n° 20870 | Fiche technique | 37393 caractères | 37393Temps de lecture estimé : 21 mn | 12/04/22 |
Résumé: Les affres médicales d’une vieille fille vierge la conduisent au bonheur. | ||||
Critères: fh médical travail pénétratio init -initiatiq -médical | ||||
Auteur : Roy Suffer (Vieil épicurien) Envoi mini-message |
Chantal essayait de rester calme, à la fois parce qu’elle avait horreur d’attendre et aussi à cause de l’angoisse qui montait doucement à mesure que son tour approchait. Elle n’avait pas pris rendez-vous, une heure et quart qu’elle poireautait dans cette salle d’attente. Triste comme toutes les salles d’attente, papier banal et usé aux murs, moquette défraîchie, revues éculées, sièges inconfortables. Il était dix-huit heures quarante-cinq, elle était venue, sa classe terminée, juste le temps de se rafraîchir un peu. Ça n’allait pas depuis ce matin, un peu de fièvre, un petit 38°, rien qui l’empêche vraiment de travailler. Mais il y avait cette petite douleur lancinante dans le bas-ventre, ces démangeaisons et puis ces traces bizarres dans sa culotte. Elle avait donc pris son courage à deux mains, elle devait consulter. Et ce n’était pas chose facile pour une jeune femme timide, extrêmement pudique, arrivée depuis quelques mois dans son nouveau poste de cette petite ville qui lui était inconnue. Il fallait obligatoirement voir un nouveau docteur… et en plus pour lui parler de choses intimes, d’où son angoisse. Seule à présent dans cette salle d’attente, elle se recroquevilla dans son tailleur de laine gris et rose, pourtant seyant, comme si elle attendait la fin du monde.
La double porte capitonnée s’ouvrit enfin sur le précédent patient :
Il referma la porte et la fit asseoir.
Pendant cinq minutes, le toubib compléta sa fiche préformatée, les banalités médicales habituelles.
Elle ne serait pas mal cette petite prof, pensait le carabin. Un petit côté Marie Dubois, jeune, blondinette avec de grands yeux bleus, visage angélique, petites fossettes… J’ai hâte de la voir à poil !
Il la rejoignit dans sa salle d’auscultation, genre laboratoire, très blanche et très éclairée, très chauffée également. Elle était en culotte et soutien-gorge, alors il précisa :
Il la mesura, la pesa, la fit marcher sur une ligne les yeux fermés, frappa genoux et coudes avec son petit marteau caoutchouté, puis la fit s’étendre sur une table molletonnée recouverte d’un rouleau de papier. Il se retourna pour saisir ses résultats sur un autre terminal, complétant la fiche entamée.
Ouais, elle est vraiment bien gaulée, cette petite femme. Des seins petits mais fermes apparemment, des hanches rondes comme j’aime et un superbe cul qui poche les jupes. Juste un peu trop fine des jambes, mais ça doit être trop bon quand elle les écarte. On va voir ça…
Tension, examen des yeux, de la gorge… Chantal n’aimait guère tout ça mais s’y pliait avec obéissance. Elle frissonna quand le stéthoscope se posa sur son dos.
Puis il lui tâta le cou, plongea ses doigts sous ses aisselles, la faisant grimacer.
Il lui tritura longuement les seins, les doigts bien à plat, cherchant la moindre nodosité. Quand il fit de même avec ses tétons, Chantal eut un bref soubresaut.
Alors il insista, à plusieurs reprises, avec l’un puis avec l’autre.
Non seulement ils sont fermes, mais ils sont hyperréactifs, ses petits nichons. Hummm ! J’en téterais volontiers, et je suis sûr qu’ils sont en contact direct avec l’étage du dessous. Je vais aller voir…
Il lui fit mettre les pieds dans les étriers, rabattit le bout de la table et s’installa entre ses cuisses écartées, assis sur un tabouret à roulettes, la lampe sur le front. Armés d’un spéculum, ses doigts s’emparèrent de la vulve tendre, couverte d’un charmant duvet blond, court mais dense. Près du sillon, le fin pelage bouclé était tout humide.
Je le savais, ça la fait mouiller, la coquine, de lui tripoter les nichons.
Il écarta délicatement ces lèvres verticales, quelques secousses agitèrent les cuisses hésitantes, proches de se refermer d’un coup sur l’intrus. Partiellement collés par les miasmes, les vantaux de la grotte se séparèrent soudain, laissant apparaître les muqueuses roses, délicates, brillantes d’humidité.
Putain le beau minou, salivait l’homme de science entrant en érection.
Il poursuivit son exploration, glissa un doigt dans le sillon pour dégager les petites lèvres qu’il écarta ensuite comme les ailes d’un papillon rare. Le faisceau lumineux illumina alors l’étroite grotte de chairs tendres, et là, le médecin stoppa net son geste, pétrifié de stupéfaction.
Nom de Dieu ! Une Sainte Vierge de vingt-six piges ! Pas possible ! Oh là là, moi qui n’ai jamais défloré personne, je la veux, il me la faut ! Mais comment faire ? Surtout ne pas l’effrayer et me la mettre sous cloche. À la moindre alerte, elle est fichue d’aller voir un confrère…
Il continua son exploration avec d’infinies précautions… presque tremblant de l’incroyable découverte.
Le praticien œuvra pendant plus d’une demi-heure entre les cuisses ouvertes, ne manquant pas de tripoter au passage le clitoris de sa patiente, sous couvert d’acte médical. Il faut dire qu’il bandait comme un aurochs.
Dire qu’il suffirait d’un bon coup de bite, et envolée l’infection ! Si c’est pas malheureux, une belle petite femme comme ça, vierge à vingt-six ans…
Chantal, de son côté, pas à l’aise du tout au début, se détendit petit à petit au fil de l’interminable opération. Et puis il y avait la chaleur de la pièce, la palpation des seins qui lui avait donnée également chaud. Maintenant, c’était le souffle du médecin sur ses parties intimes, le frôlement de la blouse sur l’intérieur si tendre de ses cuisses. Et puis ces doigts qui lui massaient et écartaient le sexe. Si bien que le sang lui battait dans les tempes, et ce n’était pas la fièvre qui augmentait. Une vaguelette sensuelle remonta de son mont de vénus jusqu’à sa poitrine, durcissant encore ses tétons érigés par la palpation. Puis ce fut un rouleau et ça commençait à tourner à la grande marée. Son souffle se faisait plus court, le praticien s’en aperçut et demanda :
Il prépara une poche de liquide tiède et enfila l’embout du tuyau dans l’entrée du vagin qu’il maintint bien serré en pressant vulve et clitoris autour. Quand la poche fut presque vide, il retira l’embout et referma la fente d’une main ferme.
Se sentant aussi stupide qu’une poule pondant son œuf, Chantal obéit, le sexe toujours obturé par la main du docteur.
Une petite quantité tomba, suivie d’un petit jet qui, lui, dura de longues secondes, comme un gros pipi. Effectivement, de fins lambeaux noirâtres et jaunâtres accompagnaient le liquide antiseptique, et le médecin ne laissa à personne d’autre le soin d’essuyer méticuleusement la vulve de sa patiente. Il la fit réinstaller dans sa position précédente.
Faute de lui pénétrer le vagin, le coquin s’était dit qu’il lui visiterait bien l’entrée des artistes. Il remonta les étriers au maximum, fit avancer la belle, et se mit en devoir de lui oindre copieusement la rosette. Dieu que l’orifice était étroit et serré !
Il fallut s’y reprendre à trois fois pour que l’index puisse pénétrer l’étroit conduit. Il fit une première exploration avec énormément de délicatesse, puis changea de doigt, utilisant le majeur cette fois. La jeune femme sentait la joue légèrement râpeuse de cet homme contre l’intérieur de sa cuisse, son souffle qui tombait directement sur son sexe, ce doigt inquisiteur qui lui fouillait le cul tandis que l’autre main, posée à plat sur son ventre, le pressait avec des variations latérales, crochetée sur son bouton déjà fort agacé. Plus étrange, plus imprévisible, plus puissant que précédemment, une sorte de raz de marée sensuel l’envahit soudain, par le ventre et la poitrine d’un côté, par la moelle épinière de l’autre, et explosa dans son cerveau, la tétanisant d’un coup. Le docteur eut un sourire qu’elle ne vit pas. Elle s’agita encore de soubresauts lorsqu’il l’essuya soigneusement, puis il lui fit une protection avec plusieurs mouchoirs de papier repliés.
Le médecin s’était approché d’elle pendant son monologue, il lui toucha la joue avec le dos de la main, effaçant quelques traces de larmes.
Elle y courut dans la nuit tombante, ce n’est qu’en sortant de l’officine qu’elle s’aperçut qu’elle n’avait pas réglé sa consultation. Acte manqué ? Elle retourna au cabinet dès le lendemain soir mais le docteur était en visites, lui répondit la femme de ménage. Elle lui téléphona donc le lendemain aux heures de consultation.
— Aucune importance, lui répondit-il, nous nous revoyons dans cinq jours, maintenant. Mais le plus important : comment allez-vous ?
- — Plutôt bien, Docteur. Je n’ai plus de fièvre et c’est vrai que ce que vous m’avez prescrit me donne… « la pêche » !
- — Très bien, continuez comme ça, et n’oubliez pas de sourire ! Vous avez des fossettes adorables.
Elle raccrocha, tout étonnée de cette ultime remarque… lui qui lui avait surtout observé l’entrecuisse. Décidément, ce docteur la troublait, et chaque soir avant que le médicament ne l’emporte brutalement dans le pays des songes, elle repensait au plaisir qu’elle avait éprouvé d’avoir cet homme installé entre ses jambes, tripotant son intimité jusqu’à lui donner un vertige proche de l’orgasme. Elle se caressait doucement, cherchant en vain à renouveler des sensations que seule cette main masculine avait pu lui donner. Plus le jour du rendez-vous approchait, plus elle se sentait énervée, émoustillée, on peut même dire excitée. Elle mit cela sur le dos du médicament, mais batailla ferme avec la secrétaire pour être la dernière du jour sur la liste des rendez-vous, prétextant une fallacieuse réunion.
Il ne releva pas, faisant couler deux expressos d’une cafetière dissimulée dans un placard. Ils burent ensemble à petites gorgées, ricanant sur l’oubli de la jeune femme qui reconnut son trouble.
Elle passa dans la pièce d’auscultation et se déshabilla rapidement et intégralement. Il la lorgnait d’un œil en se lavant les mains, elle n’était pas dupe et ça lui plaisait assez. Elle s’allongea d’elle-même sur la table et mit les pieds dans les étriers. Se soumettre ainsi à cet homme ne lui déplaisait pas. Finalement, il lui paraissait assez beau, élégant, grand et mince, les épaules larges, des mains fines et douces, si douces… Il la contempla longuement en enfilant machinalement ses gants de latex, il bandait déjà et Chantal crut le remarquer malgré la blouse blanche. Il l’ouvrit avec la même douceur que la première fois, s’approcha très près, elle sentit encore son souffle sur ses muqueuses béantes.
Il lui montra une sorte de petite lampe avec un manche contenant les piles et une petite LED au bout d’un long flexible très fin. Elle s’étonna.
Pas facile de rester parfaitement immobile avec un loustic qui fourrage dans votre grotte d’amour, sans omettre de bien titiller votre clitoris à la moindre occasion. Il se mit à marmonner quelque chose qu’elle ne comprit pas.
Cette fois, elle n’oublia pas de payer et rentra chez elle avec une curieuse sensation d’insatisfaction dans le ventre, une grosse frustration dans la tête. Elle grignota quelques broutilles devant une stupidité télévisuelle et alla se coucher. En y réfléchissant, elle se dit qu’il avait fait son métier, très correctement, qu’il ne pouvait décemment faire plus… à moins, à moins qu’il soit homo, d’où la séance dans son anus ! En fait, elle ne savait rien de lui alors qu’il la connaissait… de fond en comble. Frustrant !
Et lui pensait de son côté :
Ouf, c’était moins une. J’ai failli lui sauter dessus et la baiser comme une bête. Médecin ou pas, quand t’as pas de nana sous la main, et cette pucelle avec sa chatte d’enfer sous le nez, ça m’a mis hors de moi…
Il courut sous la douche se calmer et déverser son trop-plein d’affection.
Les jours passèrent, de plus en plus sombres avec l’arrivée de l’hiver. Chantal avait un petit moral, malgré le médicament du médecin, mais peut-être aussi parce que ses règles étaient là. Elles durèrent effectivement moins longtemps, ou du moins le temps précis annoncé par la plaquette d’hormones. Elle retourna chez son médecin avec un état d’esprit mitigé. Mais cette fois, il s’occupa mieux d’elle, plus longtemps. Il ausculta son minou qu’il trouvait joli et conclut à la nécessité d’un lavement, ce qu’il fit très bien. Elle se trouva encore une fois stupide, « comme une poule pondeuse », le lui dit. Ils en rirent, elle faillit perdre l’équilibre, il la retint en la serrant contre lui, nue. Elle se sentit extrêmement troublée par ce contact, d’autant qu’elle perçut clairement le membre dur de cet homme contre son flanc. Elle ne connaissait pas grand-chose à l’amour, mais ça, tout de même, elle savait. Maintes fois, elle avait senti contre elle le sexe gonflé de son ancien amoureux, comme suppliant de le soulager.
Ah, ah, pensa-t-elle avec une réelle délectation, je donne des érections à mon gentil docteur.
D’autant que l’homme, qui semblait très heureux de ce contact, la garda serrée contre lui d’une main pour lui essuyer le sexe, délicatement, profondément, longuement de l’autre.
Et en plus elle est douce et elle sent bon, se disait-il. On a envie de la protéger comme une petite fille, de la câliner, de la… J’arrête, il faut que j’arrête, elle va sentir que je bande comme un âne. Sait-elle au moins ce que c’est qu’un homme qui bande ?
Un instant, elle partit sur un petit nuage, se laissant aller à la caresse et à la poigne ferme qui la soutenait. Il rompit le charme :
Il posa ses gants, se lava les mains et s’assit près d’elle sur le bord de la table d’examen. Elle était nue, il la regardait de sa hauteur, elle prit conscience qu’elle aimait ça.
Elle rentra encore une fois très déstabilisée par l’attitude de son médecin et également par ce qu’elle ressentait. Certes, elle comprenait ses réticences et sa méfiance, on voyait des scandales de ce genre tous les jours à la télé. Mais comment avait-elle pu lui faire une telle avance et rester ainsi nue près de lui sans motif véritable que le plaisir qu’il la regarde, elle si pudique ? Elle se sentait perdue. Restait ce problème stupide d’hymen. Les jours passèrent, elle se renseigna à droite à gauche, discuta avec des collègues, sans dire bien sûr que c’est d’elle qu’il s’agissait. Alors sa décision fut prise : qui se soucie de nos jours en France qu’une femme de vingt-six ans ait un hymen ou pas ? Que dans certains pays ça ait une importance, essentiellement religieuse, mais en France… ridicule ! Donc si cette « chose » risquait de l’ennuyer encore pendant des années, autant la faire sauter… ce qu’elle annonça à son docteur vingt-huit jours plus tard.
Il s’installa encore une fois entre ses cuisses, nettoya soigneusement le site avec une sorte de gros coton-tige imbibé, anesthésia de la même manière et procéda. Elle ne sentit rien, que ses mains habiles affairées autour de son sexe, puis il déclara :
Il fit donc tout ce qu’il avait annoncé, pouvant enfin mettre en place un spéculum, le plus petit modèle dont il disposait. Elle se sentit explorée, frottée, raclée jusqu’au fond de ses entrailles, avec toujours ces mains qui frôlaient tantôt son clitoris, tantôt sa petite rondelle, ce souffle chaud sur sa vulve et ces joues délicieusement râpeuses qui effleuraient l’intérieur de ses cuisses. Toutes ces sensations lui donnaient des bribes de plaisir inassouvi. Machinalement, elle se caressa la pointe des seins, ajoutant à ce qu’elle identifia soudain comme du désir, le désir physique d’être prise, là, tout de suite, par cet homme désormais familier de son intimité. Il se redressa enfin après une bonne demi-heure de labeur vaginal pour annoncer à sa patiente :
Ah oui, bien sûr…
Pour la première fois de toutes ces manipulations, le praticien retira ses gants de latex, se lava les mains, prit un peu de gel sur ses doigts nus qu’il approcha du sexe de sa patiente. Il le caressa d’abord doucement mais fermement, laissant le délicat mollusque s’ouvrir seul. Puis, tandis qu’une main écartait les petites lèvres en prenant appui sur le petit bouton rose, le majeur alla chercher le petit coussinet granuleux dont il parlait. Les premiers effleurements provoquèrent une décharge électrique dans le ventre de Chantal. Elle crut un instant qu’il s’attaquait à la plaie béante de son hymen. Mais quand il insista, intensifia sa pression, accéléra le rythme de la caresse, un ouragan se déchaîna, un orage magnétique foudroya des neurones au hasard, contractant spasmodiquement des muscles aléatoires. Tant qu’elle le put, elle garda contact avec le monde grâce au regard rivé dans le sien. Une chaleur intense monta de son ventre, rendant sa poitrine, son cou, ses joues écarlates. Puis ses yeux chavirèrent, d’incoercibles soubresauts s’emparèrent d’elle. Elle pensa être en train d’uriner sans pouvoir se retenir, l’air lui manqua, on tira le feu d’artifice du 14 juillet dans sa tête.
Elle hoquetait, se ramassa en boule et bascula sur le côté, agrippant à deux mains le bras de son mentor. Il était coincé, bloqué par les cuisses qui s’étaient refermées, les contractions du vagin, les mains crispées sur son bras. Elle faisait non de la tête, mais il ne bougeait plus, c’étaient ses propres spasmes qui créaient le mouvement de sa main. Main trempée de cyprine, qu’il fallut essuyer comme la table d’examen quand elle se fut enfin apaisée et un peu détendue, toujours lovée en fœtus. Quand il passa près d’elle, elle lui enserra le bassin de ses deux bras, pressant de sa joue une protubérance prête à éclater.
Ah non, songea-t-il. La petite garce vient de se prendre un panard majuscule, et elle va me faire éjaculer dans mon pantalon si elle continue. Je suis toubib, je suis toubib, je reste impassible.
Chantal rentra chez elle, les jambes flageolantes. Elle redescendait d’un Himalaya où l’on manquait d’oxygène mais où le soleil est d’autant plus éclatant, le ciel plus pur et plus bleu que l’air est rare. Cette révélation du plaisir l’avait bouleversée. Le monde lui paraissait soudain plus beau, les choses avaient plus de goût et elle avait désormais un but : retourner au plus vite sur ces sommets. Très vite, ayant bien compris qu’elle ne pouvait toucher le « docteur », elle écrivit à « l’homme », Monsieur Fabien Portant, pour l’inviter à dîner le samedi suivant. Sa décision était prise, elle avait trouvé le magicien de ses sens, elle voulait se donner à lui complètement et n’allait pas le lâcher comme ça. Tout le samedi, elle déploya tous ses talents pour concocter un menu de fête, crustacés, cailles aux raisins, tarte de figues, champagne et bougies. Sans oublier de se déguiser en hôtesse de luxe : robe fourreau, bas autofixants, escarpins à bracelets qui affinaient un peu ses chevilles trop épaisses.
Il apporta des fleurs, elle avait prévu un vase. Il la félicita pour ce dîner somptueux en faisant coulisser la fermeture à glissière de sa robe, il avait prévu de la sauter après le dîner. Il la porta sur le lit, seulement vêtue de ses bas et de ses chaussures, elle hallucina en découvrant la colonne de chair qui ne pouvait certainement pas rentrer en elle. La Terre chavira lorsque sa bouche se colla pour la première fois à son sexe, lui offrant d’inédites sensations, elle crut qu’elle allait se fendre en deux quand le gland majestueux força son passage en douceur, sa calotte rabotant son point G puis frappant son col de l’utérus. Que dire lorsque plus tard il fit son chemin entre ses fesses ? Rien, si ce n’est qu’elle se sentait chienne, prise à quatre pattes comme un animal hurlant à la mort. Elle se réveilla avec la sensation qu’un rouleau compresseur lui était passé dessus, avec dans la bouche un goût de sperme rance. Dès qu’elle bougea, des bulles douteuses éclatèrent entre ses cuisses, laissant échapper des miasmes de même nature. Le lit était maculé de taches bizarres. Elle alla silencieusement sous la douche puis revint se glisser dans les draps souillés. Aucune importance, ils allaient en voir d’autres. Elle avait des années de retard à combler, il avait des mois de disette à rattraper. Elle glissa sa menotte jusqu’à l’objet du délit, il semblait déjà prêt à lui infliger d’autres délicieuses tortures…