n° 20842 | Fiche technique | 18259 caractères | 18259Temps de lecture estimé : 11 mn | 23/03/22 |
Résumé: Oscar se découvre à vingt ans un don exceptionnel : son nez lui permet de détecter les femmes ayant envie de faire l’amour. Ce qui lui vaut plein d’aventures... et une mésaventure. | ||||
Critères: fh fplusag collègues profélève grossexe hotel caférestau odeurs fellation cunnilingu fsodo conte humour -humour -contes | ||||
Auteur : Jacquou Envoi mini-message |
Très vite, Oscar s’aperçut qu’il avait un nez. Pas un nez de parfumeur ni d’œnologue. Non, un nez à femmes. Au début, il n’identifia pas vraiment cette odeur particulière, qui ne fonctionnait pas pour tous les membres de la gent féminine. Juste certaines, quel que soit leur âge ou leur situation professionnelle. Cette fragrance concernait aussi bien l’étudiante que la matrone, la postière sur son vélo jaune ou la prof de lycée, sa propre sœur ou sa propre mère suivant les circonstances de la vie. C’est quand il connut ses premières expériences sexuelles avec une copine de son âge, et plus particulièrement quand celle-ci lui réclama un cunni, qu’il comprit : cette odeur, c’était celui d’un sexe féminin en demande de sexe masculin.
Ce fut pour Oscar une révélation lourde de sens. Il pouvait deviner, rien qu’en croisant leur chemin, une femme ayant envie de baiser. Il le comprit définitivement lorsqu’un jour d’examen surveillé par une plantureuse quadragénaire, celle-ci, les yeux dans le vague, produisit un parfum puissant qui atteignit les narines d’Oscar en pleine cogitation. C’était comme s’il avait pu lire dans les pensées de l’examinatrice. À l’issue de cet examen, il décida de l’attendre et de la suivre. C’était une brune trapue à gros seins et au visage lunaire, qu’il savait enseigner les mathématiques. Elle prit place dans un restaurant rapide et il l’imita à une table juste à côté d’elle. Elle le reconnut, une conversation s’engagea, prit place en face d’elle et lui tint un discours de drague assez sommaire au point qu’elle dut exciper de son statut de femme mariée. Mais sûr de son atout de gars de vingt ans au physique non dénué de charme, et surtout édifié par une odeur de plus en plus envahissante à ses narines de la dame qui lui faisait face, il poussa son avantage en rencontrant de moins en moins de résistance, et pour cause. Lorsqu’il glissa sa main sous la table à la rencontre de la cuisse dodue de la prof, non seulement il ne fut pas repoussé mais un léger écartement se produisit, confirmé par une bouche humide émettant une protestation de pure forme. Toujours sûr de son fait, Oscar proposa à la dame, qui s’était fait appeler Claudine, de rejoindre un hôtel voisin. C’était le moment décisif. L’odeur allait-elle disparaître comme elle était venue ? Bien au contraire, elle augmenta. Claudine se laissa entraîner sans résistance vers l’hôtel, ondulant de la croupe, seins hauts.
Dans la chambre, elle se rua sur la braguette d’Oscar et poussa une exclamation lorsqu’elle libéra son pénis. Si la nature avait doté le jeune homme d’un nez, elle avait en quelque sorte établi une continuité avec son organe mâle, véritable bâton de berger. Oscar avait pris le temps de s’arrêter à un distributeur de préservatif en cours de route et il laissa à la dame le plaisir de le couvrir après qu’elle l’eut abondamment sucé d’une bouche vorace. Avant de la pénétrer, il lui offrit un cunni qui lui permit de se repaître de son odeur sui generis, le nez dans sa broussaille de brune. Tandis qu’elle se tordait sous sa langue, il la doigtait en même temps, découvrant un vagin large et poisseux. Elle accueillit sa bite comme une délivrance et un accouplement tumultueux et bavard emplit la chambre d’hôtel. Claudine était dans une telle demande de sexe qu’il la fit jouir plusieurs fois, lui offrant diverses positions grâce à une endurance qui l’enthousiasma. Elle ne fit aucune difficulté pour être sodomisée malgré le volume du pénis du baiseur, l’essentiel pour elle étant qu’il continue de la servir. C’est seulement quand son corps replet se couvrit de sueur et commença à manifester un peu d’inertie qu’il lui asséna une série de coups de boutoir, les yeux dans les yeux, prémices à son éjaculation qu’elle accompagna en lui talonnant les reins et en se mettant en arc de cercle. Il resta fiché en elle quelques minutes, le temps qu’elle reprenne ses esprits. Ils devisèrent ensuite sur le lit.
Claudine marqua son étonnement et une certaine inquiétude :
Oscar répondit par l’affirmative, mais compléta en lui disant qu’elle était très désirable et qu’il avait vraiment envie de faire l’amour avec elle. Ce qui la rassura.
Ils se séparèrent en se promettant de se revoir. Mais l’un et l’autre savaient que selon toute probabilité, cette aventure serait sans lendemain.
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Commença alors pour Oscar une période particulièrement faste sur le plan sexuel. Non seulement sa jeunesse et son physique le rendaient attrayant à la gent féminine, mais il bénéficiait en outre d’une information de première main grâce à son nez, lui évitant dans la majorité des cas d’humiliants « râteaux ». C’est ainsi qu’il ne rencontra aucune difficulté à baiser neuf femmes sur dix dans son collimateur, la dixième étant en général dans sa « période » ou susceptible d’être satisfaite par son conjoint. Bien entendu, quand il avait le choix, il préférait la plus jeune et la plus jolie mais c’est toujours son nez qui avait le dernier mot. Une fragrance éloquente était dans un esprit générateur de plaisir parce que révélatrice d’un appétit et d’une adhésion. Il ne fut jamais déçu. Contrairement à Jean-Baptiste Grenouille, le héros de Patrick Suskind dans un roman célèbre, il ne profitait pas de son don en prédateur, mais en bienfaiteur.
Il régala de sa queue une policière municipale qui venait de lui mettre un PV pour avoir grillé un stop en vélo, la directrice de l’agence immobilière qui lui avait accordé une location, une voisine quinquagénaire prénommée Corinne dont le physique lui rappela une actrice de série américaine, sa libraire de proximité qui lui avait vendu avec enthousiasme les onze mille verges d’Apollinaire, une factrice au corps de lanceuse de marteau, une épicière bio larguée par son conjoint, une ancienne prof rencontrée dans la rue plus l’ordinaire, quelques étudiantes délurées et enfin, last but not least, une amie de sa mère, à la chevelure auburn et la peau laiteuse, qui avait toujours stimulé sa masturbation d’adolescent, dont il découvrit le tempérament de feu mais qui lui fit jurer de n’en rien dire à sa maman.
Ces conquêtes multiples et variées lui valurent évidemment la réputation de serial baiseur et l’admiration de ses copains mâles, qui se demandaient comment il faisait pour « tomber » avec autant de succès et de répétition. Il se garda évidemment d’expliquer que tout était dû à son nez et aux effluves émanant de « femmes qui baisent », ou qui ont envie de baiser. Secret professionnel…
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Une évolution majeure se produisit lorsqu’il entra dans une entreprise pour un stage d’été. L’élément féminin y étant assez important, notamment dans les bureaux, il ne tarda pas à renifler quelques sujets intéressants. Il jeta son dévolu sur une quinquagénaire prénommée Agnès dont il avait appris la séparation récente d’avec son conjoint et qui dégageait à leurs rencontres un fumet puissant de femelle en attente de pénis, en l’occurrence le sien. La dame lui mettait ses plantureux nichons sous le nez et cambrait sa croupe généreuse en le précédant le long des couloirs. C’était presque trop facile, il aurait pu se passer des informations de son pif mais le besoin d’un corps à corps l’emporta sans difficulté, d’autant qu’il était partagé. La dame ne fit aucune manière lorsqu’il lui proposa franco une bonne partie de baise dans un Formule 1. Elle dit préférer quelque chose de plus naturel et c’est ainsi qu’il la prit dans une forêt de pins où elle put s’extasier bruyamment sans crainte d’ameuter le voisinage. Sa réputation était faite dans l’entreprise, car Agnès était bavarde : il était un coup en or.
Dès lors, il accumula les conquêtes éphémères, la plupart mariées mais désireuses d’une petite échappée avec une bonne bite bien raide. Peu regardant sur le physique de ces dames, il les récompensait sans distinction d’âge ou d’esthétique et fut remercié en retour par quelques surprenantes révélations de plumard.
Ces relations extraprofessionnelles finirent par arriver aux oreilles de la patronne, une quinquagénaire à l’allure de Meryl Streep, d’abord assez froid. Elle le convoqua pour lui faire la leçon, sur le thème : pas d’histoires de fesses chez moi susceptibles d’entraîner des troubles conjugaux. Son stage menaçant de tourner court, il calma ses ardeurs jusqu’au jour où, présent dans une réunion avec sa responsable et sa patronne, il perçut nettement chez celle-ci une odeur facilement identifiable. Elle prenait même une certaine intensité lorsqu’elle l’interrogeait directement, les yeux dans les yeux. Le doute ne fut plus permis lorsqu’après la réunion, elle le convoqua dans son bureau pour une discussion portant sur l’organisation de ses services, jugeant son avis intéressant parce qu’extérieur. L’odeur restait prégnante et quand elle l’invita à déjeuner en tête à tête, Oscar comprit qu’il allait passer un examen ayant un lointain rapport avec son stage, quoique…
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Il arriva légèrement tendu. D’emblée, la discussion porta sur les thèmes prévus, à savoir son regard extérieur sur son service. Puis au fil du déjeuner, l’atmosphère changea. La patronne demanda à se faire appeler par son prénom, Nadine.
Oscar approuva, mais il perçut en même temps une odeur caractéristique venant de dessous la table. C’était celle d’une femelle « en chaleur » même s’il n’aimait pas cette expression vulgaire. Il se souvint tout à coup que la dame était divorcée et qu’on ne lui connaissait pas de compagnon. Son attitude était-elle un appel du pied à la séduire ? La question n’était pas neutre. Il était en stage, il aspirait à ce que celui-ci fut prolongé et il ne s’agissait pas de commettre le moindre faux pas. Il n’allait pas mettre la main sous la robe de la patronne comme il l’avait fait pour Claudine. Et qui sait si ce n’était pas une forme de provocation dans une époque où les femmes avaient vite fait de crier à l’agression sexuelle ? Il tergiversa, atermoya, négligea la perche tendue, si perche il y avait, tant et si bien que peu à peu, l’odeur sui generis disparut et le visage de la patronne se ferma. Le café fut vite expédié et Oscar rendu à son bureau assez sèchement. Il se demanda s’il n’avait pas fait une boulette. Si le « me too » n’était pas finalement un « to me ». Mais c’était trop tard. Une semaine plus tard, il apprit que son stage ne serait pas reconduit.
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Il se consola sans trop de difficulté en trouvant un autre stage qui aboutit à un CDD puis un CDI. Durant cette période, ses conquêtes féminines s’accumulèrent à une cadence soutenue. Son nez faisait merveille. Et plus il emballait, plus il « tombait ». Il évitait néanmoins les femmes mariées trop jeunes, comme quoi l’avertissement de son ex-patronne avait été reçu. Son pénis était devenu un objet de curiosité car il ne cessait de se développer, tel le biceps d’un culturiste. Son gland était devenu tanné comme du vieux cuir. Mais il produisait toujours autant de félicité car il avait le pourvoir de retenir son sperme jusqu’au plaisir de sa partenaire.
C’est dans ce contexte prolongé qu’à l’occasion d’une réunion professionnelle inter-entreprises, il croisa à nouveau le chemin de Nadine. La beauté froide se dégela d’emblée, visiblement heureuse de retrouver son ancien stagiaire. Elle lui proposa de prendre un café au bar voisin et Oscar reconnut l’odeur caractéristique qui l’avait induit en erreur quelques années plus tôt. Mais cette fois, le contexte était différent.
Une puissante odeur saisissait les narines d’Oscar, venant de dessous la table du bar. Cette fois, il glissa la main sur le genou de Nadine et remonta lentement le long d’une cuisse fuselée. Un mince sourire éclaira le visage de la quinquagénaire et ses cuisses s’ouvrirent légèrement. Il atteignit le slip et le sourire se mua en rictus. Il pressa, sentit poindre de l’humidité sous son doigt, et Nadine se mordit la lèvre inférieure. Puis elle lâcha :
Elle se leva, baissa sa robe, paya les consommations et Oscar suivit sa croupe louvoyante de femme en attente de pénis jusqu’à sa voiture. À l’intérieur, ils s’embrassèrent fougueusement en se tâtant mutuellement les parties intimes. Lorsqu’ils arrivèrent à l’appartement de l’ex-patronne, ils étaient l’un et l’autre, chauds bouillants.
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Tellement qu’ils titubèrent enlacés jusqu’à la chambre, semant leurs vêtements au passage. Oscar découvrit le corps nu de son ancienne patronne avec encore les marques d’un bikini de l’été précédent. Corps pulpeux sans excès, frémissant de désir, qu’il se préparait à pénétrer quand elle lui dit :
Dès qu’il se fut enfoncé d’une manière très classique, elle l’entoura de ses longues jambes et une cavalcade effrénée commença. Il n’aurait jamais cru que cette beauté froide à la Hitchcock puisse dissimuler un tel appétit sexuel. Volcanique et insatiable, dégageant dans l’amour une puissante odeur de sexe en fusion, elle ne cessait de l’implorer de continuer à la pilonner en bafouillant des mots crus, en lui parlant de sa bite, en bavant dans le traversin pendant qu’il la sodomisait (à sa demande), tant et si bien qu’il finit par lui demander depuis combien de temps elle n’avait pas fait l’amour.
Bref, il la régalait, mais il se régalait aussi. Leurs ébats furent interrompus par la sonnerie de son portable, qui rappela à Nadine qu’elle était aussi patronne. Il s’amusa à la voir répondre nue et plongea le nez dans son odorante humidité pendant qu’elle parlait à son interlocuteur pour raison professionnelle. Elle crispa son autre main sur sa nuque pendant qu’il la léchait, laissa échapper un petit gémissement qui alerta à l’autre bout du fil, elle fut contrainte à un pieux mensonge, et quand elle finit par lâcher le téléphone, elle se cabra avec un cri de plaisir en bloquant le visage de son amant entre ses cuisses.
Bras tendus de chaque côté de son visage, il la mitrailla de coups de bite, les yeux dans les siens, agitant ses seins et ses cheveux et elle jouit d’un cri rauque qui finit par le faire gicler, en nage, la queue presque tuméfiée mais pas davantage que le vagin de sa passionnée partenaire.
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Après la douche, elle se rhabilla en hâte, pressée de se rendre à son rendez-vous professionnel que le coup de fil lui avait rappelé. Son expression avait changé. Ce n’était plus la femelle qui faisait face à Oscar mais la femme d’affaires. Lorsqu’il lui demanda si elle voulait le revoir, elle lui dit :
Et elle s’échappa, le plantant là. Oscar comprit qu’il n’appartenait pas à son monde. Il n’était qu’un vague subordonné doté d’une belle queue. Autant dire un gigolo. Il fut vexé d’être ramené à sa condition sociale. Mais il se consola en se disant qu’il avait passé un bon moment et surtout découvert la face cachée de cette « executive woman ». Toujours instructif. Et si d’aventure elle le rappelait pour se faire sauter, il lui dirait d’aller se faire voir. Ce serait sa petite vengeance. C’est l’avantage de disposer d’un nez exceptionnel : une partenaire perdue, dix de retrouvées…