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n° 20864Fiche technique32318 caractères32318
Temps de lecture estimé : 19 mn
09/04/22
Résumé:  Une soirée où Bruno et Anne révèlent à leurs amis leur relation, et ce qui se passe ensuite dans leur appartement. Bruno est apparu dans la série « Bi or not to bi » et Anne dans l’épisode « Visite surprise ».
Critères:  fh couple poilu(e)s amour voir fellation cunnilingu préservati pénétratio -amouroman -totalsexe
Auteur : François Angler      Envoi mini-message
Anne, mon amour






Voilà presque six mois qu’Anne et moi nous nous fréquentons. Notre histoire a commencé début juillet, suite à sa visite impromptue à mon nouvel appartement, depuis lors, nous nous sommes vus régulièrement. Nous avons été colocataires pendant deux ans, sans qu’il ne se passe rien, alors, ne sachant pas trop où cela allait nous mener, nous avons été discrets vis-à-vis de notre entourage. Toutefois, nos amis les plus proches commencent à se douter de quelque chose. En effet, lors du week-end précédent, pendant une soirée bowling, j’ai subi une série de questions de Juliette, mon amie d’enfance. Elle a surpris des sourires échangés et des coups d’œil jeter à la dérobée vers ma dulcinée. J’ai éludé, mais plus tard, alors qu’Anne faisait un passage aux toilettes, c’est Émilie, la compagne de Juliette, qui l’a questionnée à mon sujet.


Nous sortons presque chaque week-end avec nos amis. Ce vendredi soir, le lieu de rendez-vous est fixé dans un piano-bar de la vieille ville. Nous allons profiter de ce moment de partage pour leur révéler la vérité. Nous sommes installés face à face, à une table en chêne massif, dans une alcôve voûtée aux pierres apparentes, en fond de salle. J’adore le lieu, on se croirait de retour au moyen-âge, dans un estaminet. Le patron, un grand rouquin baraqué, y sert des bières qui viennent du monde entier. Il accueille des groupes de musique qui viennent jouer chaque soir. Il vaut mieux réserver, l’endroit est de plus en plus couru par les jeunes actifs et les étudiants.


Aujourd’hui, sur l’estrade en bois, c’est un quatuor composé d’un guitariste, d’un joueur de banjo, d’une violoniste et d’une contrebassiste qui jouent des airs de Blues Grass. Je prête l’oreille à la ballade jouée et surtout au solo endiablé de la violoniste. Anne a décidé de se mettre en face de moi, elle s’amuse à me faire du pied sous la table. Nous nous dévorons des yeux. J’ai tellement envie de la sentir contre moi, de pouvoir l’embrasser, et de l’écouter me raconter comment avance son projet. Anne a fait des études aux Beaux-Arts, elle dessine depuis un an, presque chaque jour des planches pour réaliser son premier album de BD. Ainsi, elle passe de nombreuses heures à la bibliothèque ou sur internet à se documenter. Je l’aide, dès que je peux, en collectant des ouvrages ou des articles sur les sujets qui concernent le scénario élaboré conjointement avec son amie Clémence.


Il est 20 h 10 à l’horloge au-dessus de la porte, quand Laurent, mon partenaire de running, pénètre dans le bar, bientôt suivi par Clémence, Juliette et Émilie. Tous les quatre s’installent autour de la table, Juliette et Émilie sur la banquette en bois contre le mur, à mes côtés, tandis que Laurent et Clémence s’installent en face de nous, sur des tabourets.



Celle-ci me fait un clin d’œil, nous attendons les réactions des uns et des autres.



C’est Juliette qui a réagi la première.



Là, c’est Clémence qui vient de prendre la mouche, la conversation prend une tournure que je n’aime pas. Il faut désamorcer la situation au plus vite.



Anne tente de calmer son amie. L’un des serveurs, qui tentait une approche, fait demi-tour en sentant la tension qui règne à notre table.



C’est Laurent qui vient d’intervenir et il fait signe au serveur d’approcher.



Chacun commande sa boisson, et la discussion reprend plus sereinement. Anne et moi sommes bombardés de questions, nous y répondons de bonne grâce. La conversation dérive doucement vers d’autres sujets.


Anne est venue se blottir contre moi, nous observons nos amis, écoutons d’une oreille discrète les échanges. Je caresse délicatement ses cheveux et dépose quelques baisers dans son cou, sa main repose sur ma cuisse, la coquine la remonte de temps en temps jusqu’à mon entrejambe, où sa paume s’arrête un instant, masse l’endroit puis repart vers mon genou. Cela a pour effet de me donner des envies d’elle.



C’est Juliette qui vient d’interrompre la conversation. Nous n’avons pas vu le temps passé, l’horloge murale affiche 23 h 20. Je règle l’intégralité des consommations, la note est un peu salée mais c’est le prix à payer pour le mensonge caché trop longtemps. Et, le groupe s’éclate devant le bar, regagnant chacun son domicile.


Il fait nuit noire, nous sommes en décembre, à quelques jours de Noël, un fort vent du nord s’engouffre entre les ruelles pavées. Anne frissonne malgré sa veste, je retire mon manteau épais pour lui couvrir les épaules. Aussitôt, le vent me glace malgré mon gros pull-over en laine à col roulé. Je prends sa main et l’entraîne jusqu’à chez-moi, mon immeuble ne se trouve qu’à deux rues de là. Je tourne la clé dans la serrure, une pression sur un bouton et le hall de la cage d’escalier s’illumine. Nous voilà à l’abri du vent, je prends Anne dans mes bras et nous échangeons un long baiser. D’un geste gracieux, elle me rend mon manteau qu’elle dépose sur mes épaules.



Elle se retourne et commence à gravir les marches en bois du vieil escalier. Elle est vêtue d’une jupe à soufflet qui s’arrête à mi-cuisses, ses jambes sont gainées dans un collant noir et ses pieds chaussés d’une paire de bottes en cuir avec une fermeture éclair sur le côté. Je marque un temps d’arrêt. Mon regard suit la courbe de ses jambes, elle a des formes et j’aime cela. Je cherche à voir sous sa jupe. Porte-t-elle vraiment un collant ? Elle est cinq ou six marches plus haut, l’angle de vision m’offre la possibilité d’observer plus haut sous le vêtement. Je penche la tête pour mieux voir. Elle s’arrête brusquement et tourne prestement son visage vers moi.



Ses mains se posent sur le bas du vêtement, et remontent lentement le tissu. Alors apparaissent à ma vue le haut de ses cuisses, puis l’intégralité de son fessier, large et rebondi. Elle porte, effectivement, un collant épais qui ne laisse rien transparaître. Qu’elle est désirable !



D’un coup, ses mains lâchent le tissu qui retombe, dissimulant ses atouts à mes yeux. Elle se met à courir dans les escaliers, escaladant les quatre étages à toute vitesse. Elle arrive tout essoufflée sur le dernier palier, je lui ai laissé croire qu’elle pourrait m’échapper mais la porte de mon appartement est au fond d’un couloir, où elle se retrouve coincée. Je la plaque contre la porte de mon studio, ma bouche cherchant la sienne, qu’elle détourne, mes lèvres ne rencontrent que la peau de son cou. Je dépose là un doux baiser. Nos bas-ventres sont appuyés l’un contre l’autre.



J’ai inséré la clé dans le pêne de la serrure, deux tours et la porte s’ouvre sous le poids de nos corps enlacés. Nous pénétrons dans l’appartement, où une douce chaleur nous accueille. Je referme derrière nous et donne un tour de clé.


Anne s’échappe jusqu’au canapé, où elle s’installe en croisant ses genoux. Je dépose sur la patère derrière la porte mon manteau, et ayant d’un coup une bouffée de chaleur, dû à la différence de température entre l’extérieur et l’appartement chauffé, j’enlève mon pull.


Afin de créer une ambiance douce et chaleureuse, je n’allume pas le lustre du plafond, évitant une lumière trop violente mais les spots à leds fixés au mur derrière le canapé.



Je m’installe derrière le plan-bar, côté cuisine, j’ouvre le frigo et j’en sors tous les ingrédients nécessaires pour préparer des wraps. Nous discutons de la soirée, et des réactions de nos amis, je m’étonne de la susceptibilité de Clémence. Anne me rassure, et me dit qu’elle ne nous tiendra pas rigueur. J’éteins la lumière du coin cuisine, et je la rejoins en m’asseyant face à elle sur un fauteuil en osier. Je dépose sur la table basse devant nous, mon plateau chargé des petits sandwichs. Anne se penche en avant pour se saisir de l’un d’eux à base de truite fumée qu’elle porte à sa bouche. Je la regarde le déguster, elle étend ses jambes devant elle, les talons de ses bottes reposant sur un petit pouf.



Je me lève, contourne la table basse et m’agenouille, des deux mains je m’empare de son pied droit, je descends lentement la fermeture éclair de sa botte. Je la retire et la dépose au sol au pied du canapé. Je défais de la même manière la seconde botte. Je commence un doux massage de chaque voûte plantaire endolorie par cette dure journée de travail debout. À un moment, relevant les yeux, je découvre, Anne avec la tête basculée en arrière, semblant apprécier les caresses prodiguées.



J’obéis à la demande, mes doigts dénouant les tensions accumulées. Je suis concentré sur mon ouvrage et ne prête pas attention à ce que peut faire ma compagne.



Mes mains glissent alors au-dessus des genoux et s’immiscent sous la jupe. Anne s’abandonne, les yeux clos, le compas de ses jambes s’ouvre, m’offrant une vue imprenable sur son entrejambe. La vision est magnifique, je distingue sa vulve qui marque le collant en laine, les deux lèvres et la fente au milieu apparaissent nettement, et surtout une petite tâche d’humidité. La coquine mouille.


Mon regard ne peut se détacher de cette vision, tandis que mes doigts s’affairent à continuer de masser en douceur le haut des cuisses, avant de s’aventurer sur leur face intérieure. Doucement, j’avance mes doigts vers ce sexe, j’effleure du bout des doigts l’intérieur de ses cuisses.


Je lève les yeux et perçois sa poitrine se soulever régulièrement. Son chemisier est déboutonné, ses mains ont écarté les pans, et avec ses doigts, de sa main gauche, elle maltraite son téton. J’approche ma bouche de ce bout de chair turgescent malmené. Un petit coup de langue rapide, avant de l’aspirer et de le mordiller délicatement. J’entends sa respiration haletante.



Je me relève. Je la pousse pour que son corps bascule sur l’assise du canapé. Elle se laisse faire. Je glisse mes mains sous ses fesses, et baisse jusqu’à ses chevilles son collant. Je le roule en boule et le projette au loin. Anne dégrafe elle-même sa jupe et la jette au sol. Elle se redresse, s’appuyant contre l’accoudoir, elle écarte ses cuisses, repliant dans le même temps ses jambes. Une toison brune, finement taillée, orne son pubis, les grandes lèvres sont charnues et légèrement entrouvertes, un filet poisseux de cyprine s’en écoule. Comment résister à une telle invitation ? J’avance mon index et mon majeur vers ce joyau, je coince ses lèvres entre mes doigts, les faisant coulisser du bas vers le haut. Ainsi, je sollicite son clitoris encore dissimulé sous son capuchon de chair. Mon pouce vient le solliciter par quelques pressions savamment dosées. J’observe sur son visage ses réactions. Elle se mord la lèvre inférieure pour ne pas gémir. Son chemisier est désormais pleinement ouvert, révélant ses deux seins sortis du soutien-gorge à ma vue. Ses mains les soutiennent, les malaxant, par moment elle étire ses tétons, au milieu de ses mamelons brun foncé, à l’aide de son pouce et son index. Ils sont dressés d’un bon centimètre. Je sais comme elle adore les malmener.


Je me penche en avant, ma bouche s’approchant de sa vulve que je désire déguster. Tout d’abord, mon souffle chaud vient agacer son clitoris, puis le bout de ma langue tendue effleure son petit bouton. Elle ne peut réfréner un cri de surprise mêlé de plaisir.



Je poursuis, écartant sa chatte avec les doigts de mes deux mains, ma langue vient récupérer sa liqueur à la source. Elle relève ses jambes contre son torse, écartant ses genoux au maximum, ses doigts caressent mes cheveux. Elle commence à perdre pied. Elle gémit de plus en plus fort.



Elle commence à éructer des propos salaces, je sais qu’elle approche du point de non-retour.



J’ignore ses supplications, c’est avec ma langue et ma bouche que je souhaite lui donner du plaisir. Ma queue est pourtant tendue et gonflée à bloc dans mon jeans. Je lui prodigue de vigoureux coups de langue, la léchant avec une délectation non dissimulée. Elle prend mon visage à deux mains et avance son bassin vers ma bouche, se frottant contre mon visage. Brusquement, son corps s’arc-boute tout en déversant une grande quantité de mouille. Elle pousse dans le même temps un hurlement de bête. Elle est prise de convulsions, puis son corps se relâche, s’affaissant sur le canapé, ses mains repoussent mon visage et ses cuisses se referment.



Je me relève. Debout devant elle, elle ne peut que constater mon état d’excitation. Ma verge compressée déforme le devant de mon pantalon. Elle se redresse, s’asseyant sur le bord du canapé, sa paume de main s’applique à plat sur mon entrejambe. Ce simple geste m’amène au bord de l’orgasme. Je sens ma bite frémir. J’essaye d’évacuer cette pression par des exercices de respiration.


Anne a compris et laisse tranquille mon entrejambe par contre son autre main s’immisce elle sous mon polo, remontant à même ma peau jusqu’à mes tétons. J’ai les bras le long du corps, passif, dans l’attente de la suite des événements. Sa main est douce contre mon ventre, elle vient asticoter mes tétons qui pointent fièrement. Je retire mon vêtement, me retrouvant torse nu, exposant mes pectoraux et mes abdominaux à sa vue. Sa langue humidifie ses lèvres, elle se penche vers mon sexe congestionné où elle dépose un baiser.


Mes mains commencent à déboucler ma ceinture, elle m’arrête, prenant le relais, pour ensuite s’attaquer aux boutons de ma braguette. Je ne la quitte pas des yeux. Je respire par le nez, mes narines frémissent sous l’excitation grandissante. Elle écarte les pans du jeans. Je porte un boxer rouge sang, son index vient, du bout du doigt, toucher mon gland qui en émerge, un filet visqueux s’y colle qu’elle porte à sa bouche. Elle suce son doigt et mime une fellation. Elle me fait un clin d’œil. Ma main droite vient se poser sur sa tête, je caresse ses cheveux, réfrénant mon désir de plaquer violemment son visage contre mon pubis.


Elle baisse lentement mon pantalon jusqu’aux genoux, puis ses mains remontent vers mon bas ventre le long de mes cuisses. Cette douce caresse me fait des ondes de plaisirs, mes couilles se contractent, je suis au bord du gouffre.



Nos regards ne se quittent pas. Elle baisse mon boxer qui rejoint mon pantalon. Mon sexe libéré est tendu à l’horizontale à quelques centimètres de sa bouche. Il palpite… sur le point de cracher sa semence.


Impossible de rester immobile, je meurs d’envie d’être soulagé. Je cède à mon excitation et presse sa tête vers ma bite. Elle se laisse faire, ses lèvres chaudes et humides enrobent mon gland. Elle poursuit l’insertion de ma verge dans sa bouche alors que ma main caresse avec douceur ses cheveux. Ses mains empoignent mes fesses, sa bouche coulisse le long de ma hampe. Elle ferme les yeux, un instant avant de les rouvrir, et de me fixer. C’en est trop !



Elle accélère le rythme de sa fellation, juste deux ou trois aller-retour sur ma queue suffisent. Et voilà que j’explose ma jouissance dans cet orifice buccal si accueillant. D’un hoquet, elle recrache mon sperme qui souille aussitôt son menton. Je tombe à genoux, anéanti par le plaisir prodigué.


Je lui prends le visage à pleine main et l’embrasse, dévorant sa bouche, ingurgitant ma semence au passage, lui léchant le visage pour la nettoyer. Rien de cela ne me dégoûte, bien au contraire, je trouve cela respectueux envers ma partenaire.



Elle m’embrasse soudainement. Nous nous enlaçons. Son corps nu et chaud contre le mien me fait un bien fou, me réconforte. Je caresse ses cheveux affectueusement.



Elle s’échappe pour aller s’essuyer le visage avec de l’eau du robinet de l’évier. Elle dévore un second wrap.


Je retire totalement mon pantalon et mon boxer pour être plus à l’aise, donc me voilà entièrement nu devant Anne. Je n’ai plus honte de mon corps depuis que je l’ai sculpté grâce à des heures de musculation. Je l’expose à la femme que j’aime sans peur de son jugement. Je suis particulièrement poilu sur le bas ventre et les jambes. Anne m’a demandé assez vite de tailler cette jungle, j’ai acheté une tondeuse à barbe, et je la canalise régulièrement pour lui faire plaisir. Par contre, je suis totalement contre à me raser intégralement comme c’est la mode aujourd’hui. Les poils ce n’est pas sale ! Anne se rasait souvent le pubis. Je l’ai encouragée à conserver sa toison. Elle l’entretient chez Émilie, notre amie commune esthéticienne, où elle va une fois par mois. Et, j’adore ça !


Là, elle ne porte plus que son chemisier, qui ne dissimule que partiellement son triangle taillé et ses seins. Ainsi vêtue, elle n’est que plus désirable à mes yeux.


J’ai faim et mange à mon tour l’un des wraps que j’ai préparés. En mangeant le sien, elle m’a observé pendant que je finissais de me déshabiller. Elle s’approche de moi et retire son chemisier, le vêtement glisse jusqu’au sol.



Je caresse sa joue du dos de la main. Je m’approche pour l’embrasser à nouveau et sentir sa peau contre la mienne. J’en ai besoin. Elle me murmure à l’oreille :



Je lui prends la main et l’entraîne à l’étage, sur la mezzanine, où est situé le coin nuit composé d’un lit double, face auquel se trouve une armoire avec un grand miroir. Je m’assois sur le bord du lit et la tire vers moi par le poignet, elle se laisse choir et tombe à genoux sur le sommier. Elle me pousse en arrière, en exerçant une pression de la paume de sa main contre ma poitrine. Je recule pour venir m’appuyer le dos contre la tête de lit. Dans le même mouvement, elle avance à quatre pattes et finit à cheval sur mes cuisses.


Elle est en appui sur ses genoux, le buste en avant, sa poitrine touche la mienne. Elle me tient la tête entre ses mains. Son visage s’approche du mien, sa langue effleure mes lèvres, quelle délicieuse sensation ! J’ouvre la bouche, nos langues se cherchent, se mélangent, et notre excitation remonte doucement. Mes mains caressent son dos, le bout de mes doigts remonte le long de sa colonne vertébrale, lui provoquant des frissons.


Elle se cambre, bascule son corps en arrière, ses mains prennent appui sur le matelas. J’avance mon buste, ma bouche dépose un baiser dans son cou pour descendre lentement jusqu’à sa poitrine. Du bout de la langue, je lèche son téton gauche puis son droit, il me semble qu’ils sont toujours autant gonflés que lorsque nous étions sur le canapé. Je les suçote délicatement. Je les mordille mais sans chercher à faire mal. Je veux juste les agacer. Un dernier coup de langue, puis j’embrasse le cou offert de ma dulcinée qui a rejeté sa tête en arrière. Elle se laisse faire, passive pour le moment. Tous ces préliminaires ne me laissent pas indifférent, je sens mon pénis reprendre de la vigueur. Mais pour le moment, je bande encore mou.


Je sens Anne en attente presque impatiente. Elle s’emploie à me susciter une meilleure bandaison. En effet, je perçois des mouvements de son bassin qui se frotte imperceptiblement contre mon sexe. Et la perception de ce frottement contribue brusquement à accélérer mon état d’excitation. En quelques secondes, voilà que ma queue se redresse, mon gland est là, prêt à forcer l’entrée de son vagin. Je tends mon bras vers la table de chevet, elle arrête mon geste.



Elle a sorti de dessous d’un des oreillers un préservatif dans son emballage. Qu’elle déchire, puis le déroule avec une certaine dextérité sur mon gland violacé ! Ceci fait, elle tient mon manche bien droit et vient se placer au-dessus, et se laisse descendre doucement, mais sûrement, sur mon vît.



Elle reste immobile, savourant la pénétration, avant d’activer les muscles à l’intérieur de son vagin autour de mon pieu. Quelle délicieuse sensation ! Je ne bouge pas. Je la laisse maître du jeu. Je ne suis que l’instrument de son plaisir. Je serre son corps contre le mien. Ses hanches commencent à ondoyer sur ma queue, d’abord doucement et par des mouvements de faibles amplitudes, puis progressivement son désir grandit. Ses mouvements deviennent plus brusques et plus amples, j’ai conscience qu’elle ne pense qu’à satisfaire son plaisir. D’abord silencieuse, je la regarde et vois sur son visage le plaisir croître, les yeux fermés, la bouche ouverte, elle halète, ses petits soupirs deviennent des cris. Elle mouille tellement que nos deux sexes font des bruits humides, je sens la chaleur de son antre bouillant autour de ma tige enfoncée en elle. Les « Ah oui ! », les « Oh ! », les « C’est bon ! » s’enchaînent, emplissant la pièce. Je suis passif et son envie de jouir vite est telle qu’elle se cambre dans un dernier cri avant de rouler sur le côté, comblée, et ma bite s’extrait tout naturellement de sa gangue.


Je n’ai pas joui même si ce fut très agréable. Je suis là, pénis encore dur, j’empoigne ma bite l’astiquant en solitaire, une pointe de frustration en moi. Elle reste quelques minutes sans dire un mot, puis émerge enfin de sa torpeur. Sa main remonte le long de ma jambe jusqu’à ma bite, j’ai retiré la capote, mais les poils de mon pubis sont gluants de ses sécrétions.



Je glisse ma main droite sous l’oreille et trouve un second emballage de préservatif. Je déroule prestement la capote sur ma queue.


Anne a pris la pose. Elle est appuyée sur les coudes, les genoux écartés m’offrent une magnifique vue sur sa fente largement ouverte, un trou béant, rose attend d’être rempli par mon pieu. Je le prends en main et dirige mon gland sur l’entrée de son puits. Je pourrais la pourfendre sans coup férir mais je l’agace par des frottements de mon gland contre son clitoris.



Je vois une main apparaître entre ses cuisses, elle dégage son bouton de derrière son capuchon de chair et l’astique sauvagement. Je la regarde faire. Décidément, elle ne peut pas attendre la coquine. J’avance mon bassin et mon mandrin coulisse en elle sans difficulté, mon pubis percute ses fesses rebondies. Je reste un bref instant planté au fond de sa chatte et je commence ma cavalcade. Les bruits humides de nos deux sexes se font à nouveau entendre. Le lit grince sous le poids de nos corps et sous mes coups de boutoir. Je nous regarde dans le miroir comme si j’étais le voyeur d’un autre couple en pleine action. Je ne suis pas un bavard au lit, trop réservé, je n’ose pas dire des mots trop salaces. Mais, Anne parle pour deux :



C’est par ce cri bestial que je réponds à ses attentes et que je prends à mon tour mon pied. Nous nous écroulons sur le lit, vidés de toutes substances. Elle rampe vers moi, nous nous glissons sous la couette, et sa tête vient prendre appui dans le creux de mon épaule. La pièce n’est éclairée que par la lumière des spots restés allumés dans le salon. C’est elle qui rompt le silence :



Elle se penche et récupère la petite boîte que j’ai laissée là. Elle l’ouvre délicatement, à l’intérieur sur un morceau de mousse, un trousseau de deux clés.



Elle se tourne vers moi et nous nous embrassons. Si je n’étais pas mort de fatigue, nous serions probablement répartis pour un câlin, mais c’est lové dans mes bras que nous nous sommes endormis.



– Fin –