n° 20823 | Fiche technique | 31301 caractères | 31301Temps de lecture estimé : 19 mn | 11/03/22 |
Résumé: Exaltants lors des premiers vols, les voyages en avion deviennent très vite particulièrement rasoirs. Enfin, heureusement, pas toujours… | ||||
Critères: fh asie voyage avion amour cérébral caresses fellation délire -rencontre | ||||
Auteur : Someone Else (Pour le plaisir...) Envoi mini-message |
Les voyages en avion, c’est un peu comme les sports d’hiver : tout le monde en parle, mais, si tu regardes les statistiques, il n’y aurait que 10 % de la population française qui connaîtrait le bonheur de dévaler les pentes enneigées dans des paysages de rêve ou de regarder défiler les nuages par le hublot pendant des heures.
Du coup, quand tu dis que tu ne sautes pas de joie devant les neuf heures d’avion que tu vas devoir te farcir entre Sydney et Kuala Lumpur – et je ne parle même pas de l’autre vol qui me ramènera à Paris – on te regarde parfois bizarrement ! Mais quand ta mission en Australie est terminée, tu n’as le choix qu’entre l’avion et l’option pédalo…
Par bonheur, j’ai réussi à trouver un vol de nuit, cela me permettra de pioncer une bonne partie du voyage, ce sera toujours ça de pris. Ensuite, le programme est assez simple : avec un pote qui réside habituellement sur place – en Indonésie, donc –, mais qui doit également se rendre à Paname par le même vol que moi, on va utiliser les sept ou huit heures que j’ai à attendre, à s’enfiler quelques bières locales dans les petits bars des quartiers chauds… Il m’a notamment parlé d’un de ces rades improbables où les jeunes et jolies serveuses ne portent comme seul vêtement que leur carnet de commandes tout juste accroché à une simple ceinture de cuir, et que cela a un effet bœuf !
Par contre, il m’a également prévenu qu’il ne faut pas se fier aux apparences, ce n’est pas parce qu’elles te collent leurs nibards à dix centimètres du pif, ou qu’elles se font un plaisir de se pencher plus que de raison sur la table d’à côté pour que tu puisses mieux profiter du panorama de leurs teuches par ailleurs généralement lisses, que tu as le droit de toucher… Quelques mots de trop ou un geste un peu équivoque et les videurs te font généreusement profiter de l’espace aérien jusqu’à la porte, te laissant toi-même gérer ton retour sur la planète, à savoir le bitume de la rue. Bon, de toute façon et aux dernières nouvelles, les putes et nous, cela fait deux, les arpenteuses de trottoir n’ont jamais fait partie de notre trip, mais revenons à nos moutons.
Tiens, finalement, le voyage risque de prendre une tournure intéressante… Une ravissante demoiselle aux yeux bridés vient de se pointer dans l’allée, et au-delà de sa longue chevelure noire qui lui tombe bas entre les reins, c’est sa tenue qui m’interpelle : chemisier négligemment noué au-dessus du nombril, petite jupe qui ne lui arrive tout juste qu’à mi-cuisses, sans oublier la paire de chaussettes noires qui lui monte au-dessus du genou. Tiens, apparemment elle est dans le même couloir que moi, j’espère un moment qu’elle va venir s’asseoir à mes côtés lorsqu’elle s’arrête précisément un rang devant le mien et là, je comprends que sa tenue est en fait une vaste fumisterie : sous le chemisier, elle porte en réalité une sorte de justaucorps ras du cou en lycra qui reprend exactement la même carnation que sa peau. Moralité, même si elle ne porte probablement pas de soutif, si t’espérais apercevoir un bout de sein par l’entrebâillement de son chemisier, tu peux te la mettre sur l’oreille ! Même l’empreinte de son nombril n’est en fait qu’imprimée sur le tissu… Et, tandis qu’elle se met sur la pointe des pieds pour ranger son petit bagage à main dans le coffre au-dessus de son siège et que sa jupe remonte un peu sur ses fesses, je constate que le reste est à l’avenant, à savoir que ses bas ne sont en fait qu’imprimés sur une paire de collants épais qui se termine par une sorte de shorty qui ne risque pas de dévoiler grand-chose. Bon, d’une certaine façon, c’est un peu le contraire qui m’aurait étonné.
L’avion continue de se remplir, jusqu’à ce qu’un couple se pointe précisément au rang où se trouve la demoiselle : petite discussion en chinois, que je ne parle naturellement pas, je comprends quand même assez vite que la fille s’est en fait trompée de rang et qu’elle n’occupe pas la bonne place. Elle pousse sa valise vers l’arrière et, ô miracle, nous voici subitement voisins de siège. Quel âge a-t-elle ? Sans tomber dans le cliché ringard, il est vrai qu’il est souvent difficile d’estimer l’âge des Asiatiques. Moi je lui mets la vingtaine, peut-être un peu plus, et la voir de plus près me confirme ma première impression, elle est ravissante.
Lorsque je suis dans l’environnement professionnel, je m’efforce de parler anglais avec un minimum d’accent, mais le reste du temps, c’est intentionnellement que je laisse transparaître mon accent frenchy… Ça reste toujours un excellent moyen de briser la glace et de trouver un sujet de conversation.
Je souris.
Tu parles que cela s’entend ! J’en fais même des caisses pour que cela se remarque.
Je ne fais naturellement pas allusion à sa taille vu qu’avec son mètre soixante-cinq à tout casser, elle ne risque pas de faire carrière dans ce métier qui ne recrute que des grandes bringues, mais plutôt à sa tenue qui n’a véritablement rien d’ordinaire. Elle éclate de rire.
Une demi-heure plus tard, l’avion a enfin atteint son allure de croisière, le commandant de bord nous informe qu’il nous est désormais permis de déboucler nos ceintures et, sans surprise, celle dont je sais désormais qu’elle se prénomme Chen-Li vient de s’absenter quelques minutes.
Lorsqu’elle revient, je constate avec plaisir qu’elle a retiré son maquillage sophistiqué – ce n’est pas un mal, cela lui donnait un petit côté pot de peinture – ce qui ne l’empêche pas d’être toujours aussi jolie. Pour le reste, elle a abandonné son accoutrement pour une jupe en jean nettement plus sérieuse et un tee-shirt sous lequel je devine un fort joli soutif de dentelle qui met en valeur une petite poitrine qui n’en a très probablement nul besoin. Par contre, elle a gardé ses Converses montantes aux pieds, ce qui lui donne un petit côté gamine assez amusant. Je ré-embraye là où nous en étions.
Bien sûr que je connais Paris… Enfin, juste le Paris des touristes, de la tour Eiffel et de Montmartre ! Pour moi, le métro et autre RER ne se limitent qu’aux lignes que je prends régulièrement, qui vont d’une gare à l’autre ou d’un aéroport à l’autre, et c’est à peu près tout. Mais cela, bien entendu, je ne vais pas prendre le risque de le mentionner.
Encore une fois, comment pourrais-je refuser ce service à une aussi jolie fille ? Et puis, entre nous, ce ne serait pas la première fois que j’échafaude des plans sur la comète avec la personne qui occupe le siège qui jouxte le mien et que cela ne débouche jamais sur rien ! Et si d’aventure cela venait à se réaliser, j’arriverais bien à lui – ou à leur, d’ailleurs, puisqu’elle aurait donc une amie déjà sur place – faire visiter le Louvre, le Grand-Palais et l’Arc de Triomphe… Il me semble que c’est dans mes cordes.
Et l’on discute, et l’on discute, et l’on discute… À l’écouter, quand nous aurons fini la visite de Paris, il faudra que nous nous fassions les Châteaux de la Loire, puis ceux de la Dordogne, puis le Palais des Papes, et j’en passe et des meilleures ! Et comme j’abonde dans son sens, elle me propose en retour une visite guidée de la Cité interdite et de la Grande Muraille.
Dehors, la nuit est tombée, le zinc est désormais plongé dans l’obscurité… Tout le monde pionce, sauf Chen-Li et moi, qui discutons désormais à voix basse. Elle se penche alors vers moi et, sur un ton particulièrement coquin, me glisse à l’oreille.
Alors là, si je m’attendais à cela ! Mais je n’ai pas trop le temps de répondre, la voilà déjà qui farfouille dans ma braguette en dessous de la couverture posée sur nous deux. Or, quand tu sais que tu vas te coltiner neuf heures de voyage dans un espace assez exigu et quasiment sans pouvoir bouger, tu évites les fringues serrées… Et c’est comme ça qu’elle découvre un pantalon de toile bien large accompagné du caleçon du même métal, et je me retrouve bien vite avec Azor qui s’agite ma foi fort bien dans sa petite main.
Oui, c’est ça, ma cocotte, je vais te croire… D’abord, je ne pense pas être équipé d’un mandrin de compétition – depuis le temps, je le saurais – et je ne pense même pas qu’elle parvienne véritablement à en apprécier la taille dans la pénombre ! Mais cela ne l’empêche pas de laisser filer ses doigts humides sur toutes mes zones sensibles, ce qui a une petite tendance à me mettre dans un état second. Déjà, si l’on m’avait dit que ce voyage ennuyeux allait se traduire par une petite branlette de la part d’une jolie Chinoise, je ne l’aurais jamais cru.
Mais il me semble bien que Chen-Li, elle, n’ait aucune envie d’en rester là ! Après un regard furtif où elle s’assure qu’un marmot n’est pas en train de nous observer en faisant semblant de roupiller, la voilà qui se penche vers moi et, sans l’ombre d’une hésitation, gobe l’objet de son désir. Et alors là, comment dire cela sans être vulgaire ? Ce n’est pas une bouche qu’elle a, c’est une pompe aspirante ! Sa langue virevolte sur mon gland, s’attarde sur le frein, elle me palpe et repalpe les baloches comme si elle voulait en retirer les grumeaux, c’est tout bonnement démentiel ! Et délicieux, aussi… Elle se tourne alors vers moi avec un sourire.
Alors ça, cela fait aussi partie de ces trucs qui me sidèrent. Il paraîtrait que cette réputation que les Français auraient à ce sujet à l’étranger ne serait en réalité qu’une légende franco-française et qui ne dépasserait en réalité pas les limites de l’hexagone… Eh bien, je suis désolé de vous le dire, il faut croire que ce n’est pas toujours le cas, j’en ai une magnifique preuve là, tout de suite, maintenant !
La vérité, c’est que je n’en reviens pas moi-même… En temps normal, devant une telle débauche de technique, j’aurais explosé en un temps record, mais là, est-ce la probabilité non négligeable de se faire toper ne serait-ce que par les hôtesses qui passent régulièrement dans les couloirs pour s’assurer que tout se passe bien, le point de non-retour n’est pas encore d’actualité.
Quoique… Il suffisait d’y penser, sans doute ! Subitement, quasiment sans signe avant-coureur, je sens la sève monter de mes reins, j’essaie de prévenir Chen-Li qui, tout au contraire, reste ventousée à ma queue, et vlan, en avant la musique ! J’essaie de rester le plus discret possible tandis que mon petit univers vient subitement de rétrécir et, après de longues secondes, la miss se décolle enfin de mon membre, juste le temps pour elle de me montrer qu’elle a bien recueilli l’ensemble de la cargaison sur le bout de sa langue et de tout avaler.
Malgré la fatigue, j’ai du mal à trouver le sommeil. Qui est cette fille ? Elle se dit étudiante, travaille officiellement dans un bar, mais sa tenue laisse à supposer qu’elle n’arrondit pas pour autant ses fins de mois en faisant le tapin. Par contre, quelle technique ! Elle vient tout bonnement de m’offrir ce qui est sans doute la plus belle pipe de ma vie, mais il me semble bien qu’en Chine comme ailleurs, ce genre d’exercice ne s’enseigne pas dans les établissements scolaires.
Un coup d’œil à ma montre, cela doit bien faire deux heures que je somnole… Chen-Li, elle, vient de se réveiller et, le plus simplement du monde, s’intéresse de nouveau à ma queue qui, va savoir pourquoi, répond immédiatement à l’appel.
Bon, y’en a qui vous diraient sûrement que le mieux à faire serait de se rendre aux toilettes… Sauf que c’est littéralement grand comme un placard et que les hôtesses ont l’œil pour ce genre de combine. Lors de voyages précédents, j’ai pu assister plusieurs fois à l’accueil pas vraiment chaleureux – et surtout peu discret – de ceux qui tentent ce genre d’acrobatie.
Là, elle se tourne simplement vers moi tout en retroussant sa jupe et là, malgré la pénombre, je découvre ce que j’appellerais bien la culotte de la jeune Chinoise typique : la coupe est plus que classique et se voudrait couvrante si elle n’était pas quasiment toute en tulle transparent, simplement rehaussé de quelques dentelles. L’autre chose qui me fait un drôle d’effet est que la culotte en question, qui est parfaitement à la taille de Chen-Li, ne serait sans doute pas assez grande pour une collégienne française ! Qu’importe, elle la glisse le long de ses jambes avant de la faire disparaître dans le revers du siège de devant. Faute de pouvoir apercevoir la vallée des merveilles, je pose ma main droite sur cet adorable petit cul jusqu’à ce que je découvre un sillon déjà passablement inondé dans lequel j’enfile un doigt. Son petit cri de surprise vaut son pesant de cacahuètes…
Par bonheur, et puisque personne ne semble s’être rendu compte de quoi que ce soit, mon majeur s’enhardit et commence à aller et venir doucement en elle… Et même si elle s’efforce de rester silencieuse et que je ne vois naturellement pas son visage, quelque chose me dit que ce petit traitement est très loin de lui déplaire ! Reste à savoir, compte tenu de la situation et plus encore de sa position, comment je pourrais bien m’y prendre pour la faire réellement grimper aux rideaux, histoire en quelque sorte de lui rendre le panard qu’elle m’a procuré tout à l’heure.
La solution, je la trouve presque par hasard, lorsqu’elle desserre très légèrement ses genoux pourtant coincés par l’autre siège : c’est mon pouce qui se glisse en elle tandis que le reste de mes doigts va à la rencontre de son petit bouton bien emmitouflé entre des lèvres recouvertes d’une douce fourrure très probablement d’un noir de jais, à en juger par la couleur de ses cheveux.
Bon, je ne vais pas vous en faire des caisses, mais, en quelques minutes à peine et malgré l’inconfort de sa position et surtout la nécessité de rester discrets, j’ai bien l’impression qu’elle vient de prendre son pied… Elle n’en revient pas elle-même.
Ben voyons ! Et vas-y que je t’en remets une couche ! Eh ben non, ma grande, si t’as un tout petit peu d’imagination et que tu tombes sur une partenaire réceptive – et cela a sérieusement l’air d’être le cas – eh bien, ça donne ça ! Français, Austro-hongrois ou Népalais maritime, le résultat est le même ! En attendant, elle m’attrape littéralement par la queue pour la placer devant l’entrée de sa boîte à ouvrage, sauf que… être Français ou n’importe quoi d’autre ne me rajoute pas cinq centimètres de bite d’un claquement de doigts ! Cependant, au prix de quelques contorsions, j’arrive toutefois à m’enfoncer en elle quasiment jusqu’à la garde.
Je vous avais parlé tout à l’heure de sa culotte qui aurait été quasiment trop petite pour une collégienne de chez nous ? Eh bien, sachez que le reste est à l’avenant, j’en serais presque à me demander si, subitement, l’altitude et la relative décompression ne m’auraient pas affublé d’une grosse queue… C’est quasiment avec difficulté que mon dard coulisse en elle !
Par contre, à ce rythme de sénateur dicté par la situation, cela m’étonnerait que l’un de nous deux puisse un jour arriver à l’extase…
Chen-Li en est parfaitement consciente, c’est sans doute pourquoi elle se déboîte de moi avant de se mettre debout. Là encore, un rapide coup d’œil pour s’assurer que tout le monde est plus ou moins dans les bras de Morphée et là, le plus naturellement du monde, elle s’emboîte sur moi en se laissant tomber et nous voilà partis dans une petite partie d’à cheval gendarme qui, cette fois, nous électrise tous les deux. Dans ce genre de situation, l’on cherche généralement à ne pas brusquer les choses pour pouvoir profiter au maximum de l’instant présent, mais là, comment dire… en cinq minutes chrono, peut-être moins, l’affaire est réglée ! Je me répands en elle et, à défaut de véritable jouissance, son sourire me confirme qu’aucun de nous deux n’a fait le voyage pour rien.
Eh bien moi non plus, ma grande… Et encore, quand je te vois menue comme ça, quelque chose me dit que je me ferais un plaisir de te faire visiter ma maison embrochée sur mon dard et que tu n’as pas idée du nombre de combines qui me viennent à l’esprit avec une partenaire aussi légère.
Un coup d’œil à ma montre, encore quatre heures de vol… Et le pire dans cette affaire est que, pour la première fois depuis le décollage, j’ai véritablement besoin de dormir. De toute façon, Français ou pas Français, faut pas qu’elle s’imagine que je vais lui retapisser son petit intérieur toutes les cinq minutes…
La suite du voyage se déroule un peu plus classiquement, tous les deux enroulés dans la même couverture et sa tête posée sur mon épaule… Par contre, aussitôt le pied posé sur le plancher des vaches, je m’empresse de téléphoner à mon pote pour lui expliquer que j’ai une urgence absolument urgente, qu’elle est à la fois chinoise et ravissante, et que l’on ne se retrouvera que dans le hall d’embarquement, aux alentours de 21 h si je ne m’abuse.
Parce que, vous vous en doutez, Chen-Li et moi avons effectivement une urgence de taille… La baise en avion, cela a un côté indiscutablement excitant, mais ça laisse passablement sur sa faim !
Le premier hôtel est le bon et, comment dire…, nous sommes tous deux dans un tel état que, même si je viens d’ouvrir la porte de la chambre, c’est quand même dans le couloir et à même les valises qu’a lieu notre premier assaut, où je me rends accessoirement compte qu’elle a dû oublier sa culotte dans le vide-poches dans l’avion et que celui ou celle qui nettoiera risque d’avoir une surprise. Quoi qu’il en soit, pas de raffinement, pas de chichi, c’est tout simplement à une baise bestiale à laquelle nous nous livrons sans nous préoccuper un seul instant d’être surpris en pleine action ! Mais comme il se trouve qu’à cet instant précis, aucun de nous deux n’en a quelque chose à faire…
Le deuxième assaut se fait de façon un petit peu plus classique, lorsque je la projette sur le lit, la jupe retroussée jusqu’au nombril. Mon regard ne s’attarde que quelques instants sur cette petite touffe aussi touffue que noire, surplombant un adorable abricot aux lèvres délicieusement closes dans lequel je plonge ma langue. Cette fois, j’ai envie de lui en donner pour son argent et peut-être même de lui permettre de vérifier qu’effectivement, les Français sont de bons amants… Bon, avec moi, c’est pas gagné, mais ne dit-on pas qu’il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre ? Quoi qu’il en soit, à force de lui tire-bouchonner le bitoniau de la langue et de mes doigts tout en lui faisant deux doigts de cour, je parviens enfin à lui offrir ce véritable orgasme que je rêvais de lui donner depuis le début de cette aventure. Elle couine longuement, les dents serrées et des ongles plantés dans mes cheveux, jusqu’à ce qu’elle reprenne conscience… Et aussi jusqu’à ce que nous nous apercevions que nos valoches sont toujours dans le couloir !
Juste le temps de ré-enfiler un froc pour les rentrer, et le cirque recommence ! Cette fois, petite visite de l’entresol dans la position de la cuillère, j’accompagne ma petite séance de barattage où je ne cesse de varier l’amplitude et la force de mes coups de reins d’un doigt fureteur qui s’aventure comme par hasard sur son petit organe et, en moins de temps qu’il en faut pour le dire, la voilà de nouveau qui explore les arcanes du septième ciel…
La suite, la suite… Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Je ne vais pas vous énumérer en détail toutes les acrobaties auxquelles nous nous livrons pendant cette folle après-midi… Sauf qu’à un moment, sans doute par effronterie, elle a voulu absolument que j’inaugure son entrée des artistes, cela ne s’est pas fait sans mal dans un premier temps, mais s’est terminé par un feu d’artifice réciproque où chacun de nous deux a mis un long moment à revenir sur terre…
Quoi qu’il en soit, les meilleures choses ont une fin… Après avoir échangé quelques derniers baisers sous les regards désapprobateurs des autochtones, il faut bien nous séparer… Et tandis qu’elle me regarde m’éloigner en direction de la salle d’embarquement – son avion à elle ne partant que quelques heures plus tard – je me prends à rêver : et si cette fois, c’était vrai ? Si c’est bien la première fois que l’une de mes rencontres avionesques se termine à l’hôtel, nombreuses sont celles, comme je l’ai déjà dit plus haut, qui se sont avérées être classées sans suite ! Le plan de se promettre de se revoir en oubliant magistralement de s’échanger ne serait-ce que nos numéros de téléphone, c’est du déjà vu…
Mais avec Chen-Li, cela promet d’être différent : j’ai son mail, son numéro de portable, son adresse à Pékin, celle de son amie à Paris, je sais exactement quel vol elle va prendre pour rejoindre notre capitale, cette fois, c’est du sérieux ! Suis-je en train de tomber amoureux ? C’est sans doute encore un peu tôt pour le dire, mais l’avenir nous le dira… Et si d’aventure tout cela ne débouchait sur rien, nous aurions tous deux passé d’excellents moments ! Ce qui est pris n’est plus à prendre, dit le proverbe.
Cliquez ici si vous voulez une fin alternative.
Une semaine, ce n’est rien, sauf lorsque l’on attend l’être aimé ! Bon, en vérité, ce n’est peut-être pas le terme adéquat dans la mesure où j’ai surtout une grandissime envie de ravager Chen-Li du sol au plafond et jusque dans les coins. Désir ou amour, tu le sauras un jour…
Bref, le jour J et à l’heure H, c’est le cœur battant et accompagné à la fois de mon pote et de l’amie de ma jolie Chinoise que je l’attends dans le hall des arrivées… Elle se précipite vers moi, m’embrasse à pleine bouche sans la moindre retenue et sous le regard amusé des autres passagers.
Et après, comment dire ? C’est bien simple, tout se passe comme si le moindre espace entre nous deux était de trop. Totalement indifférents à la foule qui nous entoure, nous avons toutes les peines du monde à ne pas mettre nos mains n’importe où…
Par contre, dans la voiture de location dans laquelle nous avons pris place à l’arrière, laissant à mon pote le soin de nous piloter et à l’amie de prendre la place du mort, il n’en va pas tout à fait de même ! Malgré les embouteillages, malgré les vitres claires, elle ne peut s’empêcher de me prendre en bouche et de me faire voir trente-six chandelles… Et comme je ne suis pas du genre égoïste, je m’empresse de relever la même jupe en jean que celle qu’elle portait lors de notre première rencontre, de faire glisser l’indétrônable culotte de tulle transparent pour mieux la prendre dans un mélange de levrette et de cuillère sous l’œil hilare de notre conducteur et franchement réprobateur de la passagère.
Naturellement, l’affaire est réglée en quelques minutes à peine, le désir et l’incongruité de la situation ayant tôt fait de me faire ouvrir les vannes bien plus tôt que je ne l’aurais souhaité. Qu’importe : même si elle ne me connaît finalement que très peu, Chen-Li sait très bien que, dès que nous serons à la maison, je lui réserve un chien de ma chienne du genre, comment dire… violent.
Logiquement, lorsqu’une jeune Chinoise arrive en France avec l’intention de visiter Paris, eh bien, devinez quoi ? Eh oui, elle visite Paris ! Mais pas Chen-Li qui, en fait de visite guidée, se contente de celle de ma chambre, et qui au lieu de découvrir la gastronomie française comme cela devrait être le cas, ne partage avec moi des pizzas que nous nous faisons livrer sous peine de mourir de faim ! Sortir de la maison quand on a déjà du mal à sortir du lit, ce n’est pas une mince affaire… Et comme de toute façon, à chaque fois que nous nous aventurions en dehors de la chambre, ce n’est que pour faire l’amour sur le canapé, la table de cuisine ou à même le tapis de la salle avant de remette le couvert dans la salle de bain…
Au bout de trois jours et à force d’entendre les deux autres tambouriner à la porte, nous nous décidons enfin à sortir… Ne sont-ils pas beaux, ces deux tourtereaux qui musardent dans la capitale comme des touristes presque ordinaires et qui vont de visite en visite ? D’une certaine manière, heureusement que la plupart des coins un peu sombres sentent la pisse et les portes cochères les poubelles, sans quoi nos deux accompagnants n’en auraient pas fini d’attendre vu que pour moi, la seule visite qu’il me brûle de faire et de refaire, c’est celui du petit intérieur de Chen-Li !
Au bout d’un mois, la furie semble se calmer un peu, et c’est tant mieux : à ce train-là, nous n’allions pas tarder à avoir tous deux droit à la tente à oxygène et aux services de réanimation… Chen-Li s’est installée chez moi, finalement pas très loin de son école d’architecture où elle a repris ses études, ce qui est tout de même la raison principale pour laquelle elle est venue en France…
De temps en temps, nous commençons à évoquer de sombres histoires de mariage, de voyage de noces à Pékin et autres âneries… Cela arrivera-t-il un jour ? Je l’ignore, d’autant que mon employeur risque à tout moment de m’envoyer en mission pour plusieurs mois et à l’autre bout du monde. Certes, c’est très bien payé, mais notre couple n’y résisterait peut-être pas.
Mais qu’importe… Comme disait Cocteau « Le verbe aimer est le plus compliqué de la langue. Son passé n’est jamais simple. Son présent n’est qu’imparfait et son futur est toujours conditionnel… » bref, demain sera un autre jour.
****
Fin alternative « en fait, c’est en quelque sorte la version originale… telle que je l’avais dans la tête lorsque j’ai commencé la rédaction de ce texte. »
Ce n’est que le lendemain soir, lorsque j’ai allumé la radio de ma voiture de location qui me ramenait jusqu’à mon chez-moi en France que j’ai appris la disparition encore inexpliquée à ce jour du vol 370 de la Malaysia Airlines qui s’était abîmé quelque part dans l’océan indien, emportant avec lui 12 membres d’équipage et 227 passagers… Dont Chen-Li, que je n’oublierai jamais.
Alors, bien sûr, certains esprits chagrins vous diront sans doute – et ils auront raison – qu’elle et moi ne nous aimions pas vraiment, à moins de croire au coup de foudre. Tout ce que je peux vous dire, c’est que les histoires d’amour façon Titanic, finalement, ce n’est bien que lorsque l’on ne les vit pas.
****
Alors, que préférez-vous ? La fin souriante ou la mélo ? Ce sera à vous de me dire en commentaire, merci.