendez-vous…
Ce divorce ne nous a pas empêchés de continuer de voir et de recevoir Gaëlle. Disons pudiquement que mon champ des possibles s’est élargi, fortement élargi…
En revanche, durant un certain temps, plus aucune nouvelle de Jean-Claude, plus rien, le néant, comme si son dernier séjour auprès de ma femme avait été son chant du cygne. Nous avons appris plus tard par une connaissance qu’il avait carrément changé de continent, allant refaire sa vie au Québec.