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Temps de lecture estimé : 40 mn
01/04/22
Résumé:  Il est arrivé sans prévenir. Il a une excuse, il est cocu et il recherche une présence amicale pour faire le point. Mais ce n’est pas si simple. S’il est cocu, il y a une raison.
Critères:  fh extraoffre candaul vengeance fellation cunnilingu pénétratio fsodo confession -libercoup
Auteur : Un, deux, trois            Envoi mini-message
La Sal…, toutes des Sal… !



La conversation s’arrête immédiatement. Le silence est aussitôt pesant. Tout le monde se tourne vers José. C’est bien lui qui a proféré ces injures, mais injures adressées à d’autres que celles qui sont autour de cette table. Heureusement, beaucoup le connaissent. Il fait partie de nos intimes, lui et sa compagne Léa. S’il est seul, c’est que le couple a un problème.


Je suis cocu. La salope ! Cocu chez moi ! Dans mon lit.


Il est arrivé hier soir, entre colère et larmes. Impossible de lui tirer des informations. Il s’est enfermé dans son silence. Pour le calmer, on lui a proposé de coucher à la maison. Il a accepté, manifestement anéanti.

On avait organisé ce repas depuis un moment. D’ailleurs, ils étaient invités. Léa a téléphoné pour se décommander, prétextant un rhume trop fort. Pas un mot concernant son copain. Sait-elle qu’il est chez nous ?


On a proposé à José de ne pas assister au repas. Il aurait pu rester dans la chambre pour ne pas avoir à supporter le regard et les questions des copains. Mais non. Il est sorti une bonne partie de l’après-midi et à son retour on a bien vu qu’il avait picolé. On a prévenu tout le monde afin que le sujet sur sa présence sans Léa soit évité.

Il a continué de boire en silence, jusqu’à ce flot d’injures.


Il doit remarquer le silence, car il relève la tête. Alcoolisé, mais avec encore quelques neurones en état de marche.



Il se lève. Sa démarche est étrangement « normale », la tête haute, un regain de fierté !



Paroles pleines de sagesse de la part de ma femme, Jade, paroles qui tuent dans l’œuf toute conversation sur le « couple en crise ».




******





Un silence. On revient quatre années en arrière. À l’époque, lorsque j’ai rencontré Jade, elle était en couple avec José. Depuis plus d’un an. Un couple moderne, chacun chez soi et, probablement, des rencontres pour les sorties et le plaisir. Je dis probablement, car je n’ai jamais posé la question, me sentant le méchant qui brisait une union.


Notre amour s’est imposé de lui-même. Jade a été d’une fidélité exemplaire. Rien ne s’est passé de sérieux entre nous avant qu’elle explique ce bouleversement à José. Cela s’est donc passé en douceur, enfin, sans brutalité ni rancœur. Elle avait raison d’être à sa façon fidèle à son copain même si cela semblait plus une association qu’un vrai couple. J’ai admiré le fair-play de José. À sa place, je n’aurais certainement pas été « beau joueur ». Pourtant il est devenu une relation, puis petit à petit, un ami que l’on invite.



Je vois aussitôt que Jade n’apprécie pas cette question. D’ailleurs, je la regrette aussitôt. J’ai une confiance aveugle envers elle. Son comportement avec José au moment de leur séparation est un gage de droiture. Jamais depuis je n’ai vu un geste, une parole vis-à-vis de son ex qui puisse prêter à confusion. Je pense même qu’elle veille à ce qu’ils ne se retrouvent jamais seuls trop longtemps.



Elle s’éloigne pour sortir de la pièce manifestement furieuse. Mais elle se retourne vers moi et d’une voix cinglante m’assène :



Elle quitte la pièce, s’étranglant presque avec ses paroles.

Des coups de poignard. Chaque mot fait mal. Pire, elle a utilisé le présent. José est, est, est…, comme si c’était d’actualité.


De là où je suis, je l’entends pleurer. De gros sanglots entrecoupés de « Salaud ! Salaud ». Elle est dans la chambre. Je me sens coupable. Il est vrai que je n’ai jamais posé de questions sur sa vie d’avant. Bien sûr, je connais ses parents, ses amis, mais jamais elle ne m’a parlé de ses copains, de ses amants. Une sorte de pudeur. Un peu une césure pour ne pas mélanger les choses. Comme elle n’a pas voulu ternir notre belle rencontre par une infidélité envers José.


Je franchis le seuil de la porte. Elle me voit. Elle redouble de sanglots. Je m’approche. Elle se jette dans mes bras. Elle pleure contre mon épaule.



Ses sanglots ralentissent. J’ai du mal à comprendre ce qu’elle me dit tellement c’est haché par ses pleurs.



Ses sanglots ralentissent. Elle quitte la chaleur de mon épaule. Elle me regarde, les yeux dans les yeux. Les siens sont encore humides, de grosses larmes coulent de ses joues.



Que dire d’autre ? Je me prends ses confidences là où cela fait mal pour un homme. Être comparé, et à son désavantage, avec un autre !


Elle me fixe. Et puis elle sourit, rit, éclate de rire.



Elle est comme ça, Jade. Elle passe sans transition des larmes au rire. En tout cas encore une fois, elle m’a bien eu !



Un silence. Un sourire. Un regard brillant, mais différent.



Elle me pousse sur le lit. Elle me chevauche. Elle attaque les boutons de ma chemise. Je fais de même avec son chemisier…




******





Il a encore la mine du gars qui a une belle gueule de bois. José et moi sommes dans la cuisine. Jade est dans la salle de bain.



Hier. Non, avant-hier, vendredi soir, je rentre comme d’habitude. La porte n’est pas fermée à clé, comme presque toujours Léa arrive avant moi. Il y a de la lumière, mais c’est silencieux. Je me dis qu’elle m’a préparé une surprise.

Il faut te dire qu’elle aime bien, et moi aussi, les petits jeux érotiques. Tu sais avec de la lingerie un peu coquine, ou bien des liens, un bandeau, bref comme tout le monde.


Comme tout le monde ? Je me sens vieux jeu d’un seul coup. Avec Jade, on a une sexualité épanouie, mais pas avec ce genre de choses.


Donc je vais vers la chambre. Dans le couloir, j’entends des gémissements. C’est sa voix. Je me dis qu’elle me fait le coup où elle se caresse. Elle a dû m’entendre rentrer. La porte sur le palier grince et j’ai encore oublié de la graisser. Je vais la découvrir toute chaude comme j’aime.



Je n’ose avouer que, à part des Skype coquins, nous ne jouons pas dans la même catégorie !


Tu vois. Donc je disais… Oui, qu’elle se caressait. Le couloir était sombre et la porte de la chambre assez entrouverte pour que je puisse voir à l’intérieur. Classique « Jeu du voyeur ». Je regarde et c’est là que je tombe sur le cul.

Elle gémit, mais c’est parce qu’un gars est en train de lui manger le minou. Ils sont à poil : elle, sur le lit, les jambes que le gars maintient en l’air grandes écartées pour qu’il ait bien accès à sa chatte, et lui, à genoux, la tête là où tu peux deviner. La salope ! En plus, elle apprécie. La garce, elle adore ça. D’ailleurs, elle adore tout. Léa est une bombe au lit. Il lui faut du sexe presque tous les jours, les week-ends deux fois par jour. C’est un numéro ! Je me dis que j’ai de la chance d’être avec une telle chaudasse. Mais la chaudasse jouit avec la bouche de ce mec.


Je suis littéralement paralysé. Paralysé et fasciné. Tu vas me prendre pour un con, mais je n’arrive pas à entrer. N’importe quel mari qui voit ça pousse la porte, attrape le gars et le pousse dehors, à poil en plus pour lui foutre la honte à lui aussi. Ensuite, il s’occupe de sa salope de femme.


Ne me regarde pas comme cela ! Bien sûr que non, je ne ferais pas de mal à Léa. Je ne suis pas de ces hommes-là. Je pourrais être violent par la parole, la traiter de garce, de salope, de pute, mais pas de violence physique. D’ailleurs la preuve, c’est que je ne suis pas entré. J’ai regardé. Oui, j’ai bu le calice jusqu’à la lie, me demandant pendant tout ce temps, qu’est-ce que j’avais raté, pourquoi Léa se donnait à cet homme.

Et elle se donne. Elle ne fait jamais les choses à moitié. Quand le mec s’est relevé et qu’il lui a dit : Suce-moi.

Elle l’a sucé. Je ne l’avais jamais vu faire sur un autre.

Tu sais, Léa est une vraie experte de la fellation. Encore mieux que Jade.


Il comprend qu’il a été trop loin en parlant de ma femme, pour la comparer de cette façon.



Jade revient de la douche.





******





La voix de Léa. Elle provient de la chambre.

Je n’ai pas le temps de prévenir que c’est moi et non pas son copain, qu’elle apparaît dans le salon.


Je ne sais pas pour lequel de nous deux la « surprise » est la plus grande. Si, je sais en réalité, c’est moi qui suis le plus étonné. Et encore, « étonné » est trop faible. Je suis sidéré.

Il faut dire qu’il y a de quoi. Je l’ai vue en bikini, mais c’est autre chose. Elle est en mode « Séductrice », mode « Séductrice coquine » plutôt. J’en prends plein les yeux. Elle est en petite tenue. Ce que je remarque d’abord ce sont les bas et le porte-jarretelles. Puis, vient la petite culotte qui semble ne rien cacher, mieux avec une fente qui attire le regard vers sa féminité. Ensuite le soutien-gorge « quart de tasse ». Pour vous dire la réalité, il n’y a pas longtemps que je connais cette expression. Je l’ai découverte sur des sites de lingerie coquine. La réalité fait que ce ne sont que deux bandes de tissus qui ne cachent rien, mieux… qui, par leur support, magnifient la poitrine et Léa a des seins qui le méritent et qui le supportent. Deux beaux fruits sur une corbeille. Deux poires ou deux pommes avec leurs tétons qui pointent. Eux aussi sont habillés, étranglés par deux anneaux desquels pendent deux petits bijoux.


Une vision sublime, dérangeante, qui doit me donner un air d’abruti, voire de pervers lubrique tétanisé par ce spectacle.



Un silence.



Elle semble réaliser sa tenue.



Elle me tourne le dos, me fournissant l’occasion d’une version « verso » de sa tenue. Mais aussi cette sorte de queue de fourrure qui semble sortir de… de son petit trou ! Un plug ! Elle porte un plug et pas un discret, un plug prolongé d’une queue. Waouh ! José ne doit pas s’ennuyer avec elle.

Elle revient.



Un silence.



Elle ne semble pas faire le rapprochement avec Jade. Elle sait pourtant que Jade et José ont été en couple.



Une minute et elle revient. Elle tient dans la main des feuilles de papier joliment décorées. La bordure est faite de… En regardant bien, ce sont des scènes de sexe, sorte de Kamasutra en dessin.



Mais ces bordures ne sont que pour le décor. Le principal est ailleurs.



C’est plus qu’explicite.


Je m’excuse.

Je veux me faire pardonner.

Je suis dans la chambre.

J’ai laissé la porte entrouverte.

Il ne sait pas que tu regardes. Ne fais pas de bruit.

C’est à toi que je vais penser.


Un jeu de piste. José n’a pas pu ne pas le voir. Je ne comprends pas. Mais ce n’est pas mon seul souci. Une question me taraude :

Jade a-t-elle participé à ce genre de soirée échangiste ?

Léa a bien dit : depuis plusieurs années.

J’ai rencontré Jade il y a quatre ans. Ils ont été ensemble pendant toute une année, un peu comme Léa et, avec elle, José a proposé de faire des échanges. Alors !



Un silence.



Un silence.


Pendant toute cette conversation, nous sommes restés dans le salon, debout, face à face. J’ai toujours les feuilles de papier en main. Elle me regarde tout en souriant.

Elle défait son peignoir. Il tombe à terre. Elle fait un pas vers moi.



Son sourire est désarmant. Ses yeux pétillent. Elle me fixe alors que ses mains cherchent ma ceinture.

Je vais l’arrêter, et puis, revient cette question qui tourne en rond dans mon cerveau.

Jade a-t-elle participé à des soirées échangistes ?

Je ne sais rien de sa vie avant moi. À part hier soir, nous n’avons jamais abordé le sujet, alors qu’elle sait tout de moi. Y compris la période où je me cherchais et essayais avec des garçons.

Probablement qu’elle a participé. Cela expliquerait sa connaissance du sexe, sa dextérité, sa réactivité, son inventivité. Inventivité, oh que oui ! C’est bien elle qui a lancé nos « Sexe-Skype » lorsque je suis en déplacement.

Chéri, tu me manques. Et moi, je te manque ? Et si on se faisait des Skypes coquins ? Tu ne voudrais pas voir ta petite Jade se caresser ? Si toi tu faisais pareil, ce serait un peu moins triste que chacun de notre côté, tu ne crois pas ?

Des skypes, mais aussi des photos coquines, même carrément cochonnes accompagnées de commentaires que ne renierait pas un auteur de récits érotiques. D’ailleurs, je me souviens d’échanges signés : Ta petite salope préférée. Il faudra que je lui rappelle.



Voilà comment en pensant à mon épouse et me questionnant sur elle, je me retrouve prisonnier de mains agiles. J’oublie Jade. Ce sont les paroles de José lorsqu’il décrivait sans pudeur le spectacle auquel il avait assisté, qui prennent la place :

C’est une gorge profonde. Une vraie. Elle n’est comme nulle autre pareille. Même Jade ne fait pas mieux..

Voilà ce qu’il ne faut pas dire à un mari. C’est le petit rappel qui me fait basculer, même si j’ai déjà cédé.


D’abord des lèvres délicates.

Une langue rose qui joue avec un méat.

Une main qui enveloppe mes bourses.

La langue qui explore, goutte à la glace, sa boule, son cornet.

Deux lèvres qui se referment sur mon gland gluant. Deux lèvres qui s’arrêtent au sillon, la langue qui caresse comme on recueille la glace qui coule le long du cornet.

Deux lèvres qui descendent. Descendent et remontent.

Toujours un peu plus.

Et ce regard pervers. Voit-elle dans le mien cette attente, presque une inquiétude, un doute ?

Toujours un peu plus.


Elle connaît son talent, c’est une évidence et elle fait durer le plaisir. Pourtant je ne suis pas censé le savoir. Elle joue avec le désir irrépressible pour tout homme de se faire gober jusqu’aux couilles.


La salope !


Oh, pardon, c’est en cet instant un vrai compliment. Je suis un eunuque. Je ne vois plus rien, mais mon cerveau a gardé le souvenir de ce qui pointait au-dessus des bourses qui…


Oh, la salope, elle arrive encore à jouer de sa langue.


Pardon encore, mais « Oh, la coquine ! Oh l’effrontée ! » ne sont pas du niveau. Ce n’est pas une petite turlutte vite expédiée. C’est du grand art. Finalement, c’est le ton qui fait la différence entre l’injure et la reconnaissance. Mais comment mettre « le ton » dans du texte ? On parle de la musique des mots. Peut-être, mais comment décrire toutes mes sensations ? La respiration ou plutôt le manque de respiration qui accompagne la disparition de mon mandrin.


José avait raison. Cela existe donc pour le commun des mortels, enfin ceux qui ne tournent pas de vidéos et découvrent, par des regards envieux, des sexes tendus, et pourquoi pas des chattes qui mouillent, ce que les grandes actrices du porno savent faire.


Mais si Monsieur, puisque je vous dis que je l’ai vécu !

Ne me demandez pas où elle mettait tout cela ?

Ne soyez pas désagréable, je suis plutôt bien monté. Demandez à ma femme.


Pardon, Chérie. Pardon de penser à toi dans un instant pareil. Mais avant que je te connaisse, étais-tu comme cette Léa si prompte à accepter le libertinage ?


J’ai honte, mais je dois lui demander d’arrêter, car je suis au bord de la jouissance. C’est fou qu’en si peu de temps elle m’ait amené au bord de l’orgasme.

Elle comprend. Elle se relève, trouve une capote et fait le service après-vente.

Sans un mot, elle baisse sa culotte, mais garde ce qui sort de son petit cul.

C’est elle qui s’assied sur la table, s’y allonge à moitié, écarte les cuisses, et par un « Viens, j’ai super envie », balaye le peu de scrupules qui me reste.


Je suis un taureau, un cheval, un lion. Non pas un lion, ils font ça trop vite. La queue me chatouille les couilles.

C’est beau d’entendre une femme avoir du plaisir. Une femme qui ne se prive pas de le dire. C’est valorisant, encourageant, excitant.

Elle doit s’accrocher pour ne pas être poussée hors de la table.

Je fais appel à tout mon savoir-faire pour me retenir. Elle voulait baiser avec moi, je me dois de la satisfaire. Je ne me libère que lorsque le salon résonne d’un « Ouiiiiiiiiiiiiiiiiii » que je souhaite à tous les hommes.




******




José n’est pas à la maison. J’étais parti confiant, je reviens presque jaloux. Un comble, c’est moi qui trahis et je la veux coupable.



Alors je lui raconte. Évidemment, j’oublie la tenue de Léa et ce que nous avons fait. Reste la demande de libertinage. J’oublie aussi de parler de ma présence en tête de liste de la copine. Mais je déballe tout le reste et je conclus par :



Tout en parlant, Jade doit se rendre compte qu’elle détaille ces pratiques comme si elle les connaissait bien. Et la remarque de Léa est toujours dans mon oreille.



Elle me voit arriver avec mes gros sabots. Une seconde, je me dis qu’elle va se fâcher comme hier, n’acceptant pas que je la questionne sur ce qu’elle a fait avant moi.

Mais l’entrée de José la sauve.



J’ai encore cette question qui me travaille. Ont-ils pratiqué l’échangisme ? Je me dis que c’est l’occasion rêvée. Les deux ne pourront pas se défiler.



Jade vient ajouter son grain de sel. Renforçant encore un peu plus mon questionnement.



Je laisse un silence avant de continuer.



Un long silence. Ils se regardent. Manifestement, ils sont gênés. Leur attitude peut faire penser que c’est vrai. Mais Jade :



Jade me questionne.



Je suis sidéré. En quelques mots, une histoire de parfum, et ma femme a complètement retourné la situation. Me voici accusé. Je vais nier. Évidemment que je vais nier. Mais, je vois José prendre son téléphone.



Il clique et aussitôt l’appareil transmet une sonnerie. Il a mis le haut-parleur. Une voix répond :



Il raccroche.



Elle ne me laisse pas le temps de plaider ma cause, de dire que c’est Léa qui a fait que… Non, ne pas accuser Léa, j’ai fait ma part !



Je n’avais pas pensé à cela. D’une certaine façon, il a raison. Sauf que je n’aime pas Léa et que cela n’a été que du « cul », mais, mon Dieu, que c’était bon ! Le goût de la transgression ?




******




Soupe à la grimace. À peine bonjour, bonsoir. Impossible de plaider ma cause. Elle me rabroue avec un :



Elle n’a pas tort. Si elle avait fait la même chose avec un autre, ou pire, José, qu’aurais-je dit ?

Comment me sortir de ce pétrin ?

J’appelle Léa au secours.



Elle est nature. Pour un peu, je lui proposerais bien un petit rendez-vous. Au moins si je continue à faire ceinture, j’en connais une qui pourrait en profiter. Mais je me retiens. J’en suis à me caresser en cachette… Déchéance de l’homme infidèle…



Un silence.





******





Elle joue avec moi.





******




Personne n’est vraiment à l’aise. Moi évidemment, mais aussi les autres. Heureusement, José n’a pas ce petit sourire qu’il a eu lorsque j’ai dû lui parler de cette idée stupide, lancée par Léa, organisée par moi, acceptée et modifiée par Jade. Il n’a posé qu’une seule question, question qui en a entraîné d’autres avec les réponses qui vont avec :



  • — L’idée vient de qui ?
  • — Nous deux.
  • — Comment ça ?
  • — Moi, j’ai proposé qu’elle ait une aventure pour pardonner mon infidélité et elle t’a choisi comme partenaire.
  • — Et toi, tu es d’accord pour qu’elle me choisisse ?
  • — Elle ne m’a pas laissé le choix.
  • — J’imagine que cela ne doit pas être évident pour toi. Peut-être qu’il faut que je refuse.
  • — C’est toi qui vois. Pour tout te dire, je préférerais un autre mec.
  • — Alors, je vais accepter. Tu vas apprendre ainsi ce que cela fait de savoir que ta femme couche avec un autre.


Je n’ai pas répliqué qu’on ne pouvait pas comparer son cas et le mien. Lui qui avait voulu un échange. Moi dont la femme était fidèle et que, par une grosse connerie, je jetais dans les bras d’une autre et en plus son ex.

J’ai juste précisé que Jade voulait que cela se passe chez nous. Que je devrais attendre dans le salon pendant que…

Également, nous avons réglé ce problème de test, car Jade ne voulait pas de préservatif.


Il est venu avec Léa. Je ne m’y attendais pas. Probablement que cela devait être aussi pour elle une « punition ».

Pour l’instant, on bavarde en prenant l’apéritif. Jade boit plus que d’habitude. Je me dis que c’est pour se donner du courage et donc que ce n’est pas si facile que cela pour elle. Pourtant, elle connaît bien José. Je l’accompagne. Moi, c’est pour me calmer, endormir cette boule au ventre.


Elle se lève.



Il se lève sans parler, accepte la main offerte et tous deux disparaissent dans le couloir. Déjà, j’ai mal. Main dans la main, une complicité qui s’installe. Au moins, notre chambre est au fond du couloir, et avec les deux portes fermées, je n’entendrai pas.



Léa essaye de me rassurer !



Un silence.



Nous entrons dans la chambre d’ami. En silence et après avoir fermé les rideaux et éteint l’éclairage, j’ouvre la porte de la salle de bains. En général, nous ne fermons jamais totalement la porte de notre côté. Je suis devant. Léa referme délicatement la porte de l’autre chambre. Nous sommes dans le noir, une pénombre avec une fente de lumière. Une fente suffisante pour que je…


Léa s’est trompée. Son hypothèse était fausse. D’ailleurs, elle ne devait pas vraiment y croire, moi non plus. Jade fait ce qu’elle a dit. En plus, j’imagine que des tas de souvenirs sont entrés avec eux dans la chambre. Une année d’une vie sexuelle que je sais bien agitée.

Ils s’embrassent. On dirait que leurs lèvres sont collées. Déjà, José a enlevé le chemisier de Jade, il est en train de s’attaquer au zip sur le côté de la jupe. Elle tire sur le polo pour lui faire passer par la tête. Leurs lèvres se séparent juste le temps pour qu’il passe son chemin. Des aimants.

C’est presque le plus troublant. Ce baiser sans fin, comme s’il reprenait après des années de séparation. Je me demande si j’ai bien fait d’accepter son choix. Le risque existe que tous deux se retrouvent et que cette baise avec Léa me sépare définitivement de mon amour, de Jade.



Elle a mis sa belle lingerie. Celle qui la met bien en valeur, que nous avons choisie ensemble. C’est délibérément, dans une provocation de plus, qu’elle l’a passée devant moi ce matin.

Il ne la regarde même pas. Ses mains cherchent l’agrafe du soutien-gorge. Elle bataille avec la ceinture.

Ils se retrouvent tous les deux en slip. Leurs corps se rapprochent. Pour un peu, on pourrait deviner de la vapeur d’eau que produisent leurs peaux brûlantes de désir.

Leurs mains explorent. Pourtant ils savent tous de l’autre. Cela me fait mal. J’avais jeté un voile opaque sur leur liaison. Je m’étais senti coupable de les séparer même si l’amour excuse tout. Le voile était opaque, car l’un comme l’autre avait tiré un trait sur ce passé. Là, sous mes yeux, le voile se déchirait.



Léa, tentatrice de service, dont je sens le pubis contre mes fesses et sa poitrine contre mon dos. Sa respiration dans mon cou est brûlante. Elle attend quoi de moi ? Que je confirme ? Oui, c’est vrai, sauf que c’est ma femme, ma femme avec son ex.



Moi aussi je parle dans son oreille. En nous croisant de si près, j’ai effleuré sans le vouloir ses lèvres. Elle sent bon. Et c’est son parfum qui m’a trahi.



Elle m’embrasse dans le cou. Je sens sa main se plaquer contre mon ventre.


Dans la chambre, José a poussé Jade contre le lit. Elle s’y allonge. Il attrape sa petite culotte, quelques grammes de dentelle qu’il martyrise en tirant dessus avec impatience.

Hey, mec, tu sais combien ça coûte ce genre de culotte ? Il faut être con pour avoir ce genre de pensée dans un moment pareil !

Heureusement, Jade se soulève et la culotte tombe au sol comme une plume dans le vent. Dans la foulée, le mec tire sur son slip, avec la même impatience. Son sexe apparaît. Il bande déjà. Mandrin horizontal, manifestement bien tendu. Je suis rassuré de découvrir qu’il n’est pas mieux monté que moi. Comparaison de mâle à mâle, mais qui fait du bien même si je sais que le secret des bons coups n’est pas que dans la taille.


Il va se ruer sur elle. Il va l’embrocher d’une poussée. Son désir est si évident !

Non, il s’avance, mais c’est pour s’agenouiller entre des cuisses qui s’ouvrent pour lui. Le chemin est ouvert. Le visage s’avance. Les lèvres… Je ne vois plus. La cuisse me le cache. Je ne vois que le visage de Jade. J’entends le soupir de Jade.



Décidément, elle ne fait rien pour atténuer ce que je vois. Au contraire, elle me fait l’article. Moi aussi je ne suis pas mauvais au cunni. ! Moi aussi je peux faire grimper aux rideaux ma douce Jade, la faire gémir juste avec ma bouche, mes lèvres, ma langue. Oh… Qu’est-ce qu’elle fait ?



Elle a glissé sa main entre peau et tissu, repoussant la ceinture, l’élastique du slip pour atteindre ma verge. Je bande. Je le découvre. J’ai honte ! À peine ! Même pas. La nature est ainsi faite !

Je sens une poussée. Une poussée irrésistible qui me fait passer la porte et avancer dans la chambre. Tout le corps de Léa me propulse. Je ne peux même pas m’échapper, sa main emprisonne mon sexe.

La stupeur. La mienne, de me retrouver ici. Celle de Jade qui se redresse. Celle de José qui sent que quelque chose se passe.


Ils me regardent. Je voudrais disparaître. Ils doivent penser que je suis entré de mon plein gré, que je veux que tout s’arrête. José sourit. Jade est de marbre. Je vais m’excuser, faire demi-tour, ne pas être celui qui ne tient pas ses promesses, qui est faible.


Mais Léa vient à mon secours. Elle se place face à moi, me cachant des autres, mais c’est pour chercher mes lèvres. Je suis comme paralysé. Ses lèvres trouvent les miennes et ma bouche s’ouvre pour laisser passer une langue impertinente. Mais je sens aussi que ses mains cherchent ma ceinture. Je ne sais quoi faire. Les autres vont nous chasser. C’est leur vengeance et ce n’est pas pour accepter les fautifs.


Mais personne ne réagit. Au contraire, José retourne à sa tâche et aussitôt je vois Jade qui en ressent la chaleur. Elle semble m’oublier, se rallonge.

Je suis presque vexé de si peu d’attention. Pas de cris, pas de gestes, rien que des regards.


Mon amour propre en prend un coup. Je ne suis pas le centre du monde, de leur monde. Jade ne m’a pas chassé. Je lui suis indifférent. José a d’autres arguments.

Le salaud, il la fait gémir. Elle a posé ses mains sur sa tête comme pour le guider. D’habitude, c’est moi qui…


J’aide Léa. Moi aussi je me retrouve nu et j’aide ma complice à se déshabiller. Avec elle, c’est vite fait. Moi aussi, je suis impatient. Je veux la pousser sur le lit, mais c’est elle qui me pousse. Me voici allongé à côté de ma femme. Elle a ouvert les yeux lorsqu’elle a senti le matelas bouger. Nos regards se croisent. Elle semble absente, avec cette lueur que je connais bien. Elle me sourit, sourire automatique, pas plus. Mais un sourire qui devient plus présent lorsqu’elle regarde Léa qui a commencé à me lécher le gland.

Alors il se passe une chose extraordinaire. Jade cherche ma main, s’en empare, la garde prisonnière.


José lui mange le minou.

Léa me gobe.


Ce simple geste me libère. C’est comme si elle me disait qu’elle me pardonnait et qu’elle était heureuse que je sois à côté d’elle. Mais José l’emporte loin de moi. J’ai toujours sa main dans la mienne, mais je la sens s’éloigner. Le plaisir est son compagnon de voyage. Il l’entraîne dans ces terres lointaines que l’on redécouvre à chaque fois, emmenant dans la mesure du possible son partenaire. Mais elle est seule. José lui trace la route, mais elle doit la parcourir seule.


Je connais cette expression. Je connais toutes les expressions de ma femme pendant l’amour. Du moins, je le pense. Ses gémissements ne mentent pas. Ses « oh… oh » sont les signes. Les « ouiiiiiii » et sa main qui serre la mienne, enfonçant ses ongles dans ma peau, sont des preuves irréfutables.


José réapparaît. Léa s’est arrêtée, complice, le temps que je « profite » de ce moment.

Jade revient du pays du plaisir. Elle enveloppe notre trio comme si elle nous découvrait.

Elle se tourne vers moi. Un baiser sur mes lèvres et un « Je t’aime », avant qu’elle se relève. Déjà, elle s’empare du mandrin de José. Elle me tourne le dos, mais j’imagine.

Léa reprend mon bâton dans sa gorge.


Pendant de longues secondes, c’est comme une compétition. Jade ne doit pas démériter, mais elle n’est pas de taille devant la goulue.

Une goulue qui ayant fait ses preuves et m’ayant arraché des cris de plaisir décide de venir s’empaler sur moi.

Elle est grande ouverte et sa salive prend langue avec ses sucs. Elle me chevauche. Elle me sourit. J’ai l’impression de l’entendre dire : « Tu vois, c’est facile ! »


Facile, c’est vrai.


Facile, alors que Jade libère la queue de son désormais amant pour se mettre sur le lit, levrette qui hurle son envie. José répond à son appel et, comme maintenant Jade est tournée vers moi, je vois sa bouche s’ouvrir alors que d’un coup de rein puissant elle est possédée.


Combien de temps cela dure-t-il ? Trop peu, à mon goût.


C’est si bon. Cette coquine de Léa qui me chevauche et juste à côté de mon épouse que José embroche.

Léa qui a aussi envie de se faire prendre en levrette. Elle se lève, me bouscule, se place sur le lit et, sous le regard de son copain, je montre que moi aussi je peux enfiler d’un seul coup.


Étrangement, nous les baisons en synchronie. Ce n’est pas prémédité, mais c’est si bon.

Et puis, José se penche vers la femelle qu’il baise. Manifestement, il lui pose une question. Question auquel elle répond par un oui de la tête.

La réponse arrive aussitôt. Il sort son mandrin totalement de la fente grasse et de la main le guide, un peu plus haut, vers une rondelle que je peux voir se déformer sous la pression. Il entre d’une glissade. Lorsque j’ai connu Jade c’est elle qui m’a proposé son petit cul : « C’est encore meilleur par-là ! »


Il l’encule. D’un geste de la main, il me fait comprendre que moi aussi je peux. Je ne m’en prive pas.

C’est donc cela l’échangisme. Pas un simple échange où chaque couple va de son côté, mais un partage, une complicité, une communion…


Lorsqu’il se retire, c’est comme un flot de sperme qui s’échappe. Le mec est généreux. Cela coule du cul de ma femme et c’est plus de la curiosité que de la jalousie.




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Chéri ? Cela fait des semaines que ce mot n’a plus franchi ses lèvres. Ainsi ce serait vrai, elle me pardonnerait. Pourtant, je n’ai pas respecté totalement le contrat. Je ne suis pas resté dans le salon et, avec Léa, nous avons… Comme un échange ! Un cocufiage organisé qui est devenu l’espace de quelques minutes du candaulisme, encore que je ne me sentais pas vraiment dans la peau d’un mari voyeur, pour devenir un échange. Échange bien particulier, mais échange tout de même !



Je fais quelques pas hors de la chambre, mais me souviens avoir oublié d’en acheter. Je n’ai que de l’eau plate. Et si je proposais du champagne ? Une façon de signer la fin de la guerre. Je fais demi-tour, vais pousser la porte que j’ai laissée entrouvert, mais j’entends :



C’est la voix de José.



Dire que je suis sur le cul serait un mensonge. Il me semblait bien que c’était bizarre. D’abord la scène de séduction de Léa. La description détaillée, par José, de la scène entre Léa et son amant m’avait paru surprenante. Toutes ces choses qui, prises une par une, déjà sortaient de l’ordinaire, mais qui misent bout à bout étaient improbables.


Ce qu’ils ne savent pas, c’est que les confidences de Léa sur les pratiques de José avaient déclenché une envie de savoir. Comme Jade me le refusait, j’avais décidé de faire mon enquête. Il ne m’a pas été difficile de retrouver un couple avec lequel ils avaient couché. À l’époque, je les avais rencontrés. Si au début ils étaient réservés, le mensonge de vouloir faire une surprise à ma femme avait libéré la parole.

Je savais tout.


Sur le moment, j’ai été choqué. Et puis, je me suis raisonné. C’était avant et mon épouse avait tiré un trait sur ce passé. Je n’avais pas le droit de la condamner pour cela. Elle avait le droit de vivre sa sexualité comme elle l’entendait avec José.


C’est lorsque Léa m’a soufflé à l’oreille de proposer, une aventure d’un soir, que le puzzle a vraiment commencé à s’assembler.

Le choix de José comme amant d’un soir a tout éclairé. Il ne restait qu’un point et pas des moindres :

Tout cela pour que mon épouse couche avec son ex ?

Ou bien le trio était-il dans la perspective d’un vrai échange ?

J’ai eu ma réponse.


J’attendais le bon moment pour leur avouer que j’étais conscient de leur machination. Je me régalais à l’avance de voir leurs têtes !

Mais cette conversation entre eux m’ouvre de belles perspectives.


Elle m’aime. Quelle plus belle preuve d’amour que cet aveu répété à ses complices ? Non seulement elle l’affirme haut et fort, mais toute sa conduite est centrée sur cet amour. Je la crois lorsqu’elle dit que c’est ma négligence qui a fait remonter certains souvenirs. Faut-il qu’elle m’aime pour oublier ce qu’elle a vécu avec son Ex. Cette liberté qu’elle se refuse depuis qu’elle est avec moi.

Je soupçonne José d’avoir sauté sur l’occasion. Lui aussi, cela devait lui rappeler des souvenirs. Et chaque fois qu’il la croisait il devait en avoir pléthores qui revenaient.


Je redoutais le moment où je la verrais. J’ai tout imaginé. Juste eux deux, Léa qui se fait inviter, nous quatre. J’avais peur de ma réaction. Mais heureusement, contrairement à ce que l’on peut lire, le voir n’a pas été si terrible. La vision que construit le cerveau d’un mari inquiet fournit des images « artificielles » sans âme, sans douceur, sans tendresse. Du cul, que du cul, qui fait mal. Il reste de la jalousie. Oui celle de voir qu’un autre est à même d’apporter du plaisir. Mais si le plaisir est partagé.

La main de Jade qui a saisi la mienne a tout balayé. Nous étions ensemble. Chacun avec un autre partenaire, mais pourtant reliés par cette main, par nos regards, par nos sourires.




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Ils ont l’air étonnés de cette joie affichée. Jade est radieuse.

Nous buvons. Chacun est perdu dans ses pensées. Les femmes se sont excusées pour un brin de toilette. On les entend pouffer dans la salle de bain. Elles reviennent et les couples se reforment. Cela paraît si naturel.



Aussitôt ils prêtent l’oreille. En une phrase, je viens de leur dire que je sais pour l’échangisme.



Les oui sont presque de soulagement.



Ils sautent sur l’occasion.

Jade et José ne savent pas que le couple que j’ai interviewé m’a donné matière à fantasme.

En quelques secondes, la scène s’organise dans ma tête.


Les deux femmes qui se caressent et se donnent du plaisir pendant que, nous les hommes, nous les regardons.

Je bande évidemment. José aussi. Je passe ma main sur son sexe. Il frémit et me regarde, étonné. Je me penche vers lui et lui susurre à l’oreille :


  • — J’aimerais que tu me suces, tu veux bien ?

Il ne sait pas que le couple m’a raconté certaines soirées ou comme maintenant les couples se font et se défont. Que parfois les deux femmes vont ensemble et les hommes aussi !

Les femmes nous regardent. Ma femme voit son Ex me sucer. Après Léa, son copain. Il y met du cœur. Je l’encourage. Je n’hésite pas à appuyer sur sa tête pour l’aider un peu.

Après, je vais lui demander de se mettre à quatre pattes sur le lit. Je vais le posséder. On m’a dit qu’il aimait cela. Je le comprends, dans une autre vie moi aussi j’ai aimé.

Je vais le posséder sous les yeux des femmes. Mon épouse, ma maîtresse. Je vais le faire couiner. Je vais l’enculer profond. Je vais me vider en lui.


Je sais, c’est un peu mesquin et je ne suis pas certain que les femmes comprennent bien.


Hein, mon petit José, regarde qui t’encule. Celui que tu as bien failli rouler dans la farine. Tu as presque réussi.

Je sais, c’est une vengeance qui te fait du bien. Tu me sens dans ton cul ? Ma bite qui vient de baiser ta copine !

Ce que tu ne sais pas. Comment le saurais-tu, je viens de prendre la décision ? C’est que c’est la première et dernière fois que nous faisons cela tous les quatre. Aussitôt après votre départ je vais avouer à Jade que je sais tout. Je vais me servir de cela pour que nous tirions un trait sur vous. Je ne veux pas prendre ce risque que ma femme se prenne les pieds dans le tapis et mélange passé et présent. Si elle en a vraiment envie, je ne m’opposerai pas à une touche de libertinage, mais sans toi, sans toi ni Léa. La femme du couple libertin qui m’a ouvert les yeux m’avait carrément proposé que nous allions avec eux. Pourquoi pas ? Elle avait une poitrine avec laquelle je me verrais bien en cravate de notaire.