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n° 20827Fiche technique2685 caractères2685
Temps de lecture estimé : 2 mn
13/03/22
Résumé:  Pensées fugaces mais récurrentes, traduites en rimes.
Critères:  fh hsoumis fdomine fetiche poésie -poésie
Auteur : Amaru            Envoi mini-message

Poésie
Recueil de rêveries





Perdition…


Tes lèvres sur les miennes, pour une étreinte langoureuse

Ce soir, tu seras chienne, salace et audacieuse

La pudeur s’est éteinte, les limites repoussées

Ce soir, adieu la sainte, tes valeurs sont faussées

Atmosphère délétère, comportement animal

Les gestes sont pervers, nous souillons la morale

Tendresse brutale, escalade verbale

Je dis allié, tu dis rivale

On se rend coup pour coup, la tension monte crescendo

Chacun place ses atouts, on enchaîne les assauts

La peau rougie, la chair meurtrie

Notre violence nous nourrit

Incursion en profondeur, la luxure nous sert de guide

Nous poissons la candeur, dans la chaleur de nos fluides

Métamorphose, final grandiose

En nos cœurs, les Fleurs du mal éclosent

Nos corps seront marqués, du sceau des enfers

Nos âmes iront brûler, dans le souffle de Chimère



Domination…


Dressée ainsi devant moi, ta posture me foudroie, exposant tous mes vices

Je ne fais pas le poids, écrasé par ton aura, je m’incline devant ma Némésis

Mais l’appel de ton corps est trop fort pour que je garde tête baissée

J’ose un regard sur tes pieds si parfaits avec le désir d’y déposer un baiser

Ne suis-je qu’un pauvre sot, de sentir en moi l’espoir

De pouvoir goûter le blanc de ta peau ainsi vêtue de noir

Je te sens lire mes pensées et d’un simple souffle tu balayes mon aspiration

Cet affront a réveillé ta colère et c’est dans un sourire que j’attends ma punition



Fétiche…


Juste quelques mots pour dévoiler ta peau

Enrouler doucement tes bas

Et sentir mon désir au plus haut

Respirer profondément leur parfum

Apprécier ta chair, glisser sous mes doigts

Puis laisser vagabonder mes mains

Pour saisir les frissons de ton émoi



Perdu d’avance…


Le mouvement de tes hanches me rend fou

Proche du délire

Dans mon corps c’est l’avalanche, mon sang bout

Prêt à jaillir

Trop sensuelle, trop de tout, impossible à définir

Ta gestuelle, ton bagout,

Sans oublier ton sourire

Tu m’attires doucement vers toi

Je résiste à m’en rompre le cou

Et je te vois rire de mon combat

Car tu sais que je n’irais pas au bout

Lorsque le moment viendra, et que tu me diras « esclave, à genoux »

Ma fierté s’évanouira et je te répondrai « je suis à vous »