n° 20908 | Fiche technique | 20687 caractères | 20687 3630 Temps de lecture estimé : 15 mn |
10/05/22 |
Résumé: Notre couple est solide, nous aimons faire l’amour ensemble, et nous avons quelques fantasmes en commun. Alors, pourquoi nous priver ? La décision est prise, mon mari et moi découvrirons ensemble le libertinage. | ||||
Critères: #initiatique #candaulisme fhh hbi couplus collègues journal -couple | ||||
Auteur : Camille.R (Femme à la découverte du libertinage en couple.) Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Une année de découvertes Chapitre 01 / 12 | Épisode suivant |
Si vous n’avez jamais vécu ça, mesdames, je serais curieuse de savoir ce que ça vous inspire : imaginez votre homme en train de sucer une bite. Le propriétaire de ladite bite – Appelons-le Guillaume, puisque c’est son prénom – est allongé sur le dos, nu, sur votre lit conjugal. Votre mari – en l’occurrence le mien, Maxime – est également nu, accroupi près du lit, et je dois dire qu’il met du cœur à l’ouvrage. Mais ce n’est pas tout. Parce que cette scène, je la contemple depuis le lit, où je suis tout aussi nue, mais à genoux… Ou plutôt, assise sur le visage de Guillaume, qui me lèche la chatte avec application, tout en caressant mes fesses de ses deux mains.
Allier ainsi le plaisir d’un bon cunnilingus avec l’excitation d’assister à une fellation homosexuelle, je pense que plus d’une d’entre vous ne serait pas fâchée d’être à ma place. Surtout que ça ne fait que commencer, car si Maxime suce Guillaume, c’est aussi pour le faire bien durcir pour tout à l’heure, quand il va me prendre. Mais n’anticipons pas, goûtons l’instant présent et laissons nous aller à jouir de la situation.
« Jouir », c’est bien le mot. Tandis que la langue de Guillaume explore mon intimité, j’ondule du bassin, je me cabre de plaisir. Je caresse mes seins – ils sont menus et très sensibles – je frissonne et je gémis. La langue s’attarde sur mon bouton, puis batifole le long de ma fente, s’immisce entre mes lèvres. J’exhale un petit cri lorsque la bouche de Guillaume revient à mon clitoris, l’aspire doucement. Ses mains sur mes fesses se font plus fermes, me retiennent collée à sa bouche tandis qu’il tète et que sa langue se joint à la fête. Je parviens à porter un instant d’attention à la bouche de mon mari qui suce et lèche le sexe tendu de Guillaume, mais je suis vite happée par ma jouissance. Je sens l’orgasme qui me submerge, qui m’envahit. Je suis parcourue de spasmes incontrôlés, je crie. Je m’écroule sur le lit, les yeux fermés, la bouche entr’ouverte.
Je reste ainsi quelques instants, allongée sur le flanc, reprenant mes esprits. Je sens que ça bouge un peu sur le lit près de moi. Je n’ouvre pas les yeux, j’attends. Maxime vient m’embrasser sur la bouche, caresse mon ventre et mes seins. Je parcours son corps de mes mains. Je m’attarde sur son sexe durci par l’excitation, je remonte sur sa poitrine, son visage. J’ouvre les yeux, lui souris. Je ne vois que mon mari devant moi, mais je sais que Guillaume est là, tout près. Il caresse mes cuisses, dépose de petits baisers dans mon dos et ma nuque. Alors lentement, sans quitter mon mari des yeux, je change de position pour me trouver à quatre pattes, croupe relevée, jambes légèrement écartées.
Guillaume se redresse à son tour, ses mains caressent mon dos, mes fesses. Il se positionne derrière moi et se sert de son sexe raide pour parcourir ma fente de haut en bas, de bas en haut. Son gland se frotte à mon clitoris, réveillant le souvenir de mon tout récent orgasme. Je tressaille, je ferme les yeux, les rouvre.
Maxime me fixe toujours, de son doux regard d’amoureux. Lentement, la bite de Guillaume s’insinue en moi. Je goûte chaque millimètre de la pénétration. Il se retire un peu, revient plus profond, sort, rentre. Il prend un rythme auquel je réponds en me cabrant. Nous nous accordons. Je parviens à maintenir mon équilibre avec une seule main sur le lit. De l’autre, je caresse Maxime, sa poitrine, son ventre. Je tends ma main vers son sexe. Il comprend, se déplace pour que je puisse le branler. Je tiens son membre dans ma main tandis que Guillaume me prend plus fort, me comble un peu plus à chaque mouvement. J’attire le sexe de Maxime, qui se déplace à nouveau, se positionne à genoux face à moi. Je le prends dans ma bouche. Je caresse ses couilles quelques instants, puis repose ma main sur le lit pour ne pas tomber. C’est que Guillaume amplifie ses mouvements. Pendant que je me fais prendre ainsi, Maxime caresse mes seins, augmentant ma jouissance. Mes gémissements sont étouffés dans ma gorge par sa bite que je suce, lèche, aspire. Je jouis de plus en plus fort, les mouvements dans mon sexe s’accélèrent, je me contracte en rythme.
Je sens un nouvel orgasme qui se noue au fond de moi, qui se ramasse en boule dans le bas de mon ventre, et tout à coup se déploie en moi, me remplit tout entière. Guillaume jouit aussi. Sentir son tressaillement, et sa semence en moi, prolonge mon plaisir, le rend plus complet, comme la note finale d’une symphonie. Sans sortir de moi, Guillaume me fait basculer sur le côté, et se colle à moi, allongé contre mon dos, une main sur mon sein. Maxime vient s’allonger devant moi, pose sa main sur ma joue. Il semble comblé. Pourtant, je ne l’ai pas mené jusqu’au bout de son plaisir. Son sexe dressé doit se sentir un peu seul. Mais je sais que mon mari m’aime au-delà de tout, et que rien ne lui fait plus plaisir que mon plaisir. C’est ce qu’il me dit, et je viens d’en avoir la preuve.
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Cette séance de sexe à trois, c’est un peu son initiative. Nous sommes depuis nos débuts – il y a quatre ans – un couple assez fusionnel. Nous aimons être ensemble, tout partager. Bien sûr, chacun est libre d’avoir ses moments à soi, il nous arrive par exemple de sortir séparément, mais quand je suis au bureau ou à une soirée, s’il se produit quelque micro-évènement ou qu’une conversation devient intéressante – ce n’est pas toujours le cas ! – je pense immédiatement au moment où je vais en parler à Maxime. Et lui aussi, lorsque nous nous retrouvons, me raconte ces petits riens insignifiants, ces réflexions qu’il se fait.
En matière de sexe, c’est un peu la même chose. Nous faisons souvent l’amour, et depuis notre rencontre nous avons toujours été absolument fidèles l’un à l’autre. Cela ne nous empêche pas d’avoir nos désirs et nos fantasmes, mais nous les partageons. Son travail d’agent immobilier le conduit à rencontrer du public, et il me raconte comment une conversation avec une belle femme l’a excité, comment il bandait en louchant dans son décolleté. Il m’avoue parfois être rentré à la maison encore émoustillé, et s’être masturbé en s’imaginant comment sa cliente lui faisait des avances et comment ils finissaient au lit. L’histoire fait souvent intervenir le mari de la femme, ou une autre femme. De mon côté, s’il reste tard à l’agence, ou joue sur l’ordinateur tandis que je monte me coucher avec un bouquin, il m’arrive de ne pas terminer mon chapitre. Je laisse mon esprit vagabonder, ce qui l’amène en général à des scènes érotiques. J’imagine être désirée par un homme, ou plus souvent un couple, ou deux hommes. Leurs mains parcourent mon corps. Alors je mime leurs caresses avec mes propres mains, et je me donne du plaisir jusqu’à l’orgasme avant de m’endormir.
Au matin, je raconte à Maxime les situations excitantes que j’ai imaginées. C’est ainsi que nous avons remarqué que dans nos fantasmes à tous les deux, revenait le thème d’un trio, avec une femme et deux hommes, ou un homme et deux femmes. Et l’on y trouve aussi des caresses, ainsi que de chaudes scènes de sexe oral, entre hommes ou entre femmes. Ni l’un ni l’autre n’avons, dans notre passé, connu de sexe à plusieurs, ni de relation homosexuelle, mais clairement, ce sont des désirs qui nous animent, l’un comme l’autre. C’est Maxime qui a proposé que nous réalisions ces fantasmes, évidemment en couple. Au début, j’avais surtout des craintes :
Maxime n’insistait pas, mais à l’occasion renouvelait la proposition. Le temps passant, je commençais à trouver l’idée de plus en plus alléchante. Après tout, nous avons toute confiance l’un en l’autre, et je réalisais que même dans l’hypothèse où l’expérience tournerait mal, ce serait une chose que nous apprendrions sur nous-mêmes. En cas d’échec, nous saurions que nous n’étions pas faits pour ce genre d’expérience, voilà tout.
Plus j’y réfléchissais, plus je sentais que c’était évident pour moi aussi. Une expérience élaborée ensemble, vécue ensemble, c’est le ciment de notre amour. Si l’expérience est inhabituelle, ou osée, ce n’en est que mieux. L’expérience était risquée, mais l’idée était que nous prendrions ce risque ensemble. Et si l’expérience était un succès, ce succès serait encore plus brillant de l’avoir vécu ensemble. J’ai fait part de mes réflexions à Maxime, et nous avons décidé de franchir le pas. Nous avons choisi de commencer par un trio avec un homme.
Je n’ai pas immédiatement pensé à Guillaume, que je connaissais pourtant depuis quelques années. Il travaille dans la même entreprise que moi, mais dans un autre service. Il remplissait donc le critère « pas de collègue trop proche ». Guillaume me plaisait physiquement : grand, les épaules carrées sans faire « Monsieur Muscles », un beau visage ovale sous une chevelure brune, il était assurément viril mais sans aucune nuance de machisme dans ses attitudes. Il avait comme nous la trentaine, et j’avais eu l’occasion d’apprécier – un peu superficiellement – sa gentillesse et son esprit vif.
Je menai mon enquête, et j’appris qu’il était célibataire, séparé depuis six mois de son ancienne petite amie. Quelques bons points de plus pour lui : disponible, et attiré par les femmes. Restait le plus délicat : serait-il ouvert à une relation telle que nous l’imaginions, c’est-à-dire un véritable triangle de sensualité, qui implique le partage du plaisir, y compris entre hommes ? Une enquête s’imposait. J’avais une copine, Céline, qui travaillait dans son service, et elle n’eut pas à se faire prier pour me faire inviter à un apéro avec ses collègues.
Nous étions dans un bar à vin. Je m’étais apprêtée pour l’occasion, espérant attirer le regard, sans toutefois passer pour une allumeuse. Jupe courte moulante et chaussures à talons, chemisier en satin, maquillage léger. Un petit diamant à chaque oreille – cadeau de mon mari – dépassait de ma chevelure châtain légèrement ondulée. J’étais assez satisfaite de mon apparence. Guillaume, un verre de Bourgogne à la main – je notai ce détail – discutait avec quelques personnes. Je m’incrustai dans le petit groupe et fis lentement dériver la conversation, de sujets sociétaux, vers les mœurs et en particulier les couples, la fidélité, l’homosexualité, etc. Guillaume se montra très ouvert, acquiesçant lorsqu’une collègue avança que bien des couples s’étiolaient faute de piquant dans leur vie intime. Ce n’était pas du tout notre cas, à Maxime et moi, mais au moins, je pus m’assurer que Guillaume n’avait pas une idée trop étroite de ce qu’un couple peut se permettre. Il abonda également dans le sens de la même collègue lorsqu’elle suggéra que la sexualité de groupe pouvait souder un couple, ce qui déclencha quelques rires gênés et des remarques du style : « Ah oui ? Tu parles par expérience ? ». Elle s’en tira très bien en revenant à des généralités, lues çà ou là dans la presse magazine.
Tout en remerciant intérieurement cette jeune femme de mener l’entretien d’embauche à ma place, j’avais noté que Guillaume ne s’était pas joint aux moqueurs. J’avais aussi noté que son regard s’attardait de longues secondes sur moi. Enfin, il déclara qu’il ne voyait pas en quoi le fait d’avoir une vie de couple devrait empêcher un homme ou une femme de désirer quelqu’un d’autre, éventuellement du même sexe. J’étais fixée : mon candidat remplissait tous les critères. Je pris discrètement une photo de lui, et m’isolai un moment pour l’envoyer à mon mari, assortie d’un message lui annonçant que nous avions sans doute trouvé notre homme. Il me répondit qu’en effet, il le trouvait beau garçon, et me faisait confiance pour le reste. C’était il y a quelques jours à peine.
Cet après-midi, Maxime est venu me chercher un peu tôt à la sortie du travail, et nous avons attendu que Guillaume sorte à son tour. J’avais troqué mon look un peu sophistiqué de l’autre soir contre la plus pure sobriété : maquillage minimaliste – un trait de noir autour des yeux –, baskets en toile, jeans, et chemisier blanc léger légèrement ouvert, qui pouvait laisser apercevoir mon soutien-gorge blanc. Ma poitrine n’est pas proéminente, mais je ne porte jamais de ces soutiens-gorge rembourrés ou pigeonnants qui travestissent la silhouette. Je préfère être appréciée – ou pas – pour ce que je suis. Maxime sur mes talons, je me suis approchée de Guillaume :
Il avait parlé sans hésitation, ce que je trouvai engageant. Il continua cependant :
J’espérais n’avoir pas dit ça en minaudant de façon un peu trop ridicule. J’enchaînai rapidement :
Bien sûr, il fut tout d’abord étonné.
Maxime intervint :
Guillaume nous a suivis dans notre voiture, et cinq minutes plus tard, nous étions au salon, en train de savourer le vin, que j’avais choisi la veille, et ma foi je ne m’étais pas trompée. Un peu de charcuterie, du fromage et quelques amuse-gueules accompagnaient la dégustation. Le courant est très bien passé entre les deux hommes. J’étais fébrile, mais je crois que je réussissais à paraître naturelle. Il était convenu que Maxime se laisserait le temps de décider s’il voulait continuer ou pas. De mon côté, je pouvais lui faire signe de s’abstenir si finalement je préférais renoncer. Après une petite heure à bavarder tous les trois, en fait de mimiques discrètes, je n’avais envoyé que des messages d’approbation et d’encouragement, et Maxime se lança :
Regard un peu déconcerté de Guillaume. Il me regarda, j’approuvai en souriant. Maxime enchaîna :
Il rebondit sur cette dernière remarque, comme pour temporiser :
Nous lui laissâmes un temps, après quoi il reprit :
Je le regardai droit dans les yeux, l’air très sérieux :
Il resta coi quelques longues secondes, nous regarda l’un puis l’autre. Il sourit.
Le reste a suivi naturellement. Je me suis levée, je l’ai attiré à moi, nous nous sommes embrassés. J’ai commencé à le déshabiller pendant que Maxime, posté derrière moi, ouvrait mon chemisier, dégrafait la ceinture de mon jeans tout en m’embrassant dans le cou. Les deux hommes me caressaient, m’embrassaient partout tandis que les vêtements, un à un, tombaient à terre. Mon corps s’offrait aux caresses, aux baisers. Je ne savais où poser mes mains, ma bouche. Douce sensation d’avoir contre moi ces deux corps, celui de Maxime que je connaissais si bien, et celui de Guillaume que je découvrais. Émotion de tenir en main un sexe inconnu, un peu moins long, un peu plus épais que celui de Maxime, et de forme un peu plus arquée. J’ai été émue de voir que les deux hommes n’ont pas hésité longtemps avant de se caresser aussi l’un l’autre. C’était sur ce point que j’avais eu les plus gros doutes. Convaincre Guillaume de me baiser, ça ne me semblait pas – je le dis en toute modestie – hors de portée. Que, de plus, il veuille bien le faire en présence et en compagnie de Maxime, j’aurais aussi parié là-dessus, car je sais que plus d’un homme fantasme sur les parties à trois, mais les attouchements entre hommes, il y en a beaucoup qui y sont réticents. Maxime, même s’il fantasmait là-dessus, aurait très bien pu reculer une fois en situation. Et si Guillaume avait ouvertement parlé de la bisexualité comme d’une pratique normale, il y a parfois du chemin entre la théorie et la pratique. Manifestement, le chemin n’a pas été si long. Et la fête des corps a continué dans la chambre.
Après avoir joui avec Guillaume, je reste immobile un moment, tandis que le sexe en moi perd de sa vigueur. Guillaume se sépare de moi, se redresse. Je me tourne vers lui, lui souris. Il sait qu’il m’a fait jouir et je sais qu’il a pris son plaisir. Je suis encore un peu groggy. Mais Guillaume se dirige vers Maxime. Surprise et amusée, je le vois prendre en main le sexe encore dur de mon mari. Puis il approche sa bouche et se met à le sucer. Maxime roule des yeux ébahis en me regardant. Guillaume lui prodigue une véritable bonne pipe. Il joue de la langue et des lèvres, alterne les passages lents et les allers-retours rapides. Maxime halète de plaisir, ferme les yeux. Guillaume aspire la bite, puis la lèche de bas en haut. Il fait tourner sa langue sur le gland. Je vois que Maxime jouit de plus en plus fort. Finalement, Guillaume prend tout le sexe dans sa bouche et va et vient sur la hampe. Maxime explose, il crie et éjacule dans la bouche de Guillaume, qui ralentit la cadence, tout en gardant le sexe en bouche. Je souris à mon Maxime qui soupire, absolument ravi.
Allongée sur notre lit où nous venons de jouir si fort, je me dis que nous avons eu mille fois raison de tenter l’expérience. Maxime a sucé sa première bite, et a joui dans la bouche d’un homme. Quant à moi, j’ai pu vivre mon fantasme de jouir avec deux hommes. C’était bon au-delà de ce que j’imaginais, et bien sûr, je sais que c’est parce que ce moment a été vécu avec Maxime qu’il a pu être aussi intense. Les deux hommes viennent de sortir de la pièce, Maxime raccompagne Guillaume. Conformément à ce que nous avions convenu, mon mari n’a pas immédiatement proposé qu’on se revoie : nous en déciderons ensemble, tous les deux, et seulement dans quelques jours. Personnellement, je sais déjà que je voterai pour. Quelque chose me dit que l’ensemble du corps électoral sera unanime.