n° 20826 | Fiche technique | 36418 caractères | 36418Temps de lecture estimé : 21 mn | 13/03/22 |
Résumé: Pendant une rando, il croise le chemin de deux jeunes femmes qu’il va aider. | ||||
Critères: ffh hplusag cunnilingu préservati pénétratio yeuxbandés confession | ||||
Auteur : Un, deux, trois Envoi mini-message |
Que la France est belle ! Beaucoup de Français n’en ont pas conscience, comme ils n’ont pas conscience de vivre dans un pays riche et, à part les vrais pauvres, qu’ils ont une vie facile comparée à tant d’autres. Oui, la France est belle et un voyage à l’étranger, ou une absence professionnelle vous en fait redécouvrir la réalité au retour. La beauté et sa culture. Sa culture et sa gastronomie.
La France est belle et cette année je me suis programmé quelques jours à la montagne avant de retrouver ma famille, famille réduite à un frère cadet et nos parents. Je suis célibataire, en réalité divorcé depuis quelques années. Mon épouse m’a quitté, est rentrée en France, ne supportant plus ce statut et cette vie un peu recluse que le pays qui nous accueille impose sans le dire vraiment. Je la comprends et de toute façon on s’était éloigné l’un de l’autre. Sans enfant, la séparation a été assez facile.
Je me suis retrouvé expat’ célibataire et j’ai compris combien les épouses pouvaient s’ennuyer, aux tentatives de séduction de leur part. Je me suis laissé « conquérir » par certaines, du moins celles dont je ne connaissais pas les maris. Je ne suis pourtant pas un adonis. J’ai du charme, on me le dit, mais un charme viril que la nature m’a donné. À quarante ans, je suis chauve alors que j’ai le reste du corps recouvert d’une toison qui attire certaines femmes. Je vois bien à la piscine certains regards et conversations. Ce n’est pas désagréable et ce statut d’amant m’a rajeuni. Ce ne sont plus les parents dont nous nous cachons, mais d’un mari et d’une communauté redoutablement voyeuse et bavarde.
Que la montagne est belle ! J’y retrouve toutes les sensations de l’époque. Adolescent, mes parents me confiaient, pendant les vacances d’été, à une association qui avait un chalet à « Chamoni». Je sais, je n’ai pas mis le X et le correcteur d’orthographe insiste pour le rajouter mais je refuse. Je ne suis pas un « Monchu », je connais cette vallée comme ma poche. Hier, j’ai vérifié par une marche de deux heures que mes joggings et les heures passées en salle de muscu, me rendaient assez en forme pour espérer mieux.
J’ai de la chance, il fait beau et à mi-juin, les touristes ne sont pas si nombreux. Aujourd’hui, j’ai prévu de faire La Flégère, continuer au lac Blanc, traverser pour rejoindre le col des Grands Montets. Pour le retour, je verrai en fonction de ma forme.
Je ne croise personne. La nature embaume : odeur de terre chauffée par le soleil, des fleurs, des arbres. Je me régale. J’attaque la montée pour la Flégère, chemin qui serpente le long de la piste de ski qui ramène aux Praz. Devant moi, je distingue deux silhouettes. Petit à petit, elles prennent forme. Deux femmes : tenues bariolées, et je ne serais pas étonné de les découvrir avec de méchantes chaussures, mal adaptées.
En sortie d’un virage, je les découvre arrêtées au virage suivant. À mesure que je me rapproche, je les entends. On dirait qu’elles se disputent.
J’arrive vers elle. Oui c’est ça ! J’entends des C’est de ta faute… Tu avais qu’a t’en occuper. Rien de violent, des reproches entre jeunes femmes. Elles doivent avoir 25/30 ans.
Je ris.
Un silence.
Je vais les saluer et reprendre mon chemin. J’ai vu qu’elles sont moins « nunuches » que je le croyais car elles ont des chaussures de marche. Et puis je pense :
Elles ne font pas les bégueules pour boire à ma gourde. Mais je me retrouve à répondre à la question que je craignais.
Elles minaudent et me font des yeux de velours. Deux gamines et pourtant elles ne sont plus des ados depuis un moment.
Elles me suivent. Je ne vais pas à mon pas normal.
Elles bavardent. Je vais leur conseiller de garder leur souffle mais j’entends :
Beau petit cul.
Sur le moment, je pense me tromper mais elles pouffent de leur remarque.
Un long silence. Et puis je décide d’entrer dans leur jeu :
Décidément, elles ont envie de s’amuser.
Moi, je pourrais dire « beau petit cul » car leur short est plus moulant que le mien et la sueur aide à imaginer. Mais je reste « gentleman », droit dans ses bottes… Sauf que j’ai quelque chose qui, lui aussi, se met droit, et ce n’est pas facile de marcher avec…
Finalement, elles montent avec moi au lac Blanc. Pas si « parisienne » que cela. Elles ont du souffle, et surtout, à aucun moment je ne les ai entendues se plaindre.
Les haltes repos et casse-croûte servent à faire connaissance. Deux amies qui ont décidé de passer quelques jours en célibataire. J’ai compris qu’au moins une, Myriam, a un copain attitré. Pourtant, elles ne donnent pas l’impression d’être en couple. Je dirais plutôt en recherche de sensations fortes. Si jeunes et déjà lassées !
Je les abandonne en haut. Moi je continue vers le col du Grand Montet, elles redescendent par le téléphérique. Aucun risque de se perdre.
On échange nos téléphones par sécurité :
On ne sait jamais, si on avait un problème !
Elles me bisent avec des grands mercis.
******
Elles m’ont confirmé, par un SMS, être bien rentrées.
Elles m’appellent alors que je sors de la douche. Il est 18 h.
Voilà comment je suis devenu, non pas guide, mais à tout le moins accompagnateur, de ces jeunes femmes. J’y perds en rapidité mais pas en ambiance. Elles sont de bonne humeur. Tous les enchantent. Un chamois, une marmotte, et elles sont prêtent à tous les efforts.
Aujourd’hui, comme elles prennent la route demain, j’ai prévu plus léger.
Le parc de Merlet pour une mise en jambe. La piscine avec vue sur les montagnes avec farniente au bord de l’étang.
Comment refuser ?
On les remarque. Deux belles jeunes femmes en robes dans un milieu décontracté. On me regarde. On m’envie. Je suis le centre de toutes leurs attentions. Jean, par ci… Jean, par là… Le restaurant est désuet, il y a même une petite piste de danse vers le fond. Elles m’invitent. Depuis le début de la soirée, elles sont passées en mode séduction, c’est une évidence. Cela ne me déplaît pas. Qui refuserait le doux contact de leur corps, sentir leurs seins se plaquer contre ma poitrine, leur pubis contre le mien ? Elles arrivent à me faire bander et le remarquent, car elles se pressent encore plus.
Et si elles m’allumaient juste pour le plaisir, par jeu, par pari ? Un pari, mais lequel ?
Je suis en train de payer. J’ai insisté. Elles sont d’un monde où chacun paye sa part. Moi je suis encore d’une vieille France.
Elles bavardent. Elles jettent des regards vers moi comme si j’étais le centre de leur discussion. Et puis je vois Myriam sortir une pièce de son sac. Une pièce de monnaie qu’elle jette en l’air, un peu comme…oui, c’est cela un « pile ou face ». Myriam sourit, Lise fait la grimace.
Je reviens vers elles. Alors qu’elles pensaient que nous allions partir, je me rassois et demande :
C’est comme si j’avais surpris des enfants en flagrant délit, les doigts dans le pot de confiture. Elles essayent de s’en sortir par des :
Elles se regardent. Lise souffle à sa copine.
Je ne sais si elle le remarque mais je ne discute pas le fait d’une soirée qui se termine par du sexe. C’était une évidence. Déjà toute la journée, elles ont été encore plus tactiles que d’habitude. À la piscine en particulier. Et je dois bien reconnaître que j’en ai envie.
Ma sincérité doit les étonner. Je n’ai rien de ces hommes dans les films pornos, qui assurent, même si je sais que la caméra peut attendre le temps qu’il faut. Je suis comme tous les hommes. J’ai eu ma période « trop rapide » mais comme on dit je me suis soigné et avec l’âge la maturité intellectuelle s’est accompagnée d’un contrôle sur ma sexualité. Mais deux…
Elles se regardent. Elles hésitent. Et puis Myriam tente :
Cette éventualité et ce que sous-entend le « Laquelle a été la plus… » les fait sourire. Elles redeviennent complices, coquines…
******
On a l’air un peu « bête » tous les trois une fois arrivés dans ma chambre. Heureusement qu’à cette heure il n’y a plus personne à l’accueil.
Je propose un verre de la bouteille de Génépi que j’ai achetée au restaurant. Ma proposition est acceptée et le deuxième verre est vidé dans la foulée.
Je m’assieds sur le lit. Elles sont toutes les deux devant moi, un peu mal à l’aise.
Elles se regardent. Elles hésitent. Elles me regardent et puis en revenant face à face, elles se penchent. Leurs lèvres se touchent mais c’est un contact sans vraie chaleur et surtout c’est un baiser chaste, sans que leurs langues ne se rencontrent.
Mon idée a besoin de deux bandeaux. Évidemment, je n’en ai pas sous la main, mais je vois que chacune a posé à côté de son sac un foulard, anticipation de nuit fraîche.
Elles regardent m’en saisir. Myriam accepte celui que je lui tends et d’un geste lui fait comprendre son usage. Elle aveugle son amie. Lise ne proteste pas. Puis je me charge de faire la même chose sur Myriam.
Je reste à côté d’elles. Le Embrassez-vous. est plus intime, plus suggéré de si près, avec ma main sur chaque tête qui invite à se rencontrer.
Le bandeau leur apporte un anonymat qui doit les rassurer. Je devine une langue qui pointe, Myriam paraît la plus audacieuse. J’accompagne ce tendre début par un Oui, c’est bien.
C’est doucement qu’elles s’apprivoisent. J’espérais, comme tout homme qui fantasme, que les deux femmes allaient se sauter dessus. Mais on n’est pas dans un film de « cul » ou les actrices sont « polyvalentes ». On est dans la vraie vie, et dans cette vie-là, ce sont des amies, comme beaucoup d’autres. Savoir si l’une ou l’autre n’a jamais pensé à ce genre de jeu, qui pourrait le dire ? En tout cas, c’est beau.
Beau, d’une tendresse que ce baiser déjà plus volontaire n’abandonne pas.
Beau, de voir cette douce évolution, de voir les visages se pencher pour un baiser plus chaud.
Beau de voir Myriam aller poser sa main sur la nuque de son amie, de sa complice, de sa maîtresse.
Je ne peux pas voir leur regard, mais je devine tout ce qui doit leur passer par la tête. Les bandeaux sont symboliques, mais d’une certaine façon, les déculpabilisent de se laisser entraîner par leurs sens.
Elle hésite à peine. Bien qu’aveuglée, elle sait où trouver le Zip. Lise ne refuse pas et laisse son amie repousser les bretelles afin que sa robe tombe au sol.
C’était une évidence mais j’en ai la preuve sous les yeux. Lise ne porte pas de soutien-gorge. La culotte est minimaliste. Je pensais que la mode des strings était passée mais pas pour tous.
Pour Myriam, c’est un peu plus compliqué. Il faut passer la robe par le haut, tête droite et bras levés, mais ces mouvements sonnent comme un accord.
C’est naturellement qu’elles reprennent leur baiser. Maintenant, aucun tissu ne peut filtrer leurs sensations. Elles sont de la même taille, les seins se touchent, les ventres se rencontrent. Peau contre peau.
Elles ne peuvent pas le voir, mais je n’en favorise aucune.
Si ma main se pose sur la nuque de Myriam, sa sœur fait de même sur Lise.
Si cette main descend lentement pour passer le creux des reins, envelopper une hanche, effleurer une fesse, se glisser entre des cuisses serrées, l’autre fait de même.
Elle ne le voit pas, mais elles ne peuvent que le ressentir. Sinon, pourquoi Lise gémirait-elle malgré le bâillon des lèvres de son amie, alors que Myriam gronde doucement ?
Je ne veux pas rompre leur contact. J’imagine que…
Elles m’obéissent. Depuis deux jours, je suis leur mentor, leur guide, leur entraîneur, aussi ma demande n’est que la continuation. Guide sur les chemins de montagne, guide improvisé pour ceux de l’amour.
Lise sent la présence du lit contre ses jambes. Sous ma pression, elle s’assied dessus. Une autre pression et elle s’allonge.
Myriam est seule. Je la rassure en la tenant par la main. Elle me fait confiance. Elles me font confiance. Chaque jour, je leur ai fait découvrir la beauté sauvage de la montagne, les rassurant lors d’un passage délicat, la traversée d’un pierrier, leur tenant la main pour une montée raide ou une descente impressionnante.
Lise est allongée nous cherchant du regard, mais son bandeau l’isole. À quoi peut-elle penser ? Que de mon côté je me suis déshabillé et que bientôt elle va découvrit la réalité de mon sexe ?
Pas encore. Je pense en guidant Myriam. Je la dirige de la voix : Mets-toi à genoux, s’il te plaît, mais aussi de la main.
Je ne sais si elle envisageait ce que je lui propose, mais lorsque je pose chacune de ses mains sur une cuisse de Lise, elle ne peut que comprendre. D’ailleurs, Lise sursaute et nous entendons un Oh, qu’est-ce que… qui s’éteint sans plus de protestation que cette surprise.
Et si c’était Lise la plus coquine ?
Myriam regarde vers moi mais aussi vers Lise. Elle ne voit rien. Je sens comme une hésitation, aussi je lui susurre :
Je devine un sourire, mais manifestement elle accepte. Par défi ? Par envie ? En tout cas, elle se penche tout en appuyant de ses mains afin que Lise s’ouvre à elle.
Mon idée du bandeau laisse aux femmes toute liberté d’imaginer.
Mais, Lise sait-elle qui lui fait du bien ? Car c’est manifeste, elle s’ouvre aux caresses, écartant ses jambes pour mieux se rendre accessible.
Myriam se prend au jeu. J’ai l’impression qu’elle tire sur la culotte avec un zeste de coquinerie, consciente de ce qu’elle déclenche.
Très vite, c’est magnifique de la voir donner tout ce plaisir. Elle le sait. Elle le sent. Elle l’entend aussi car Lise si elle est aveugle n’est pas muette. Plus rien n’empêche les gémissements de franchir ses lèvres.
C’est beau. Beau et excitant. Je bande. Tout en regardant le couple, je me déshabille. Je suis en pleine forme. Tous ces jours, je n’ai cessé de laisser mes yeux profiter de ce que la nature nous offre. La montagne, bien sûr, mais il y a une autre nature qui ne peut laisser indifférent tout homme normal. Tout ce que le tissu, s’il le cache, surtout le rend désirable. J’avais de belles fesses ! Mais que dire des leurs ? Et que dire de ce qu’une saine transpiration laisser deviner…
Oui, je bande. Myriam gouine sa copine. Mais, Lise sait-elle qui déclenche en elle ces ondes de plaisir ?
Doucement, je lui enlève le bandeau, son propre foulard. En deux secondes, elle réalise. Un regard vers celle qui la caresse, une langue agile, des lèvres qui enveloppent, une respiration qui aspire, des doigts qui branlent… Mais aussi moi, mon sexe qui est près d’elle.
Elle réalise, mais même si elle voulait arrêter, elle ne pourrait pas. Myriam déploie son talent. Elle sait ce qui plaît aux femmes, elle en est une. Combien de fois une maîtresse m’a guidé pour la lécher alors que je pensais être bon, elle me guidait vers des caresses qui me paressaient « accessoires » mais qui pour elles étaient essentielles.
Oui, les femmes savent ce qui plaît aux femmes.
Mais Lise sait aussi ce qui plaît aux hommes. Sa main se saisit de mon mandrin. Elle en épouse la forme, l’enveloppant, commençant ce mouvement si naturel de faire bouger la peau encore souple et en recouvrir en partie un gland qui s’en est séparé en gonflant.
Elle me branle mais j’ai envie de plus. Elle comprend lorsque je m’avance un peu, portant ma queue au niveau de ses lèvres.
Je m’y glisse avec délice. Les lèvres soulignées de carmin se referment sur mon gland et ma tige paraît presque terne, encerclée par cette couleur.
Je vois la joue se déformer.
Je sens comme un souffle.
Je vois le visage défaillir, les yeux se fermer, les traits se tirer.
Je sens venir comme une onde qui se propage. Par réflexe je me retire de cette gorge pourtant accueillante. C’est comme si j’avais libéré ce qui se préparait.
Le Ahhhhhhhhh. pourrait être de douleur mais personne ne douterait qu’il soit de plaisir alors que le corps de Lise s’arque dans un dernier effort pour s’offrir encore plus à celle qui la gouine.
C’est un spectacle que je n’avais jamais vu. Bien sûr, j’ai déjà fait jouir une femme de cette façon mais jamais avec cette intensité. Lise est-elle si sensible ? Myriam si experte ? À moins que, comme souvent dans le sexe, la situation soit un atout amplificateur ?
J’ai ma réponse dans la suite des gémissements qui durent. Lise ne me voit plus. Elle a posé ses mains sur la chevelure frisée de son amie et la guide pour une nouvelle jouissance ou pour prolonger celle-ci.
Oh ce râle. Il me ferait bander si je n’étais déjà dur comme du bois.
Quelques secondes où le temps se fige. Et puis j’entends :
Mais ce n’est pas à moi que cette invitation est adressée, c’est à Myriam qui réapparaît d’entre ces cuisses accueillantes. Lise la guide aussi par ses mains. Je vois Myriam se lever et, attirée comme par un aimant et une envie de partager, venir sur son amie et l’embrasse.
Nul besoin de chercher le plaisir.
Il est là, sous mes yeux, un baiser fougueux par lequel l’une fait goûter à l’autre sa propre jouissance.
Il est là par le geste de Lise qui enlève le bandeau de son amie afin qu’elle communique du regard aussi.
Elles me voient mais ne me calculent pas vraiment.
D’ailleurs je vois Lise faire basculer son amie et se retrouver sur elle. Le baiser fugueur cesse mais c’est pour que Lise promène ses lèvres sur ce corps magnifique. Elle s’attarde sur les seins, joue avec les tétons. Déjà j’entends des soupirs. Mais elle rampe plus bas. Elle aussi tire sur la culotte et Myriam l’aide en se soulevant un peu.
Je connais « la réponse du berger à la bergère » mais Lise le transforme en « réponse de la bergère à la bergère ».
Je bande. J’ai envie de les posséder, mais n’ose perturber ce duo majestueux. À propos de bergères, j’ai fait entrer le loup dans la bergerie. Les deux femmes n’ont pas besoin de moi.
À part peut-être le regard de Myriam lorsqu’il croise ma queue si tendue qu’elle se dresse vers le ciel. Ciel, exauce mon vœu…
Jouissance différente, plus silencieuse, mais intense.
Nouveau baiser goûteux. Deux corps magnifiques qui se séparent. Elles me redécouvrent. Elles se sourient et telles deux prédatrices rampent vers moi.
Beaucoup d’hommes aimeraient être à ma place. Deux belles femmes qui s’occupent de ma verge. Deux langues, quatre mains, deux bouches, deux regards pervers.
Ma queue ruisselle de salive. Parfois, leurs langues se rencontrent et bataillent. C’est bon.
Commence. Oh que oui, je vote pour ! Myriam s’allonge, femelle qui attend le mâle.
Ne bouge surtout pas petite, je reviens. Paroles pensées mais pas prononcées alors que j’extirpe un paquet de préservatifs de ma poche de veste.
Elles me suivent du regard. Myriam semble réagir.
Elle se lève pour prendre son sac, l’ouvre, fouille dedans, le renverse sur le lit.
Un ange passe. Et puis une petite voix :
C’est Lise, Lise qui donne l’impression de compatir pour son amie, mais dont un petit sourire dénonce sa pensée. D’ailleurs, elle n’attend pas et s’allonge.
Qui va à la chasse perd sa place !
Sous le regard de Myriam, plus que dépitée, presque effondrée, je me couvre d’une capote.
La place, je m’en occupe. Plus exactement, je me glisse entre les cuisses ouvertes. Le lit est assez haut, tentative de meubler avec une touche ancienne, et je n’ai pas à fléchir pour que mon gland se place bien. Il écarte des lèvres qui se referment sur lui. Elle est étroite mais je m’y glisse sans effort.
J’aime toutes les positions mais celle-ci, face à face, surtout pour une première fois, dénonce la femme que je prends. Si des gémissements peuvent être feints, le visage est un livre ouvert. Il suffit d’en traduire les mouvements. Celui de Lise est un régal.
Je commence à bouger. Chaque avancée, chaque recul se traduit par des crispations.
Myriam, bonne joueuse, est venue nous rejoindre. Elle caresse son amie.
Moi je tire ses jambes vers le plafond, forçant à s’ouvrir encore plus, à soulever son bassin afin que je puisse la bourrer sans la faire avancer sous la force de mes coups.
Myriam, elle lui caresse le clito. Je sens par moment la douceur de ses doigts contre ma hampe. Elle lui caresse aussi les seins, les tétons…
C’est délicieusement pervers. Si j’ai baisé beaucoup de femmes, certaines très en demande de se faire prendre, affichant sans pudeur leur plaisir, n’ayant pas peur de me guider par des mots crus, demandeuses de tout ce qu’elle n’osait pas demander à leur mari, ce que je vis pour l’instant est encore plus fort.
Elles sont belles, encore jeunes, spontanées, d’une impudeur sans vulgarité, manifestement découvrant comme moi les charmes de notre trio.
J’aurais aimé la prendre aussi en levrette mais je n’ose pas, de peur de rompre la magie érotique qui se dégage. Je la bourre donc, longuement, me retenant le plus possible, goûtant ce plaisir, dégustant de voir Myriam aussi active avec une idée qui prend de plus en plus forme. Et si mon invitation avait fait découvrir aux deux femmes ces plaisirs qu’elles ne connaissaient pas mais qu’elles auraient du mal à nier.
Je me retiens. Lise jouit. Elle le dit. Décidément, c’est la plus « bavarde » des deux. J’aime ces femmes-là qui parfois sont d’une discrétion totale dans la vie et se révèlent des maîtresses qui se libèrent, comme si le sexe chassait toute réserve, toute éducation, et que le corps et ses plaisirs avaient tous les droits.
Jouissance qui diminue, qui revient, avec des paroles qui prennent aussi son amie comme témoin :
Oui, c’est bon. Bon, mais pas sympa pour son amie qui ne peut pas…
Je jouis. Un râle de mâle, un brame de libération.
C’est toujours un moment un peu glauque que celui où on retire la capote. Je vais le faire discrètement dans la salle de bain, en profitant pour faire un brin de toilette intime. À mon retour, je retrouve les deux femmes tranquillement assises. Pendant mon absence, une idée m’est venue.
C’est Lise qui enchaîne, à ma grande surprise.
C’est Lise qui se charge de récupérer le papier de Myriam. Nous échangeons avec le mien. Lise le lit, le passe à Myriam.
En effet plus rien… Mais cet échange n’a pas été favorable à ma libido, mon bijou pend lamentablement.
Un silence. Un ange sexué avec une bite énorme passe au-dessus de nos têtes, pourtant personne ne le voit car tous les regards sont dirigés vers ma pauvre chose. Alors Myriam et moi on voit Lise s’approcher et dire tout en me poussant vers le lit.
Elle me « prépare ». De cette chose molle, elle en fait un bâton qu’elle suce et astique, un brin perverse, nous fixant du regard. Décidément, sous un aspect plus réservé en public, Lise est la plus coquine.
Elle me pousse pour que je m’allonge.
J’ai du mal à imaginer que les deux femmes découvrent seulement ce soir la sexualité féminine.
Myriam s’approche. Elle monte sur le lit, passe sur moi, attrape mon sexe dans une main et le maintien alors qu’elle vient se placer sur lui. Dès que le gland a passé le chemin des lèvres, elle le lâche et descend doucement pour faire disparaître mon pieu dans un vagin manifestement accueillant.
Alors, elle se réveille. Bien vite, elle bouge, ondule, s’empale avec une envie qui transpire de tout son corps.
Lise l’encourage. Elle l’encourage et la caresse. La main qui caresse le clitoris, c’est la sienne. La bouche qui dévore les tétons c’est la sienne. La main qui vient vicieusement envelopper mes couilles est la sienne.
Et puis Lise bouge aussi. Elle vient sur moi, face à son amie, me proposer sa fente à manger.
C’est moi qui suis à l’origine de tous ces petits cris. Moi qui donne des coups de reins pour empaler un peu plus la femelle déchaînée sur mon vit. Moi qui mange la chatte de Lise, glisse un doigt dans son petit trou, doigt qu’elle ne refuse pas.
La chambre résonne de nos jouissances…
******
Elles viennent de partir. Je suis épuisé. Épuisé de plaisir, sollicité de nombreuses fois à tel point que j’ai bien cru ne pas réussir à tenir toutes mes promesses.
J’ai rencontré deux jeunes femmes, certes de leur époque, modernes, décomplexées, mais ce sont deux autres qui me quittent. La nuit a été la plus chaude de toute ma vie. Il faut dire que satisfaire deux femmes coquines, perverses, complices, exigeantes n’a pas été de tout repos. Elles ne l’ont pas remarqué mais j’ai fait appel à un médoc qui aide les mecs qui ont du mal à bander. C’est grâce à lui qu’elles ont pu bien profiter de ma queue presque toujours tendue.
Waouh quelle nuit !
La montagne pleure leur départ. Toute la journée, il pleut des cordes et cela me va bien. Je réserve le sauna et en profite pour m’offrir un massage. Encore deux jours et je dois partir. Elles vont me manquer.
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Ma mère va penser que je l’ai fait exprès. Pourtant ce n’est pas de ma faute si le train est tombé en panne. Je dois avouer que cela m’arrange, je n’avais pas envie de venir, c’est elle qui a insisté :
C’est vraiment pour ma mère que je me force à venir. Mon frère a pris toute la place dans la maison à partir du moment où il est arrivé. D’accord, j’étais plus âgé, mais j’ai eu une adolescence bien difficile. Heureusement, je me suis noyé dans les études. On n’a donc aucun point commun. D’une certaine façon, je lui en veux, surtout qu’il a toujours été odieux avec moi et mon épouse.
J’arrive alors que c’est déjà le vin d’honneur. Je me suis changé dans le taxi.
La première personne que je croise c’est mon frère qui s’est éloigné pour fumer dehors.
Nous entrons. Beaucoup de monde, du bruit, des groupes qui bavardent… Un peu plus loin, la mariée. Pas difficile de la reconnaître, elle est en blanc, longue robe bien traditionnelle. On oublie à notre époque que le blanc signifiait pureté, et donc, la femme devait être vierge. Le monde a changé et si le blanc est encore de rigueur la grande majorité des couples se connaissent bien et ont souvent déjà vécu ensemble et même parfois ont des enfants.
Mon frère pose sa main sur son épaule. Elle nous tourne le dos.
Un peu plus loin, une autre femme qui regarde dans notre direction marque aussi sa stupeur.
Je romps le silence qui devient gênant en me penchant pour embrasser la mariée.
Je vois Lise approcher. Elle sourit.
S’en suivent quelques minutes de conversations assez protocolaires. Lise nous quitte. Mais je la vois utiliser son smartphone. Le mien sonne. Un SMS :
Chambre 312.
Finalement, ce mariage s’annonce sous de bons augures.
Belle vengeance de cocufier mon frère, même sans m’en douter !
Et la coquine de Lise qui semble vouloir reprendre nos jeux.
Et sa copine, ma belle-sœur ?