n° 20900 | Fiche technique | 44498 caractères | 44498Temps de lecture estimé : 25 mn | 05/05/22 |
Résumé: Je suis un éjaculateur précoce. Un calvaire pendant des années. Et puis le hasard m’a apporté une solution. Si vous voulez la connaître, lisez ce récit. | ||||
Critères: fh vengeance pénétratio fsodo journal -totalsexe -extraconj | ||||
Auteur : Un, deux, trois Envoi mini-message |
Avertissement :
Ce récit est purement imaginaire. En aucun cas, vous ne devez le relier avec l’auteur. Toute personne qui ferait le moindre lien pourrait être poursuivie en justice et subir un lourd châtiment !
Mais aussi, en aucun cas, ce récit, même véridique, ne doit être considéré comme une invitation à consommer de l’alcool, du moins en quantité excessive.
Je suis heureux de ne pas être né au 21e siècle. S’il est vrai que maintenant on peut tout savoir grâce à internet, alors dès mon adolescence j’aurais su que j’étais éjaculateur précoce. À notre époque, c’est considéré comme une tare, même s’il est vrai aussi que la médecine, l’hypnose et d’autres techniques peuvent maintenant améliorer le « confort » de l’éjaculateur précoce.
Moi, je ne l’ai pas su tout de suite. Au contraire, je pensais, alors qu’avec un cousin on se branlait de concert, oui, je pensais que c’était un avantage. Pas besoin de s’astiquer longuement pour cracher sa semence.
Comment savoir alors que, dans ces années-là, Paris Hollywood était la seule revue érotique disponible et qu’il fallait ruser pour s’en procurer ? Même calvaire pour les capotes !
Heureusement, les filles n’avaient pas plus d’informations. Seul leur corps pouvait leur « parler ».
Je bandais si fort que mon sexe était dur comme un bâton et littéralement collé contre mon ventre. L’éloigner pour qu’une bouche le gobe était presque douloureux… mon gland était si sensible. Heureusement, si je crachais vite, je ne débandais pas et pouvais enchaîner pour un second round qui durait plus longtemps… un peu plus…
J’en ai vraiment pris conscience le jour où, avec le cousin, on a dragué deux filles qui campaient avec leurs parents. Oui, « avec les parents », car à l’époque, il était inimaginable que deux copines partent camper seules. Donc, on les avait draguées, deux Parisiennes. Paris était si loin et les ados qui venaient en vacances dans leur famille nous semblaient d’un autre monde, « affranchis », « libérés ». Les deux filles n’étaient pas farouches et très vite le cousin et moi on a réussi à les allonger dans l’herbe. La mienne avait voulu me sucer, mais, me connaissant, j’avais eu peur de cracher dans sa bouche, et je savais pour l’avoir déjà fait que la fille n’aurait sûrement pas aimé. Elle était tout humide et à l’époque je savais l’apprécier, car une fente bien grasse me permettait de gagner quelques secondes… de la même façon que la capote me ralentissait. Mais j’ai vite craché. Pendant quelques secondes, le temps s’est arrêté. J’ai bien senti que la fille attendait autre chose. Surtout qu’à quelques pas on entendait mon cousin posséder la copine avec ardeur et que la même copine, qui était du genre bavarde, l’encourageait.
La honte de ma vie ! Heureusement, je me suis senti à nouveau en forme, et j’ai pu reprendre le travail là où je l’avais laissé.
Mais le mal était fait. Je n’étais pas à la hauteur.
Pendant longtemps, je me suis branlé pour m’arrêter juste au moment où je sentais la sève monter, pour reprendre, reprendre encore. Mais tous ces exercices ne me faisaient gagner que quelques secondes…
Alors j’ai changé de tactique. J’ai découvert que les filles aimaient bien qu’on les caresse un peu avant de les posséder. Je suis devenu le roi des préliminaires. J’ai très vite appris à les amener à jouir ou au bord de la jouissance, juste en les caressant de mes mains, de ma bouche, de ma langue. Le roi du Cunnilingus, c’était moi ! Après cette mise en bouche, en moins d’une minute de va-et-vient, elle jouissait. Tout le monde était content.
Le temps est passé. J’ai fait la connaissance d’Anne. Ce n’était pas une fille facile. Après, elle m’a avoué n’avoir eu que deux copains. En province, même la libération sexuelle de mai 68 n’avait pas révolutionné les mœurs. Peut-être dans la bourgeoisie, mais pas chez nous.
Plusieurs fois, j’ai demandé à mon épouse si je la satisfaisais. J’avais toujours peur que ses gémissements soient simulés car le monde changeait et on pouvait savoir facilement comment c’était chez les autres, même si « les autres » qui se montraient dans les cinés pornos ou les K7 vidéo étaient particuliers.
Mais immanquablement, elle me rassurait, même si sa timidité sur ces sujets-là lui faisait le faire avec délicatesse.
J’avais peur qu’elle prenne un amant. L’âge passait sans la toucher. Je trouvais même qu’elle devenait plus belle.
Les sex-toys sont venus apporter une touche coquine pour elle, rassurante pour moi. Je lui offre de la belle lingerie, qu’elle trouve parfois très osée mais qu’elle accepte de mettre.
J’ai peur qu’elle prenne un amant. Tout autour de nous, la sexualité est présente. Même à la télévision, on peut voir des « performances ».
Je suis fidèle. Oh, je n’ai aucun mérite, j’aurais trop peur de me retrouver face à mes démons d’éjaculateur précoce et me ridiculiser. Mais aussi et surtout, j’aime ma femme.
Mais tout a changé en cette nuit du 31 décembre.
Nous sommes chez Robert et Josette. Ils ont une grande maison qui permet de nous accueillir avec une vingtaine d’autres amis. La soirée se passe bien. L’ambiance est très agréable. D’habitude, je bois peu, juste pour trinquer, mais Robert vient de me faire goûter un alcool de poire qui est un délice, même pour moi qui suis peu habitué aux alcools forts. Nos épouses ont fait assaut de beauté et d’élégance. On se connaît presque tous, sauf deux couples. Nous sommes tous d’une génération qui a connu le rock à ses débuts, mais aussi les slows, et en cette nuit de Saint-Sylvestre les slows sont particulièrement langoureux.
C’est Josette, notre hôtesse, qui me le demande.
Je la suis. Elle monte à l’étage. Elle va dans sa chambre. Elle attend que je rentre pour fermer la porte derrière moi.
Elle fait en effet partie des deux nouveaux couples.
Je suis mal à l’aise. Lorsqu’il est passé à côté de moi, Robert m’a fait un clin d’œil qui en disait long sur son intention et la Paulette avait un sourire qui parlait pour elle.
Elle est près de moi et se rapproche encore. Elle se colle contre moi, cherche mes lèvres, j’essaie de résister.
Elle tire sur le zip de sa robe et la fait tomber sur la moquette. Elle ne porte qu’une culotte. Anne m’avait dit qu’elle s’était fait refaire les seins et j’ai le résultat sous les yeux : deux belles demi-sphères parfaites, faisant fi de la pesanteur.
Mais elle ne fait pas que parler, déjà, elle a posé la main sur ma braguette. J’ai posé la veste depuis longtemps et donc mon pantalon est facilement accessible. Déjà, elle a trouvé la barrette qui ouvre…
Je la laisse faire. En temps normal, je l’aurais arrêtée, très vite rattrapé par l’idée de ma faiblesse, craignant le pire, le ridicule, la honte, devant en plus une amie, mais probablement que la double dose d’alcool de poire que m’a fait boire Robert – Robert, s’il savait ! – m’a fait tourner la tête et croire à l’impossible.
Elle extirpe mon sexe. Une chose m’étonne : en temps normal, la vision de cette gorge sublime aurait déclenché une érection, au moins un début, et là, j’ai juste le temps de penser que l’alcool avait… que le contact de sa main fait ce qu’il faut.
Je bande. Rassuré, mais pas totalement.
Je bande dur, mon sexe s’est déployé et sa tension cherche à le tirer contre moi. Quelques mouvements délicats de la main en terminent le déploiement.
Josette se penche sur mon gland et le gobe, l’enveloppe, commence à descendre sur la hampe. Mais ce qu’elle vient de dire m’intrigue…
Rien ne se passe si ce n’est que Josette me suce avec envie et que mon dard apprécie. Je répète :
Enfin, elle m’entend.
Et comme si de rien n’était, elle replonge pour me sucer. C’est bon, super bon. Elle met beaucoup de salive. Cela m’arrange et désensibilise mon gland. Anne me suce aussi évidemment. Elle le fait si bien qu’il faut peu de temps pour que je crache dans sa gorge. Enfin, je veux dire, elle le faisait… avant… surtout pendant ses règles alors que j’avais envie. Maintenant, et je le comprends, le temps a passé.
Putain que c’est bon ! J’entends le clapotis de sa salive. Pourtant, je ne peux chasser une inquiétude.
Cette fois-ci, elle entend et me laisse pour me répondre.
Elle me pousse vers le lit pour que je m’allonge. Elle ne me laisse pas souffler que déjà elle monte et me chevauche.
À mon adolescence, cela n’aurait pas été possible d’éloigner mon sexe du ventre pour le mettre perpendiculaire, mais avec le temps, l’âge probablement, il a pris un peu de souplesse, de la même façon qu’il est moins rapide et m’accorde encore quelques secondes de plus.
Une main qui maintient mon bâton, une autre qui repousse sa culotte, et en moins de temps qu’il me faut pour l’écrire, elle se possède et m’engloutit dans une fente humide.
Alors, sans transition, elle bouge sur moi.
Qui refuserait ? Ils sont magnifiques, presque trop. Les tétons sont de vraies pointes. Est-ce que c’est moi qui l’excite comme cela ? Je fais comme avec Anne, je les roule entre mes doigts. Avec elle, cela suffit parfois à déclencher un orgasme alors que je lui mange le minou et aspire son clito. Josette aussi apprécie.
Putain que c’est bon ! Elle se baise avec violence sur un pieu que je sens bien vaillant.
Vaillant ? Mais j’aurais dû ressentir depuis un moment le début… La pression de la sève qui monte… mais pas là. Et pourtant je le sens bien, enveloppé de toutes parts, toujours dur, toujours vaillant…
Elle se baise. Elle me chevauche. Ses grosses fesses claquent sur mes cuisses. Je pousse aussi pour la prendre encore plus. Elle se redresse. Elle me regarde. Elle me sourit.
C’est à moi qu’elle fait ce compliment. C’est une phrase magique, spontanée. Ainsi, je suis un bon coup ! ! ! ! ! ! Mais qu’est-ce qui se passe ? ? ? ?
Profite ! Même si ce n’est qu’une fois dans ta vie : profite ! Tu es comme les autres, mieux, plus dur, plus long, au niveau de ces hommes qui baisent sur commande…
D’un coup de reins, je la désarçonne. C’est elle maintenant qui est allongée. Ma queue est sortie mais elle retrouve le chemin toute seule. Le « Ahhhhh » est suivi de nombreux autres. C’est bon. Je suis un Dieu, je plane, je me divise. L’un est en train de labourer la femelle, l’autre les regarde. Oui, c’est bien toi cet homme qui… Tiens, et puis aussi…
Je la fais mettre en levrette. Heureusement qu’en bas la musique doit couvrir nos ébats. Moi aussi je me lâche. Enfin, je suis un homme et pas un ado qui crache trop vite.
Elle couine et c’est si bon.
Elle jouit et le dit. Elle jouit encore et je suis devenu Le maître du monde.
Il y a des phrases qui valent plus que de l’or.
C’est bien l’alcool. Plusieurs fois, j’ai renouvelé l’expérience avec Anne. Il faut savoir doser.
Trop, et c’est l’érection qui faiblit. Trop peu, et c’est une éjaculation retardée, mais pas assez. Heureusement, la bonne dose, si elle me fait tourner un peu la tête, je suis très sensible, me laisse maître de moi-même.
Mais la vie est mal faite. Qui a dit que « Le mieux est l’ennemi du bien » ? Il a raison ce con. Je pensais apporter une nouvelle sexualité à la maison, sexualité qui me permettait de me réaliser enfin, et de mieux satisfaire mon épouse. Mais NON.
Anne n’apprécie pas. À part une fois où, surprise de ma nouvelle endurance, elle a dit :
Oui, un échec. Je vois bien à son regard qu’elle trouve que cela dure trop. D’ailleurs, un signe qui en dit long et que je sens bien, c’est qu’au bout d’un moment sa sécheresse vaginale revient et que je m’active dans une fente moins accueillante. Je l’ai même surprise une fois à bâiller. Et lorsque j’annonce par des soupirs ou des « Je viens », mon éjaculation, je vois que tout à coup elle semble se réveiller, bouger plus et « simuler » oui, simuler son plaisir.
Dans un premier temps, j’avais abandonné mes préliminaires, pensant les remplacer par de longues possessions. Je suis donc revenu aux longues caresses avant de la posséder. Au bout de quelque temps, son plaisir arrive, comme avant, mais alors que je suis encore dur et excité, que je la baise avec tendresse ou puissance, elle ne me rejoint plus. C’est comme si je l’avais laissée sur le bord du chemin, m’activant seul et…
Merde ! Merde !
Alors j’ai fait marche arrière. Je suis redevenu le mari, l’amant d’avant ma découverte, retrouvant nos habitudes.
Non, pas moi. En tout cas, il me manquait maintenant quelque chose que je savais pouvoir atteindre.
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Avec Robert, on vient de faire une partie de tennis et il m’a mis la honte. Il était partout, sur tous les coups et avec une puissance dans ses envois que je ne lui connaissais pas.
On est dans les vestiaires, à poil, juste avant de prendre la douche.
Il éclate de rire.
Le monde est mal fait. J’étais dans cet état d’esprit. Il est dur de savoir que derrière une porte quelque chose d’exceptionnel vous attend, mais que vous ne pouvez pas la rouvrir.
Le monde est mal fait, mais cette partie de tennis, et surtout les confidences de Robert, m’avait donné, si ce n’est la clé de cette porte, au moins l’idée d’aller voir si une autre ne m’attendait pas.
L’autre, c’était Josette. Sans aller dénoncer Robert, je l’ai contactée, demandée si son couple allait mieux et, de fil en aiguille, de chat d’aiguille, en chatte féminine, nous sommes devenus amants.
Le plus heureux des hommes. Je me sentais bien un peu coupable, mais si peu…
En ville, un mâle fringant, assumant sa sexualité, viril, endurant, faisant couiner de plaisir la belle Josette. Belle poitrine favorisant des cravates qu’un notaire n’aurait pas refusées. Chatte toujours accueillante, grasse, humide. Petit trou étroit qu’elle adorait faire prendre. Suprême délice alors que mon épouse m’en avait toujours refusé l’accès. Il est vrai que je n’avais pas beaucoup insisté, car l’étroitesse du chemin aurait déclenché mon éjaculation en deux temps et pas de mouvements.
À la maison, mari exemplaire, accomplissant sans rechigner les tâches ménagères, toujours de bonne humeur, apportant à son épouse dans le lit conjugal tout le plaisir dont elle avait besoin.
Je suis le plus heureux des hommes mais un reste de culpabilité me fait profiter d’un rendez-vous annulé.
Il est vendredi, 16 h, et dans le taxi qui me ramène à la maison je fais les réservations. Petit hôtel, en lointaine banlieue, mais intime, propice aux amoureux. Normalement, le vendredi, je finis toujours assez tard, mais une réunion a été annulée ce matin, le temps de m’organiser. Je sais qu’Anne termine ses cours à 15 h, et donc, je vais lui faire la surprise.
L’ascenseur est bien lent. J’ai même acheté un bouquet de fleurs, des roses rouges, un nombre impair comme il se doit.
J’ouvre la porte. Elle est juste claquée, pas fermée avec un tour de clé, donc Anne est rentrée.
Pas dans le salon.
Pas dans la cuisine.
Pas….
Pourquoi, j’ai à l’instant les souvenirs écrits et détaillés de ce qu’ont vécu tous ces hommes avant moi ?
Cet étonnement !
Ces idées qui viennent d’abord pour chercher une excuse, comme du genre : Tiens, elle doit visionner un film porno. Pour expliquer ce que j’entends.
Cette différence cependant avec ceux qui trouvent une porte entrouverte, alors que moi, elle est fermée. Fermée, mais l’épaisseur du bois ne suffit pas à atténuer ces bruits si caractéristiques.
Ce brouillard qui embrume le cerveau et enfin qui se dissipe, restituant un minimum de réflexion. Un brouillard que les cris de ma femme, oui, MA femme, car c’est bien sa voix, même si le ton est particulier, déchirent dans un fracas de tonnerre.
Ces cris de plaisir. Ô combien d’hommes avant moi les ont entendus, provenant de leur épouse surprise en plein adultère.
Cette question. Que dois-je faire alors que mes jambes se dérobent ? Entrer et faire un scandale, peut-être malmener la traîtresse et son amant ?
Cette lâcheté. Ne rien faire, repartir la queue entre les jambes.
Cette culpabilité, oui, « culpabilité » pour ceux qui ont aussi fauté et qui découvrent que la femme est bien l’égale de l’homme.
Je l’entends. C’est le plus horrible. Oui, je l’entends crier, gémir, encourager, supplier son amant avec ces petits mots si simples mais qui vous arrachent le cœur.
Des petits mots sans prétention mais qui parlent si bien qu’ils en créent une image. Oh, pas besoin de pousser la porte. Je la vois. Il la baise. Elle l’encourage. Elle aime.
Mais le pire c’est que cela dure, dure, que même les silences font mal car elle ne bâille pas, ne fait pas semblant en attendant que cela se passe. Non, avec lui, elle aime que cela dure, dure, dure…
Qui est cet homme ?
Qui est cet amant qui lui procure tant de plaisir alors qu’avec moi elle attend, attend…
Enfin, les cris qui annoncent sa jouissance… Puis un long silence… Puis d’une voix qui est plus posée :
Comme un voleur je quitte l’appartement. Mais je reste dans la cage d’escalier, et au lieu de descendre, je monte quelques marches pour savoir qui est cet amant si performant.
Pas plus de deux minutes. La porte s’ouvre et il sort. C’est Robert !
Robert ? Mais je le croyais avec Paulette et son mari, trio dont il m’avait vanté l’efficacité ? Lui, amant de ma femme ? J’hallucine. Il aurait deux maîtresses ? En tout cas, ma femme fait partie du lot, cela est évident. Il a l’air content l’enfoiré. Il sifflote. Fumier, tu viens de baiser mon épouse et tu… L’ascenseur arrive. Il le prend. Son sifflement s’éloigne. Si le câble de la cabine pouvait lâcher, cela ferait une ordure de moins.
Je descends les quelques marches, comme un zombi, perdu dans mes pensées, en particulier ces voix qui me parlent :
- — Du calme ! Il ne faut pas réagir comme ça. D’accord, ton meilleur ami te trahit et baise ta femme. Mais qu’est-ce que tu fais toi ?
- — Quoi ? Qu’est-ce que tu dis ? Ce n’est pas pareil ?
- — Ah bon ! Alors il faudra m’expliquer.
Sans réfléchir, j’ouvre la porte et la referme. Me voici chez moi, dans mon foyer et…
La voix d’Anne. Voix qui provient de la chambre, bien claire, bien nette. Elle a dû lui donner un jeu de clés. Il est chez lui, l’enfoiré, le salaud.
Cette fois-ci, la porte est carrément ouverte.
Même sans savoir sa trahison, on peut reconnaître dans son ton que c’est plus que de la surprise. Elle est encore couchée, sous un drap, et par réflexe cherche à se redresser, la poitrine dénudée apparaissant.
Elle est encore sur le qui-vive.
Ces quelques mots, discussion banale, la rassurent. On le voit sur son visage. Elle sourit.
Elle est livide. Spontanément, ses mains remontent le drap pour cacher sa nudité.
Elle est coincée. Elle hésite, mais étonnamment semble reprendre un peu d’assurance.
Elle s’est redressée. À nouveau le drap la laisse dénudée. Elle me défie. C’est injuste. C’est moi qui découvre une épouse infidèle. En plus, d’une certaine façon, je ne suis pas vraiment responsable.
Elle ne semble pas savoir que son amant est aussi l’amant de Paulette. Je vais lui dire, mais renonce. On verra plus tard, je dois d’abord montrer ma bonne foi.
C’est difficile pour moi de reconnaître que d’habitude je ne le suis pas.
Un long silence. Je comprends finalement Robert. Il a profité de ça pour coucher avec Anne. L’accrocher à son tableau de chasse ! Pensez, l’épouse de ce couple bien sous tout rapport, exemple vivant de la stabilité et de l’amour.
« Œil pour œil, dent pour dent », d’accord, mais je ne peux oublier les cris de plaisir de mon épouse, cris qui duraient si longtemps…
Je pense avoir mal entendu.
Un long silence et puis toujours cette même obsession.
Un long silence.
Putain, c’est un comble. Alors qu’Anne découvrait sa sensibilité de ce chemin, moi je revenais à nos baises classiques.
Elle sourit.
Je sors de la chambre. La bouteille d’alcool de poire, on ne change pas de recette qui marche, est à demi pleine. Une bonne rasade, double dose, pour une action plus rapide, d’autant que j’ai juste grignoté à midi.
Je reviens. Je me déshabille sous son regard.
Mon sexe se libère. Je suis comme soulagé de ce poids qui m’oppressait, cocu moins malheureux, pas encore content, mais sur la bonne voie.
Je bande.
Elle ne peut que constater combien de la voir me fait bander. Après toutes ces années de mariage, elle peut être fière de déclencher encore un tel état de son mari.
Alors je réalise qu’elle n’a pas bougé du lit après le départ de son amant. Je réalise aussi que si elle insiste tant c’est que :
Vlan prends ça en pleine poire.
Alors je ne sais pas ce qui me prend mais je ne l’écoute plus. J’avance. Mon sexe est assez près d’elle pour :
Elle ne répond pas « avec plaisir », mais c’est comme si. Elle se lève, s’agenouille sur le lit et en entrouvrant les lèvres prend mon gland. Quelques secondes où je plane et de là-haut on peut admirer le spectacle toujours agréable d’une femme qui fait une fellation. Mais de là-haut, je vois aussi une femme agenouillée, penchée vers moi, le dos arrondi, les reins… les fesses et tout ce que j’imagine.
Alors, alors, je retire mon sexe d’une bouche pourtant bien accueillante. Oui, je me retire et en deux mouvements me propulse derrière elle. Oui, derrière, car ce qu’elle a avoué m’obsède. Et je le découvre.
Oui, ce qui semble polluer sa raie et hurler sa jouissance avec son amant est sous mes yeux. Pourtant je ne peux en tirer rigueur. Robert est comme moi, comme beaucoup d’hommes qui ont un goût pervers pour le petit trou de nos femmes. Pour ma part, goût repoussé autant par Anne que par ma faiblesse, mais que moi avec Juliette et Anne avec Robert nous avons développé.
Mon gland est brillant de salive.
Il se colle aussitôt à ce qui suinte du petit trou.
Je n’entends pas le :
Non, il ne faut pas, les censeurs le condamneraient. Mais ils ne sont pas avec nous, non juste elle et moi avec cependant le fantôme de nos amants…
Je pousse et c’est comme si son petit trou m’aspirait. Je glisse dans une crème, que je sais identifier mais que mon esprit transforme en baume d’amour.
C’est le foutre de son amant ! Tu fais quoi ? Tu n’as donc aucune pudeur, aucune retenue, aucune honte, aucune jalousie, de la posséder alors que le sperme de Robert te sert de lubrifiant ?
Non, aucune honte, au contraire, Anne a raison, c’est d’une certaine façon grâce à eux, mari et femme que nous pouvons en cet instant réaliser nos rêves.
Elle ne proteste plus. Elle regarde sur le côté et je réalise qu’elle nous regarde dans le miroir de la porte de la penderie.
Elle est serrée, bien plus que Juliette. Manifestement, Robert n’a pas réussi à la déformer. Anne a raison. Avant, je n’aurais même pas pu la pénétrer que déjà j’aurais craché, inondant sa rondelle et non pas son conduit. Alors que maintenant, serrée ou pas, je l’encule sans angoisse. Oui, sans angoisse car je sais que l’alcool n’est pas qu’un retardateur, il est aussi, et peut-être surtout, un désinhibiteur. J’étais dans une boucle d’échec. L’alcool de poire a brisé cette malédiction.
Je me lève. Sans quitter de l’enfiler profond, je m’accroupis au-dessus d’elle. Le miroir me renvoie une image digne d’un film porno.
Et elle me parle. Et je l’enfile. J’encule mon épouse pour la première fois en 20 ans de mariage. Une lune de miel. Une vraie lune de miel. Je vais poser des congés et je vais l’emmener à Venise, non, plus coquin, après tout il serait temps que nous nous éclations. Pourquoi pas au cap D’Agde, on en vante la liberté. Tant d’années perdues. Non, pas vraiment perdues car nous avons eu du plaisir mais maintenant tout nous est possible.
Je la libère. Je me couche. Elle s’allonge sur moi en me tournant le dos, mais le miroir me renvoie son image, son visage. Je vois sa grimace alors qu’elle s’empale sur moi. Je vois ses yeux fermés alors qu’elle bouge, bouge, par des coups de reins magistraux. Je vois ses lèvres se pincer alors que d’un souffle elle avoue jouir. Et puis encore, et encore. Moi j’inonde son conduit. Le sperme de Robert accueille le mien. C’est si bon d’avoir ces idées perverses ! !
Vive la vie.
Vive l’alcool de poire.
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Épilogue :
À tous ceux qui prendraient ce récit pour une invitation à l’alcool, je dis, AVEC modération. C’est comme la conduite : un verre, ça va, trois verres, bonjour les dégâts ! Croyez-moi, il n’y a rien de pire que de forcer la dose et de se retrouver tout flagada dans la fente d’une femme.
Mais aussi, à ceux qui sont dans mon cas, pardon qui sont comme moi j’étais avant, éjaculateur précoce ou trop rapide, consultez, consultez… À défaut, un verre d’alcool, avec modération, et seulement si vous ne buvez pas d’habitude. J’invite ceux qui boivent trop à ralentir, faire du sport, et peut-être qu’un jour il suffira de quelques centilitres…