Séverine passe la tondeuse dans le jardin et je ne peux m’empêcher de la regarder. Non : la reluquer. Je ne sais toujours pas pourquoi elle m’a choisi, moi, comme mari. Mais depuis quinze, ans elle fait mon bonheur, et ma fierté aussi. Et accessoirement, j’ai un gazon sublime. Celui du jardin, hein ? Petits pervers.
Je ne suis pas ce qu’on peut appeler un beau gosse. Juste le gars lambda que vous croisez probablement tous les jours, ni grand, ni petit, ni gros, ni mince. Mes traits sont également assez bateau et ma profession n’est pas la plus exotique qui soit.
Là normalement j’ai perdu toutes les lectrices fans des tatoués qui passent leur vie en short dans les Marseillais. Tant pis…
Alors quand je regarde ma femme, j’ai toujours en tête ce titre de film des années 80 : Trop belle pour toi. Juste pour le titre, notre histoire d’amour n’ayant rien à voir, et heureusement je suis quand même moins moche que Depardieu.
Par contre Séverine peut largement rivaliser avec Carole Bouquet. Aussi grande que moi (ma femme, pas Carole, suivez quand même), élégante, avec des formes sublimes même après toutes ces années. Que dis-je, surtout après toutes ses années ! Ses hanches sont larges sous une taille toujours marquée malgré un petit ventre délicieux. Des seins ronds qui pendent magnifiquement quand elle ne met pas de soutien-gorge, trop rarement à mon grand regret. Et quand nue elle arpente notre salle de bain sur ses longues jambes un peu potelées, ses aréoles larges et roses me donnent à chaque fois un début d’érection instantanément. À 37 ans, j’en suis plutôt content.
On s’est rencontrés à la fac, à la bibliothèque. Elle était lumineuse et moi un rat de livres. Mais un an plus tard, je lui passai la bague au doigt. Il est des mystères qu’on accepte sans réfléchir.
Séverine est d’une douceur exquise, tant dans notre vie sociale que dans l’intimité. Nous nous aimons avec une tendresse qui ne flanche pas depuis ces années, et bien que le temps ait un peu calmé la fréquence de nos rapports, nous faisons encore souvent l’amour, dans notre chambre ou parfois l’été dans le jardin. Sa sensualité et ma relative vigueur de futur quadra s’accordent à merveille et aucune ombre ne vient ternir ce tableau.
***
Je ne suis pas ce qu’on peut appeler un boute-en-train, si bien que l’idée de ce barbecue chez nous pour recevoir le repas annuel de l’association des anciens élèves de notre fac ne m’enchantait pas plus que ça. Mais Séverine adore recevoir, et depuis quelques années où elle y allait, la plupart du temps sans moi, elle me disait que nous devrions le faire une fois au moins.
Eh bien, ça sera une chose de fait demain… et tant mieux.
Pour le moment, les invités arrivent peu à peu et quand la trentaine d’ex-étudiants sera là et aura commencé à écluser le stock de vin rosé de Provence, le spectacle pourra commencer.
Et vas-y que j’ai une plus grosse voiture, et tu as vu mes nouveaux implants mammaires…
Rien de tel que regarder des fins de trentenaires, mélanger nostalgie et satisfaction de l’accomplissement personnel, le tout arrosé copieusement. Mais à vue de nez, je dirai qu’il y a eu quelques confusions dans la désignation des capitaines de soirée pour savoir qui ne boirait pas.
Tant pis pour eux, ils se débrouilleront et je mettrai (gentiment) tout le monde dehors de toute façon à 19 h. Mais en attendant, j’aide à porter plateaux de verrines aussi colorées que délicieuses (j’ai joyeusement escamoté celles au Serrano et à la figue pour mon compte personnel), et flûtes de champagnes en quinconce avec des ballons de rosé. La braise se fait peu à peu tandis que je garde un œil dessus, surtout si j’arrive à éviter les experts de barbecues : ce genre d’hommes qui ne peut s’empêcher de penser que sa technique est la meilleure. Ces gars-là ont deux doctorats : un en psychologie, l’autre en saucisses.
La musique passe par-dessus tout ça, survolant le brouhaha élégant des conversations. Occupé à droite et à gauche, je me rends compte que je n’ai pas croisé Séverine depuis un bon moment. Je quitte le barbecue en le laissant aux mains desdits experts : deux abrutis notoires (notoires pour moi surtout) mais apparemment compétents, et je retourne à la cuisine où je fais chou blanc. La maison est grande, le jardin aussi. J’en profite pour passer à la cave chercher quelques bouteilles.
C’est en remontant dans l’escalier que j’entends sa voix, à travers la lucarne ouverte qui donne sur le côté de la maison. Je me penche d’une marche plus haute et la vois alors en train de discuter avec deux connaissances de notre promotion.
- — Allez, Séverine, pour une fois, tu devrais venir !
- — Non, Christophe, c’est gentil mais je… ça n’est pas mon style de soirée.
- — Ça l’était pourtant avant ! Hein, Yann ?
Les deux gars rigolent en se tapant dans la main. Et de mon couloir sombre, je vois Séverine rougir.
- — Je vous l’ai dit quasiment chaque fois que vous m’avez invitée, reprend-elle en souriant quand même. Je ne suis plus comme ça.
- — Dommage, nous, on aimait bien… disons… faire la fête avec toi.
- — Mais j’aimais ça aussi, mon petit Christophe, mais… même si ce sont d’excellents souvenirs…
Et en s’interrompant, elle passe ses deux mains sur les deux braguettes des hommes face à elle délicatement.
- — … c’est du passé, OK ? Alors, fermez-la un peu et allez rejoindre les autres, termine-t-elle en les laissant.
Je suis sur le cul, autant physiquement, puisque je n’ai pas pu faire autrement que m’asseoir, que mentalement.
De quoi parlaient-ils ? Et qu’est-ce que Séverine voulait dire par « Je ne suis plus comme ça » ?
Et elle leur touche l’entrejambe ?!
Je reste bloqué même après avoir remonté les bouteilles. Et dans un état mi-comateux, mi-automatique, je résiste à l’envie d’en parler à Séverine et l’après-midi se passe à dix mille lieues au-dessus de ma tête.
***
J’entends à peine Séverine sortir de la salle de bain et me rejoindre dans le lit, pourtant vêtue d’une sublime nuisette bleue.
- — Hein ? Tu disais quoi ? lui demandé-je en reprenant un peu mes esprits.
- — Qu’ils m’ont épuisée, mais c’est pas grave ! Qu’est-ce qu’il y a ? Je vois bien que tu es pensif depuis cet après-midi, me dit-elle de son air doux.
Autant tirer d’un coup sur le sparadrap. Y’a quelques poils en moins mais ça dure pas longtemps.
- — J’ai entendu ta conversation derrière la maison avec Christophe et Yann.
- — Ah.
Au moins, elle ne fait pas mine de ne pas savoir de quoi je parle. On a toujours été francs l’un envers l’autre. Tant mieux si ça continue.
- — Tu veux la version courte ou la version longue ? me demande-t-elle de but en blanc.
- — La courte pour commencer, histoire que je ne cogite pas trop.
- — OK, j’ai eu quelques aventures avant toi, ça, tu le savais déjà. Ce que je ne t’ai jamais dit, c’est avec qui et quel genre d’aventures. Et tout à l’heure, les garçons m’invitaient pour la énième fois à la soirée qui suit la réunion. J’ai toujours dit non.
Je marque un temps. Ouf, déjà elle a précisé avant moi. Je ne dis rien et la regarde tandis qu’elle se tourne vers moi dans le lit en s’enfonçant un peu dans les coussins.
- — Tu veux la version longue, j’imagine ?
- — Oui, ma belle.
- — Même si ça… change un peu… hmm, non, beaucoup, la vision que tu as de moi ?
- — Je t’aime comme tu es, et comme tu as été. Alors, vas-y, balance.
Elle sourit.
- — Avant de te connaître j’étais… disons, assez différente. Beaucoup plus extravertie, plus fêtarde et… plus délurée aussi.
Je ne dis rien et la laisse continuer son récit.
- — Quand je t’ai rencontré, je crois que tu ne sais pas… à quel point ça a été un moment charnière de ma vie. Tu t’en rappelles, tu m’as aidée à ramasser mes bouquins qui étaient tous tombés à la bibliothèque.
- — Tout à fait, au milieu des autres étudiants qui rigolaient en se moquant un peu de toi.
- — C’est ça le truc, dit-elle en pointant son doigt sur mon nez.
- — C’est-à-dire ?
- — OK, alors reprenons depuis le début.
Elle prend une grande respiration, et se lance. Apparemment, ça a l’air costaud à sortir…
- — Donc je te disais que j’étais une fêtarde. Je sortais souvent, trop souvent, en boîte, en clubs, je buvais pas mal et j’avais… quelques petits amis.
- — Petits Zamis ? relevé-je en insistant sur la liaison.
- — Oui. J’étais… assez volage en fait. Très même.
- — Tu… ils étaient au courant ou bien…
- — Oui. Ça se savait, dit-elle en baissant les yeux.
- — Quoi donc, ça ?
- — Que j’étais une fille facile !
- — Ah.
- — Je suis désolée je…
- — Ne le soit pas, ma belle, dis-je en posant ma main sur la sienne. Je veux tout savoir de toi alors… raconte !
- — Tu es sûr ?
- — Oui.
- — D’accord, mais ça ne te…
- — Quoi ? Me gêner ? Me rendre jaloux ? Si, bien sûr. Mais je veux te connaître entièrement, si tu es d’accord.
- — OK, donc, en gros, je sortais avec les mecs qui me plaisaient et je couchais avec la plupart d’entre eux. J’aimais être… le centre de l’attention, ils avaient fini par m’appeler… la reine du bal. Mais ça, je te dirais pourquoi un peu plus tard. Je… me laissais draguer facilement et… disons que j’étais très délurée.
- — Du genre ? Donne-moi des exemples.
- — Eh bien… Si dans une soirée un garçon me plaisait je… le laissais me ramener chez lui et on couchait ensemble. Ça arrivait assez souvent. Les garçons parlent et ma réputation a commencé à circuler. Mais je m’en foutais à cette époque. Aujourd’hui encore aussi d’ailleurs je me fous de ceux qui sont au courant. Ça me donnait un sentiment de liberté comparé à ce que j’avais vécu à mon adolescence alors je faisais un peu tout ce qui me passait par la tête.
- — Un autre exemple ?
Elle me regarde de cet air un peu coupable de l’ado qui a fait une connerie.
- — Tu es sûr ?
- — Pour la dernière fois, rien ne me fera plus plaisir que de te connaître vraiment.
Elle m’embrasse soudainement, mais tout doucement.
- — OK, donc, je te dis tout.
Elle se redresse un peu dans les coussins.
- — Eh bien… euh… par exemple quand un mec me faisait du gringue en cours, je le… chopais à la sortie et l’entraînais dans les toilettes de l’amphi. Et là, je le… suçais comme ça, vite fait.
- — Jusqu’au bout ?
- — Oui.
- — Souvent ?
- — Oui.
- — Tu avalais ?
Elle se mord la lèvre inférieure.
- — Oui.
- — Combien de… gars tu as…
- — Beaucoup.
- — Et avec combien de mecs tu as couché ?
- — Beaucoup aussi.
- — J’en connais certains, j’imagine ?
- — Oui. Christophe et Yann, tu t’en doutais. Et d’autres qui étaient là. Simon, Abdel, Rémy aussi. Tu… veux tous les noms ?
Elle me demande ça d’un air presque triste ou apeuré.
- — Eh, ma belle ! ça va OK… ? T’inquiète pas, je suis surpris, c’est tout. Mais non, pas besoin de la liste entière.
Je lui souris et me rapproche de son visage, passant ma main sur sa joue.
- — Tu dois être déçu, me dit-elle.
- — Pas du tout, dis-je en l’enlaçant.
On s’étreint en s’embrassant, et son bras se pose sur mon entrejambe. Et à sa grande surprise, ainsi que la mienne, je bande.
- — Mais… ça… t’excite que je te raconte tout ça ?
- — Étonnement, on dirait bien.
- — Tu n’es pas… jaloux ?
- — Si, mais non, en fait. Ou si, mais c’est ton passé. C’est assez confus !
- — Confus, confus, ça ne l’est pas par ici, dit-elle en passant sa main cette fois intentionnellement sur la bosse qui pointe sous le drap.
- — Eh bien, continué-je, je ne sais pas trop mais il faudrait vérifier avec un autre exemple peut-être ?
Séverine me sourit de cette façon qui m’annonce qu’elle est d’humeur coquine.
- — Mon cher mari est-il émoustillé par les frasques d’antan de son épouse ? me demande-t-elle alors en glissant sa main sous le drap, puis dans mon boxer.
- — Hmm… on dirait bien. Mais dit-moi, je… n’ai que deux questions en fait.
- — Tout ce que tu veux, me répond-elle du tac au tac.
- — Qu’est-ce qui t’a fait changer autant ? Et… pourquoi tu m’as choisi pour le reste de ta vie ?
- — Waouh ! je ne m’attendais pas à ces deux-là, mais OK. Pour te répondre, il faut que je te dise alors pourquoi ils… m’appelaient la reine du bal.
- — OK…
- — À la fin de notre troisième année, j’ai… sucé tous les mecs de notre groupe au bal de promo.
- — Tous… c’est-à-dire ?
- — Les vingt mecs de la classe en somme. Tous en même temps dans l’arrière de la salle des fêtes.
- — Mais le bal de promo c’était…
- — La veille du jour où je t’ai rencontré, oui. Quand mes livres sont tous tombés, il y en avait beaucoup autour de moi qui étaient… présents à cette soirée. Tu es le seul qui m’a aidée. Tu étais à part. C’est à ce moment que… j’ai su que je ne voulais que toi. Tu étais doux, simple et intéressant, drôle dans ton genre. J’ai laissé ce jour-là ma vie d’avant sur le sol de la bibliothèque.
Elle se mord encore la lèvre inférieure. Dieu qu’elle est belle. Je dois sourire comme un crétin et je résiste à l’envie qui m’envahit pourtant. Je veux tout savoir.
- — Est-ce que… tu n’as jamais regretté de ne plus, disons… t’envoyer en l’air de cette manière ?
- — Non. Tu étais doux comme je te disais, tu l’es toujours d’ailleurs, tu me… fais jouir presque à chaque fois et…
- — Presque ?
- — Oui presque…
- — Est-ce qu’il… y’en a un qui te faisait jouir à chaque fois ?
- — Eh bien, je… j’étais jeune, c’était différent et…
- — Continue d’être honnête sans vouloir me préserver, OK ?
- — OK. Je pensais que… enfin, je croyais depuis toutes ces années que tu aimais cette façon de faire l’amour, douce et simple.
- — C’est ce que je pensais aussi de toi, dis-je tout en réfléchissant.
- — Donc, en fait, on s’est un peu fourvoyé sur le compte de l’autre depuis quinze ans ? me demande-t-elle alors.
- — Disons qu’on a voulu se préserver l’un l’autre, c’est pas mal, non ?
Elle sourit de nouveau.
- — Mais ne change pas de sujet, dis-je en la taquinant. Continue donc un peu ton histoire.
Sa main bouge à peine et elle m’empoigne à nouveau.
- — Ça t’excite vraiment en fait…
- — Oui.
- — Hmm… intéressant, dit-elle, mutine, en commençant à me masturber tout doucement.
- — Et toi ?
- — Eh bien oui figure-toi… ça m’excite aussi de te raconter ma… vie d’avant.
- — Alors, fais-le. On en était à un en particulier, je crois ?
- — Oui… donc il… y avait une UV dans laquelle je ramais un peu et le prof était… Hmm, disons, assez arrangeant avec les jeunes étudiantes.
- — Han Han ? dis-je en essayant de l’écouter mais sa main me déconcentre fortement.
- — Eh bien un soir je suis allée dans son bureau et… j’ai amélioré mes notes en le laissant me… baiser.
- — Je crois que… je n’avais jamais entendu ce mot dans ta bouche.
- — Et ça te plaît ? me demande-t-elle en serrant un peu plus sans main sans l’arrêter d’aller et venir.
- — Oui.
Elle se penche plus près de mon oreille.
- — Donc si je te dis qu’il m’a… baisée comme ça, une fois par semaine ensuite, ça t’excite aussi ?
- — Hmm… oui.
- — Et si je te dis qu’il me prenait allongée sur son bureau, mes jambes écartées et ma jupe relevée, jusqu’à me faire jouir à chaque fois ?
- — Aussi…
- — Ahnn, il était très doué avec sa langue aussi, tu sais ? Et j’adorais par-dessus tout le sucer sous son bureau, quand quelqu’un rentrait pour venir lui parler.
- — Tu faisais ça ?
- — Hmm hmm, mon amour… il discutait avec son interlocuteur et moi je lui pompais… la bite, agenouillée sous le bureau sans faire de bruit. J’étais très douée pour ça à l’époque… Ahnnn… ça t’excite de savoir que ta petite femme taillait des pipes à un prof ?
- — Ahnnn, oui…
- — Et que je le laissais jouir dans ma bouche comme ça, attendant que l’autre sorte pour… le lui montrer ?
- — Tu faisais ça ?
- — Mmhhh, oui… il… adorait voir… son sperme dans ma bouche ouverte, ça l’excitait et… ensuite, il me baisait sur le bureau.
- — Tout de suite après ?
- — Han han, il… était assez insatiable… ça durait longtemps… et il me faisait jouir à chaque fois.
Elle s’active de plus en plus, et soudain elle repousse la couette et vient sur moi, collant son visage près de mon bas-ventre. Elle me regarde dans les yeux, avec une étincelle que je n’avais jamais vue.
- — Toi aussi tu veux que je te suce ?
- — Oui…
- — Comme je… le faisais avec tous ces mecs ?
- — Oui, montre-moi.
Sans me quitter des yeux, elle avale alors mon sexe et le pompe littéralement, puis ressort et lèche lubriquement toute la hampe jusqu’au gland, pour recommencer encore. Et de toutes les fellations qu’elle m’a prodiguées au cours de ces années, celle-ci les surpasse toutes.
Elle s’arrête en continuant de lécher par petites touches le gland.
- — Alors mon chéri… ta petite femme s’en sort bien encore ?
- — Oh ça oui…
- — Si j’avais su que mon côté… déluré, te plaisait, je t’en aurai parlé avant alors, dit-elle en engloutissant presque entièrement ma tige et en ressortant aussitôt…
- — Eh bien, je crois que… Hmm… nos soirées risquent d’être un peu plus piquantes ces prochaines années…
- — J’ai encore quelques histoires alors tant mieux, dit-elle en remontant soudain jusqu’à presque s’asseoir sur moi.
Je me redresse alors, l’attrape par la taille et la bascule sur le dos, me retrouvant sur elle entre ses cuisses.
- — Montre-moi, dis-je en hésitant à peine. Montre-moi comment tu écartais les cuisses pour lui.
Elle attrape ses genoux, remonte alors entièrement ses cuisses jusqu’à sa poitrine et sa nuisette se relève avec. Sa si jolie toison brune s’offre alors à moi, entourant ses lèvres délicates et si longues que j’adore lécher longuement. La position obscène à souhait et surtout son regard tout aussi lubrique me terrassent d’envie.
- — Viens mon amour, viens baiser la salope de la fac, toi aussi.
***
Il y a comme un crépitement dans son regard. Assise en face de moi sur l’îlot central, Séverine se cacherait presque derrière son mug, s’il n’y avait ses deux yeux au-dessus comme deux braises brûlantes.
- — Ton café est là, me dit-elle sans sortir de sa cachette.
- — Merci, ma belle. Tu es timide ce matin, derrière ta tasse ?
Elle sourit, espiègle.
- — Eh bien, je repensais à cette nuit très très… pleine de surprises.
- — Han han ? lui demandé-je en l’embrassant dans le cou.
- — Si j’avais su que tu étais si… curieux et inspiré, je t’aurais raconté mes frasques il y a longtemps.
- — Mais comme je te l’ai dit, on a tout notre temps. On vient de passer quinze années merveilleuses, on va pouvoir s’atteler à rendre les trente suivantes mémorables, qu’en penses-tu ?
- — Que c’est une excellente idée !
- — Est-ce qu’un resto ce soir te tente ?
- — Eh bien, j’avais pensé qu’on aurait pu… rester ici tranquille tous les deux ?
- — Encore mieux, dis-je en l’embrassant à nouveau dans le cou. Je dois filer, je suis à la bourre.
- — Tu… n’es pas déçu des choses que… tu as apprises sur moi, c’est sûr ?
- — Pas du tout, au contraire. D’ailleurs, pour te le prouver, je vais te questionner sans relâche.
- — Même au boulot ?
- — Oui. Par SMS, et tu as obligation de répondre, ça sera ta punition pour avoir omis ces petits détails au départ, fais-je en même temps qu’un clin d’œil.
Elle pouffe toujours derrière sa tasse. Et je fonce au travail.
***
- — T’as déjà envoyé des sextos, toi ?
- — Non, le temps que ça soit inventé, on était déjà ensemble ;-)
- — MDR. J’ai l’impression d’être une vieille conne !
- — S’envoyer des sextos à presque quarante ans moi je trouve que ça fait plutôt jeune, non ?
- — C’est pas faux, mon beau.
Je réfléchis une seconde mais là, c’est une image qui arrive.
La vue est prise de sous son bureau, ses jambes sont légèrement ouvertes, sa jupe relevée, et… aucun string à l’horizon pour me barrer la vue de sa splendide toison.
- — C’est bon, je crois que j’ai compris comment ça marche.
- — Waouh, ma belle, j’adore…
Une autre arrive, et cette fois elle a franchement écarté ses cuisses et sa main vient entrouvrir ses magnifiques lèvres.
La bosse qui se forme dans mon pantalon me donne vaguement une idée de la réponse à donner. Je me lève et vais fermer à clé ma porte, retourne à mon siège et essaye tant bien que mal de prendre mon sexe en photo, en évitant le cliché horrible du pantalon baissé sur les genoux, et en contractant aussi mes abdos, à y être. Je clique sur envoi.
- — Miam… hâte de l’avoir dans la bouche celle-là ce soir…
Je suis stupéfait de sa réponse si explicite. J’ai l’impression d’avoir une nouvelle femme, la même, mais comme si on avait ajouté tous mes fantasmes en plus comme options.
- — Apéro dînatoire au salon ce soir ? suggéré-je alors.
- — Tu lis dans mes pensées. Que dois-je porter pour l’occasion ?
Je ne réfléchis qu’une demi-seconde, mais essaye de tenter aussi le mode explicite.
- — Ta robe de laine grise, celle sans manche à col montant. Mais pieds nus, et aucun sous-vêtement. Je te veux « chatte à l’air », ma belle.
- — Hi hi… Mmmhh ! fait-elle en ajoutant un petit cœur.
- — Et moi ?
- — Je te veux nu dans le grand peignoir qu’on a piqué à l’hôtel à nos dernières vacances.
- — Intéressant… une envie réminiscence ?
- — Non mon amour, je veux créer de nouveaux souvenirs en t’en racontant des vieux ;-)
- — Alors hâte d’être à ce soir. Je t’aime.
- — Moi aussi. Je t’aime mon étalon.
Mon étalon ! Deux mots, et ma journée a été ensoleillée, mais foutrement trop longue.
***
Je rentre en général une heure avant Séverine. Parfait pour passer prendre plein de petites bouchées, verrines et autres créations de notre petit traiteur préféré. Sans oublier celles au Serrano et figues de l’autre jour, qui étaient une vraie dinguerie.
Elle arrive alors que je finis d’installer notre petit apéro dînatoire au salon. J’ai à peine le temps d’entendre claquer la porte d’entrée qu’elle est déjà partie à la salle de bain, passant en courant d’air. Parfait pour aérer un Saint-Joseph qu’elle adore. Rouge, bien sûr. Les blancs sont très bons, que les vignerons des 26 communes me pardonnent, mais les rouges… Aaahnnn ! !
- — J’en ai pour dix minutes, mon beau ! me crie-t-elle.
- — Prends ton temps, Princesse !
On n’a jamais eu de petits noms officiels, en fait. On les utilise tous, et ça crée une complicité marrante et même des effets de mode parfois selon le choix du moment. Ma croûte et Rocco par exemple n’ont pas duré longtemps. Mais on a bien rigolé.
J’entends l’eau couler. Irrésistible. Alors je ne résiste pas bien sûr et je vais jeter un œil à la porte qu’elle laisse toujours entrouverte.
Je n’avais jamais espionné Séverine, encore moins sous la douche. Évidemment, je l’avais vue nue (au bout de quinze ans, ça aurait été bizarre), se douchant pendant que je me brossais les dents ou s’habillant dans notre dressing. Mais espionner donne une tout autre impression à la même vision.
Et là, elle passe ses mains dans la mousse du gel douche sur tout son corps. Si j’étais un auteur, je pourrais écrire tout un récit juste sur ma femme en train de se doucher, détaillant la main lente qui passe sur sa peau, faisant un léger pli juste sur le bord d’attaque des doigts, puis s’arrondissant sous ses seins majestueux pour les remonter encore plus lentement, jusqu’à ce que les mamelons passés ils retombent lourdement et qu’elle recommence encore.
Tout compte fait, je pourrai écrire un récit entier sur ses seins. Soyons honnêtes à la fin.
Je m’éclipse et vais terminer ma mise en place.
***
- — Mhh… il est vraiment monstrueux. Je suis au paradis, Chéri.
Séverine ne parle pas de moi ou de mon pénis, malheureusement.
- — Tu ne crois pas si bien dire, c’est la cuvée le Paradis de Saint-Pierre.
- — Dieu lui-même devait être au-dessus de la cuve quand ils l’ont faite. Ça roule en bouche, c’est une merveille, s’extasie-t-elle encore. C’est qui le vigneron ? demande-t-elle en regardant l’étiquette.
- — Encore un gars doué, sûrement.
- — Si ça se trouve, c’est une œnologue, suggère-t-elle. Ah, non, Pierre et Jérôme. Je devrais les prendre comme amants ces deux-là.
- — Le père et le fils, donc ? dis-je en regardant à mon tour l’étiquette.
- — Rhooooo… Non, quand même, chéri, tu exagères de me suggérer ça !
On éclate de rire de sa vanne.
- — Il… y a une question que tu ne m’as pas encore posée mon amour, me demande-t-elle alors.
- — Laquelle, ma belle ?
- — Si je… ne t’ai jamais trompé depuis quinze ans. Au vu de ce que je faisais avant de te connaître, tu pourrais y avoir pensé.
- — Bien sûr que j’y ai pensé. Mais en fait, je sais déjà que ça n’est pas le cas.
- — Comment le sais-tu ?
- — Parce que j’ai confiance en toi. Tu me connais, de par mon métier, je n’ai jamais confiance en l’être humain.
- — T’es analyste en accidents. Forcément, tu n’as plus confiance dans les êtres humains, ils font n’importe quoi !
- — Justement, ça n’est pas ton cas. Et j’ai quinze ans d’expérience, dis-je en souriant.
- — Je suis flattée, mon amour. Mais pour la petite histoire, je n’ai jamais fauté.
- — Même lors de ces fameuses soirées d’après les réunions, alors ? ajouté-je en revenant à la discussion de la veille.
- — Hi hi… tu retombes toujours sur tes pattes, j’adore… Eh bien, comme je te l’ai dit, j’ai toujours refusé d’y aller.
- — Mais c’est quoi, même si j’ai ma petite idée ?
- — En gros… une partouze.
- — OK, donc c’était bien ma petite idée.
Elle rit et moi aussi.
- — Mais donc… Hmm, quand les deux zozos te disaient que avant tu aimais bien ça tu… ?
- — Eh bien, j’ai fait quelques soirées assez piquantes, en effet, à la fac.
On en revient à ses confessions. Le dîner était délicieux, la bouteille pas encore terminée, et on se détend en amoureux dans le profond canapé. Ces découvertes sont à la fois… Hmm, comment dire : jalousantes et en même temps excitantes. Mais pas autant que sa robe : je l’avais déjà vue la porter, parfois l’hiver, sur des collants noirs et dans des bottines fourrées. Avec en général un gilet ou un cardigan par-dessus. Mais là… ses jambes magnifiquement blanches contrastent en sortant du tissage fin de laine grise à mi-cuisses, et le col légèrement montant souligne avec un érotisme certain ses épaules et ses bras nus.
- — Raconte, l’incité-je simplement.
Assis mon verre à la main dans cet énorme peignoir si épais qu’on avait flashé dessus lors de nos dernières vacances, je repense encore à ce stress quand on était parti, celui de se faire prendre avec. On aurait pu le payer, mais l’adrénaline de voler quelque chose nous avait trop tentés, et fait rire aussi.
C’est un peu cette même adrénaline qui m’envahit alors qu’elle s’apprête à me confier son passé… déluré.
- — Eh bien, un soir, en deuxième année, on faisait une petite fête dans un appartement d’une copine. L’alcool aidant, et ce fameux jeu action ou vérité aussi, on s’est retrouvé à six à fricoter franchement.
- — C’est-à-dire ?
- — Eh bien, mes deux copines et moi on faisait une pipe à nos mecs, côte à côte. À un moment donné, l’une d’elles s’est foutue de moi en disant que j’avais déjà sucé deux des trois mecs présents, et m’a proposé de… goûter au sien. Et là, c’est parti en sucette si je puis dire.
Je souris du jeu de mots mais reste attentif à la suite.
- — Et donc on a… baisé tous ensemble. Et ça a tourné, chacune se prêtant son mec toute la soirée. Quand ils ont organisé la première réunion il y a quelques années et qu’ils m’ont proposé de venir ensuite chez l’un d’eux, je savais au vu des participants ce qui s’y passerait, en souvenir du bon vieux temps comme ils disaient. J’ai décliné gentiment.
- — Tu ne… l’a pas regretté ?
- — Pas du tout. Ce sont de bons souvenirs, je ne les renie pas. Mais c’est derrière moi.
- — Et… ça n’a pas eu lieu qu’une fois à l’époque, j’imagine ?
- — Non, en effet… disons que certains d’entre nous se retrouvaient de temps en temps pour batifoler, à plusieurs couples ou bien parfois… juste avec moi.
- — Han han ?
Elle est élégamment et profondément adossée à l’accoudoir, légèrement penchée en arrière, son verre à la main sur lequel elle promène son index le long du bord. Délicatement, elle allonge une jambe et son pied nu vient se poser dans les replis du gros peignoir qu’elle a choisi de me faire porter, pile sur… la bosse qui s’y est formée.
- — Mes histoires te plaisent toujours à ce que je sens, là.
- — En effet.
- — Tant mieux. Ça me… plaît beaucoup aussi.
- — Continue dans ce cas si tu veux bien, dis-je en buvant une gorgée à nouveau.
- — Eh bien, quelques jours après l’une de ces soirées, deux des garçons m’ont proposé de faire la fête avec eux le soir mais… sans leur copine. Je n’avais encore jamais fait ça et… bon, j’étais très curieuse, alors j’ai accepté.
- — Et ?
- — Mmmh… c’était très chaud. On s’est servi un verre et ils m’ont embrassée, à tour de rôle en me déshabillant. Et puis, j’ai commencé à… profiter des deux, ensemble. Je les ai sucés, assis dans le canapé et moi à genoux devant les deux, et ensuite ils m’ont allongée… et m’ont léchée, partout, leur têtes s’échangeait presque, de mes seins à… ma chatte.
- — Continue…
- — Hnnn, tu veux des détails croustillants ? dit-elle en passant doucement son pied sur mon sexe bien dressé à travers le peignoir.
- — Absolument.
Tout en continuant son délicieux mouvement du pied, elle relève son autre jambe et vient tout aussi délicatement la poser sur la table basse, ce qui a pour corollaire immédiat de retrousser sa robe sous ses fesses et Séverine se retrouve ainsi grande ouverte face à moi, exposant d’une manière absolument lubrique son intimité… totalement glabre.
Elle passe sa main dessus, me dévoilant sa surprise avec un sourire :
- — À te raconter mes cochonneries de jeunesse, je me suis dit que je pourrai te mettre dans l’ambiance en… m’apprêtant comme je l’étais à l’époque.
- — Waouh je…
- — Tu aimes ?
- — Beaucoup. Tu étais… comme ça avant ?
- — Oui… tout le temps, la plupart de mes amants aimaient bien ma petite chatte rasée. Mais on en était à une histoire de canapé, je crois ? enchaîne-t-elle alors en ouvrant mon peignoir avec son pied, libérant enfin mon sexe d’un coup.
- — C’est tout à fait ça, peiné-je à dire.
- — Donc, puisque tu veux des détails, ils m’ont fait jouir comme ça la première fois… en me léchant. Tu sais que j’adore ça et…
Je ne la laisse pas finir, prenant ses paroles au mot, et je me jette tout simplement entre ses cuisses. Ma bouche atteint ses lèvres et leur contact si doux se mélange à ce goût que j’aime tant.
- — Ahnnnn, oui, mon beau… Mmhhh… régale-toi…
- — Hmm, tu… veux bien continuer de… me raconter ?
- — Oh oui… ! Hnnn, donc, ils… m’ont fait jouir comme ça et ensuite ils… m’ont fait… m’asseoir sur le premier, pendant que je… suçais l’autre resté debout. Et le reste de l’après-midi a… Ahnnnn… été comme ça… ils variaient les positions, par derrière, l’un ou l’autre, puis ensuite sur moi, mais j’avais en permanence un sexe dans la bouche et l’autre… en moi, oooohhh…
Je la butine, la mange, puis me mets à la dévorer sans répit. Son sexe lisse m’excite et emporte ma langue et ma bouche entière au son de ses gémissements, jusqu’à ce qu’au bout d’un moment je relève la tête, venant glisser deux doigts en elle tandis que mon pouce tourne sur son clitoris très dur.
- — Tu… l’as fait souvent par la suite ? dis-je en la regardant.
- — Oui… hnnnn… oui plusieurs fois avec eux ou… d’autres.
- — Et… comment ils… où est-ce qu’ils jouissaient ?
- — Hnnnn, dans… dans ma bouche, mon amour… Aah, je vais… Oooh, je… AAHHHH ! ! !
Elle se tend d’un coup, s’arc-boutant en arrière et reste comme ça, figée dans un long gémissement.
Je reste un moment immobile, la laissant savourer son orgasme.
Elle se détend un peu, et j’en fais autant en m’adossant sur l’autre accoudoir.
- — Ahnn, chéri, c’était… Waouh ! s’exclame-t-elle.
- — Tout le plaisir était pour moi, ma reine.
- — Oh non ! Que pour moi ! dit-elle en riant délicieusement. Mais je suis ta reine alors ?
- — Bien sûr. Tu es ma reine du bal.
Séverine se redresse un peu et me regarde intensément, puis m’embrasse langoureusement.
- — Il y a quelque chose que j’ai envie de faire, là maintenant, mais il va falloir que tu patientes une minute, me dit-elle soudain.
- — J’ai tout mon temps pour toi, là.
- — Je reviens.
Elle se lève tout en marchant vers les escaliers dans une contorsion fabuleuse, elle retire et jette au loin la robe qui la vêtait.
Je vois disparaître dans les dernières marches ses fesses ondulantes. Et un court instant après, j’entends sa voix avant de l’apercevoir redescendre.
- — Il y a quelques années tu… étais souvent en déplacement tu te rappelles ? me crie-t-elle depuis le début des marches à l’étage.
Elle apparaît, féline, nue et sublime. Ses gros seins pendent avec gourmandise et sa démarche absolument érotique souligne ses formes ô combien phénoménales ! Et ses bras cachent quelque chose dans son dos.
- — Oui, je me rappelle très bien, dis-je en essayant de deviner.
Elle se rassoit à sa place, les mains toujours dans le dos.
- — Donc comme j’étais seule assez souvent, je m’étais acheté un petit truc pour mes longues soirées sans toi. Comme je veux que tu saches tout…
Elle ramène ses bras et me montre… un gode. Très réaliste, tout y est : queue, couilles et… une ventouse. Mais ce qui me surprend le plus c’est sa taille. Il est bien plus gros que moi.
- — Je… ne m’en suis plus servi depuis des années, dit-elle en passant son doigt sur le gland.
- — Tu… l’utilisais souvent ?
- — À chacun de tes voyages. Une ou deux fois, parfois plus.
Elle se mord la lèvre inférieure, j’adore ce tic sublime et elle pose le gode sur la table basse. Elle vient alors s’asseoir à califourchon sur moi, le peignoir mi-ouvert depuis tout à l’heure laissant s’échapper mon sexe toujours franchement dressé. Assise ainsi, son pubis contre ma tige, elle ondule doucement et vient m’embrasser longuement. Elle me murmure ensuite à l’oreille :
- — Ta petite femme se sentait seule, tu ne lui en veux pas ?
- — Bien sûr que non, ma belle.
- — Ça ne te remplaçait pas mais… c’était assez efficace.
Je ne mentionne pas la différence notable de taille, surtout qu’elle m’agrippe avec sa main.
- — C’est celle-ci que j’attendais, tu vois ?
- — Han han… fais-je en prenant ses seins dans mes mains.
- — Tu les aimes, hein ?
- — Oh ça oui… ils… devaient en être fous aussi.
- — Hnnnn, oui… feule-t-elle tandis que j’engloutis un mamelon entier dans ma bouche.
- — Mes amants ils… adoraient mes gros seins… ils tenaient mieux quand même…
- — Moi je les aime comme ça…
- — Ahnn… mes mamelles te plaisent ?
- — Ohh oui…
- — J’ai… une envie ce soir… commence-t-elle alors.
- — Je t’écoute, dis-je en continuant de manger l’autre.
- — Tu… ne vas pas me… baiser ce soir.
Je m’arrête et la regarde. Elle sourit, et descend à genoux sur le parquet. Elle attrape un coussin, le glisse sur ses genoux. Et pendant toute cette manœuvre, elle ne lâche pas mon sexe de sa main. Elle se penche et lèche le gland suavement, recommençant encore en salivant lubriquement. Puis elle engloutit alors lentement et fait quelques allers-retours, et relève ensuite sa tête.
- — Non, tu vas me regarder…
Elle se tourne, attrape le gode et le colle au sol, juste entre ses cuisses.
- — Tu vas me regarder baiser une autre queue.
Elle m’embouche de nouveau et je la vois glisser sa main entre ses jambes, fermer les yeux et autour de mon sexe je sens littéralement son gémissement.
- — Mmmhhh… oui… Ooooh… fait-elle juste avant de reprendre encore mon sexe entre ses lèvres.
Elle commence à monter et descendre sur l’engin, en même temps que sa bouche va et vient sur moi.
- — Mhhh, c’est divin, chéri…
- — Pour moi aussi, ma belle, mais je… dis-moi une chose.
- — Ahnnn, tout ce… que tu veux…
- — Comment étaient tes amants ? Je veux dire leur sexe… leur taille.
Elle lèche avidement la tige, son autre main réapparaît et attrape mes bourses en même temps.
- — Il… y avait de tout, pourquoi ?
- — Parce que la queue qui te baise en ce moment est bien plus grosse que moi…
- — Mmmhh, disons que… ça compensait un peu le corps qu’elle n’a pas.
Elle me reprend un instant, gland et tige jusqu’à sa gorge et remonte, recommence, c’est délicieux et si puissant. Elle ondule de plus en plus fort sur le gode au sol, ses seins balançant au même rythme.
- — Est-ce qu’il y en avait des… plus gros que moi à l’époque ?
Séverine s’interrompt, le gland juste au bord de ses lèvres et sa main me branle bien plus vite. Elle lèche à nouveau tout le long et me regarde.
- — Mmh… tu veux savoir ça ?
- — Oui… oui, je le veux.
- — Ahnnn… tu veux savoir si… j’en ai connu des plus grosses en moi ? me répète-t-elle alors, mon sexe posé sur sa joue.
L’image est crue et si pornographique. Elle n’arrête pas d’osciller de plus en plus fort ses hanches.
- — Oui, je veux savoir, réponds-je alors que sa main me branle maintenant sur sa langue, dans sa bouche et sur son visage dans un crescendo rythmique.
- — Hnnn… Oui mon amour, j’en ai pris des bien plus grosses, dans ma bouche, dans ma chatte aussi… Aaahnn !
Elle monte et descend maintenant, s’empalant en même temps qu’elle gobe à nouveau ma tige.
- — Mmmh je… Ahnnn, je veux que tu jouisses dans ma bouche toi aussi… comme eux, Ahnnn… comme ils aimaient me le faire…
- — Je ne vais pas tarder à…
- — Aaahhh, vas-y ! Fais-le mon beau, toi aussi !
- — Ohhh, je…
- — Aaahhh, moi aussi je vais… AAAHMMM ! !
Et à l’unisson de son orgasme, je me répands dans sa bouche et Séverine retombe d’un coup, entièrement empalée sur le gode au sol, mon sexe finissant de se vider entre ses lèvres.
***
Je pose sa tasse de café sur la table de nuit, juste avant de partir travailler. Elle ouvre les yeux, allongée divinement sur le côté, et me regarde si doucement.
- — Mmmh, bonjour mon étalon.
- — Si tu me redis ce mot encore, je ne vais pas pouvoir aller travailler.
- — Je ne m’en plaindrai pas.
- — Ça ne serait pas professionnel.
- — Non, mais ça serait très gentil. C’était merveilleux hier soir.
- — Ça, c’est absolument exact.
- — Tu rentres tard ?
- — Non, je partirai plus tôt même.
- — Mmmmh… si tu arrives avant 17 h, tu pourras m’aider pour un truc ?
- — Bien sûr, quoi donc ?
- — Mais je te préviens, je ne l’ai jamais fait, c’est pour ça que j’ai besoin de ton aide.
- — Et qu’est-ce donc, ma belle ?
Elle s’approche de mon oreille et murmure :
- — Que tu me prennes par le cul pendant que je te raconte d’autres histoires…