n° 20906 | Fiche technique | 19161 caractères | 19161Temps de lecture estimé : 11 mn | 09/05/22 |
Résumé: Le CNES (Centre National d’Études Sociales) effectue une étude sur les comportements. Capucine doit gagner une partie d’échecs. | ||||
Critères: f h hplusag inconnu nopéné -jeux | ||||
Auteur : Loaou Envoi mini-message |
Collection : Les études du CNES |
Résumé du contexte de la collection :
Le CNES (Centre National d’Études Sociales) effectue une étude sur les comportements. Il a fait appel à des volontaires qui se voient proposer une série de tests, qu’ils peuvent en général choisir d’effectuer ou diriger. Ils ne le savent pas, mais l’étude ne porte pas sur la finalité du test, mais sur leur façon de l’accomplir ou de le superviser, et ce dès leur prise de contact avec l’opératrice.
Capucine arrive avec un trac grandissant au point de rendez-vous, un peu en avance. Une assistante en blouse blanche l’attend. Elle la guide le long du couloir marqué « T » jusqu’à une porte qui les laisse entrer dans un box exigu. Elle consulte sa fiche, puis lui demande :
Elle a toujours refusé de s’engager dans la voie périlleuse des compétitions officielles, pour garder le plaisir de jouer sans aucune contrainte.
L’autre lui tend la planchette où une pince retient quelques feuillets. Capucine lit les directives :
Vous allez disputer une partie d’échecs. Pour ajouter un handicap, chaque pièce perdue vous fera aussi perdre une pièce de vêtement. Bien sûr, vous commencerez avec le même nombre de pièces que votre adversaire.
Vous pouvez (choix irréversible) :
☐ Effectuer le test et donner votre compte-rendu oral.
☐ Refuser de le faire vous-même. Dans ce cas, il sera effectué par un exécutant sous votre supervision. Vous devrez en diriger la bonne exécution et en rédiger le compte-rendu détaillé qui sera annoté par l’exécutant.
Cochez votre choix et signez votre contrat.
Elle remarque en premier la triple répétition du mot « pièce » et se demande si elle est due à une rédaction hâtive, qui ne semble pas de mise dans l’établissement où chaque mot est pesé, ou destinée à mieux souligner l’association.
Le souvenir des dernières parties qu’elle a jouées repasse en coup de vent dans sa mémoire, surtout celles qui lui ont été plus délicates. Elle en gagnait pourtant plus de neuf sur dix, même contre des étudiantes plus âgées. Elle était devenue la bête noire des « moyennes », que n’affrontaient plus que les meilleures, parfois à plusieurs.
Très sûre d’elle, Capucine choisit instantanément de faire le test et signe de sa petite signature toute en boucles et rondeurs.
L’opératrice lui demande combien de vêtements elle porte. Capucine compte dans sa tête « veste, t-shirt, culotte, short, socquettes, tennis », et annonce :
Elle tapote sur son bracelet connecté, puis lui ouvre la porte. Capucine entre. La pièce comporte un coin lavabo vaguement isolé par une armoire métallique aux portes cadenassées. À l’autre bout, une porte identique à la sienne, avec le même cercle vert autour d’un bouton de sonnette. Elle contourne l’armoire.
Deux chaises de bar « design », larges et hautes avec un dossier et des accoudoirs encadrent une table au plateau en verre épais, nu, vide, sur lequel est seulement tracé un cadre au travers duquel elle a vue sur la chaise vide de l’autre côté. Elle grimpe sur le siège et s’installe. Pas d’horloge. Elle remarque alors que le côté droit de la table est un écran qui affiche les compteurs, avec une zone qui indique : « Prête ? Appuyez ici pour confirmer ».
Elle n’y touche surtout pas et attend son adversaire.
L’autre porte s’ouvre, un homme en blouse blanche entre. Instant de panique : comme elles ne jouaient qu’entre filles, elle s’attendait à une adversaire. Et il doit avoir au moins dix ans de plus qu’elle, donc dix ans d’expérience en plus…
Lui aussi semble troublé. Il s’assied en silence, glisse un regard bref sur la table qu’il semble connaître, puis examine Capucine de la tête aux pieds à travers le plateau de verre et demande, un peu gêné :
Il ignore la pique :
Il pose l'index sur le bouton placé de son côté. Capucine en fait autant. Un large échiquier apparaît sur la table, placé en travers : les blancs sur le côté gauche, les noirs à droite. Capucine comprend que le plateau transparent intègre lui aussi un grand écran. Le rendu en simili 3D est saisissant, mais surtout, il garde une transparence qui lui permet de voir son adversaire.
Elle remarque surtout qu’il lui manque le fou blanc et la tour de droite, tout comme son adversaire. Six pièces : ils lui ont laissé le même nombre que ses vêtements !
L’écran affiche quelques secondes « Attribution des couleurs » puis « Vous avez les blancs » et l’échiquier pivote jusqu’à les placer de son côté. L’écran affiche « Appuyez pour lancer la partie ».
Elle pose le doigt dans le rectangle qui se transforme en « Appuyez pour basculer l’horloge », puis elle joue son premier coup d’un doigt un peu hésitant, appuie sur le bouton virtuel. Son compteur s’arrête, celui de l’autre prend le relais. Elle respire. Son adversaire déplace un pion sans originalité. Ils enchaînent rapidement des mouvements d’ouverture très standards et non décisifs. Il semble obnubilé par le compteur et joue presque brusquement.
Capucine remarque qu’il a laissé un pion sans surveillance. Erreur ou stratégie ? Elle vérifie deux fois le jeu. La prise n’apporte rien d’immédiat, mais ne nuit pas. Elle la fait et appuie sur la touche pour basculer le compteur. L’écran clignote en rouge : « Votre adversaire doit ôter un vêtement, appuyez quand c’est fait. »
Elle s’attend à ce qu’il ôte sa blouse, mais il retire son bermuda – sans quitter ses chaussures – qu’il pose tout au bord de la table, plié pour qu’il ne cache rien du plateau et de la vue. Elle appuie sur la touche tactile et le décompte de son adversaire reprend.
Il prend son temps pour jouer, elle a le temps de l’examiner. Il n’a pas refermé sa blouse qui est restée ouverte. Son slip est assez fin, elle devine son pénis au travers, une forme floue. La curiosité la titille. Le frottement d’un doigt sur le côté du plateau lui fait lever les yeux. Encore un mouvement qui lui semble inutile. Elle vérifie à deux fois, un peu trop longuement, puis décide de lancer son attaque, qui commence par le sacrifice d’un pion. Mordra-t-il à l’hameçon ?
Oui ! Il mange et ouvre le début des hostilités. C’est seulement à ce moment qu’elle réalise que l’écran lui demande d’enlever un vêtement… Elle opte pour ses baskets. Elle en repousse le talon de l’autre pied et les laisse choir devant sa chaise, puis applique le retour de bâton en mangeant le pion mangeur avec son cavalier, ce qui le place en position de fourchette sur le fou et un cavalier cloué que son opposant ne peut déplacer sans se mettre en échec.
Il se lève avec un sourire narquois et ôte son slip. Il écarte largement les pans de sa blouse avant de s’asseoir, les cuisses ouvertes, le sexe un peu tendu en avant. Capucine ne voit que ça au travers de l’échiquier, surtout au travers des cases blanches, moins opaques que les noires. Elle n’arrive plus à se concentrer sur le jeu et réalise que le perdant n’est peut-être pas celui qu’elle pensait… L’autre prend son temps, hésite.
Les yeux fixés sur l’appendice qui lui semble s’être allongé, elle n’a pas entendu le glissement du déplacement suivant, que lui rappelle courtoisement son adversaire. Il a riposté sur le côté opposé, lui laissant le choix pour la fourchette, mais visant un pion qui pourrait bien être important.
Elle a un mal fou à se concentrer, d’autant que l’autre se caresse machinalement le dessus de la cuisse tout en réfléchissant. Elle doit jouer. Prendre le fou ou le cavalier ? Contrer l’attaque ? Elle vérifie deux fois la cible que vise son adversaire, n’y voit rien de dangereux : elle ne risque qu’un échange de pions, puis… rien. Que cherche-t-il ? Elle prend le fou. Il ôte sa blouse et prend le pion de Capucine. Elle ôte sa veste et venge sa perte en prenant le pion adverse. Son opposant retire son t-shirt.
Il est nu jusqu’aux chevilles et réfléchit à nouveau longuement, un coude sur la table, le menton dans la main. De l’autre main, il caresse lascivement son sexe, qui s’allonge encore, grossit et se redresse. Capucine voudrait fixer son regard sur le plateau mais sa focale glisse inexorablement au-dessous. Elle n’arrive pas à le quitter des yeux. Le claquement d’un doigt posé énergiquement sur la table la tire de sa torpeur. Elle n’a pas réfléchi, rien préparé.
Avant même d’examiner ce qu’a joué son adversaire, elle voit que l’écran lui demande d’ôter un vêtement. Un doute… tricherait-il ?
Non, il a mangé son seul fou, par le travers, lui donnant son propre fou. Un échange kamikaze, pense-t-elle, si risqué qu’elle ne l’avait pas envisagé, perturbée par la vision tentatrice. Gentleman, il lui sourit avec un geste de la tête, un clignement des yeux qui dit « hé oui ! ».
Elle hésite entre short et t-shirt. La pensée d’exposer ses seins au regard de l’inconnu l’indispose à peine. Ce ne serait pas son premier « topless », mais c’était à la plage, entre amies, perdue dans une foule, pas devant une partie d’échecs, pas devant un homme qui ne manquera pas de la scruter. Elle se demande si elle pourrait en tirer avantage. Les seins ne sont plus vraiment un tabou et, surtout, il faudrait que les siens soient plus volumineux, plus attirants. Ôter son short ne donnerait à voir que sa culotte. C’est moins gênant, mais moins perturbant. Alors que lui… À moins que… Elle décide d’attaquer autrement.
Elle se lève avec distinction, tourne le dos au gars en un faux semblant de pudeur, se penche en avant et tire son short sur ses genoux en accrochant avec lui sa culotte échancrée. Il lui faut de longues secondes – délibérées – pour la séparer maladroitement du short, pendant lesquelles elle offre à loisir la vue entre ses cuisses. Elle la prolonge encore en levant amplement une jambe, puis l’autre, pour retirer ses pieds du short qu’elle pousse du bout des orteils contre ses baskets, avant de remonter sommairement sa culotte en prenant garde à ce qu’elle reste coincée dans le pli de l’aine, tout contre sa cuisse. Elle se retourne avec un sourire contenu et s’assied, les cuisses bien écartées qui dévoilent largement ses nymphes que le tissu ne couvre plus, mais qu’il tire sur le côté et entrouvre un peu.
« À moi de jouer », pense-t-elle, « à moi de le perturber. Tant pis pour le chrono, qu’il explose ! ». Penchée sur l’échiquier qu’elle fait mine d’observer, elle examine d’abord l’entrejambe du garçon. Sa verge est gonflée, le prépuce s’est retiré autour du gland qu’il entoure comme une couronne. Elle tressaute parfois d’un petit sursaut. Un bref regard sur le visage du type la satisfait : il ne détache pas le regard d’entre ses jambes à elle. Elle décide d’en profiter. Tout en se forçant à revenir au jeu, elle bouge une jambe, l’autre, puis fait glisser ses lèvres humides l’une contre l’autre. Elle craint que reprendre le fou avec son cavalier ne soit un piège… mais non. Cela l’avantage même grandement et la met presque à portée d’un échec. Comment ne l’a-t-il pas vu ? Elle mange le fou tout en se dandinant d’une fesse sur l’autre.
Son adversaire, perdu dans sa contemplation, s’oublie comme elle, pendant qu’il jouait. Elle laisse passer quelques secondes avant de lui signaler que le compteur tourne contre lui.
Manifestement, il a autant de mal qu’elle à revenir au jeu. Alors qu’il lève une main hésitante vers le plateau, elle descend ostensiblement la sienne sur sa cuisse, la fait glisser sur le bourrelet que forme sa culotte, pose les doigts sur ses lèvres, les masse doucement, délicatement. Il ouvre la bouche et inspire lentement, la main levée ; son regard oscille entre le plateau et son arrière-plan, au travers du verre de la table, dans la fourche de ses jambes. Elle tire ses petites lèvres vers le haut pour découvrir son clitoris, les repousse pour le couvrir. C’est délicieux. Elle connaît bien l’effet que ce mouvement lui procure : dévastateur… La crainte l’a quittée, elle sent la chaleur de son ventre irradier, ses seins gonfler et pointer. Elle recule imperceptiblement les épaules pour les faire mieux saillir et laisse son autre main traîner sur leurs pointes.
Après une longue hésitation, la main adverse bouge sur le plateau, déplace une pièce, appuie sur le compteur. À elle de jouer.
Il pousse un profond soupir. Sa main passe sous la table, décalotte complètement le gland qui apparaît, foncé, volumineux. La pointe des doigts le caresse. Elle doit jouer… Elle s’imagine le toucher, c’est terriblement tentant. Elle doit jouer… Il se masturbe lentement entre le pouce et l’index, les yeux oscillants entre les doigts qui continuent de jouer avec le clitoris et ceux qui jouent avec les mamelons. Elle doit jouer… Elle voudrait être sa main, le branler avec souplesse tout en l’embrassant. Elle doit jouer… merde !
Il lui faut quelque chose pour revenir au jeu, pour profiter de l’émoi de l’autre sans y sombrer elle-même. Elle doit jouer… Dans un sursaut d’énergie presque douloureux, elle se penche vers l’échiquier pour placer le plus de cases sombres possible entre elle et lui. Dans le mouvement, sa main descend sur sa fente, elle l’écarte et glisse un doigt entre les lèvres, tâte l’orifice fermé et palpitant, tout en scrutant le plateau. Il a déconné, la faille est grosse comme un éléphant : mat en cinq coups, imparable s’il ne contre pas le prochain déplacement. Elle la vérifie par trois fois, et s’y engouffre. Elle écarte un peu plus les jambes pour le distraire tout en déplaçant silencieusement sa pièce, appuie sur le compteur et se laisse retomber contre le dossier de sa chaise, épuisée.
À lui de jouer, à elle de l’en empêcher ! Elle relève les cuisses, les écarte et les cale sous le surplomb des accoudoirs. Les jambes presque à plat, elle se tripote, écarte ses petites lèvres gonflées et brillantes, dégage l’ouverture de son vagin, en fait le tour du doigt. C’est moins agréable que de titiller son clito, mais l’autre n’arrive plus à faire un mouvement, sauf sa main le long de sa bite.
Lorsqu’il tente de regarder le plateau, elle monte deux doigts dans sa bouche, puis les descend vers son sexe. Il les suit du regard, captivé. Elle glisse lentement le majeur dans sa cavité, pose son pouce sur son clitoris et brasse le tout avec délicatesse.
« Il est perdu ! » pense-t-elle, avant de réaliser « et moi aussi, mais putain, j’y suis presque. Il me le faut ! ». Elle ferme les yeux, ne se concentre plus que sur ses sensations, s’active… et explose avec un cri silencieux qui se prolonge plusieurs secondes.
Quand elle ouvre les yeux, haletante, il fixe toujours son sexe, brillant et baveux. Sa main n’est plus au-dessus de l’échiquier. Il se masturbe vigoureusement, mais elle le force à s’extraire de son envie en répétant entre deux inspirations :
Puis, elle ajoute :
Et, après une autre courte inspiration :
Trop tard ! Il éjacule avec un feulement, envoyant du sperme se coller sous la vitre et sur ses cuisses nues. Il récupère après quelques instants et balbutie plus qu’il ne prononce, en couchant son roi virtuel du bout des doigts :
Ils se laissent tacitement quelques secondes de silence pour reprendre leur souffle. Capucine le laisserait bien parler en premier, mais il se contente de la scruter si intensément qu’elle le ressent presque comme un toucher. Elle demande :