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Temps de lecture estimé : 8 mn
13/04/22
Résumé:  Cinq ans après avoir fait connaissance d’une jeune fille, je retrouve une jeune femme épanouie.
Critères:  fh copains grosseins voir caresses pénétratio confession -rencontre
Auteur : Baloo27      Envoi mini-message

Série : Renaissance

Chapitre 01 / 05
Retrouvailles avec Antonia

C’est un beau samedi de mai. Ce matin, en ouvrant les volets de mon petit studio, je ne peux m’empêcher d’avoir un grand sourire, malgré une vue sur cour toujours aussi déprimante.

En levant les yeux, on aperçoit un beau ciel bleu, le temps sera beau et c’est tant mieux, car aujourd’hui j’ai de la visite.


Depuis bientôt un an que Sylvie m’a quitté, je me laisse un peu aller. Enfin, je me laisse surtout envahir par le confort de la solitude, car pour le reste je ne me laisse pas vraiment aller, je prends malgré tout soin de moi en fréquentant assidûment la salle de sport. Moins pour me muscler à outrance que pour vider ma tête des mêmes pensées qui reviennent sans cesse.


Donc, aujourd’hui, j’ai de la visite ! dis-je. Replantons le décor : nous sommes au milieu des années 80, je vais sur mes vingt-cinq ans. Après quatre ans d’une histoire passionnée, je suis redevenu célibataire. J’habite un petit studio Bois-Colombes… appartement un peu triste, car donnant sur cour et fort peu lumineux. Et comme il y a un peu de vis-à-vis, je suis malgré tout souvent avec les volets fermés. Depuis un an, je vis un peu en reclus, hormis le boulot, je ne sors vraiment que pour mes séances de sport. Bref, tout ce qu’il faut pour devenir neurasthénique.


Dans mon isolement volontaire, j’ai repris contact avec Antonia, une jeune fille que j’avais connue il y a cinq ans lors de vacances en Vendée. Depuis quelques mois nous avons repris une correspondance épistolaire qui s’était un peu distendue quand je vivais avec Sylvie (qui était d’une jalousie maladive).


Quand j’ai rencontré Antonia, elle avait seize ans et moi vingt. Nous avions formé un petit groupe de jeunes et avions tous partagé quelques moments sympas entre plage, resto, et boîte de nuit.

Malgré son jeune âge, Antonia était plutôt mûre, et je peux dire que nous avions plutôt bien accroché sans que cela aille plus loin. Tout au plus avions-nous osé un frôlement de doigts, allongés côte à côte sur la plage.

La vie avait repris son cours, mais nous avions continué à échanger des lettres pendant presque trois ans, puis Sylvie était venue vivre avec moi et nous avions interrompu nos échanges, à mon grand regret.


Me retrouvant seul, j’ai eu envie de reprendre contact avec elle. Un peu d’eau est passée sous les ponts comme on dit, la jeune fille que j’avais connue est maintenant à la Fac pour des études paramédicales, quant à moi j’ai pris une grande claque dans la gueule et ne suis plus le jeune homme insouciant qu’elle a connu. Mais dans nos lettres, je retrouve cette même complicité qui nous rapprochait l’un l’autre, et c’est bon de pouvoir partager ces moments.

Soit dit en passant, c’était quand même une époque bénie où on prenait le temps de s’exprimer dans la durée, d’aller au fond des choses, nos courriers faisaient toujours trois ou quatre pages…


Après quelques semaines d’échanges de courriers, Antonia m’a proposé de venir me rendre visite. J’ai accepté, non sans une petite once d’appréhension. Cinq ans sans se voir, est-ce que nous trouverons le même plaisir à être l’un avec l’autre ?

Mais ce matin, je ne pense pas à tout ça. Je me presse de ranger un peu mon appartement. C’est pas franchement un appartement de jeune homme, car je suis un peu ordonné quand même, mais quand c’est petit, tout prend vite de l’importance. Bon, de toute façon, je n’ai pas l’intention de rester ici, c’est trop petit et un peu trop triste, j’ai prévu de lui faire un peu visiter Paris.

Antonia devrait arriver vers 10 h, j’ai une bonne heure devant moi maintenant pour me préparer.


Toc-toc-toc


Ça y est, la voilà. Visiblement, les indications que je lui ai données pour la route étaient compréhensibles, car elle est un peu en avance, heureusement, je suis déjà prêt. C’est avec un peu d’émotion malgré tout que j’ouvre la porte, mais le contact est tout de suite très naturel : chaudes embrassades et grands sourires des deux côtés.


La jeune fille que j’ai connue a un peu changé bien sûr. D’origine portugaise, Antonia est une blonde aux yeux marron clair, elle a une bouche charnue qui s’ouvre sur une dentition parfaite et un grand sourire. Dire « belle » à son propos serait exagéré, mais c’est un visage qui a du charme. Physiquement, c’était à seize ans une fille bien plantée, des hanches larges, une poitrine prometteuse et un large fessier, le tout dans un ensemble bien proportionné.

La jeune femme que je retrouve devant moi s’est un peu empâtée, sans aucun doute. Ses seins ont pris du volume, sa taille aussi, mais ces kilos en trop n’altèrent pas son charme ni sa féminité. Pas le genre de fille sur qui on se retourne dans la rue, mais il se dégage quelque chose d’attirant.


On papote quelques minutes pour se donner une contenance et recréer ce lien, puis nous partons sur Paris. Direction les Champs-Élysées, l’Arc de Triomphe les boutiques. Nous déambulons en nous racontant nos vies, elle me parle de ses études, de ses projets professionnels, je lui raconte mes déboires sentimentaux. De son côté, elle a une liaison très intermittente avec un garçon de son âge.


Nous déjeunons rapidement dans une pizzeria, je me souviens même y avoir pris une pizza Chicago avec des saucisses. Bizarre, ces détails qui vous marquent, parfois.


On ne peut venir à Paris sans visiter la tour Eiffel, donc, comme il se doit, nous allons admirer de loin le monument, mais trop de monde pour y monter, et puis nous sommes un peu harassés par la marche.


Après le repas, lorsque nous déambulons, insensiblement, Antonia se rapproche de moi, sa hanche frôlant la mienne subrepticement.


Dans le métro, ça monte rapidement en gamme, si je puis dire. Un peu de monde, bien sûr, mais pas tassé non plus. Je suis derrière elle et, de plus en plus, je la sens qui s’appuie contre moi. Ses fesses contre mon bas-ventre, je ne résiste pas longtemps et j’ai du mal à cacher une érection qu’elle sent forcément. Je suis un peu gêné, mais elle me sourit tendrement et rejette sa tête en arrière contre mon épaule. Je prends sa main et nous finissons le trajet ainsi jusqu’à Saint-Lazare où nous prenons le train. Ce trajet est un peu moins sympathique, la configuration du train ne se prêtant pas vraiment à des élans de tendresse.


C’est la fin d’après-midi quand nous regagnons enfin mon studio. Après quelques rafraîchissements, nous retrouvons bien vite sur mon clic-clac, enlacés, nous embrassant à pleine bouche. Un peu plus hardi qu’elle, mes mains partent à la découverte de ses hanches, de sa taille. Je m’insinue doucement sous son chemisier, guettant une éventuelle réaction qui me ferait reculer, mais point de réaction, ma main touche maintenant sa peau nue sur les hanches. Quand elle sent ma main, son baiser se fait plus fougueux encore et sa langue s’enroule autour de la mienne. Peut-être plus intimidée que moi, ou encore inexpérimentée (je ne le sais pas encore), il y a comme une maladresse dans ses gestes, comme si elle ne sait pas quoi faire de ses mains. Elle m’enlace assez fermement, mais c’est pour moi des signes qu’elle m’envoie quand elle réagit à l’avancée de ma main sur sa hanche. Doucement, ma main vient caresser le creux de ses reins, puis remonte lentement dans son dos. Son étreinte se relâche ou se resserre au fur et à mesure de ma progression. Parfois, ses lèvres quittent les miennes, le temps de me faire entendre un léger soupir, comme un encouragement.


Imperceptiblement, ma main qui caressait le haut de son dos s’aventure sur le côté et rencontre le galbe de son sein, alors elle relâche son étreinte et se détache légèrement de moi comme une invitation à caresser ses seins. Je ne me fais pas prier et empoigne un sein tandis que ma main gauche caresse délicatement sa nuque. Je caresse délicatement son opulente poitrine… Devinant un manque d’expérience, je reste sur des gestes doux, alors que la raideur de ses tétons sous mes caresses me donne envie de les pincer, les rouler sous mes doigts.


Elle se laisse glisser sur le clic-clac et est maintenant à demi allongée pour m’offrir ses deux globes à caresser. J’ouvre alors son chemisier, lentement, bouton par bouton, elle gémit faiblement, d’impatience. J’écarte les pans de son chemisier, et ses seins m’apparaissent dans toute leur splendeur, lourds, mais fermes, superbement emprisonnés dans un classique soutien-gorge en dentelle. Je reprends ma caresse, elle se tortille un peu pour se débarrasser de son chemisier et s’abandonner plus encore à mes caresses, puis elle se redresse et dégrafe son soutien-gorge. Ses seins sont encore plus splendides, avec le poids ; ils s’étalent un peu sur les côtés, quelle beauté que les forces de la gravité ! Je plonge mon visage entre ses seins puis les embrasse, les lèche, les tète, les aspire. Elle semble apprécier et gémit maintenant sans retenue, ses mains agrippent ma tête comme pour mieux me maintenir contre ses seins. Mes mains qui caressaient ses hanches sont descendues sur ses cuisses, les caressant du genou jusqu’à l’aine. Je me garde bien de l’effaroucher en allant trop directement vers son sexe.


Elle est nue jusqu’à la taille, sa jupe légèrement remontée sous l’effet de mes caresses, mais je n’ose aller plus loin. C’est elle qui va donner le signal pour aller plus loin, je sens sa main se poser d’abord sur ma hanche pendant que je déguste ses seins en caressant ses cuisses, elle reste immobile au début, puis, subitement, vient se poser sur mon sexe. Je la sens chercher à dégrafer ma ceinture. Devant ses difficultés, je la déboucle et reprends mon œuvre. Elle glisse alors une main dans mon slip et empoigne mon sexe. Elle me regarde dans les yeux, un regard à la fois intimidé et plein d’envie.



Je me déshabille, puis, tout en reprenant ma caresse sur ses seins, je fais lentement glisser sa jupe et sa culotte. J’ouvre le clic-clac, à nouveau je pose mes lèvres sur les siennes, l’embrassant goulûment, je passe mes bras sous les siens, l’attrape par les épaules, tout en approchant mon sexe de sa vulve. Pas besoin de me guider, son sexe est trempé et je m’enfonce d’une seule poussée.


Je la lime longuement, avec douceur d’abord. Elle gémit, agrippe mes hanches et leur imprime un rythme et même une intensité plus sauvage qu’elle semble désirer.


Elle a les yeux mi-clos, elle se mordille les lèvres, ses seins ballottent sous mes coups de reins, elle gémit de plaisir et d’abandon. Je sens en moi le plaisir monter, mes coups de reins deviennent plus puissants, plus désordonnés et j’explose en poussant des râles. Je vois alors sur son visage un grand sourire. Pas le sourire de quelqu’un qui a pris son plaisir, car elle n’a pas joui, non, le plaisir de celle qui a donné du plaisir. Peut-être que je me trompe, mais ce que je vois à ce moment-là est le bonheur d’une femme qui a donné du plaisir à son amant.


Nous restons ensuite enlacés de longues minutes, côte à côte, je caresse ses hanches épanouies, elle a toujours ce sourire et ce regard de félicité.



Je ne sais que répondre


Il est presque 20 heures, elle file à la douche et se rhabille. Il lui faut partir, elle n’a qu’une petite heure de route, mais avec les inévitables bouchons il lui faudra compter plus que ça.

Évidemment, nous nous promettons de nous revoir très vite. Je ne le sais pas encore, mais elle va me guérir de la déprime dans laquelle je me laissais couler, et elle va aussi vraiment m’épanouir sexuellement alors que je croyais naïvement avoir atteint les sommets avec Sylvie.


J’avais vécu avec Sylvie des moments sexuels débridés. Je crois pouvoir dire qu’elle était accro au sexe. Suceuse hors pair, toujours prête à se servir de sa bouche même dans des endroits publics, je crois qu’elle prenait un certain plaisir à cette forme de semi-exhibition. Toujours en demande de sexe, elle était insatiable, ne manquait pas de fantasmes. Pour parler vulgairement, on pourrait dire que c’était une bonne petite salope bien docile, et avec ça, jolie et sexy, sachant faire ce qu’il fallait pour exciter son homme, jusqu’à la lingerie. Mais elle aimait tellement ça qu’elle était prête, je crois, à aller voir ailleurs, surtout qu’elle n’était finalement attentive qu’à son plaisir. On finissait par être dans la mécanique et la performance.


Elle était tout le contraire d’Antonia, physiquement très fine, très jolie… pour le coup, le genre de fille sur qui on se retourne ou qu’on siffle dans la rue. Quant au sexe, autant Antonia m’a paru intimidée, autant Sylvie n’avait pas froid aux yeux.

Je crois que j’avais fini par être plus accro au physique de Sylvie et à l’énergie sexuelle qu’au plaisir qu’on éprouve en cherchant l’autre. Mais j’y reviendrai…