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n° 20903Fiche technique62653 caractères62653
Temps de lecture estimé : 37 mn
06/05/22
Résumé:  Le voisin me propose d’épouser sa fille en échange d’une belle dot.
Critères:  fh hplusag laid(e)s campagne fellation cunnilingu pénétratio -rencontre
Auteur : Anotherworld      Envoi mini-message
Un mariage arrangé

J’avais déjà été marié deux fois.

Mon union avec ma première femme avait tenu une petite dizaine d’années avant qu’éclate une succession de violentes disputes. Ensuite divorce, procédures à répétition et grosse galère. Nous avions malheureusement eu deux enfants ensemble, mais leur gentille mère tenait absolument à les écarter de l’abominable monstre qu’était devenu leur géniteur, ce qui ne l’empêchait pas de me faire cracher au bassinet dès qu’il était question de financer études et vacances, et elle n’oubliait évidemment jamais l’inévitable pension. Nous nous détestions cordialement et nous nous parlions le moins possible, uniquement du bout des lèvres ou par Internet interposé.

Avec ma seconde épouse, les rapports avaient été beaucoup plus calmes, beaucoup moins tumultueux, plus idylliques aussi mais, quinze ans plus tard, un vilain cancer l’avait terrassée, et elle avait rendu l’âme après 18 mois de souffrance et d’acharnement thérapeutique.


À 57 ans, je me retrouvais à nouveau seul, célibataire et solitaire, et vivais comme un vieil ours isolé dans sa tanière, perdu dans un coin très paumé, en plein cœur de la France profonde. Je télétravaillais depuis chez moi, en sous-traitance, pour des sociétés commerciales qui m’octroyaient quelques contrats fugaces. Mis à part ce job très officiel, j’arrondissais mes fins de mois avec un petit lopin de terre : j’avais des chèvres, des ruches, quelques clapiers, un poulailler. Mais le terrain, lui-même, restait en friche, car avec l’âge je devenais très faignant, pour ne pas dire allergique, dès qu’il était question de plantations ou de culture en général.

J’aurais aimé être écrivain, mais mon talent restait médiocre et mon livre, commencé dix ans plus tôt, ne dépassait guère plus d’une centaine de pages.


Dans le trou du cul du monde où j’avais posé mes guêtres, je n’avais pas trouvé une cohorte d’amis fréquentables. Mon voisin le plus proche, un vieux cultivateur à moitié alcoolique, tenait lieu de faire-valoir. Nous nous voyions assez souvent, une ou deux fois par semaine, et il m’entraînait immanquablement dans sa cave où nous nous enfermions parfois pendant des heures pour déguster une gouleyante vinasse en délirant sur l’âpreté de la vie.

De quoi discutions-nous exactement ? Très souvent de mes problèmes financiers qui n’étaient jamais bien loin de mes préoccupations du moment, ou alors du manque de femmes (elles faisaient cruellement défaut dans la région) ou de tous autres sujets de société propres à alimenter des joutes verbales. Nous avions à peu près les mêmes rêves, sensiblement les mêmes idées, et surtout les mêmes désillusions, et nous nous entendions très bien dès qu’il s’agissait de picoler.

Ce seul ami fidèle, j’étais souvent enclin à le taxer, parce que j’étais très souvent à sec alors que lui, de son côté, avait pas mal de tunes. Et, ne serait-ce qu’en flattant un tantinet sa vanité, je parvenais en général à lui soutirer quelque argent. Invariablement, il maugréait en rechignant contre ma perfidie et mon intéressement, mais finissait toujours par mettre la main à la poche, au besoin en me traitant de sangsue ou de lèche-bottes, ce qui était, je dois l’avouer, tout à fait justifié.



Probablement jamais, car mes finances étaient au plus bas depuis des lustres, et plus encore depuis que mes essaims d’abeilles avaient été décimés par la maladie !


Le père Salmon, Jojo pour les intimes, avait 67 ans, mais il tardait encore à prendre sa retraite. Pourtant il devait avoir un sacré bas de laine, si j’en crois les âmes charitables. Les mauvaises langues du village racontaient qu’il avait épousé feu son épouse (une riche héritière de propriétaires terriens) uniquement pour sa fortune. Cette femme, que j’avais fort peu connue, était morte quelque temps après mon installation. Le peu de souvenirs que j’en gardais étaient ceux d’une vieille femme ridée, laide et repoussante, complètement usée par les années et par la maladie. Sa laideur contrastait avec la beauté de son homme, car je dois reconnaître que son mari avait dû être plutôt bel homme avant de sombrer dans l’alcoolisme.


Le couple avait beau avoir pas mal d’argent, il vivait chichement. Il faut dire que les aléas de la vie ne les avaient pas épargnés. Le fils aîné s’était tué en basculant d’une toiture. Quant au fils cadet, il avait été rayé à tout jamais de la famille le jour où il avait déclaré ouvertement son homosexualité à ses parents. Mieux valait d’ailleurs ne pas évoquer l’existence de ce « dégénéré » quand on parlait avec Jojo, car ça le foutait en général en pétard et il entrait dans une colère noire. Et pour clore ce sombre tableau, la première fille avait été percutée dans sa treizième année par un chauffard que les gendarmes n’avaient jamais retrouvé.

Ne restait plus que la seconde fille : Marilyne. À 33 ans, elle vivait toujours à la ferme avec son père. Physiquement, c’était, d’après les piliers de bar du café, le portrait craché de la mère, elle tenait d’elle un visage particulièrement ingrat, abîmé en plus par une cicatrice qui lui déformait les lèvres… Une fille très masculine, grande et baraquée, un véritable garçon manqué. L’image qui me venait tout de suite à l’esprit lorsque je pensais à elle était celle d’une grande gourdasse mal fagotée, perchée sur une échelle et portant des sacs de plâtre sur ses épaules carrées. Je l’avais même vue une fois soulever des poutrelles d’acier qu’un homme ordinaire aurait eu du mal à décoller du sol, autant dire qu’elle était vraiment costaude, la gamine. Elle avait entièrement rénové le premier étage de leur fermette, elle avait effectué ces travaux presque toute seule, sans aucune aide extérieure, juste le concours épisodique du vieux, lorsqu’elle ne trouvait aucune autre solution pour s’en passer. C’était donc une sacrée nana, à défaut d’être une sacrée femme…

Ses trois premières décennies d’existence n’avaient pas permis à Marilyne de trouver chaussure à son pied. Le peu d’hommes du coin, qui auraient pu éventuellement s’intéresser à son cas, elle leur fichait la frousse par son comportement autonome et indépendant. Les années passantes, le père désespérait de voir sa fille fonder une famille, et je crois qu’il avait abandonné tout espoir d’avoir un jour des petits-enfants.



/-*-/-*-/-*-/



Un soir que nous étions tous les deux à discuter dans le cellier, et que j’avais une fois de plus besoin de tunes, voilà le vieux Georges qui se mit à critiquer mon laisser-aller et mon côté panier percé, De quoi il se mêle, ce vieux grincheux ?, et de conclure qu’il me faudrait quand même une femme pour me remettre les pieds sur terre, pour me forcer à me remuer un peu le popotin et m’empêcher de boire autant. Quelle mouche l’avait donc piqué ? Je pense qu’il devait en avoir sacrément ras le bol de me filer du flouze !



Voyant que le temps était en train de se gâter, et pour ne pas le laisser retomber sur son énième diatribe contre les homos, j’ai immédiatement changé de conversation.



Tandis que je sirotais sa vinasse, il me regardait en coin, un regard que je ne lui connaissais pas et qui ne présageait rien qui vaille. Un curieux pressentiment m’envahit soudain, comme si la douce tranquillité dans laquelle je m’étais installée allait soudain s’assombrir.



J’étais en train d’avaler une gorgée et j’ai failli recracher ce que j’avais dans le gosier sur la tronche de ce vieux Georges. J’ai juste eu le temps de détourner la tête pour éclabousser la barrique, en recrachant tout le précieux liquide.



Une fois que je l’aurai mise en cloque ? Je venais juste de finir mon verre et, de nouveau, j’ai recraché tout ce que j’avais dans la bouche.



Georges était en train de négocier sa progéniture comme on négocie une génisse à la foire. Il en vantait les mérites, mettait en évidence ses incroyables qualités. L’étape suivante aurait été de l’exhiber entièrement nue devant moi, de me montrer ses charmes :


« Regarde donc ces beaux nichons, admire ces gros cuisseaux, reluque-moi cette chatte poilue. Admire encore cette corpulence, vois comme elle est bien musclée ! C’est d’la bonne bidoche, ça, monsieur. De la viande ferme à point, bien goûteuse et bien fraîche, du tout premier choix. Et puis, quelle génitrice ! Regarde donc ces grosses mamelles et cet appareil reproducteur en parfait état de fonctionnement. »


Mais je freinais des quatre fers et mon manque d’entrain pour la jeunette était on ne peut plus visible, j’étais buté comme un âne : je n’en voulais sous aucun prétexte, ce qui incita mon interlocuteur à dévoiler un peu plus ses cartes.



La « très belle dot » miroitait maintenant devant mes mirettes, je ne pensais plus qu’à ça et voyais déjà le matelas de biffetons étalés devant moi. C’est certain, cela valait peut-être la peine d’y réfléchir et, probablement aussi, de faire quelques efforts.



Au fond de moi, quelque chose me disait que ce plan était salement foireux. Et j’imaginais mal que la jeune femme puisse être en quoi que soit intéressée par toutes ces turpitudes.




/-*-/-*-/-*-/



Toujours est-il qu’un beau matin, alors que je ne pensais déjà plus à cette discussion et que je venais à peine d’ouvrir ma porte, j’eus la surprise de voir Marilyne débouler chez moi vêtue d’un bleu de travail :



Cela faisait six mois, au moins, que le chantier était en branle et qu’il n’avançait pas. J’avais acheté tout le matériel, c’était déjà un bon début, mais mon gros poil dans la main était solidement accroché… C’était toujours la même chose avec moi, je n’avais aucun courage pour continuer ce que j’entreprenais.


Je n’ai pas manifesté d’emblée un enthousiasme délirant face à la proposition de ma visiteuse et j’ai vu immédiatement qu’elle en était vaguement contrite. J’aurais peut-être dû sauter de joie et m’extasier de sa visite. Mais en la regardant, j’ai préféré ne rien en faire. Non, je n’avais jamais éprouvé aucun désir envers cette femme, fût-elle jeune et pleine d’entrain, et n’en éprouverais probablement jamais.



D’un autre côté, cela aurait été méchant et maladroit de l’envoyer bouler.



Je lui rappelais mon prénom à chaque fois que nous nous rencontrions, mais elle s’obstinait à m’appeler toujours « monsieur Dupuis », la différence d’âge sans doute.



C’était une gentille fille avec un très bon fond. J’en avais de multiples preuves. Souvent, des vacanciers, qui passaient dans le coin à la recherche de la solitude, venaient s’enliser dans notre chemin bourré d’ornières. Lorsqu’elle était dans les parages, Marilyne était toujours la première à leur porter secours. Et puis sa façon d’arriver ainsi toute guillerette, ça m’aurait vraiment fait mal au cœur de l’attrister.


À son attitude très « professionnelle » lors de ce premier contact, j’avais nettement l’impression que son père s’était contenté de lui dire quelque chose comme : « Va donc proposer ton aide au voisin, il a besoin que quelqu’un l’assiste pour faire des travaux ». Et qu’il ne lui avait pas parlé de parties de jambes en l’air et encore moins de vie commune. Quel filou, ce vieux Georges ! S’il s’était contenté de lui dire cela, c’était pour moi un sacré traquenard, comment voulait-il que je m’en sorte pour draguer sa fille ?


En plus, cette femme me semblait trop claire et trop limpide pour être offerte aux manigances et qu’on lui joue des entourloupes par-derrière, c’aurait été vraiment dégueulasse. Elle arrivait chez moi pleine de bonne volonté, prête à m’épauler pour me faire plaisir et je n’avais pas du tout envie de lui causer du tracas et encore moins de la violenter dans l’arrière-cuisine. « Surtout que je n’avais aucune envie de la culbuter, dans la cuisine ou ailleurs », pensai-je en m’habillant tristement.


En mon absence, la jeune femme avait déjà pris les choses en main, faisant l’inventaire des outils et des matériaux, décidant des tâches qu’il allait falloir faire, et dans quel ordre on allait les faire. Dès mon retour, je me retrouvai embarqué malgré moi dans cette aventure que je n’avais pas vraiment choisie, mais à laquelle je ne pouvais désormais plus me soustraire… Énergiquement et avec autorité, la chef de chantier m’invita à porter la télé, la chaîne Hi-fi, ainsi que la plupart des meubles dans une des chambres d’amis, sans que j’aie trop mon mot à dire. Le séjour se retrouva en un tour de main à moitié vide.

Puis, décidant que je n’avais sans doute pas le bon outillage et qu’il me manquait aussi quelques cartons pour vider le restant des meubles, Marilyne fit un saut jusque chez elle et revint une demi-heure plus tard, les bras chargés de burins, de marteaux et d’un perforateur. Elle semblait bien décidée à en découdre avec le vieux sol défraîchi auquel elle s’attaqua après m’avoir aidé à vider complètement la pièce. La défonceuse faisait un boucan assourdissant et soulevait des tonnes de poussière, tandis que la carreleuse s’activait avec obstination. De mon côté, je n’avais pas grand-chose à faire, qu’à regarder et à fermer les portes pour éviter que la poussière ne se propage.


Un peu plus tard, je suis allé chercher des bières et, quand je suis revenu, ma compagne était déjà toute en nage. Elle venait de finir un coin, mais elle suait sang et eau, avec de larges auréoles de transpiration sous les aisselles. Elle avala d’un trait sa mousse, sans sourciller et sans prendre le temps de reprendre sa respiration. Puis elle me toisa, en me regardant finir la mienne, avec un soupçon de dédain dans le regard. À son humble avis, je ne devais pas être suffisamment à la tâche. D’ailleurs, elle m’en fit bientôt le reproche ouvertement :



Puis elle me conseilla de m’occuper de ceci, et me suggéra de faire de cela, me donna des consignes très précises pour que je sois le plus efficace possible, prenant visiblement son rôle de contremaître très au sérieux. Il s’agissait surtout pour moi d’évacuer les gravats.


L’héritage que le vieux m’avait fait miroiter était en train de m’échapper. J’avais déjà fait une croix dessus, j’avais été assez naïf pour penser qu’un paquet de biftons suffirait à me motiver pour vivre avec cette fille, mais non… tout à fait impossible. Déjà parce qu’elle ne m’attirait absolument pas et parce qu’en plus elle allait perturber mon existence.


Nous avions bossé toute la journée, je ne comptais plus les heures ! Le jour déclinait et j’étais complètement sur les rotules. Nous n’avions fait qu’une petite demi-heure de pose à midi et, par la suite, cinq minutes par-ci, par-là, à peine le temps de boire un coup. Avec elle, il fallait toujours travailler, c’était pire qu’une stakhanoviste. Je lui ai suggéré d’arrêter là pour aujourd’hui, mais elle n’avait pas l’air décidée, elle voulait absolument terminer la partie « défonçage » avant la nuit. Elle avait de l’énergie à revendre ! De mon côté, je n’en pouvais plus. J’ai décidé d’abandonner, j’ai quitté la pièce et suis allé m’effondrer dans un des gros fauteuils qui s’étaient retrouvés par hasard dans le couloir. Rien qu’à la voir s’agiter, cette fille m’épuisait. Vivre avec elle, hors de question, je n’aurais pas tenu une semaine à ce rythme d’enfer.

C’était l’heure de l’apéro, j’ai avalé un premier verre de Whisky, suivi de son frère jumeau. J’étais tellement crevé que j’ai piqué du nez. Elle est venue me rejoindre beaucoup plus tard dans ce living improvisé où nous avons siroté la énième mousse de la journée.



Elle m’a tendu un sandwich bien charnu qu’elle avait savamment concocté pendant que je roupillais.



Cela m’a foncièrement choqué d’entendre une femme éructer ainsi, un véritable tue l’amour. J’avais l’impression de me retrouver côte à côte avec un vieux pote maçon et attendais d’un instant à l’autre à ce qu’il glaviote dans son mouchoir. Comment, dans ces conditions, aurais-je pu aborder des sujets plus intimes avec elle ? À vrai dire, je n’ai même pas essayé, je n’en avais pas envie, renonçant une fois de plus devant l’ampleur du désastre.

Nous avons grignoté un morceau de barbaque séchée en regardant piteusement la télé, chacun de notre côté, sans aucun échange verbal, il faut dire que nous étions tous les deux complètement lessivés.


Je m’attendais benoîtement à ce qu’elle s’en aille après dîner, mais j’eus la surprise de la voir s’éterniser. Elle se proposa pour une petite liqueur, car elle se souvenait qu’un de mes cousins m’avait offert une bouteille d’excellente mirabelle. Tout en sirotant son pousse-café, elle avalait hypnotiquement une série américaine à la con en restant bien engoncée dans mon fauteuil. Plus le temps passait, plus cette Marilyne me débectait. Alors, au diable la richesse, fini la belle dot, pourvu qu’elle me fiche enfin la paix ! Un intermède pub plus tard où, sous son impulsion, nous bûmes encore un verre, il commençait vraiment à se faire tard et j’étais complètement HS, je bayais aux corneilles comme le dernier des vauriens. Je me suis endormi dans le canapé. Un peu plus tard, quelqu’un m’a soulevé, me prenant par l’épaule, et m’a forcé à gravir les escaliers.



Elle m’a porté, plus que je me suis traîné, avant que je ne m’affale à moitié ivre dans mon lit.



/-*-/-*-/-*-/



J’ai passé une nuit complète sans même me réveiller pour aller pisser. Lorsque j’ai enfin émergé, avec un mal de crâne épouvantable, j’ai eu du mal à me lever. J’ai posé les pieds par terre et c’est là que j’ai entendu un ronflement derrière mon dos. Machinalement, je me suis retourné, elle était allongée complètement à poil sur mon lit et semblait dormir sereinement. Je n’en croyais pas mes yeux, elle n’avait gardé ni son soutif ni sa culotte et moi aussi j’étais à poil. Après m’avoir aidé à me coucher, elle avait même pris la peine de me déshabiller. Avions-nous fait des choses ensemble ? Peu probable, vu la gueule de bois que je me trimbalais ce matin-là.


Je me suis dirigé vers les toilettes au radar, je titubais presque, je me suis bien vidé avant de regagner la chambre, bien décidé à récupérer mes affaires et à la laisser dormir. Mais quand je suis entré dans la pièce, elle se tenait debout au milieu et me faisait face dans le plus simple appareil, avec la plus grande désinvolture qui soit, et elle ne cherchait manifestement pas à se cacher, peu gênée d’exposer ainsi sa nudité devant un homme qu’elle connaissait à peine. Pour ma part, j’osais à peine la regarder. Mais mes yeux ne pouvaient s’empêcher de dériver tantôt sur sa poitrine, tantôt sur son bas ventre. De longs nichons étrangement mous pour une femme de son âge et une chatte excessivement poilue, revêtue d’une épaisse toison brune : c’est l’impression générale que j’en retirais. Son corps n’était finalement pas si mal que ça, même s’il n’avait rien d’exceptionnel. C’était surtout son visage qui faisait sa laideur.



Ça m’a laissé bouche bée.



Incapable de la moindre réaction, je suis resté figé sur place. Je devais être perdu dans un rêve, les idées de Jojo m’avaient pollué la tête.



Sans hésiter une seule seconde, elle s’approcha de moi et m’agrippa la verge.



Ma bite parla pour moi, elle se raidit, se dressa et devint rapidement dure comme la pierre entre ses mains expertes. Sans plus attendre, Marilyne s’agenouilla devant moi et engloutit le mât de chair avec une bouche goulue. Moi qui l’avais imaginée encore vierge et pucelle, manifestement, ce n’était pas le cas, elle pompait mieux qu’une professionnelle et à ce rythme la jouissance ne tarda pas à venir. Elle me donna le coup de grâce en malaxant mes couilles et engloutit toute ma jouissance qui n’arrêtait plus de s’écouler dans sa bouche avide. Elle n’arrêta pas jusqu’à avoir avalé la dernière goutte de sperme. Puis elle se redressa.



J’avais du mal à m’en remettre tellement cela avait été bon. Je crois bien qu’aucune femme ne m’avait autant fait jouir de cette façon-là.



Sans se faire prier, elle se retrouva bientôt offerte, cuisses écartées, prête à se faire déguster. Ne voulant pas être en reste après sa performance, je fis du mieux que je pus, faisant fi d’une odeur forte et d’une forêt de poils très dense. Son clito généreux demandait des coups de langue précis, il aimait être frôlé, suçoté, mais il ne fallait pas y aller trop fort non plus, c’est dans la suggestion qu’elle prenait le plus son pied. Quant à sa grotte, elle était avide de mes doigts et de ma langue, l’idéal étant de m’enfoncer profondément en elle puis de remonter lentement vers son bouton.

Elle jouit plusieurs fois en s’exprimant librement sans censure. À peine avait-elle joui que je prenais un malin plaisir à recommencer mes attouchements et mes léchages pour la conduire à nouveau au Nirvana.



Toute joyeuse et toute guillerette, une tornade de bonheur. Elle ramassa vite fait ses vêtements et descendit en tenue d’Eve dans la cuisine en me laissant tout pensif.

« Un bon coup au lit, oui c’est probable, mais ça ne suffit pas non plus à faire un couple. Et puis c’était l’excitation de la première fois, provoquée aussi par des circonstances inhabituelles. Peut-être qu’ensuite je n’aurais plus envie d’elle ! »


Je l’ai rejointe dans la cuisine, elle avait préparé la table avec ce qu’elle avait pu trouver dans le frigo. Elle s’était habillée avec des habits qui me rappelaient vaguement quelque chose.



Et devant mon air parfaitement ahuri :



J’aimais bien cette jeune femme. Avec son humour décalé, elle portait en elle une certaine notion du bonheur et une bonne dose d’insouciance. Elle ne se prenait pas la tête et je trouvais ça très bien. Putain, elle était en train de me séduire, je n’en revenais pas.


Elle décida d’enfiler les baskets qu’elle avait amenées dans son sac et m’encouragea à en faire autant.



Je n’en avais pas, mais lui tendis un grand couteau qui ferait l’affaire au cas où il y aurait des ronces à couper.



/-*-/-*-/-*-/



Nous voici donc partis tous les deux comme des randonneurs en direction de la montagne. Je n’étais pas spécialement emballé par les balades à pied, mais entre ça et continuer les travaux, il n’y avait pas photo. Une fois le hameau hors de vue, elle quitta le silence religieux qui s’était installé entre nous.



Sur ce, elle marqua un temps d’arrêt et se retourna vers moi.



Elle avait repris la route et continuait à parler.



Elle laissa passer un temps mort puis reprit :



Elle s’arrêta à nouveau.



Sur ce, elle s’approcha de l’arbre le plus proche et se pencha vers lui en cambrant ses fesses vers moi. Je ne fis pas prier, venant derrière elle, je la troussai de suite. Son cul bien blanc et très poilu apparut devant mon regard émerveillé. Je me mis instantanément à bander comme un sagouin. Et il ne me fallut pas longtemps pour sortir ma bite et la tapoter contre son fessier charnu. Elle se cambra un peu plus avec un soupir de femelle en chaleur.



Effectivement, sa chatte était trempée, ma bite plongea en elle comme dans une mare de mouille.



Et je me mis à la labourer sans ménagement en regardant ma trique aller et venir entre ses fesses. Elle gémissait à chaque coup de reins. Sentant qu’à ce rythme je ne tarderais pas à venir, elle se désengagea soudain.



Sur ce, elle retira complètement sa robe et vint s’accroupir au-dessus de moi pour s’embrocher sur ma queue raide. Ainsi, elle pouvait mieux maîtriser le rythme de cette étreinte et l’adapter à son propre plaisir.



De plus en plus excitée, elle se mit à accélérer le rythme en gémissant de plus en plus fort. De mon côté, je sentais que ça allait venir, elle accéléra encore comme une furie en criant, faisant ballotter ses seins mous en tous sens et provoquant ma jouissance. Elle hurla de plaisir mais continua les allers et retours le long de ma verge jusqu’à m’avoir entièrement vidé de tout mon jus.



Ma bite luisante de nos sécrétions mélangées finit par ressortir de son ventre et par glisser le long de sa cuisse. Elle se releva et tendit la main vers moi pour m’inviter à en faire autant.



J’en suis resté comme deux ronds de frite. Moi qui pensais que la jeune fille était venue me voir contrainte et forcée alors que c’était à sa propre initiative. Je n’en revenais pas. Ça avait été plutôt moi le dindon de la farce !


Marilyne reprit sa route sans autre commentaire et sans prendre le temps non plus de se rhabiller, faisant juste attention que les orties et les ronces n’effleurent pas sa peau nue. Ainsi j’eus le plaisir d’admirer son corps, dans le plus simple appareil, tout le reste du trajet. Nous atterrîmes au bout d’un petit quart d’heure près d’un petit point d’eau entouré de roseaux.



Alors que je m’étais assis sur une grosse pierre, elle déposa son sac et vint me rejoindre. Elle s’assit sur mes genoux et se lova contre moi, soudain très chatte.



Et elle tendit ses lèvres vers moi pour un interminable baiser qui nous emmena hors du temps dans notre idylle naissante.



/-*-/-*-/-*-/



Le ventre de Marilyne s’arrondit de jour en jour. Bientôt dix mois que nous sommes ensemble et ce ne sont que des moments de bonheur.


Nous ne sommes toujours pas mariés, mais le père Jojo s’en occupe, paraît-il. Question travaux, ça a bien avancé, j’ai même du mal à modérer ma compagne qui tient absolument à terminer la chambre de bébé avant que celui-ci arrive.


Le week-end dernier, nous avons reçu Jérémy et son petit ami, un gars vraiment charmant. Le père Georges n’est bien entendu pas au courant de cette visite, même si Marilyne ne désespère pas de réunir un jour sa famille.



Il ne lui faut que quelques minutes pour se désaper et s’allonger sur le sol entre les papiers journaux et les traces de peinture. Entièrement nue sur le sol souillé, elle va s’en mettre partout.



Son humour au dixième degré fait qu’on ne peut que l’aimer, et moi, vraiment, je l’adore !

Et ma trique qui s’approche de façon impérieuse de sa forêt vierge partage également mon point de vue.