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n° 20886Fiche technique82109 caractères82109
Temps de lecture estimé : 50 mn
21/04/22
Résumé:  Deux amies se retrouvent après l’absence de l’une d’elles pendant cinq ans.
Critères:  ff copains piscine voir exhib massage caresses cunnilingu nopéné init -lesbos
Auteur : Bx33g            Envoi mini-message
Une parenthèse inattendue




Le week-end se profilait et j’avais bien l’intention de profiter de ces deux jours pour me détendre, libérée du stress du travail… Je m’appelle Sandra, j’ai vingt-huit ans, célibataire, cogérante d’une agence de création de mobilier et d’architecture d’intérieur. Nous étions samedi matin, il faisait un temps magnifique, la météo annonçait une température plutôt élevée pour la saison. Après avoir avalé un bon petit-déjeuner, je partis faire mon jogging pour profiter de la fraîcheur matinale dans cet espace très agréable à côté de chez moi, le parc Bordelais.


De retour à la maison, je passai du temps sous les jets d’hydromassage d’une bonne douche à me détendre et me délasser. J’enfilai ensuite un peignoir en tissu-éponge et, munie de crème solaire et d’un drap de bain, avec aussi une boisson fraîche, un magazine et un roman de Guillaume Musso, je partis m’installer sur un transat au bord de la piscine. Comme chaque fois, je quittai mon maillot de bain pour me retrouver entièrement nue. Me voilà prête pour une journée de farniente.


Aux alentours de dix heures arriva un SMS de Karine, une amie de longue date qui m’annonçait qu’elle venait d’atterrir à l’aéroport de Bordeaux-Mérignac en provenance des États-Unis où elle avait séjourné cinq ans pour son travail. Elle me demanda si elle pouvait passer me voir. Folle de joie, je lui répondis qu’il n’y avait aucun problème et que c’était avec plaisir. Nous nous connaissions depuis l’âge de cinq ans. À l’époque, nos parents étaient voisins. Cela faisait maintenant vingt-trois années que notre amitié perdurait.


Environ trente minutes plus tard, le carillon retentit. J’enfilai à la hâte mon peignoir, et ce fut avec un peu d’émotion que j’allai accueillir Karine. Sitôt le portail ouvert, nous nous jetâmes dans les bras l’une de l’autre et nous enlaçâmes longuement, de petites larmes de joie et d’émotion envahirent nos yeux, puis je pris le temps de la contempler des pieds à la tête :



Et elle, me détaillant de pied en cap :



Habillée très sexy, elle portait une petite jupe couleur rouille lui arrivant à mi-cuisses, des bottes en cuir noir montant au-dessus du genou, un chemisier crème agrémenté d’un gilet sans manches en cuir marron. Karine était une belle femme, 1,75 m, 65 kg, des cheveux bruns très ondulés lui tombaient sur les épaules et une peau couleur caramel lui venant de son père antillais. Un corps bien sculpté avec de belles courbes et, comme moi, toujours célibataire.



Ayant rejoint le bord de la piscine, j’invitai Karine à s’installer sur un transat et lui offrit un rafraîchissement tout en lui demandant ce qu’elle avait prévu pour ce week-end.



Sachant que personne ne l’attendait chez elle, je lui proposai de passer le week-end avec moi.



Elle marqua une pause et but quelques gorgées de jus de fruits. Voyant son embarras, je lui demandai :



Elle s’approcha de moi et me fit un bisou sur la joue.

Avec la chaleur qu’il faisait, et comme nous avions les mêmes mensurations, je proposai à Karine un maillot de bain pour qu’elle se mette à l’aise.



Dans la foulée, je l’aidai à enlever ses bottes. Sa jupe remontant pratiquement en haut des cuisses, j’entrevis sa petite culotte en dentelle qui laissait apparaître ses grandes lèvres. Elle ôta son gilet de cuir ainsi que son chemisier, découvrant sa belle poitrine enveloppée dans un petit soutien-gorge assorti à la culotte, la dentelle laissait deviner la forme des seins, bien galbés, et, en transparence, les tétons… puis elle fit glisser sa jupe pour se retrouver en petite tenue.

Je dus me rendre à l’évidence, maillot de bain ou sous-vêtements, ce n’était pas du pareil au même, bien au contraire ! Une lingerie en dentelle était bien plus affriolante et excitante. Karine inclina son dossier plus bas, me disant qu’elle allait se reposer un peu. Après ce voyage, elle avait besoin d’une petite sieste.



Elle ne répondit pas, je crois bien qu’elle dormait déjà. Avant de m’allonger, profitant de son assoupissement, je jetai à nouveau un coup d’œil sur ses cuisses et sa poitrine pour profiter de cette sensualité qui, quelque part, m’apportait un léger stimulus, mais sans très bien comprendre pourquoi, car, jusqu’à présent, je n’avais jamais ressenti d’attirance pour une femme.


Fermant les yeux, je me laissai aller à une douce somnolence. Je me mis à rêvasser, nous revoyant quelques années plus tôt. Je nous revoyais à cette période de l’adolescence où les pulsions sexuelles viennent réveiller le désir, où les séances de touche-pipi avec les garçons font place à de véritables envies de sexe se terminant presque toujours par une masturbation pour assouvir et soulager notre libido. J’avais souvenir qu’à cette époque, dans notre chambre d’internat, n’étant pourtant pas lesbiennes ni l’une ni l’autre, il nous arrivait de nous masturber chacune de notre côté, sur nos lits… surtout après le week-end, quand Karine ramenait des revues pornographiques que son cousin lui passait en échange de lui laisser caresser sa poitrine, voire de le masturber.


L’évocation de ces souvenirs déclencha un certain émoi et quelques frissons d’excitation, à tel point que je sentis mon entrejambe s’humidifier. Toujours dans ma torpeur, je glissai une main dans la culotte de mon maillot de bain. Les premiers fourmillements m’envahirent le bas du ventre lorsque je me caressai le pubis, puis une douce chaleur se répandit au niveau du sexe. Ma main découvrit la fente déjà bien mouillée. Après quelques caresses, j’insérai un doigt dans mon écrin, le faisant aller et venir. Très vite, l’excitation inonda mes doigts de liquide séminal. Effleurant du pouce le clitoris, je lâchai instantanément plusieurs jets de cyprine qui inondèrent ma culotte et je ne pus retenir un petit cri de satisfaction. J’entendis Karine :



Ayant eu juste le temps d’enlever la main de ma culotte :



J’avais l’air maline maintenant, avec ma culotte trempée entre les jambes… et même bien plus loin, car je sentais l’humidité jusqu’entre les fesses. Je ne pouvais me lever, sinon Karine aurait vu la large auréole laissée par ma jouissance. Prétextant que le soleil me brûlait les jambes, je m’enveloppai d’un drap de bain jusqu’à la taille. Au moins, je cachais les traces de mes caresses. Laissant tomber mon drap de bain, je plongeai aussitôt dans l’eau, Karine n’eut pas le temps d’apercevoir les marques sur mon maillot. Maintenant, j’étais tranquille, j’étais mouillée de partout.

Ne pensant plus que Karine était en sous-vêtements, je l’interpellai :



Karine se leva et, sans aucune gêne et à ma grande stupéfaction, elle ôta ses sous-vêtements et plongea. Elle nagea sous l’eau, telle une sirène, jusqu’à venir remonter devant moi.



Elle fit demi-tour, nagea quelques brasses, et revint vers moi.



Côte à côte, adossées au bord de la piscine :



Ne sachant pas trop quoi lui répondre, sur l’air de la plaisanterie, et connaissant ma vitesse de nage, je lui lançai un défi que j’étais sûre de gagner :



Aussitôt dit aussitôt fait ! Nous partîmes en nageant la brasse. Je fus stupéfaite de voir que Karine me devançait de deux bons mètres à l’arrivée. À peine avais-je posé les pieds sur le fond du bassin que Karine passa derrière moi et, avec une rapidité déconcertante, dégrafa mon soutien-gorge et fit glisser ma culotte au bas de mes chevilles. Dans un éclat de rire, elle lâcha :



Puis, remontant ses mains le long de mes jambes, elle me caressa les fesses.



Après quoi, elle remonta les mains et les posa sur mes seins.



Pensant qu’elle s’amusait et plaisantait pour me taquiner, je lui fis un grand sourire et tout en la charriant un peu sur un ton blagueur, je lui répondis :



N’osant trop rien lui dire, je trouvai que son pelotage de poitrine durait un peu et, en plus de ça, elle vint se coller contre moi. Je sentis ses seins sur mes omoplates et son pubis côtoyer mes fesses. Cela me provoqua un certain émoi et je fus légèrement troublée, me demandant où elle voulait en venir.

Elle me murmura à l’oreille :



Je me sentis toute honteuse et confuse, une bouffée de chaleur empourpra mon visage alors qu’elle continuait de me caresser les seins. C’est sur un ton très embarrassé que je balbutiai :



Elle relâcha son étreinte pour me faire pivoter face à elle. Me souriant et me voyant complètement désorientée, je l’entendis susurrer :



Je dus avouer que ses caresses sur ma poitrine, le contact de son ventre sur mon dos, son pubis sur mes fesses ne me laissaient pas vraiment indifférente et ne me déplaisaient pas. Ils me procurèrent même une certaine émotion. Reprenant mes esprits, je lui confessai que je n’avais effectivement jamais eu de rapport, de quelque manière que ce fut, avec une femme !


À son tour, elle fut un peu déconcertée, presque à vouloir s’excuser. Je la rassurai, lui disant que je ne le prenais pas mal du tout, lui avouant que ses effleurements ne m’avaient pas laissée insensible et que si je m’étais masturbée tout à l’heure, c’était justement d’avoir entraperçu son sexe et ses tétons à travers ses sous-vêtements plutôt sexy et que cela m’avait excitée. Pour lui en donner la preuve, surmontant mon appréhension et redoutant un refus qui aurait été humiliant pour moi, je m’approchai d’elle et, un peu fébrile et angoissée, je posai mes lèvres légèrement tremblantes sur les siennes. À ma grande satisfaction, elle se laissa faire. N’ayant jamais embrassé une femme, ne sachant comment m’y prendre et surtout ne voulant pas être trop brutale et rapide, je commençai à lui mordiller légèrement le bord des lèvres, puis j’insérai ma langue dans sa bouche pour aller chercher la sienne et jouer avec. Pour une première fois, je dus avouer que j’y pris beaucoup de plaisir, et je compris que Karine aussi.


Ses bras passèrent autour de ma taille pour m’enserrer avec douceur et je sentis son corps se plaquer contre le mien, me rendant mon baiser avec passion. Bien que toujours légèrement crispée, je me sentis désireuse d’aller plus loin. Ces attouchements et ce baiser firent naître des envies, pour ne pas dire des désirs et des appétences que je n’avais jamais ressentis si ardents avec un homme. Je désirai sentir ses seins contre les miens, sentir son ventre collé au mien, sentir la toison de son pubis effleurer mon mont de Vénus, sentir ses doigts venir caresser mon intimité. Oui, pour la première fois de ma vie, j’eus envie de faire l’amour avec une femme !


Toutes ces caresses réveillèrent mes sens, me donnèrent des frissons, firent monter mon excitation. Découvrant une relation intime avec une femme, je craignis de mal faire, alors je me fiai à mon instinct en le laissant me guider dans ce jeu de séduction. Nos bouches toujours unies, mes mains descendirent sur sa poitrine. Je ressentis une sensation à la fois étrange et plaisante à caresser sa peau douce comme du velours, ses seins, et ses tétons durcis par le désir. Au même instant, elle glissa ses mains sur mes fesses, les caressa, les malaxa avec douceur et, de temps à autre, passa un doigt au milieu de ma raie en effleurant ma petite rosette, ce qui provoquait de petites décharges réflexes remontant dans mon dos.


Alors que nos souffles courts et chauds se rencontraient, je quittai sa bouche pour goûter le bout de ses mamelons et jouer avec. Leur extrémité était tendue et durcie par l’excitation. Tour à tour, j’y passais quelques coups de langue puis les prenais en bouche l’un après l’autre et les suçais comme le ferait un enfant avec sa mère. Tout en gardant une main sur mes fesses pour me maintenir collée à elle, elle passa l’autre devant pour me caresser les seins, puis la fit glisser lentement, me titillant au passage le nombril, après quoi elle la posa sur la toison de mon pubis, le caressant avec douceur.


Bien qu’étant dans la piscine où le niveau de l’eau nous arrivait juste en dessous de la poitrine, mon bas-ventre fut envahi par une douce chaleur et je ressentis mon entrejambe s’humidifier plus que de coutume. Ses mains soyeuses parcouraient lentement tout mon corps, ses caresses étaient légères et charnelles. Son souffle chaud glissa dans mon cou, ses lèvres déposèrent de délicats petits baisers. Karine s’appliquait. En véritable experte du sexe féminin, elle prenait tout son temps pour faire monter le plaisir. Ce n’était pas la première fois qu’elle faisait l’amour avec une femme. Je me délectais de ses câlineries si douces, charnelles et érotiques. Ne restant pas inactive pour autant, je glissai mes mains le long de ses hanches, passant sur ses fesses et lui caressant les cuisses. Puis, suivant son rythme sensuel, je glissai mes mains à l’intérieur de ses cuisses et les fis remonter jusqu’à son entrejambe.


Aussitôt, elle écarta les jambes. Je pus ainsi passer une main sur sa fente bien dessinée, ourlée par des lèvres fines et longues, collées l’une à l’autre, recouvertes d’une petite fourrure aux poils frisés et doux. Après plusieurs caresses sur sa vulve, j’accentuai délicatement mon étreinte sur son abricot, ses lèvres se gonflèrent et s’ouvrirent comme un coquillage. C’est sans difficulté qu’un de mes doigts entra dans son écrin lubrifié par son liquide séminal. À cet instant, Karine émit un petit gémissement et commença à respirer de plus en plus fort. Elle n’en resta cependant pas moins inactive. Après m’avoir caressé la vulve, elle fit aller et venir deux doigts dans mon puits d’amour et mon corps fut envahi d’ondes de plaisir. Comme la sienne, ma respiration devint saccadée, je poussai des gémissements et donnai des coups de reins pour sentir ses doigts me pénétrer au plus profond de ma grotte.


Je me délectai de cette masturbation et, bien qu’étant dans l’eau, je sentis des jets de mouille ruisseler de mon sexe. Je sentis le désir monter de plus en plus et il ne fut pas long à venir. Tout en continuant à me masturber, Karine vint caresser le bourgeon de mon clitoris. Ce fut comme un feu d’artifice, tout mon corps fut parcouru d’un grand frisson de volupté et, me laissant aller à cette ivresse, je poussai un grand cri.



Je venais de jouir… Mon orgasme fut d’une intensité inédite.

Karine ne tarda pas à réagir. Ses soupirs et ses petits cris de plaisir me firent comprendre qu’elle arrivait à l’orgasme. Voulant lui offrir le meilleur, j’insérai un deuxième doigt dans sa bonbonnière inondée de cyprine, effleurant son clitoris gonflé par le désir. En même temps, ayant passé une main sur ses fesses, j’introduisis un doigt à l’entrée de sa rosette. Elle explosa en se cambrant et je sentis mon doigt comprimé par la contraction des muscles de son fessier. Elle ne put retenir un cri de jouissance.



Ses jets de mouille tiède vinrent se répandre sur ma main. Nous restâmes figées quelques minutes dans les bras l’une de l’autre, nos corps l’un contre l’autre, sans un mot, reprenant notre souffle, les jambes flageolantes, encore sous les effets enivrants et stimulants de nos ébats. Puis, sereine, je brisai ce silence avec un sourire complice :



Ayant elle aussi retrouvé sa sérénité, Karine me répondit d’un ton plaisantin :



Passant sous la douche en plein air à côté de la piscine, l’eau fraîche et le monoï nous redonnèrent dynamisme et gaieté.


Après avoir revêtu nos peignoirs de bain, c’est toutes joyeuses et rigolardes que nous préparâmes notre repas composé de thon rouge grillé au barbecue et agrémenté d’une salade de tomates au basilic, pour terminer avec une glace au caramel beurre salé, le tout arrosé d’un rosé de Provence bien frais.


Nous décidâmes de faire une petite sieste dans la maison climatisée. Après avoir retiré le couvre-lit dans la chambre, nous ôtâmes nos peignoirs et nous allongeâmes sur les draps frais, nos corps entièrement nus, profitant de la douce fraîcheur de la climatisation. Nous nous endormîmes, nous tenant par la main.


Après un petit somme réparateur, réveillée avant Karine, je ne pus m’empêcher de contempler son corps. Même allongée, ses seins étaient fermes et bien ronds, j’apercevais son pubis orné de sa toison brune et frisée. Je mourus d’envie de caresser sa poitrine, de me placer entre ses cuisses pour me délecter de son fruit, mais je n’en fis rien. Il fallait au contraire que je calme mes pulsions, que je me raisonne, que je me persuade que notre aventure du matin dans la piscine n’était qu’une parenthèse érotique et charnelle qui prenait fin ici. Bien sûr, Karine était une amie de longue date que j’appréciais beaucoup, pour qui j’avais une profonde estime et une affection infinie, mais je ne comprenais pas pourquoi, à cet instant, j’éprouvais pour elle une telle attirance charnelle et sensuelle.


Allez ! Ressaisis-toi, ma petite Sandra ! Karine est simplement une amie ! Mets-toi bien ça dans la tête ! me dis-je.


Voyant Karine se mouvoir légèrement, je lui fis une bise sur la joue :



Là-dessus, elle saisit sa taie d’oreiller et commença à me marteler avec, je ne me fis pas prier pour en faire autant. Nos corps entièrement nus, nous fîmes pendant quelques minutes un combat de polochon. Une fois exténuées et trempées de sueur, les cheveux en bataille, nous déposâmes les armes. Face-à-face à genoux sur le lit, nous nous prîmes dans les bras l’une de l’autre pour nous faire un gros câlin.

Je susurrai à l’oreille de Karine :



Prenant un air plus sérieux, Karine m’avoua que ces cinq années aux États-Unis n’avaient pas été toujours très amusantes. Certes, cela lui avait permis d’acquérir beaucoup de connaissances et de perfectionner son anglais, mais cinq ans sans voir sa famille et ses amis, cela avait été très difficile à vivre. De plus, me disait-elle, la culture, la mentalité et les mœurs étaient totalement différentes que chez nous.



Alors que je me rendais aux toilettes, Karine en profita pour se rincer sous la douche. Après quoi, je fis de même, une petite toilette avec du pur monoï de Tahiti parfumé à la vanille, puis une friction de tout le corps avec une lotion tonique rafraîchissante parfumée aux agrumes. Revenue à la chambre, je trouvai Karine de nouveau allongée sur le lit. M’asseyant près d’elle, je lui proposai de manger un peu de glace, et ensuite, d’aller au parc Bordelais, juste à côté, nous balader au bord du lac pour profiter de la fraîcheur des arbres. Karine accepta avec enthousiasme. Mais juste avant de se lever, Karine huma mon corps me disant :



Karine se releva et vint sentir de plus près :



Là-dessus, je me levai et allai chercher le flacon. De retour, je demandai à Karine de s’allonger à plat ventre sur le lit. Je m’installai à cheval sur elle au niveau de ses mollets, déposant quelques gouttes de lotion sur son dos, et commençai mon massage par les épaules, puis tout le dos, insistant sur les reins et les lombaires pour bien la détendre. M’attardant quelque peu sur ses fesses pour voir sa réaction, je fus surprise de constater qu’il n’y en eut point. Karine restait stoïque sous mes caresses et palpations, alors, je lui dis sur le ton de la plaisanterie :



Après quoi, sans aller plus loin, je lui massai les jambes.

Au moment où je demandai à Karine de se retourner, elle me confia.



Là-dessus, je versai la lotion sur son corps et entrepris de l’oindre avec douceur, posant mes mains sur le haut du torse et entamant le massage des épaules et du cou. Au fur et à mesure que j’appliquais la lotion, je fis descendre légèrement mes mains qui vinrent frôler le galbe de sa poitrine. Je fus légèrement troublée. Cet enivrement grandit lorsque mes doigts atteignirent et caressèrent ses seins. Me disant qu’il n’y avait rien de sexuel dans le fait d’appliquer une lotion, je ne pus m’empêcher de me remémorer les caresses que nous avions échangées dans la piscine, quelques heures auparavant. Cela eut pour effet de provoquer chez moi un certain émoi, et je commençai à ressentir une douce chaleur au creux du ventre. Voulant me raisonner et contrôler cette excitation, j’essayai de concentrer mon esprit sur autre chose, me disant : Sandra, tu dois te ressaisir, tu es juste en train de masser une amie avec une lotion… il n’y a rien de sexuel dans cet échange, alors oublie cette agitation !


Mais mon esprit et mes sentiments ne réagirent pas de cette manière. Bien au contraire, je pris du plaisir à caresser les seins de Karine. La tentation, trop forte, l’emporta sur la sagesse. Je ne pus et ne voulus pas résister à cet élan de fascination et d’enchantement, lui prodiguant des caresses légères et lentes se voulant sensuelles, prenant plaisir à tenir et masser ses seins fermes dont la peau était d’une extrême douceur. Mon désir monta et une certaine moiteur commença à envahir mon intimité. Je constatai aussi que les tétons de Karine avaient durci et se dressaient sous mes doigts, Karine avait les yeux fermés, mais au plissement de ses lèvres, je devinai qu’elle n’était pas insensible à mes caresses. Je me penchai et donnai quelques coups de langue sur ses mamelons durcis et gonflés. Karine sursauta légèrement et émit un petit gémissement. Ouvrant la bouche, je les aspirai en douceur, les capturant et les suçant l’un après l’autre, passant ma langue sur les aréoles et les tétons que je mordillai légèrement pour stimuler cette zone érogène, tant appréciée des hommes.


Simultanément, je fis glisser lentement ma main le long de son ventre, prenant mon temps, voulant tirer profit au maximum de la douceur de sa peau, comme d’une confiserie fondante au caramel. Alors que mes doigts effleurèrent la toison de son pubis, je sentis sa petite fourrure douce comme une peau de zibeline. À cet instant précis, son bassin bougea avec délicatesse et je perçus à nouveau un petit gémissement. Mon autre main continuant à lui caresser les seins, je sentis sa poitrine se durcir et se tendre davantage.


Tournant légèrement la tête, je regardais le visage de Karine. Elle avait toujours les yeux fermés, mais ses lèvres étaient légèrement entrouvertes. Approchant ma bouche de la sienne, je commençai à lui déposer de petits baisers aux commissures des lèvres, tout en y donnant de délicats coups de langue et lui mordillant le bord des lèvres. Je sentis que tout cela l’excitait. Se prêtant à ce jeu de séduction subtil et sensuel, Karine en voulait certainement encore plus, je fis de mon mieux en me laissant guider par mon instinct et mes envies, voulant lui donner ce qu’elle attendait, du plaisir.


Avec gourmandise, je fis glisser mes lèvres sur les siennes, donnant de petits coups de langue sur tous les points de pulsions. Ses lèvres pleines et humides s’entrouvrirent un peu plus, j’insérais ma langue avec délicatesse dans sa bouche. Karine répondit à mes mouvements de langue, nos deux langues se goûtèrent avec douceur et tendresse. Me surprenant moi-même d’apprécier ce baiser doux et langoureux, sa langue, rampant lentement contre la mienne, je me laissais envahir par la saveur de cette bouche qui aiguisait mes appétences. En même temps, avec un mélange de candeur et de désir, mes doigts atteignirent sa fente. Son petit abricot tout trempé accentua la sensation de cette douce chaleur qui irradiait mon bas-ventre et je sentis la moiteur de mon sexe envahir mon entre-jambes.


Je n’eus aucune peine à insérer un doigt dans son écrin, il fut comme aspiré, avalé avec gourmandise, alors que notre baiser se prolongeait. Karine lâcha de petits hoquets de plaisir et donna un petit coup de reins, comme pour me faire comprendre qu’elle en voulait un peu plus. Avec délicatesse, je fis aller et venir mon doigt au milieu de sa fente, son sexe étant de plus en plus mouillé, j’introduisis un deuxième doigt dans sa grotte tout en accentuant les va-et-vient pour la masturber. Les ondulations de son bassin et ses gémissements, ses halètements ne laissaient guère de doute et je compris que Karine était au bord de l’explosion. Je fis remonter délicatement mon pouce vers son clitoris, lui soulevant avec délicatesse le capuchon, je vis apparaître son petit bouton raide et gonflé par le désir, comme un pénis d’adolescent. À peine avais-je effleuré son bourgeon que ma main fut inondée de son jus.


Sa jouissance explosant avec tant d’énergie et de vigueur, Karine ne put retenir ses cris de plaisir tout en se cambrant et en donnant des coups de reins, ce qui eut pour effet de faire pénétrer mes doigts au plus profond de son puits d’amour en ressentant la contraction des muscles de son vagin.


Karine se détendit, les crispations de son visage disparurent en gardant les yeux fermés, comme pour continuer à se délecter du moment de jouissance intense qu’elle venait de vivre. Pour ma part, inutile de vous dire à quel point mon entrecuisse ruisselait de la sève s’écoulant le long de mes jambes. C’était la première fois que je donnais autant de plaisir et que je faisais jouir une femme sous mes doigts, mais j’avais envie d’aller plus loin, je voulais réaliser mon fantasme, à savoir, faire jouir une femme sous mes caresses buccales et goûter son miel. Je n’avais encore jamais posé ma langue sur le sexe d’une fille et encore moins goûté à ce breuvage liquoreux ruisselant de sa vulve.


Avant que Karine ne sorte de sa torpeur, je me laissai délicatement glisser jusqu’à ce que mon visage soit au niveau de son sexe. Je fus agréablement surprise et étonnée quand je vis Karine écarter instinctivement les cuisses pour m’offrir son fruit. La tentation était trop forte, je ne pus résister plus longtemps. Glissant ma tête dans son entrejambe, je plaçai mes mains sur ses hanches, les faisant descendre pour m’approprier ses fesses et jouer avec. Tout en humant l’odeur de son sexe, je déposai quelques baisers sur son abricot rougeoyant, après quoi je posai ma langue à l’entrée de son fruit magique dont je lapai les sucs qui s’écoulaient de cette belle fente. Introduisant un doigt dans son écrin inondé par l’excitation et lubrifié par son plaisir, je fis remonter le bout de ma langue sur son clitoris, lui chatouillant son petit bouton.


Très vite, je sentis les prémices d’une jouissance arriver : les mouvements de son bassin, ses halètements de plus en plus saccadés, ses gémissements de plus en plus forts. Alors je fis aller et venir mon doigt dans sa grotte avec de plus en plus d’énergie et d’ardeur, ma bouche se posant sur son sexe pour mieux dévorer ses lèvres ruisselantes de cyprine, puis, telle une fellation sur une verge, je me mis à lui sucer le clitoris avec gourmandise. L’excitation devenant trop forte, ne pouvant se retenir, elle me jouit dans la bouche. J’eus un petit mouvement de recul, mais elle fit pression sur ma tête afin que ma bouche reste au contact de son sexe et je reçus à nouveau plusieurs jets de mouille. Sa jouissance fut tellement forte qu’elle se cambra en poussant un grand cri de plaisir. La laissant retomber de son extase, je passai quelques coups de langue sur sa fente pour ne rien perdre de son miel qui s’écoulait de sa bonbonnière et dont je me délectai.


Je venais pour la première fois de ma vie, donner du plaisir à une femme avec la langue. Tout cela eut pour effet d’accentuer les sensations qui irradiaient mon bas-ventre et inondaient ma vulve, laissant la fontaine du plaisir répandre ce nectar qui s’écoulait de mon sexe. Je remontai mon visage au-dessus de celui de Karine, posant ma bouche sur la sienne, mes lèvres imprégnées de sa liqueur, je l’embrassai langoureusement, nos langues se mêlant l’une à l’autre pour ne faire qu’une. Tout en échangeant notre baiser, je frottai mon sexe contre la cuisse de Karine, mes lèvres grandes ouvertes, humides et gonflées par le désir, glissèrent contre sa peau douce et chaude, cela me procura une agréable sensation de bien-être et de volupté. Karine glissa sa main entre sa cuisse et mon pubis, puis elle descendit sa main pour venir caresser mon sillon. Alors qu’elle introduisit un doigt dans mon puits d’amour, me faisant sursauter, je l’entendis me susurrer d’une voix doucereuse.



Il n’en fallut pas plus, me redressant d’un coup, mon bassin se contracta, je sentis un grand frisson m’envahir, ne pouvant retenir un cri de jouissance



Ce ne fut qu’une fois passé ce moment d’extase que je pris conscience de l’intensité de mon orgasme… je réalisais combien la cuisse de Karine était trempée et qu’une grande auréole mouillait le drap. Je compris alors le véritable sens de l’expression « femme fontaine », j’eus l’impression de me faire pipi dessus tellement mes jets de mouilles furent intenses.


Toujours dans un état de semi-léthargie, je me laissai glisser pour m’allonger à côté de Karine, mon corps collé au sien. Les yeux fermés, je retrouvai paisiblement mon souffle et mon esprit. Mes pensées divaguaient, je me demandais si j’étais devenue lesbienne. Ce fut à ce moment-là, comme par transmission de pensées, que j’entendis Karine me murmurer :



Plongeant dans un demi-sommeil, me disant que Karine avait su trouver les mots qu'il fallait pour me rassurer et dissiper certains doutes qui me tracassaient, nous restâmes un moment blotties l’une à côté de l’autre en silence.


Après ce moment de quiétude, je proposai à Karine d’aller faire une balade au parc Bordelais. Après un passage obligé sous la douche, Karine me dit qu’elle était embêtée, car ses bagages n’arrivant que dans trois jours, elle n’avait aucun vêtement pour se changer. Je la pris par la main et lui ouvris mon dressing. Ébahie, elle s’écria :



En souriant, je lui avouai que les « fringues », c’était mon dada !



Là-dessus, je lui désignai les tiroirs pour les sous-vêtements et lui ouvris les portes pour les robes ou jupes, ainsi que tee-shirts ou chemisiers, et pour finir, je lui montrai le placard à chaussures.



Son choix fut vite fait. Elle enfila une petite robe à bretelles en imprimé fleuri lui arrivant au-dessus des genoux, très décolletée dans le dos avec devant une encolure laissant voir la naissance des seins. Pour ma part, j’optai pour une jupe-short en lin rouge assortie avec un tee-shirt à petites rayures. Avant de prendre le chemin du parc, nous dégustâmes une coupe de glace, chocolat noir, praliné, noisette.


Au parc, il y avait peu de monde. Avec ce beau temps, les gens devaient être à la plage, cela nous convenait parfaitement. Nous fîmes une bonne balade autour du lac, profitant d’une petite brise et de la vue de beaux massifs fleuris, puis nous nous posâmes sur un banc à l’ombre d’un bosquet de chênes.


Pendant cette pause, Karine me relata les grandes lignes de son séjour aux États-Unis. Elle m’informa qu’elle avait effectué pas mal de déplacements dans différentes villes, New York, Washington, Boston et Los Angeles, mais cela n’avait pas été toujours facile. Cela avait été cependant très bénéfique pour sa carrière puisqu’elle avait décroché un poste de DRH dans un grand groupe financier international.


De retour à la maison, la première chose que nous fîmes fut de nous dévêtir et de plonger dans la piscine, entièrement nues, mais restant toutes les deux très sages. Nous profitâmes de ce moment tranquille de fin d’après-midi. Il était environ dix-neuf heures, lorsque je m’adressai à Karine :



Le matin, en toute discrétion, sachant que Karine adorait ça, j’avais réservé une table dans un restaurant du vieux Bordeaux spécialisé dans les fruits de mer.

Je vis arriver Karine vêtue d’une jupe droite noire lui arrivant à mi-cuisses et moulant les hanches et les fesses, d’un chemisier en soie, blanc cassé, dont le tissu fin laissait deviner qu’elle ne portait pas de soutien-gorge, et elle était chaussée d’escarpins à talons aiguilles rouges. Pour ma part, j’avais opté pour une robe en voile de chiffon bleu marine avec un décolleté en V et une paire de ballerines bleu ciel à talons plats.


Une fois arrivées au restaurant et installées à notre table, comme convenu avec le patron que je connais bien pour être une habituée de cet établissement, le sommelier vint nous apporter une bouteille de champagne « Roederer Cristal » dans un seau rempli de glace pilée et nous en servit une flûte à chacune, alors qu’en même temps, deux très jolies serveuses vinrent placer un énorme plateau de fruits de mer au centre de la table.



D’un air crispé, voire tendu, et aussi mi-surprise et mi-interrogative, les yeux écarquillés, Karine s’esclaffa :



Voyant son air ébahi, ayant compris sa stupéfaction, je ne lui laissai pas le temps de finir sa phrase :



Son visage se détendit, elle but une bonne gorgée de champagne et, avec un petit sourire, me répondit :



Je ne pus me retenir de pouffer, ce qui attira les regards vers notre table, et nous continuâmes à rire toutes les deux. Au bout de quelques minutes, Karine me dit qu’elle devait aller aux toilettes, avoir autant rigolé lui avait donné envie de faire pipi. Alors qu’elle s’éloigna, voyant son dos élancé, la courbe de ses hanches, la jupe lui moulant à la perfection les fesses, je jetai un coup d’œil dans la salle. Je ne pus m’empêcher de sourire en voyant le regard des hommes essayant d’être le plus discrets possible, se retournant sur son passage, les yeux fixés à hauteur du bassin ou de la poitrine, leurs conjointes ne partageant pas du tout le même intérêt. Lorsque Karine revint, je lui fis part de ce que j’avais observé, elle se mit à rire, en me disant :



Et une fois de plus, nous rîmes avec nos serviettes devant la bouche pour étouffer nos petits gloussements.



Tout en continuant de nous amuser de nos gaillardises, je lui glissai discrètement :



Karine fit l’air d’être offusquée, tout en continuant de rire.



Je la regardai droit dans les yeux et lui chuchotai :



Ayant ma robe remontée jusqu’aux cuisses, j’écartai les jambes. Elle fit tomber sa serviette et se pencha pour la récupérer.



Je fis la même chose qu’elle et j’aperçus sa fente et sa petite toison.


Après nous être amusées comme deux gamines et avoir savouré, entre autres, huîtres, praires, bulots, palourdes, crevettes, langoustines et homard, le tout arrosé de cet excellent champagne, nous rentrâmes à la maison.


Sitôt arrivées, la première chose que nous fîmes fut d’ôter nos fringues et d’enfiler nos peignoirs de bain pour nous mettre à l’aise. Je me rendis à la cuisine, remplissant le blender des différents fruits frais dont je disposais, papaye, fraise, ananas, mangue, ajoutant de la glace pilée et une dose de vodka pour préparer un cocktail maison. J’invitai Karine à venir me rejoindre sur les chaises longues disposées sur la terrasse et à déguster le cocktail bien frais. Profitant de la douce fraîcheur sous un ciel constellé d’étoiles, nous nous racontâmes quelques épisodes de notre vie écoulée lors des cinq dernières années où nous étions séparées. Au bout d’un moment, Karine se leva et ôta son peignoir. Entièrement nue, elle me dit :



En plaisantant, je lui répondis :



Elle se mit à rire. Me levant à mon tour de la chaise longue, je laissai tomber mon peignoir pour me retrouver comme Karine, nue comme un ver. Elle me prit la main et nous nous dirigeâmes vers la piscine. Ensemble, nous plongeâmes, nageant sous l’eau jusqu’à l’autre extrémité du bassin.



Ayant bien profité de notre baignade nocturne, agrémentée de temps à autre de quelques moments sensuels, partageant des caresses et nous masturbant mutuellement tout en échangeant de doux baisers langoureux, il était près d’une heure du matin. La fatigue commençant à se faire sentir, nous décidâmes d’aller nous coucher. Après avoir effectué nos toilettes intimes et brossé nos dents, nous rejoignîmes la chambre en laissant la baie vitrée légèrement entrouverte et le rideau grand ouvert pour profiter de la fraîcheur de la nuit et de ce beau ciel constellé d’étoiles et éclairé d’une pleine lune rousse.


Je retrouvai Karine et me couchai à côté d’elle, nos visages tournés l’un vers l’autre pour nous faire un bisou sur la bouche et nous souhaiter une bonne nuit, après quoi chacune se tourna de son côté. Alors que j’étais déjà dans un demi-assoupissement, pensant vivre le début d’un rêve, je sentis un corps se plaquer contre moi. Puis, percevant le contact d’une main qui effleura mon épaule, une petite voix vint me faire comprendre que je ne rêvais pas.



Puis, percevant plus nettement cette voix qui me semblait venir d’une rêvasserie, j’entendis :



Sortant lentement de ma léthargie, je me retournai, me retrouvant nez à nez avec Karine. Malgré la pénombre, je vis son visage souriant qui me regardait :



À présent, étant pleinement réveillée, je la questionnai :



Au lieu de lui répondre, j’approchai mon visage du sien et déposai mes lèvres sur sa bouche. Ses lèvres s’entrouvrirent, j’introduisis ma langue en douceur pour aller chercher la sienne. Nos bouches s’ouvrirent plus grandes et nous échangeâmes un baiser languide et voluptueux, puis, restant enlacées l’une à l’autre, nous nous endormîmes.


Sortant à peine de la torpeur de cette nuit de quiétude, le sommeil embelli de beaux rêves, je sentis le corps de Karine se plaquer contre moi, passant un bras sur ma poitrine, posant une main sur mon sein, l’autre main se plaçant sur mon ventre. Très vite, je me rendis compte que Karine dormait encore, que tous ces mouvements n’étaient guidés que par son subconscient, sûrement au milieu d’un rêve. Avec précautions, j’essayai de me sortir de cette situation en lui soulevant délicatement le bras pour le dégager de ma poitrine, mais à peine l’avais-je touchée qu’elle poussa un gémissement comme pour protester et elle vint se coller encore plus près de moi, sa toison pubienne s’appuyant contre ma cuisse.


Elle me retenait prisonnière dans ses bras, telle une pieuvre qui enserre sa proie. N’ayant pas d’autre choix, je décidai de ne plus bouger. À vrai dire, cette situation n’était pas pour me déplaire, la tiédeur de son corps contre le mien, le contact de sa peau si douce contre la mienne, son odeur au délicat parfum de cannelle et de vanille me procuraient une agréable sensation de tendresse et de bien-être. Je sentis sa main se mouvoir doucement sur mon sein. Cette caresse délicate fit gonfler et durcir mon mamelon. Presque simultanément, son autre main descendit sur mon bas-ventre jusque sur mon pubis, effleurant et caressant le haut de ma fente. Ces attouchements éveillèrent mes désirs et, me laissant aller, je lui caressai d’une main les seins, mais sans retenue. Cela eut pour effet de la réveiller en sursaut.



À cet instant, un peu stupéfaite, elle réalisa dans quelle situation elle se trouvait.



Et d’un air désolé, elle me dit :



Aussi, voulut-elle relâcher son étreinte et s’écarter de moi. La retenant en lui passant une main derrière le cou, je déposais mes lèvres sur les siennes, je n’eus pas beaucoup à forcer pour trouver sa langue, nous échangeâmes un long et doux baiser. Lui prenant le visage entre mes mains, je la fixai du regard en lui souriant :



Elle ne répondit rien. Fixant son regard dans le mien, elle se pencha vers moi et me rendit mon baiser avec passion et ardeur, en jouant avec ma langue et en me mordillant le bord des lèvres. Sitôt que je sentis sa main se poser sur ma poitrine, je fus troublée et enivrée par ces attouchements. Elle prenait mes seins l’un après l’autre dans la paume de sa main, les malaxant avec une extrême douceur et de temps à autre, faisant rouler le bout des mamelons durcis et tendus entre ses doigts pour les exciter davantage. Une douce chaleur m’envahit, des ondes de volupté se répandirent dans tout mon corps et me firent pousser de petits gémissements. Alors que sa langue me donnait toujours autant de plaisir, je sentis la toison de mon pubis effleuré par ses caresses. Elle n’attendit pas longtemps pour faire glisser sa main afin d’enrober ma vulve bien lubrifiée et commencer de douces caresses sur mon entrecuisse. Un agréable désir monta en moi. Je fermai les yeux et me laissais aller à cette ivresse. Au bout de quelques instants de ces délicates mignardises sur mon sillon, je sentis mes lèvres gonfler et s’ouvrir en lâchant un petit jet de mouille au creux de sa main.


Délaissant un moment ma bouche, elle se mit à me sucer le bout des seins tout en étreignant plus fortement mon abricot et je sentis un doigt s’immiscer dans mon écrin. Instinctivement, j’écartai les cuisses et me cambrai en poussant des gémissements. Le plaisir ne faisait que monter. Je me délectais de son doigt qui me masturbait avec de plus en plus de vigueur. Je sentais tout mon corps qui s’abandonnait, mon bassin s’agitait avec de petites ondulations, je n’étais pas loin de l’orgasme. Réussissant à contenir et maîtriser ma jouissance et voulant partager cet instant de plaisir avec Karine, je lui caressai les seins. Ses tétons gonflés et pointant comme des sexes en érection exprimaient son désir.


Faisant glisser une main sur son ventre, j’atteignis la fourrure de son pubis, que je caressai délicatement, puis mes doigts vinrent se poser sur sa fente. L’entrée de sa bonbonnière excitée et lubrifiée par sa cyprine facilita la pénétration dans son écrin. Alors que Karine continuait de me masturber, titillant de temps à autre mon clitoris, j’en faisais de même, insérant de temps en temps à l’entrée de sa rosette un doigt lubrifié par la sève ruisselante de son vagin. Cela eut pour effet de l’exciter et de la faire gémir de façon plus intense. Tout cela en échangeant de nouveau un doux et langoureux baiser où nos langues se mêlèrent et se goûtèrent. Je ressentis de petits frissons le long de l’échine. Ce genre de picotements, comme de petites décharges électriques, amplifièrent mon excitation et mon désir.


Avec une extrême douceur et sans dire un mot, Karine se retourna de sorte que nos cuisses furent imbriquées et nos deux sexes réunis, comme soudés l’un à l’autre. Cette situation ne fit qu’accroître mon émoi. Pour la première fois, je sentais un sexe féminin se nicher contre le mien. La sensation, excitante, était étrange, car j’étais plus habituée à recevoir des pénis d’hommes en érection qui me pénétraient en profondeur. Là, c’était différent, je ressentais une caresse, mon sexe accueillait les lèvres gonflées et durcies par cette fièvre qui nous possédait. La moiteur de ce sexe contre le mien m’enivrait de plaisir. Les effets se firent vite ressentir, je sentis mon miel s’écouler de ma grotte. Karine ne restait pas de marbre, sa cyprine envahissait nos abricots ouverts comme des coquillages et venait lubrifier les frôlements de nos vulves. Nous sentîmes la jouissance monter en nous. Lorsque nos deux clitoris se côtoyèrent et s’effleurèrent, ce fut comme un feu d’artifice, une explosion volcanique. Nos jets de mouilles se mêlèrent et inondèrent nos cuisses. Pour ma part, je ressentis une éjaculation intense. Ne pouvant retenir l’une et l’autre nos cris de plaisir, nous étions en train de jouir !



Je ne sais pas combien de temps nous restâmes accrochées l’une à l’autre, dans cette position, nos sexes faisant corps, les lèvres de nos vulves accouplées, comme aspirées comme deux ventouses, comme deux sœurs siamoises. Peu à peu après cette exaltante étreinte, nous nous allongeâmes côte à côte, enlacées l’une à l’autre pour nous laisser aller dans une douce léthargie, attendant de recouvrer nos esprits et nos forces.


Karine émergea la première. Tournant la tête vers moi, plongeant son regard dans le mien, elle exprima de l’embarras, comme une gêne. Elle dut percevoir la même chose en retour, car moi aussi je me sentis un peu honteuse. Peut-être le fait de s’être livrées toutes les deux à ces ébats, sans retenues et sans pudeur ?



Nous étions là comme deux adolescentes qui venaient de perdre leur virginité, quelque peu penaudes et confuses, la mine défaite. Je regardais Karine.



Me regardant droit dans les yeux :



Tout en la fixant, avec l’air le plus sérieux possible et faisant mine d’être au bord des larmes, je mimais de petits spasmes de déception et, d’une voix chevrotante, lui criai :



Voyant son air complètement ahuri, je ne pus aller plus loin et explosai de rire ! Karine comprit aussitôt que je venais de lui jouer une petite comédie ! C’est avec de vraies larmes qu’elle m’enserra dans ses bras.



Puis relâchant son étreinte et éclatant de rire à son tour, je l’entendis :



Me redressant sur le lit, puis me mettant debout devant elle, lui tendant la main :



Et de rajouter :



Une fois toutes les deux sous la douche, je ne pus m’empêcher de penser. À bien y réfléchir, cela me rassura, nous voyant en train de nous savonner comme si nous étions deux copines de club après une compétition de sports, il n’y avait plus rien d’érotique ou de sensuel entre nous. Cela me confirma que nos ébats étaient purement physiques, qu’il n’y avait rien de sentimental, que nous assouvissions des pulsions et des élans spontanés et sexuels. Le regard de Karine sur moi n’avait plus rien de voluptueux ou de charnel, il en était de même pour moi. Les filets d’eau sur nos corps nous apportaient un bien-être total. Nous étions là, à nous laver côte à côte sans aucun geste de séduction, ne ressentant aucune attirance l’une envers l’autre. Nous étions simplement deux femmes. Après ce long moment dans la salle de bains, nous enfilâmes nos peignoirs et nous rendîmes à la cuisine.


Alors que Karine préparait la table sur la terrasse, comme promis, je m’affairai à préparer un petit-déjeuner royal. Je fis griller des toasts, je nous préparai du café, du jus de fruits frais, je déballai mes confitures maison, le miel d’un petit producteur local, j’ajoutai à cela de la brioche, des croissants et des chouquettes. Nous nous installâmes sous la treille, avec le parfum du jasmin imprégnant l’air ambiant. Le temps était magnifique, un ciel bleu azur inondé d’un soleil radieux qui nous réchauffait doucement. Nous profitions aussi d’une palette de couleurs des arbustes et fleurs qui nous entouraient, tels les plumbagos de leur bleu ciel délicat, les dipladénias roses et rouges lumineux et flamboyants, les bougainvilliers roses, blancs, rouges, violets dont les tons se mêlaient les uns aux autres, les abélias blanc rosé, les géraniums, les pétunias aux couleurs diverses et autres gazanias aux nuances vives et lumineuses. Pendant un instant, je fermai les yeux, je nous vis comme dans un tableau de Claude Monet. Je me sentis sereine et goûtai ce moment empli de bonheur.

Karine me sortit de ma petite rêverie :



Une fois le petit-déjeuner terminé, nous nous rendîmes au bord de la piscine, Karine fit glisser son peignoir au bas de ses pieds, se retrouvant nue :



Aussitôt, je vis ce corps longiligne et nu plonger dans l’eau turquoise. Je m’installai sur un transat, regardant Karine nager, gracieuse comme une sirène. Tout en l’observant, je fus gagnée par une légère mélancolie. Je venais de retrouver ma meilleure amie après cinq ans d’absence. J’étais à la fois heureuse et en même temps, je ne pouvais m’empêcher de penser que dans quelques heures, elle devrait partir et rejoindre sa famille, mais je profitais du moment présent. J’étais très heureuse. Je venais de retrouver la copine avec qui je matais des revues pornos à l’internat, où, encore pucelles, on se masturbait chacune dans notre coin. Je venais de retrouver celle avec qui je pouvais partager tous mes petits secrets, même les plus intimes… Je venais de retrouver ma grande sœur, la personne pour qui le mot « amitié » avait un sens et une vraie valeur, je venais de retrouver ma Karine, mon amie. D’un revers de main, je chassai mes pensées mélancoliques. J’étais heureuse de voir Karine, son visage serein et détendu, effectuer des longueurs de piscine. De temps à autre, elle me regardait toute souriante, m’envoyant de petits bisous amicaux.


En même temps, je me jurai que jamais plus nous ne nous quitterions aussi longtemps et que l’on se ferait de petits week-ends comme celui-ci le plus souvent possible. Puis, je me décidai à aller rejoindre Karine, j’ôtai mon peignoir et sautai dans l’eau, nue également. Nous profitâmes un long moment à nous amuser dans la piscine, jusqu’à ce que les senteurs d’un barbecue voisin viennent aiguiser nos appétits. Alors que nous enfilions nos peignoirs de bain, Karine s’approcha de moi et me glissa à l’oreille :



Me retournant avec un petit sourire coquin.



Et nous partîmes d’un éclat de rire ! Ce fut dans cet esprit de bonne humeur et de franche rigolade que nous commençâmes à préparer notre repas. Ayant opté pour un déjeuner façon brunch, je passai des blinis au grille-pain pour les garnir de beurre demi-sel et de saumon fumé avec quelques brins d’aneth, puis sur des tranches de pain de campagne légèrement grillées, je déposai de belles portions de foie gras, j’ouvris un bocal de rillettes d’oie. Karine, de son côté, avait coupé le melon en deux et garni l’intérieur avec du porto. Pour le dessert, j’avais des cannelés. Après avoir préparé deux américano pour l’apéritif et ouvert une bouteille de rosé de Provence bien frais, nous nous installâmes à la terrasse sous la treille, pour déguster nos toasts.


Tout en partageant notre déjeuner, Karine me dit qu’elle n’avait pas encore fait son choix sur le lieu de son futur poste. Trois possibilités s’offraient à elle, Londres, Lausanne ou Barcelone. Elle m’avoua qu’elle avait une petite préférence pour Barcelone, mais qu’elle prendrait sa décision définitive dans deux ou trois jours, une fois rentrée chez elle et après avoir bien pesé le pour et le contre entre ces trois villes. De mon côté, je lui fis part de mon projet d’ouvrir une agence à l’étranger, lui précisant qu’avec mon associée, nous avions pensé à Florence en Italie, mais que pour l’heure, cela ne restait qu’une vague perspective.



J’invitai Karine à lever son verre pour trinquer.



Après quoi, je nous préparai deux expressos et je proposai à Karine de profiter une dernière fois de la piscine, sachant toutes les deux que dans quelques heures elle rentrerait chez elle. Nous nous installâmes sur les transats. Alors que nous dégustions nos cafés, Karine me dit :



Impatiente, je la questionnai :



Karine marqua un silence et reprit :



Nous fîmes une longue pause, allongées l’une à côté de l’autre, Karine me prit la main et ce fut avec une petite pointe de blues dans sa voix que je l’entendis me dire :



Me connaissant, « Sandra, la sensible », ne voulant pas céder à la mélancolie, je ne lui laissai pas le temps de finir sa phrase et ce fut les yeux embués et la gorge serrée que je lui répondis :



Puis, tout en me levant, j’ajoutai :



Je profitai de cet interlude pour me ressaisir en me passant le visage sous l’eau fraîche. Ne voulant pas craquer devant Karine, la sachant elle aussi prête à fondre en larmes, je nous préparai un cocktail de jus de fruits exotiques avec une pointe de vodka et de la glace pilée. De retour à la piscine, je trouvai Karine nageant de longues brasses sous l’eau comme elle aimait le faire. Je remplis deux grands verres, y ajoutai une paille à chacune, et allai au bord du bassin, m’asseyant sur la margelle, les jambes traînant dans l’eau. J’invitai Karine à venir me rejoindre, pour se désaltérer.


Prenant appui sur le bord de la piscine, dans un geste plein de grâce, elle vint me rejoindre en s’asseyant à côté de moi, exposant son corps nu, sa peau bronzée et ruisselante.



Tout en l’écoutant, je posai ma main sur la sienne. Quand elle eut fini, après un petit silence, je lui glissai à l’oreille :



Ayant bu son cocktail, elle se laissa glisser dans la piscine. Je la regardais, mais sans la voir, plongée dans mes pensées, me disant que les années qu’elle venait de passer, bien qu’étant bénéfiques pour sa carrière, avaient été éprouvantes sur le plan physique et mental. Quand tout à coup, revenant à la réalité, toujours assise au bord de la piscine, les jambes écartées tombant dans l’eau, je vis apparaître, tel un dauphin surgissant des abysses, une tête qui se positionna entre mes cuisses et, aussitôt, un coup de langue, qui lapa ma fente !



En guise de réponse, j’écartai un peu plus les cuisses pour lui livrer mon sexe. Karine pressa sa bouche sur ma fente et commença à donner des coups de langue. L’excitation ne fut pas longue à venir, je sentis mes lèvres s’entrouvrir et s’humidifier. Sa langue s’immisça à l’intérieur de mon sillon. Puis, avec une extrême douceur, elle introduisit un doigt dans mon écrin et commença à me masturber. Je me laissai aller sous ses caresses, savourant ces polissonneries qui provoquaient de savoureuses sensations de plaisirs et de chaleur. Je commençai à onduler du bassin, poussant de petits gémissements, renversant la tête en arrière, je sentis le désir monter en moi, je souhaitai que cet instant de volupté dure une éternité. Son doigt qui allait et venait dans mon intimité me donna l’impression d’avoir une verge qui câlinait mon puits d’amour inondé de ma mouille. Puis, sa langue venant flatter mon clitoris, les premiers spasmes de plaisir m’envahirent et ce fut comme une explosion. Après quelques petits soubresauts, je lâchai plusieurs jets de ma jouissance en cambrant le bassin et en poussant un cri de ravissement.



Karine retira délicatement son doigt et vint plaquer sa bouche sur mon sexe pour se délecter de mon miel affluant de ma bonbonnière comme une sucrerie. La jouissance fut si forte qu’il me fallut quelques instants pour sortir de cette torpeur. Reprenant mes esprits, je vis la tête de Karine s’éloigner de mon entrecuisse. Cette dernière se remit à faire des longueurs en nageant sur le dos, avec une certaine candeur, comme si de rien n’était.


Une fois remise de mes émotions, à mon tour, je me laissai glisser dans l’eau en allant jusqu’au fond de la piscine. Puis, nageant sous l’eau, je vis les jambes de Karine ondoyer avec souplesse, et tout son corps gracieux serpenter tout en finesse et légèreté dans l’eau turquoise. Elle s’était adossée contre les buses d’hydromassage pour profiter des effets de la balnéo. Je fis une dernière longueur de bassin en apnée, et telle une sirène sortie du plus profond de l’océan, je jaillis devant Karine.


Elle avait les bras étendus sur le bord de la margelle. Ses seins émergeant juste au-dessus du niveau de l’eau, un petit sourire de bien-être aux commissures des lèvres. J’approchai mon visage pour effleurer le sien, ma bouche frôlant ses lèvres, je sentis son doux parfum de vanille. Je voulus goûter et partager une dernière fois avant son départ nos plaisirs charnels. Me collant le plus possible à elle, mes seins caressant les siens, je tendis la main en effleurant sa toison pelvienne et la posai sur sa fente. Karine lâcha un petit gémissement étouffé. Je sentis son sexe renflé et bulbeux, ses lèvres charnues et gonflées par le plaisir, son bassin onduler.


Accentuant mes caresses sur son abricot, je n’eus aucune difficulté à introduire un doigt dans son écrin humidifié. Je sentis la douce tiédeur de sa cyprine ruisseler sur mes doigts. Je la masturbai avec délicatesse et lui pelotai les seins, faisant rouler entre mes doigts ses mamelons pointus et durcis par le désir. Elle approcha sa bouche, déposa ses lèvres sur les miennes et sa langue vint jouer avec la mienne. Tout en haletant et gémissant, poussant même de petits grognements, Karine donna des coups de reins pour me faire comprendre qu’elle en voulait encore plus. J’introduisis un deuxième doigt dans sa bonbonnière et accentuai les va-et-vient au plus profond de son intimité. Étant moi-même très excitée, j’en profitai pour passer une jambe par-dessus la sienne et frotter mon sexe sur sa cuisse. Mes lèvres s’écartèrent et je sentis mon clitoris se gonfler de plaisir, je compris que je ne tiendrais pas longtemps à ces câlineries.


Pour Karine, ce fut la même chose. J’avançai mon pouce et trouvai son petit bourgeon décalotté et son clito tendu. L’une comme l’autre, nous étions proches de l’orgasme, nos corps vibraient sous nos caresses mutuelles. D’un coup, je sentis Karine se raidir et se tendre lorsque mon pouce pressa son clitoris, elle poussa un grand cri de jouissance. Mes doigts encore dans son écrin furent inondés de mouille, je continuais de la masturber. Dans le même moment, je m’accrochai à ses hanches, mon sexe gonflé de plaisir se plaqua contre sa cuisse, mon clitoris se délectant de cette caresse, je lâchai moi aussi de grands jets de cyprine qui vinrent ruisseler dans mon entrecuisse. D’un côté comme de l’autre, la jouissance fut intense. Nous nous étreignîmes un long moment, en silence, puis, après avoir échangé un dernier baiser langoureux, nous plongeâmes toutes les deux dans l’eau. Nageant côte à côte, nous remettant de nos émotions, la volupté, l’ivresse et la sensualité de nos ébats se mélangèrent dans nos regards.

Une fois sorties de l’eau et après avoir regagné nos transats, je remplis nos verres de jus de fruits, en offris un à Karine et, en levant le mien, m’écriai :



Après nous être désaltérées, nous restâmes à nous prélasser sous l’ombre du pin parasol, dans un état de somnolence. Sortant de cette légère léthargie, nos regards se croisèrent, nous échangeâmes un sourire et, alors que je n’avais pas prononcé le moindre mot, d’une voix calme et détendue, j’entendis Karine :



Je lui pris la main, la serrant bien fort, en guise de réponse. Après quelques instants de silence, je posai la question à Karine :



Là-dessus, nous nous levâmes et prîmes la direction de la salle de bains pour une bonne douche. Après quoi, il était près de dix-sept heures, Karine récupéra ses vêtements alors que j’enfilai un peignoir en soie, puis Karine appela un taxi.



Elle s’approcha de moi, me prit dans ses bras, me serrant très fort un long moment, puis s’écarta légèrement, me prit le visage entre ses mains et me fit une bise sur chaque joue. Je vis ses yeux s’embuer et sa petite voix chevrotante me murmura :



Elle ne put en dire davantage. Moi aussi gagnée par l’émotion, je ne pus que lui répondre :



Le coup de klaxon du taxi nous rappela que le moment de se séparer était arrivé. J’accompagnai Karine jusqu’à la voiture, le chauffeur lui tenant la portière arrière ouverte. Au moment où elle monta dans le véhicule, la minijupe de Karine remonta jusqu’en haut de ses cuisses, le chauffeur fixa son regard sur l’entrejambe de Karine. Puis, en refermant la portière, il ne put s’empêcher de jeter un regard de ravissement sur l’ouverture de mon peignoir, laissant apparaître une grande partie de mon entrecuisse ! Ayant vu toutes les deux son agissement, nous échangeâmes un large sourire avec un clin d’œil complice ! Là-dessus, le chauffeur se mit au volant et démarra. Karine m’envoya un baiser de la main, auquel je répondis de la même manière. Le véhicule s’ébranla et, avant qu’il ne tourne au bout de la rue, Karine agita son bras à la fenêtre, et j’aperçus une dernière fois son regard à travers la lunette arrière du taxi.


Voilà, notre « parenthèse inattendue » venait de prendre fin. Mais je ne désespérais pas qu’il y en ait d’autres !