Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 20877Fiche technique59267 caractères59267
Temps de lecture estimé : 33 mn
17/04/22
Résumé:  Ils ont quitté la City pour une vie plus sereine. Leur reconversion en "chambres d’hôtes" a si bien marché qu’ils veulent s’agrandir et c’est lors de travaux qu’ils découvrent une cachette et son contenu.
Critères:  fh hh couple couplus candaul voisins fsoumise hsoumis hdomine voir exhib miroir hmast intermast fellation pénétratio hsodo fouetfesse confession -candaul -bisex
Auteur : Un, deux, trois            Envoi mini-message

Série : Quand Psyché rencontre Janus

Chapitre 01 / 02
Psyché



Le chéri, c’est moi, Julien. Celle qui m’appelle c’est mon épouse, Rachel, épouse depuis douze années. Nous sommes dans une des pièces du deuxième étage de la maison que nous avons transformée en chambres d’hôtes. Nous sommes arrivés ici il y a dix-huit mois, et après les travaux nous avons fait une très belle saison. Aussi a-t-on décidé d’augmenter notre capacité d’accueil. On aurait pu confier le travail à des professionnels comme pour les premières chambres, nos économies de Traders nous le permettaient facilement, mais travailler de ses mains est encore un plaisir pour nous.

Pendant que Rachel vide ce grand placard de choses accumulées pendant des années par les anciens proprios, je décolle le papier peint. En réalité, il y a aussi José avec nous.


José est un agriculteur dont l’exploitation est, à vol d’oiseau, à un kilomètre de chez nous. C’est un homme qui balaye par sa présence tous les clichés que nous, gens de la ville, avons sur ce milieu. J’espère que nous faisons sur lui le même effet en détruisant l’archétype du citadin arrogant.


Un Apollon dans une salopette de travail, cheveux blonds, épaules carrées, visage franc. Il est très sympa et, à notre arrivée, s’est spontanément présenté à nous. « Bonjour, je suis votre voisin. J’ai bien connu les propriétaires d’avant et je connais un peu la maison et ses dépendances. Si vous avez besoin d’un conseil ou d’une aide, n’hésitez surtout pas. »


Pour infos les propriétaires d’avant ont eu un accident de la route en glissant sur une plaque de verglas, un comble dans cette région, et sont morts sur le coup. Nous avons traité avec un notaire pour un lointain parent. Ils étaient Anglais.

Un Apollon célibataire ! À trente-cinq ans, même si le métier n’attire pas les femmes, cela nous surprenait. J’avais bien ma petite idée, mais…



En réalité, j’ai juste trois mètres à faire.


Sous de vieilles valises et des journaux d’époque, Rachel a trouvé un anneau métallique. Il n’a rien de particulier sauf qu’il affleure du bois qui, manifestement, est une planche mobile de la base du placard. Cet anneau doit permettre de soulever la planche, mais je n’arrive pas à le saisir.



Il a évidemment un couteau dans sa poche. Il me le donne. Curieux, il reste à côté de nous.

Avec la pointe je soulève l’anneau et, en tirant assez fort, soulève une planche qui fait bien trente centimètres de côté.

C’est une cachette, c’est évident. La lampe se réfléchit sur ce que la cachette révèle. Une boîte métallique, elle-même dans une pochette de plastique fermée par un double zip. Merci Ikea ! Ce n’est pas très lourd. Je pose l’objet sur la table que nous avons conservée dans la pièce.



Un silence.



Le cadenas ne résiste pas à ma pince coupante manipulée par José et ses mains puissantes.

Des enveloppes. Une dizaine d’enveloppes. Chacune est annotée d’un prénom et de dates. Elles sont bien empilées.



José semble impatient.

Quelques photos. Mais des photos qui ne prêtent pas à confusion. Un couple en train de faire l’amour. Je passe les épreuves à José.



L’inquiétude de José est palpable.



Il se saisit des lettres. En le faisant, il dévoile une feuille manuscrite. Je la prends. C’est en anglais, mais je le parle et lis couramment.



Il a sorti une enveloppe du tas.



En effet, il y a son prénom et une période. Période assez récente d’ailleurs. Il me montre l’enveloppe, mais ne la lâche pas.



À contrecœur, il ouvre. Manifestement, c’est bien lui. Il garde les photos.



Chérie,


Je sais, c’est un peu lâche de ne pas te le dire de vive voix, mais j’ai trop peur que tu me trouves « malade » de ce que je vais te dire.


Rassure-toi, je ne veux pas remettre en cause notre accord qui date maintenant de deux ans. Le choix de venir nous installer ici, de changer de vie, de travailler en France dans cette région si belle a été judicieux. Tu sais, car tu l’as vécu à mes côtés, que ce burn-out n’a pas encore totalement disparu, mais je sens que je suis sur la bonne voie. Merci de ton amour et de ton aide.


Sans revenir sur notre accord, j’aimerais te proposer une modification qui pourrait contribuer à ma guérison. Tu sais comment ma faiblesse sexuelle m’a affecté, ne pouvant plus honorer ce qu’un mari doit à son épouse. Tu sais aussi comme j’aimais cela avant, et toi aussi.


Je n’étais pas inquiet à Londres alors que tu rencontrais d’autres hommes. Mais ici, je ne suis pas rassuré. C’est la campagne, tout le monde se connaît. J’ai compris que parfois vous étiez dans la voiture, parfois en forêt, parfois chez ton amant. Je suis inquiet. Je ne veux pas te supprimer ce droit, mais je voudrais me rassurer en te proposant de faire cela chez nous.

Au deuxième étage, il y a une pièce que je pourrais aménager pour vous. Vous pourriez passer par la porte de derrière. Je serais rassuré.


Mais il y a aussi autre chose. On avait entendu dire que la maison avait été un « bordel ». Figure-toi que j’en ai découvert une preuve et que cela m’a donné une idée. Mais celle-ci, je te la soumettrai de vive voix.


John.



Nous montons.



Le placard est resté ouvert. Avec la torche, José examine le fond. Il y découvre deux poignées. Après un tâtonnement, il comprend qu’il faut se servir des poignées pour soulever le fond et le déplacer.

Cela brille.



C’est bien un miroir sans tain.



Étrangement, on entend la question de Rachel. La cloison est très mince. Le client devait pouvoir entendre et voir ce qui se passait à côté : perversités ; jeux avec une maîtresse…



Je comprends, José. D’une certaine façon, il a été berné. Il est évident que le mari était le témoin de ses baises avec la femme.



Évidemment que nous avons regardé les autres enveloppes. Mais au fond de chacune, il y avait une carte SD. Carte qui montrait que c’était filmé. Par curiosité, nous avons visionné celle de José. Il avait emporté les photos, mais laissé l’enveloppe.


Il assurait au lit. Ellie n’avait peur de rien. Mais le plus étonnant a été de découvrir que le mari rejoignait son épouse après le départ de l’amant. La caméra continuait de filmer. John avait bien retrouvé sa vigueur. Plus trace de burn-out. Manifestement, le miroir avait été un remède efficace. C’était perturbant. Entendre un mari aimer se glisser derrière un amant ! Le voir apprécier de baiser son épouse alors qu’un autre avait abandonné le champ de bataille en y laissant son foutre.


Avec Rachel, on s’est regardé.



Un silence et puis elle reprend :



Je me rends compte que je me suis trop avancé.



Voilà comment en quelques minutes et échanges, nous balayons d’une main nos infidélités réciproques.



Nous rions de bon cœur sur la plaisanterie de ma femme. C’est bon de rire ainsi de ce qui aurait pu nous déchirer.



Que répondre ?


Nous avons fait l’amour tout en regardant la vidéo. Pendant un moment, j’ai été cet homme, retrouvant son épouse souillée par un amant, se réjouissant du plaisir qu’elle avait eu et qui la prenait, mélangeant sa propre liqueur à celle de l’autre dans une communion perverse.

Nul doute que Rachel n’ait été aussi troublée. Elle s’est donnée avec fureur, me pompant, s’empalant sur mon vit, me réveillant afin que je jouisse une nouvelle fois.


La nuit est tombée. Nous reposons dans notre lit. La vidéo tourne en boucle.



Un silence. Et puis, comme une évidence, une idée.




________________________





Il hésite. Probablement qu’il craint un piège, mais mon sourire n’est pas un sourire moqueur et mon regard intense.



Il ne recule pas lorsque je m’approche de lui. Je pose mes lèvres délicatement, ne voulant pas le forcer et surtout ne pas l’effrayer de ma soudaine transformation d’ami en éventuel partenaire. Mais c’est lui qui se saisit de ma tête entre ses deux mains puissantes, me fixe dans les yeux, avance ses lèvres contre mon oreille.



Il est revenu face à face. Je découvre une lueur étrange dans son regard. Je comprends qu’avec lui on ne se pose pas la question de qui fait quoi ? Je hoche la tête dans la mesure de la liberté accordée par ses mains qui me font un étau. Alors il s’avance et m’embrasse. Un baiser puissant, ses lèvres qui écrasent les miennes, une langue qui repousse la mienne, qui prend possession de mon palais. Et puis, petit à petit, il relâche sa contrainte, le baiser est moins invasif, il me laisse plus de place. Un baiser entre mecs, un baiser particulier où je peux mieux m’exprimer. Je peux aussi me saisir de ce zip qui m’attirait depuis son entrée, ce zip qui court sur toute la hauteur de la salopette.


Depuis que je le connais, j’ai toujours repoussé au plus profond de moi toute pensée qui me mettait face à lui. Avec Rachel, depuis notre retour en France pour un nouveau départ et une vie plus apaisée, nous avions une sorte d’accord non dit. Nous retrouver loin du tumulte, autant pour une vie à deux que pour une sexualité plus « familiale ». Il faut avoir vécu dans une salle de tradeurs pour comprendre. Une tension palpable, le cœur qui bat même pour les plus aguerris, la boule au ventre tant que les positions ne sont pas dénouées, des horaires décalés et de dingue. Alors si on ne voulait pas tomber dans l’alcool ou la drogue, il restait le sexe. Rien de mieux qu’une baise, même rapide, même inconfortable dans les toilettes ou dans la salle de repos.


Je savais que pour Rachel, c’était pareil. Un soir, j’ai trouvé, sans fouiller, dans son sac, des préservatifs et même un sex-toy vibrant. Par curiosité, j’ai regardé chaque jour, et constaté que la boîte se vidait régulièrement. Elle faisait comme moi, sauf que moi, c’était avec des mecs. Comment lui en vouloir ? C’était purement physique, une sorte de pause salutaire… parfois, dans mon cas, deux pauses par jour. Des baises qui permettaient de tenir le coup.


Moi, c’est par hasard que j’avais commencé avec un gars. Je l’ai surpris en train de se branler, le sexe caché par son bureau et ses écrans. On était de « garde de nuit ». Je n’ai rien dit, mais lorsque je suis allé aux toilettes, il m’a suivi. Il m’a demandé de n’en parler à personne et a entrepris d’extraire mon sexe pour aussitôt le prendre en bouche. Il suçait bien et son petit trou, s’il était étroit, m’a fait découvrir que chez les hommes aussi c’était un chemin bien agréable. De fil en aiguille, mec après mec, moi aussi j’ai découvert que de se faire défoncer le cul pouvait donner un plaisir étonnant.


Le zip est du type sans fin, qui commence au niveau du cou et finit vers le mollet. Il est nu dessous, enfin juste un slip confortable. Un slip que je fais glisser aussi. Il est nu devant moi. Je l’avais déjà vu en short, le torse luisant de sueur, beau comme un Dieu descendu de l’Olympe. On dit que si le sexe des hommes est idéalisé chez les « antiques » et donc plutôt petit, José alors, sort des canons de cette beauté codifiée. Son sexe à lui est une longue tige qui pend, et si la taille faisait « tache » sur une statue, elle aurait fait le bonheur de ceux et celles qui l’approchaient. Les vidéos n’en cachaient rien de la vérité, mais de près, cette vérité prend une autre dimension.


Il recule, s’assied sur le lit.



Il ne faut pas me le dire deux fois. Je me sens un peu « femelle », et si je ne vais pas jusqu’à forcer le trait, j’enlève mes vêtements sans trop de hâte, faisant en sorte que mon sexe soit mis en valeur et surtout que lorsque je descends mon slip, ce soit mes fesses et, caché dans le sillon, mon petit œillet brun dont beaucoup m’ont fait compliment, que son regard découvre.


Est-ce un frémissement ou juste une impression ? Lorsque je m’agenouille devant mon Dieu grec, il me semble bien voir que son sexe a bougé.


Le gland est encore caché par sa protection.


Je me penche, me penche encore, et heureusement que le lit est assez haut, car il aurait fallu que je me saisisse de son sexe pour le porter à ma bouche.


Être bi est un plus. J’imagine que c’est pareil pour les femmes. On veut reproduire sur l’autre ce qu’on apprécie sur soi. J’aime lorsque Rachel me prend en bouche, comme je le fais maintenant, sans utiliser les mains, juste par les lèvres qui s’ouvrent pour envelopper le gland et tout en le redressant le tendre vers le haut.


Mais j’ai été présomptueux et n’ai pas bien pris conscience que la tige fait un tel poids mort qui extirpe ce que je tiens en bouche pour l’entraîner et retrouver sa position, liane qui se balance.


La honte ! Mais José ne dit rien. Je recommence et cette fois, avant d’essayer de monter son sexe, je prends en bouche le gland et tout ce que je peux. Voilà, c’est mieux. Je m’autorise une caresse de la main sur ses bourses. Un peu de duvet montre qu’il ne se doutait pas de ce qui l’attendait. Moi, je me suis préparé, Rachel m’a aidé et rien ne cache mon intimité. Mais ce duvet est soyeux, délicat.


Je sens le sexe respirer, se réveiller de son sommeil, découvrir le gland de sa protection, repousser ma bouche à mesure qu’il grandit. Il n’est heureusement pas trop gros, pas comme certains que j’ai connus, gros et court, dont on sent son anus souffrir en silence, mais qui vous…


Je le suce. Lorsque je le relâche, ce n’est plus une liane qui ondoie pour se reposer sur les couilles, mais un bâton qui se tient horizontal. Il est plus dur, mais pas beaucoup plus long. La proprio d’avant en avait fait ses quatre heures et je comprends maintenant la cause de ses cris de plaisir. Pourtant, elle en avait vu des hommes ! Les enveloppes, dix enveloppes avec chacune des photos et la mémoire SD personnelle. Elle aimait aussi les femmes. J’ai une pensée pour elle et son mari que je n’ai connu qu’à travers leurs ébats. Ils ont bien fait d’en profiter. Je le suce et en même temps j’ai la vision de cette femme qui, comme moi, à genoux entre les cuisses de cet homme, le suçait comme je le fais maintenant.


Il est trop long pour que je prenne tout en bouche, mais ma langue en parcoure sa longueur. La hampe et les deux boules qui se gonflent, que je masse lorsque mes lèvres les abandonnent. J’ose me glisser sous ses deux rochers pour m’aventurer contre son œillet, une caresse qui lui plaît.



Je continue et puis, sans prévenir, il m’emprisonne de ses deux mains pour lever mon visage vers lui.



Il a deviné. À son regard, je vois qu’il a compris. Pas question de nier. Je lui dois, nous lui devons la vérité. La vérité même si elle lui fait me laisser en plan. Moi et…

Il regarde vers le miroir.



Il réfléchit.



Il se lève et sans effort apparent pousse le lit au plus près du miroir.



Je retrouve mon statut de femelle qui pompe un dard. Je n’ose regarder vers le miroir. C’est comme si je sentais le regard de mon épouse. Que pense-t-elle de me voir ainsi ? En proposant ce jeu à deux, je n’imaginais pas que cela se déroulerait de cette façon. Je me voyais bien être à la place de José avec lui à mes pieds, Dieu descendu de son Olympe et qui pompait un mortel. Mais c’est autre chose. José appuie sur ma tête pour que je gobe plus. Il me bloque comme on bloque une salope afin que sa gorge soit bien pleine de votre vigueur.



Le « ça », c’est le bruit de son sexe qui brasse ma salive et déclenche des clapotis infâmes.

Deux coups suivis de deux autres coups. Elle entend. Dans le silence du placard, elle entend tout. Tout… Les conversations, je savais, mais le « ça » en plus est troublant. Mon épouse découvre son mari dans une position qu’elle pourrait juger infamante, même si nos aveux d’infidélité avaient été complets. Mais il y a un monde entre avouer et se faire regarder ainsi.


Sa main est puissante. De mes lèvres coulent des flots de salive. Par moment, il me retire son mandrin pour me proposer ses couilles et comble de vice son œillet. Rachel voit-elle ma langue forcer l’anus ?



Ce n’est pas à moi qu’il s’adresse. Moi, je suis l’objet. C’est à mon épouse, une épouse qui pourrait accepter de me voir bouffer le foutre d’un autre. C’est une chose que je n’ai faite que rarement, comme de ne plus se protéger, seulement avec un amant régulier. Elle va voir que…


Mon Dieu : deux coups. Deux coups bien frappés qui ne prêtent pas à confusion. Elle a dit oui. Oui, je veux voir mon mari se faire remplir la gorge de foute.

José aussi a entendu. Il se penche vers moi et, dans un souffle, me dit :




Le pervers. Je le découvre. Il confirme que la vie nous apprend que les gens sont différents suivant les situations. Regardez mon épouse, Rachel… Elle a toujours travaillé dans un monde d’hommes, de compétitions, aussi en public elle est très réservée, habillée chic, mais strict, alors qu’à la maison, entre nous, elle est différente. Très différente pendant le sexe, n’hésitant pas la lingerie coquine, les sex-toys vibrants, les possessions acrobatiques, les gestes d’encouragements, les paroles lestes, les cris de plaisir retentissants.

Moi aussi, d’ailleurs ! On dit qu’il faut balayer devant sa porte, aussi je n’ose critiquer ou me moquer de personne. Qui m’a entendu donner de la voix, enculant ou enculé, au risque de nous faire repérer ?


José est de ceux-là. Sa façon de me conduire, de mettre en scène ce que j’ai préparé avec Rachel, le détourner, la prendre comme témoin, la questionner dans le but de la faire participer, de lui montrer son homme dans une position que je n’imaginais pas.



Jamais on ne m’a dirigé comme cela, à la rigueur, un amant un peu plus possessif, mais jamais comme José.

Je m’applique, apprécie chaque encouragement, chaque conseil :




Son sperme arrive à la vitesse de l’éclair. Le premier jet heurte le fond de ma gorge, le second ralentit par ma langue, les autres sont comme des coulées de magma. Cela fait plus de deux années que je n’ai pas eu l’occasion et pourtant j’en retrouve le plaisir obscène.



Cette question n’est pas pour moi. Elle s’adresse à ma femme. Je n’ose l’imaginer se déplacer pour venir en face de moi, en face de ce que ma bouche affiche, le résultat d’une transgression, d’un désir irrépressible.


Deux coups. Deux coups qui scellent mon sort de tapette, de chienne lubrique qu’on arrose de foutre.



Encore une fois, il s’adresse à mon épouse, me plaçant hors jeu, devenant à chaque seconde qui passe son jouet, mais aussi celui de mon épouse.

Je vais répondre que la semaine dernière nous avons fait un bilan de santé complet et que parmi la liste d’analyse le toubib avait demandé pour le HIV aussi. Mais je n’ai pas le temps que deux coups retentissent.


Elle est aux premières loges.


Il me fait installer en levrette, de profil. Elle ne peut que le voir me faire lécher deux doigts qu’il utilise pour habituer mon œillet. Même moi, je peux voir dans le miroir cet homme qui attend, comme une femelle, et qui constate que juste derrière lui un bâton de chair qui a conservé sa vigueur se dirige lentement vers son petit trou.


Elle est aux premières loges. Jamais je n’avais imaginé de cette façon. Je voulais lui montrer mon homosexualité sous un autre jour, avec des jeux moins directs. Pourtant avec mes amants au travail nous n’avions pas d’états d’âme ni de limite… nous allions au plus pressé, au plus efficace afin que chacun obtienne ce qu’il était venu chercher.

Elle voit bien mieux que moi le mandrin se frotter, le gland appuyer. Voit-elle mon visage ou est-elle toute concentrée par ce que je subis ? La pression volontaire, les mains qui se saisissent de mes hanches, la lente progression de ce qui me possède et déclenche un soupir que je ne peux retenir.

Un soupir suivi d’un autre, puis d’un autre, souffles expirés comme si ce qui avance dans mes entrailles chasse l’air devant lui.


Finalement, c’est mieux que je ne puisse pas la voir. J’aurais trop honte de croiser son regard. J’aurais honte de découvrir ce qu’elle pense de cet homme qu’un autre encule. Oui, « encule », car José a abandonné toute délicatesse. Il a posé ses mains sur mes épaules et s’en sert comme appuis pour me retenir. Me retenir alors qu’il me bourre avec de grands coups de reins.


Il ne parle plus. Il est tout à son plaisir. Je connais cette sensation, différente de celle que l’on peut avoir avec une femme, même si on la prend par derrière, sensation toute virile de celui qui possède un mâle comme lui.


À quoi pense-t-elle ? Pour elle aussi cela doit être une sensation étrange de voir son mari se faire labourer ainsi, et un mari qui n’arrive pas à cacher son plaisir, même si jamais on le l’avait possédé ainsi.

Oui, à quoi pense-t-elle alors que José me fait tourner pour m’allonger sur le dos, me tire les jambes vers le ciel pour les poser sur ses épaules et me reprendre à nouveau ?

Que fait-elle ? Est-ce que cela l’excite, ou la révulse ? N’ai-je pas été trop optimiste en pensant que nos confidences nous permettraient tout ?


De toute façon, c’est trop tard, le mal est fait. Elle ne peut que constater que José me branle tout en me baisant. Que très vite je crache mon sperme dans un geyser qui me souille alors que tout au fond de moi, un autre geyser me remplit.


Autant avec une femme, encore plus avec son épouse, son aimée, son amante, à la fin du sexe, les corps se cherchent pour de la tendresse. Autant avec un homme, je parle d’un homme sans amour, la fin du sexe est toujours un peu glauque. Le foutre qui me souille, le sperme qui suinte de mon anus ne facilitent pas le retour à la normale.


José veut se rhabiller.



Je sors de la pièce. J’en fais le tour. J’entre dans celle où Rachel est installée et où elle a assisté à… ma déchéance ?


Je suis inquiet. Mais elle me sourit.



Elle me quitte après avoir déposé un rapide baiser sur les lèvres. C’est à moi de m’installer sur la chaise. C’est le deal ! Un anniversaire de mariage original que la disparition des proprios a fait apparaître comme une évidence. La vie est courte et il faut profiter de chaque instant. Après avoir confessé nos baises hygiéniques, nous avons décidé que la vie nous offrait un partenaire de choix. Rachel n’a pas été étonnée lorsque j’ai parlé de mes soupçons sur les goûts sexuels de José. Les galipettes avec la femme montraient sa double face. Janus… Comme moi !


Il profite de mon absence pour faire un brin de toilette avec le lavabo. L’entrée de Rachel ne semble pas l’étonner. Il regarde vers le miroir. Il a compris.



Phrase adressée autant à Rachel qu’à moi.

Rachel ne semble pas trop à l’aise. C’est pourtant José qui est nu. Il s’avance vers elle. Il la prend par la main, l’attire vers le miroir. Il s’assied sur le lit. Un regard vers moi, un regard vers Rachel.



Ma femme se penche avec l’intention de s’agenouiller.



Rachel s’arrête aussitôt. Elle a un petit sourire. Je pense que cette demande lui permet de se montrer telle qu’elle l’a rêvé.


C’était étrange de conseiller sa femme pour cette rencontre.



  • — Et ça, ce n’est pas trop sérieux ? Et ça, pas trop pute ? Je ne connais pas ses goûts.
  • — Ne t’inquiète pas, même avec une plume dans les fesses, il te trouvera très belle. De toute façon, tu es bien plus belle que l’ancienne proprio. On ne doit pas dire du mal de ceux qui nous ont quittés, mais elle était assez rondouillarde. D’accord, elle compensait par son savoir-faire. Elle avait l’air d’une belle salope. Pardon.
  • — Tu ne m’aides pas du tout.
  • — Moi, si j’étais à sa place, j’aimerais bien te voir de façon différente. Je ne sais pas moi, un peu coquine… Non, très coquine. Après tout ce que tu vas lui proposer, ce n’est pas une partie de belote.
  • — Sauf si tu me l’épuises avant.
  • — Je suis désolé, mais on a tiré au sort et j’ai gagné. Je passe en premier.
  • — Passe ! Pute ! On est mal barré.
  • — Porte-jarretelles. Voilà un truc qui revient à la mode. La saison s’y prête même si on reste à l’intérieur.
  • — Mettons, et puis ?
  • — Du noir, c’est à la fois plus chic et plus sexy. Pour le haut, tu as une très belle poitrine qui se tient toute seule.
  • — Merci.
  • — Moi, je dirais… Attends, je regarde sur le net… Voilà un ensemble trois-pièces. Le haut, petit soutien-gorge, des tout petits balconnets. Regarde, cela laisse le téton visible. Ça, c’est excitant et avec un peu de chance, ils vont pointer à travers la robe… Le porte-jarretelles, classique… La culotte. Et si tu n’en mettais pas ?
  • — Tout de même, je veux faire sexy et puis une petite culotte est faite pour être enlevée.
  • — Dois-je comprendre que de nombreuses fois on te l’a enlevée ?
  • — On avait dit : pas les détails !
  • — Moi, j’ai bien avoué avec des hommes.
  • — Excuse-moi, mon chéri, mais c’est plus qu’un détail. Et puis pour tout t’avouer, on ne faisait pas dans la dentelle. Un minimum de préliminaires et crac…
  • — Crac-crac. Boum-boum. Juste hygiénique, hein ? Même pas une petite pipe ou un cunni ?
  • — Pas de détails… Est-ce que moi je te demande si tu leur faisais une pipe ?
  • — Tu as raison. Pas de détails. Et il ne faut pas oublier le maquillage. Maquillage et surtout épilation.
  • — Je vais prendre rendez-vous. On pourrait choisir aussi la lingerie et une robe en même temps.
  • — Des robes tu en as plein les placards.
  • — Oui, mais à circonstances exceptionnelles, robe exceptionnelle.


La robe était exceptionnelle, du genre que l’on ne porte pas en ville ou alors dans une soirée « habillée ».

Pourtant elle commence à déjà en défaire les boutons. Quand je pense le prix qu’on l’a payée !

Elle est belle. Même avec une plume dans le cul j’avais dit. J’avais aussi proposé un plug, mais elle avait refusé.



  • — Pas la première fois. Il penserait quoi de moi ?
  • — Tu envisages déjà d’autres fois ?
  • — Pas toi ? Tu as vu comment il la baisait ? C’est un bon coup.
  • — Par ce que tu sais reconnaître les bons coups ?
  • — Pas de détail ! Mais j’en connais un, toi, mon chéri et je suis impatiente de vous voir ensemble si ton hypothèse est bonne.


Elle m’avait vu et c’était à mon tour maintenant.

La robe est comme moulée sur elle. En partant, j’ai bien vu ses tétons pointer, preuve qu’elle était bien excitée. Excitée de regarder son mari se faire mettre ? Excitée de ce qu’elle espère ?

Mais José ne l’a pas remarqué. Par contre, je le vois sourire alors qu’elle a du mal à retirer sa robe si ajustée.



Il se lève. Il découvre ce qu’elle porte dessous. Il apprécie, c’est évident.



Elle tourne sur elle-même. Je la vois à travers ce miroir. Étrange situation. José, lui, doit pouvoir la regarder sous toutes les coutures.



Rachel comprend aussitôt. Elle regarde dans ma direction.



Il n’a pas besoin de répéter le code. Je frappe deux coups.



Il commente chacune de ses actions. Décidément, José n’est pas qu’un amant, il est plus qu’un amant, il sait transformer une simple baise en un moment très particulier. La preuve, cette façon de prendre à témoin celui qui est derrière le miroir, déstabilisant l’autre dans une sorte de jeu pervers pour le diriger, presque le soumettre à sa volonté.


Sous mes yeux, j’en vois l’effet sur Rachel comme cela s’est produit avec moi tout à l’heure. Cette façon d’accompagner chacun de ses gestes. Ses paumes sur ses tétons la font déjà défaillir.



Il enlève le soutien-gorge. Ses larges mains le remplacent. Il joue avec les tétons. Rachel grimace, mais je sais que c’est de plaisir. Elle adore que je roule ses tétons entre deux doigts.

Il éteint le feu en y posant ses lèvres. Il caresse son ventre, ses hanches, ses fesses.



Je frappe deux coups. C’est de plus en plus étrange. Me voici voyeur, mais aussi mari qui participe même si elle est hors de portée.



Deux coups. Il pourrait lui demander, mais c’est moi qui suis son intermédiaire. Je comprends toute la perversité de cela. Rachel doit y être sensible. Son regard brille alors qu’elle regarde vers moi.

La culotte descend. Pour lui faire passer la barrière de ses jambes, elle se penche offrant ainsi sa croupe à nos regards.



Il lui caresse les fesses.



Deux coups. Peut-on donner des informations en tapant juste deux coups ? Montrer son envie ? Je ne cache pas que si je faisais le fier devant mon épouse, je n’en menais pas large. Certes, j’ai passé mon examen avec José et ce n’était pas le plus facile. Mais si parler et plaisanter avec son épouse dans la préparation de cette rencontre se faisait dans une apparente décontraction, à mesure que le moment approchait j’angoissais.


La jalousie. Elle s’est insinuée sans que je le remarque. Aux moments des confidences de Rachel, les miennes paraissaient équilibrer. Mais on n’est pas logique. Depuis, j’imaginais, moitié excité, moitié en jalousie, mon épouse avec d’autres hommes. Je construisais des scénarios, basés sur les miens et pourtant dérangeants. La voir sucer un homme assis sur le siège de toilette puis venir s’empaler sur lui et peut-être même lui demander de la prendre par le cul.

Mais José avait tout balayé. Je n’étais pas que le spectateur et sa façon de me faire participer était troublante. Alors, oui, j’avais envie de la voir avec lui.



Il a glissé ses doigts dans la chatte et les ressortant, me les montre avant de les donner à lécher à Rachel.


Je bande. Oui, je bande. Je me caresse. Je prends conscience que je suis encore pollué de mon foutre et de celui de mon amant. Mon amant qui bande aussi.

Rachel se relève et sous l’invitation de José s’avance encore vers le miroir. Il la pousse encore un peu plus et sous sa direction elle écarte les jambes tout en se plaquant contre la vitre.

Son corps épouse la surface. Son ventre, ses seins, son visage font comme des taches de chair.



C’est à elle qu’il s’adresse. D’ailleurs, c’est plus un murmure qu’une question. Elle hoche de la tête.



Le même hochement.



Elle le dit. Je le confirme.


Son bâton rampe le long du miroir. Je le vois pointer vers le minou, écarter les petites lèvres, avancer, avancer, disparaître sans effort dans le vagin. Elle est humide. La coquine. À elle aussi cela devait lui manquer. Je ne lui ai pas avoué, mais moi, mes parties de cul au boulot me manquaient. Et pourquoi ce ne serait pas pareil pour elle ?


Déjà, il la baise. Jamais je n’ai été aussi près, à part peut-être dans les zooms des films de cul. Son bâton ressort tout luisant avant de replonger. Il paraît si long ! Si dur. La poitrine toujours collée oscille et s’écrase au rythme de ses avancées.

Et puis, il la libère, mais c’est pour la mettre en levrette sur le lit.



Ce sont par ses cheveux qu’il la fait cambrer. Il est puissant. Elle gémit.



Elle obéit. Il commande et elle obéit. Un peu comme moi tout à l’heure.



Le « oui » est si faible que c’est plus le mouvement de tête que de l’entendre qui me fait comprendre.



Elle ne répond pas, manifestement troublée. Elle regarde vers moi. Son regard a changé.



Elle hésite encore. Son regard se trouble. Je vois comme une larme, un regret. Mais le regret de quoi ?



C’est quasiment inaudible et sans mouvement de tête. Mais je l’entends. Ainsi Rachel a pensé me tromper. Avec José et avec d’autres peut-être ?



Un coup.



Il sourit. Il lève la main avec l’intention manifeste de taper les fesses. Il donne l’impression d’être dans son élément, à l’aise, comme si c’était naturel.


Deux coups sur le verre.


Oui, cela mérite une punition. Autant pour avoir envisagé de coucher avec José que de ne pas m’en avoir parlé. Il est vrai que nous étions dans le déni, cherchant l’un comme l’autre à tirer un trait sur nos baises hygiéniques.


Elle regarde, inquiète. Par le miroir, elle doit voir la main levée de José et elle a entendu que je lui ai accordé ce droit.


Tout est là. Il est machiavélique. Je le savais intelligent, de bonne compagnie, mais en quelques jours j’ai découvert un autre José. D’abord par la vidéo où il fait hurler de plaisir la proprio en la baisant avec violence. J’ai pensé que c’est elle qui demandait cela. Elle le demandait peut-être, ou pas, peut-être que c’est José qui lui proposait ? Je penche pour cette idée. Il reproduit, pour le plaisir de tous, ce jeu pervers et délicieux. Laisser l’impression de tout contrôler alors qu’en réalité, à part l’idée de ce « guet-apens », c’est lui qui mène la danse.


Elle est rassurée alors qu’il repose sa main sur sa hanche, mais elle crie alors que sans prévenir il la « claque ». Il n’a pas besoin de mon accord pour les suivantes. À chaque fois, elles prennent Rachel par surprise. Je vois ses fesses se colorer. Il fait attention de ne pas « claquer » aux mêmes endroits.

Elle s’habitue. Le cri laisse place à un gémissement puis un soupir. Il faut dire que son baiseur ne la ménage pas. Elle regarde toujours vers moi, obéissante. Je vois sur son visage passer toutes les expressions. C’est beau. Sa croupe est superbe. Ses seins se balancent au rythme des avancées. La queue de José est un piston bien huilé. Perdu parmi tous les bruits de la baise, j’entends ce clapotis si caractéristique d’une fente bien grasse. Et qui la rend ainsi ? Ma femme, mon épouse, ma Rachel.



Deux coups. Deux coups qui la libèrent. Elle devait penser que son aveu m’avait fâché. En temps normal, probablement que oui, mais comment faire un reproche dans un moment pareil ? Alors, tout en me regardant, elle parle. Elle me parle, d’abord faiblement par un « oui » timide, mais j’accompagne chaque aveu d’un double coup.

Paroles étranges, indirectes, mais qui touchent au cœur. Aveux crescendo, que chaque doublet pardonne et encourage.


Je me branle. Oui, je me branle devant ce spectacle. Les cris de ma femme résonnent autant dans ma tête que dans la pièce et mon placard.



Et puis d’autres. José est infatigable. Déjà une fois Rachel a hurlé sa jouissance, mais il continue de la baiser. Elle faiblit ! Elle n’en peut plus. Encore une jouissance que je vis par ses cris et son regard. Mais je sens chez José les prémisses de son plaisir.

Les derniers coups de reins sont magistraux. Rachel est si cambrée qu’une seconde j’ai peur qu’il la brise.


Lequel des deux a crié le plus fort ? Je ne sais, mais si les cris de mon épouse sont bien dans la continuité des autres, ceux de José étonnent alors que tout au long de ces moments il est resté maître de ses émotions.



________________________





Nous sommes dans le salon, redevenu un couple qui reçoit un ami, rencontre banale autour d’un verre. Pourtant on vient de vivre une aventure que je n’aurais jamais imaginée avant la découverte de ces photos. Elles et la disparition de ce couple libertin nous ont transformés.



Je questionne Rachel. C’est un peu ridicule de se dissimuler après ce que nous venons de faire.



Alors je lui explique. La tension, le métier qui vous bouffe la vie et la découverte que des baises permettaient de tenir le coup.



Il rit.



Un long silence où nous abreuvons notre soif.



C’est Rachel qui m’a devancé. Je n’aurais pas été si direct. La coquine ! Tiens, il faudra que nous parlions du coup de la douche. Mais aussi si elle n’a pas oublié de me parler d’autres aventures…



Décidément, Rachel est très réactive. Il est évident qu’elle est partante pour une autre fois. Moi aussi d’ailleurs. Tout s’est déroulé comme prévu. Même mieux ! Même beaucoup mieux grâce au comportement de notre amant commun. A-t-elle ressenti la même chose que moi ? A-t-elle conscience que José s’est mué en organisateur de notre plaisir et j’espère du sien ?



C’est elle qui discute avec José. Si elle me demande mon avis, je sais qu’elle est partante. Ce petit sourire. Cette inquiétude dans le regard. Elle a peur que je refuse.



Je vois sa déception.



À son regard, je vois qu’elle a compris de quoi nous devions parler. Cette histoire de douche doit cacher autre chose.



À suivre…