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Temps de lecture estimé : 17 mn
11/05/22
Résumé:  La jeune femme assume ses envies et se rend au rendez-vous fixé par l’inconnu des toilettes publiques. Ils sont deux à la recevoir et tous les trois vivent en bonne entente une demi-heure de sexe total.
Critères:  fhh hagé extracon inconnu ascenseur toilettes humilié(e) fmast hmast sandwich fdanus confession -dominatio -exhib
Auteur : Effrontee      Envoi mini-message

Série : Graffitis

Chapitre 02 / 02
Dans l’antre du vice

Résumé de l’épisode précédent :

Une jeune bourgeoise découvre l’existence de graffitis obscènes sur les murs des toilettes publiques. D’abord étonnée, elle se laisse prendre au jeu de correspondances avec un inconnu qui fréquente régulièrement les lieux, jusqu’à le rencontrer. Soumise à des pulsions jusque-là oubliées, elle s’abandonne aux plaisirs de l’onanisme et de l’exhibitionnisme. Son correspondant lui donne rendez-vous pour le soir même.









À la lecture de ce pli, je suis près d’éclater en sanglots. Le ventre douloureux, j’ai envie de vomir tant le choc est brutal.


Je vais perdre mon mari, ma famille, mon poste… Mais alors que toutes ces idées noires me submergent, je les balaye d’un soupir : je constate que je mouille. Je suis d’abord et avant tout excitée, prête à obéir à cet homme qui est sûrement un gourou qui m’a envoûtée. Je ne me sens plus du tout libre de mes décisions, sans plus aucune volonté. Je sais déjà que j’irai de toute façon, et que je suis comme lui.


Je tente de me rassurer : peut-être qu’ils vont se contenter de se branler, exhiber leurs bites devant moi ? Je n’aurais qu’à fixer leurs queues pour les faire jouir… car j’ai bien compris le sens de sa phrase : le « nous » laisse supposer sans ambiguïté qu’il ne sera pas seul.


Tout se bouscule dans ma tête : vingt heures, je le sais, ces toilettes sont encore utilisées ; je vais devoir mentir à mon mari ; c’est l’heure du dîner ; prendre la voiture… tous ces arguments je les balaye d’une pichenette. C’est acquis : j’y serai !


Entre mes jambes, ma mouille coule à nouveau le long de mes cuisses. Je dois aller changer de culotte pour enfin arriver à partir pour le bureau. En marchant vers la gare pour prendre mon train, je ne peux m’empêcher de penser qu’il est derrière moi, qu’il me regarde marcher, alors je me rends compte que je roule des hanches, que j’exhibe mon cul à ce fantôme, que je veux aiguiser son désir. J’imagine qu’il a la bite dans la main et qu’il la secoue tout en me suivant. J’imagine qu’il éjacule soudain et que son sperme vient s’écraser sur ma jupe, mes jambes… mes cheveux, mon visage. Je deviens folle, le frottement de mes cuisses sur ma chatte m’excite, je sens que je vais jouir en arrivant à la gare. J’attrape le train. Je me calme. Je suis en nage.


Dans le wagon, je suis assise face à un noir qui semble dormir, mais bien vite je vois qu’il a les paupières presque fermées et qu’en réalité il mate mes cuisses, mon décolleté. Pour m’amuser, faisant semblant de dormir aussi, j’entrouvre mes jambes et laisse innocemment remonter ma jupe en me faisant glisser doucement vers le bord de la banquette. Il mate et il doit voir ma culotte tachée de mouille. Au début, cela m’amuse plus que cela ne m’excite, mais, lentement, je ressens ce plaisir à être regardée.


Dans la tiédeur du wagon, les yeux fermés, je permets à un souvenir refoulé de remonter à la surface de ma mémoire. Je m’en rappelle encore tous les détails et sensations… Je suis alors adolescente et fréquente l’homme qui va devenir mon époux. C’est un jour de la fin du printemps. Il fait beau et chaud. Je suis sur le chemin pour rejoindre mon chéri. J’ai envie de faire l’amour. Je pétille de beauté en marchant dans la rue, goûtant le plaisir nouveau de tous ces regards sur moi. Il faut dire que je me suis faite belle pour lui. Tout est innocent alors.


Une légère robe d’été à fleurs dont le décolleté à l’heureuse tendance à bâiller facilement découvre la peau blanche de mes seins libres. Certaines positions permettent même de laisser entrevoir la couleur caramel de mes aréoles, au centre desquelles pointent mes tétons. Une large ceinture me dessine une taille fine au-dessus de mes jambes découvertes à mi-cuisses. J’ai chaussé mes pieds de fines ballerines avec des petits talons me donnant une silhouette de jeune femme respectable mais pour autant sexy. Une veste de lin sans boutons couvre mes épaules.


Passant devant le grand magasin du centre-ville, je me laisse tenter par l’envie d’y entrer vagabonder quelques minutes avant de rejoindre mon fiancé.

Je déambule entre les rayons de chaussures puis dans l’espace des sous-vêtements féminins. Je suis heureuse, me sens belle et admirée pour moi-même. D’un seul coup, je ressens une pulsion que je connais bien aujourd’hui, mais nouvelle à cette époque.


Il suffit d’un mot, d’une image, du son d’une voix, d’un regard qui agit comme la gâchette d’un pistolet pour déclencher une onde ardente, brutale, spontanée de sexe. Cela me prend au creux de l’estomac et envahit tout mon corps qui se met à disposition. Mon cœur bat plus vite, mon sang frappe mes tempes, mes jambes sont parcourues de légers tremblements. Une envie soudaine investit mon corps, celle de me montrer.

Je ne suis pas seule au milieu du rayon. Des femmes surtout mais des hommes dont certains âgés ont des regards lubriques vers les mannequins déshabillés. Et vers moi ! Je le sens, je le sais.


Ma robe présente deux poches profondes de chaque côté au niveau de mes hanches. Sans vraiment me contrôler, je glisse une main dans celle de gauche. Du bout des doigts, je sens au niveau de la taille, l’élastique de ma culotte. Ma veste est courte et ne dépasse pas ma large ceinture. J’ai bien conscience que les mouvements de mes mains sont bien visibles pour l’entourage. Mais je m’en moque. Mon délire m’enlève toute prudence devant la peur d’être confondue.


Lentement, sur le côté, je glisse un doigt sous l’élastique et pousse le fin tissu vers le bas. Cette sensation de découvrir une partie de mes hanches est délicieusement perverse. Je n’ose pas regarder alentours, mais j’imagine qu’on voit mon geste. Je passe mon sac à main autour de mon cou sur l’épaule pour libérer mon autre main que j’introduis dans ma poche de l’autre côté. Elle saisit à son tour le bord de ma culotte et la fait coulisser doucement vers le bas.


Maintenant, une partie de mes reins se découvre, me délivrant une sensation de liberté jouissive au milieu du magasin. Je reprends ma marche parmi les rayons, croise des personnes ; sans vraiment interpréter ma conduite, je marche vers des endroits qui regorgent de clients. On me frôle, me touche… et de me savoir découverte, même si peu, m’émoustille.


Bien vite, j’ai envie d’aller plus loin. De mes deux mains dans mes poches, je tire un peu plus vers le bas le fin vêtement. Le frottement de l’élastique sur ma peau hypersensible me soutire un gémissement que j’ai peine à masquer. Le bord de la culotte s’arrête au milieu de la rondeur de mes fesses. Sur le devant, je sens que mon ventre se découvre juste à la naissance du fin duvet de mon pubis qui coiffe la bosse de mon mont de Vénus. Cette pensée me procure encore aujourd’hui des frissons. La culotte est bloquée dans sa descente et cela me rassure un moment.

La sensation est extraordinaire. Je mouille déjà et une forte odeur de sexe embaume l’espace.


Je continue à marcher et tout naturellement, le tissu glisse et bâille, coincé entre mes cuisses, ce qui libère les lèvres de ma chatte. Alors, dans un excès d’excitation, je tire vers le bas la culotte qui franchit maintenant entièrement mes fesses pour se bloquer sur le haut des cuisses tandis que les poils de mon pubis retiennent l’élastique du sous-vêtement, juste à l’orée de mon sexe.

Et tous ces gens, autour, qui ne savent pas que je suis cul nu, si proche, si accessible, et même disponible.


Maintenant, la culotte peut glisser simplement sans que je puisse arrêter son mouvement. Le danger accroît mon délire. Je retire mes mains de mes poches et poursuis ma marche parmi les rayons. La culotte libérée descend petit à petit, toute seule, à peine freinée, le long de mes cuisses nues. Je ne fais rien pour la retenir. Au contraire, je ralentis légèrement mon pas pour effectuer comme un léger pas de danse, ondulant des fesses, afin de l’aider à glisser vers le bas.


Devant, le pubis cède. Ma respiration s’accélère, une bouffée de chaleur me submerge. Plus rien ne va empêcher maintenant la culotte de se retrouver en bas de mes jambes.


La volonté de m’exhiber est évidente. Je m’abandonne et ferme les yeux, appuyée contre un bac rempli de soutiens-gorge. Je me laisse aller à goûter cette sensation lubrique et perverse de mon corps nu simplement caché par le fin tissu de ma robe.


Je sens le rouge envahir mes joues quand, rouvrant les yeux, je croise devant moi le regard d’un homme. Regard qui ne laisse aucun doute qu’il a deviné ce qui se passait. Je panique un instant, veux remonter ma culotte, mais réalise qu’elle est trop basse sur mes jambes. Affolée, je cherche un refuge et me dirige vers un endroit moins fréquenté. Je sens que la culotte est à mi-cuisses et doit être à quelques millimètres du liseré de ma robe… ou plus bas, et visible. Je suis morte de peur mais toujours excitée par la situation.


Derrière moi, j’entends le pas de l’homme qui me suit. Je suis perdue. Je m’arrête devant un étalage de chaussures. L’homme, derrière, s’est aussi arrêté.


Brusquement dans un réflexe incompréhensible, je bouge mes jambes pour achever la descente de mon sous-vêtement. Je le sens glisser, franchir mes genoux, filer le long de mes mollets et s’arrêter à mes chevilles. Je marque une pause pour déguster ce moment magique où j’expose à cet inconnu la vérité de mon âme perverse. D’un geste que je veux le plus naturel possible, je dégage mes pieds avant de reprendre ma marche en abandonnant ma culotte sur le sol.


J’imagine que l’homme qui me suit va la récupérer, tachée de mes sécrétions. Je ne me retourne pas et continue de déambuler dans les allées du magasin, comme si de rien n’était. Mon excitation ne tombe pas, elle est à son comble. Mon attitude liée à l’indécence de la situation, le cul et le sexe à l’air, me donne le sentiment de me tenir disponible et disposée à toute aventure.


Le bruit de pas derrière moi me confirme que l’homme me suit. Calmement, je m’engage dans l’escalier qui mène à un parking. La porte se referme derrière moi. Je descends quelques marches pour atteindre un palier. Là, je me retourne et m’adosse au mur de béton. Il est là, planté au-dessus de moi, les yeux braqués sur mes cuisses.


Poussée par le besoin de m’exhiber, j’avance mon bassin, mes épaules appuyées au mur dans une position des plus vulgaires. D’une main, je relève le bas de ma robe et expose mon ventre, mes cuisses et ma chatte au regard du voyeur.


Aucun de nous deux ne pense qu’il peut être surpris. L’homme a sorti son sexe et lentement se branle devant le spectacle que je lui offre. À mon tour, je porte mes doigts sur mes grandes lèvres, les écarte, découvre mon clitoris que je titille frénétiquement.


Je ne contrôle plus ma respiration et, très vite, je sens le plaisir m’envahir, les yeux fixés sur le membre dressé au-dessus de moi. L’homme a le regard scotché sur mes cuisses et ma chatte. Rouge écarlate, il halète alors qu’il accélère sa masturbation. Il pousse soudain un grognement tandis que de longues et puissantes salves de foutre s’échappent de sa queue pour s’épandre devant moi, à mes pieds. Cette image trop forte déclenche chez moi un orgasme violent qui me fait perdre le sens des réalités.


Quand je reprends mes esprits, l’homme a disparu et, sans les traces de sperme au sol, devant moi, je pourrais presque douter de la réalité de ce qui vient de se passer.



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Au bureau, j’ai du mal à me concentrer sur les dossiers. Je ne pense qu’à ce soir. J’imagine des milliers de scénarios… tous aussi pervers les uns que les autres… jusqu’à concevoir de me laisser prendre sans préservatif par des inconnus dans un monstrueux gang bang nocturne ! Je ne me reconnais plus, je suis devenue une salope à la suite d’un simple égarement dans des toilettes publiques, devant une queue crachant son foutre à mes pieds. J’ai même du mal à résister à aller aux toilettes du bureau pour satisfaire au besoin, une fois de plus, de me masturber.


À midi, je déjeune face à une amie. Je suis sur le point de lui demander de l’aide, mais je me ravise. Comprendrait-elle ? Non, cette folie n’est pas compréhensible.

L’après-midi est interminable. Mais plus l’heure avance, plus ce mélange de peur et d’excitation grandit. Une nouvelle fois, je réalise que je ne me contrôle plus, que je ne contrôle plus rien. Je suis en danger.


Je passe une heure à imaginer ce que je devrais faire pour satisfaire à ce rendez-vous. J’ai pensé que je rentrerais préparer le dîner pour m’échapper un peu avant l’heure fatidique, prétextant d’aller voir un voisin qui avait besoin de conseils pour une affaire le concernant. Mon mari avalerait la couleuvre, surtout que je sais qu’il a envisagé de regarder un programme à la télé. Pas question de lui laisser supposer où je vais ni ce que je compte y faire, il pourrait m’en empêcher et cette simple évocation m’est insupportable. On verra demain…


Je devrais avoir plus d’une heure de liberté. Je prendrai l’auto pour rejoindre la gare voisine… et ses toilettes.


17 h. Je n’en peux plus, sans aucune explication pour mes collègues et confrères, je quitte le bureau. Je sens que ma culotte est poisseuse et collante. Je suis surprise de tant de sécrétions intimes car jamais je n’ai senti couler un tel débit. Cela me procure en marchant une sensation confuse. J’ai le sentiment que toutes les personnes alentour voient ma chatte humide. J’ai honte, et en même temps, je suis excitée.


À peine arrivée, je me précipite sous la douche. Je la prends froide dans l’espoir d’éteindre ce désir de jouissance. Dans l’espoir de reprendre la main sur mon destin. Car je suis en perdition, incapable de jugement, d’initiative salvatrice. On dit des gens qui se droguent qu’ils sont dans une démarche suicidaire, c’est exactement ma situation… plus rien ne compte que cette chaleur au bas du ventre qui guide mes décisions et annihile toutes traces de discernement. Ni mon mari ni ma famille ne pourraient me détourner d’aller ce soir dans cette gare aux toilettes nauséabondes où les odeurs violentes de pipi se mêlent à celles de la sueur et de sexe.


Je reste en tenue de jogging, nue dessous. Je prépare, fiévreuse, le repas du soir, envisageant toutes les possibilités qui m’interdiraient de sortir… à chaque hypothèse, une réponse. Puis, mon époux arrive vers 19 h. Tout est prêt pour dîner. Je le bouscule, il se met à l’aise et je lui apprends que je dois sortir. Je sens que ma voix tremble. J’ai peur qu’il devine. Il me regarde surpris mais ne réagit pas. Il me confirme qu’il regardera la télé pendant mon absence. Nous dînons.


Je quitte la table sans même débarrasser pour aller me changer. C’est encore l’été et il fait chaud. Une simple robe d’été bleu ciel, entièrement boutonnée sur le devant et qui laisse mes épaules nues. Mon corps doit rester accessible. Des sandales à talon compensé laissent mes pieds presque nus. Je décide de mettre seulement une culotte que j’ai la ferme intention d’ôter une fois hors de chez moi. Je laisse mes seins nus.


Quand je sors, mon époux est devant la télé à attendre le journal de 20 h. Tous mes nerfs sont tendus, suspendus à une manifestation de mon chéri. Ma main tremble quand je mets la clef pour ouvrir la porte de l’auto garée devant chez nous. Je dois me contrôler pour ne pas jouir ou m’enfuir.


J’arrive un peu en avance à la gare. Je fais le tour du bâtiment avant de me garer sur le parking presque vide à cette heure. Mon cœur bat à 200 pulsations. J’ai mal au ventre. La nuit est noire, pas de lune. Seul l’éclairage urbain diffuse une clarté troublante, pleine de mystère et d’angoisse. Les toilettes sont au bout du quai, dans une zone mal éclairée. Discrètement, j’enlève ma culotte que je place dans la boîte à gants. Ce simple fait d’abandonner toute possibilité de retour pour me reculotter ajoute à mon excitation. J’ai l’impression de me livrer encore plus.


Un train arrive et des voyageurs descendent pour finir par s’évanouir dans la nuit. Il est 20 h. Je sors de l’auto. Mes jambes ont du mal à me soutenir, elles tremblent. Mais je suis déterminée. Mes semelles de caoutchouc étouffent le bruit de mes pas.


Les toilettes sont à quelques mètres devant moi. J’ai peur, je crois que je vais m’évanouir. Cela fait déjà bien longtemps que je déroule le film de ce moment dans ma tête, que je m’en suis fait presque jouir plusieurs fois avant d’arriver ici, le temple de ma perversité.


C’est trop fort, je titube, je m’appuie sur le mur sale. Je me ressaisis et pénètre dans le local aux murs de faïence bon marché envahi par des odeurs qui me surprennent cette fois encore. Personne dans les toilettes à peine éclairées. Devant moi, la porte de NOTRE cabine est ouverte. Elle est libre ! Dans un sursaut de survie, je m’y précipite. À peine entrée, je la ferme brutalement et engage le loquet de fermeture. Je m’aperçois que je suis dans le noir complet. Je tente de calmer mon angoisse contrôlant ma respiration.


Alors soudain, je crois mourir quand je sens un bras me saisir à la taille et une main se plaquer sur ma bouche. Il est là ! Collé derrière, contre moi.



Je ne sais pas où je trouve la force de donner mon accord d’un simple signe de tête. Je sens un corps pressé contre mon dos, une bouche dans mon cou qui souffle une haleine chaude.


J’ai envie de vomir, j’ai trop peur. Je crois en cet instant qu’il va me tuer. Et comme certains animaux qui, tétanisés, se laissent attraper quand la mort arrive, à mon tour je me sens décidée à mourir. Je perçois la fin comme une offrande à mon prédateur. Je m’abandonne, impuissante, devenue sa proie. Je me rends compte que je pisse sur moi et le liquide coule entre mes cuisses. Une odeur d’urine forte emplit la petite cabine. En même temps, je sens que je mouille. Ce mélange de peur et d’humiliation me trouble car il m’excite. C’est à ce moment qu’éclate mon premier orgasme, totalement intellectualisé.



Je suis toute surprise par cette voix et ces mots dont je ne saisis pas tout le sens. L’homme derrière n’est pas ce rustre qui s’est branlé devant moi l’autre jour.



C’est vrai que ces paroles me rassurent et lentement je me détends. Mes bras glissent le long de mon corps. J’ai envie qu’il me séduise, alors je m’abandonne, soumise à ses désirs.


La main sur ma bouche desserre lentement son étreinte. Il sait que je suis à sa merci. Elle me prend le cou qu’elle serre doucement mais fermement semblant de m’étrangler. Je manque d’air mais cela me procure en même temps un immense orgasme que je n’ai pas du tout senti arriver. Je reprends difficilement mon souffle.


Je sens ses lèvres chaudes sur la peau de mon cou, sa langue qui me lèche. Je ne m’attendais qu’à des regards, mais maintenant il y a le toucher. Et j’ai envie de ses mains sur mon corps.


Son bras quitte ma taille et descend sur mon ventre. Sa main se rend compte que la jupe est fermée par une série de boutons. Les deux du bas cèdent rapidement. La main glisse sur ma peau jusqu’aux poils de mon pubis.



En disant ces mots, ses doigts se glissent entre les lèvres de mon vagin encore tout humide de ma mouille et de ma pisse. Les doigts de son autre main fouillent ma bouche. Il m’attire à lui, se presse contre mes fesses ; je sens sa bite dure, droite, grosse. J’ai envie qu’il me prenne, je suis prête à le supplier de me baiser.


Soudain, un bruit dehors, dans le couloir. On vient de fermer les toilettes. Panique ! Je suis enfermée avec cet homme. Des bruits de pas derrière la porte de la cabine. On vient, une autre personne. L’homme derrière moi me dit :



Je n’hésite pas une seconde pour lui répondre :



Comme un automate, j’avance la main et j’ouvre la porte de la cabine. C’est lui, je le sais. Je ne distingue pas bien dans le noir. Mais je reconnais son odeur, sa stature. Surtout, je vois l’ombre de sa main qui agite sa queue avec frénésie.


Ma respiration s’accélère, c’est lui que je veux… C’est cette bête qui se branle devant moi en matant mes cuisses découvertes qui m’excite. Comme la première fois dans cette grande surface. C’est pour lui que je suis revenue ici. Ce rustre qui jouit simplement à me montrer sa queue alors que je jouis à lui montrer ma chatte !


L’homme derrière moi s’est occupé d’ouvrir entièrement ma robe qui se dégage toute seule de mes épaules et me l’enlève. Je suis nue à l’exception de mes chaussures.



Entendre ces mots me rend folle. À la lueur d’une lampe électrique qu’il tient au bout de sa main, il parcourt chaque partie de mon corps nu, le détaille pour exciter son complice. Le faisceau éclaire ensuite la bite devant moi.



Mon regard fixe la bite dressée, puissante. L’homme aux yeux injectés de sang s’approche. Sa respiration est rapide, il souffle une haleine forte de bière. Il mate mon corps comme je mate son sexe. Je regarde sa main secouer sa bite de plus en plus vite.

L’homme derrière moi s’est saisi de mes seins de ses deux mains et les soulève pour les exhiber aux yeux de son acolyte. Il pince sans excès leurs tétons pour les faire pointer.



Le temps semble s’être arrêté dans cet endroit improbable. Ces toilettes publiques.


Quand il me retourne vers lui, il me demande de montrer mon cul au branleur. J’ai à peine le temps de finir mon mouvement que des jets de sperme chaud me maculent les fesses et le dos. Plusieurs jets qui accompagnent des rugissements de plaisir. Je jouis à mon tour gémissant sans retenue. Mon orgasme est aussi violent que le premier, il est pour le branleur.


Puis, le calme revenu, je sens une main rugueuse se poser sur mes fesses et, lentement, consciencieusement, étaler le foutre sur ma peau. Un doigt recueille la liqueur et le présente à sucer entre mes lèvres.


Je suis collée à l’homme qui me tient dans ses bras, la tête reposant sur ses épaules. Je m’abandonne, nue, rassasiée par le plaisir consommé. Il me caresse le dos avec une infinie douceur que je ne m’attendais pas à trouver dans ce lieu et dans ces conditions.


Soudain, j’ai envie de lui. De cet inconnu. Ce n’est plus un désir d’exhibition ou de voyeurisme. J’ai tellement envie qu’il me prenne que je m’entends m’adresser à lui qui me tient dans ses bras.



Sans attendre, il me retourne vers la porte. Il a sorti sa bite, écarte mes fesses, et promène son gland le long de ma vallée fessière. Je la sens grosse, énorme. Face à moi, sans un mot, le rustre s’est approché. Il attire ma tête vers le bas, présente sa bite devenue molle entre mes lèvres et me force à l’introduire dans ma bouche pour la sucer. Je suis tellement excitée que je passe outre le mauvais goût et la mauvaise odeur qu’elle dégage.


Il me prend la tête et la presse contre son ventre velu et rondouillard pour bien s’enfoncer au fond de ma gorge à m’en étouffer. Sa queue reprend rapidement de la vigueur à me remplir la bouche. Dans mon dos, la bite joue avec l’entrée de mes orifices sans s’introduire. Ça me rend folle. Pourquoi ? J’avance mon corps vers lui pour qu’il me baise, m’encule. J’ai envie de cette queue en moi. Mais lui se refuse, qu’attend-il ?


Des images défilent dans ma tête : je vois l’inconnu de la grande surface, des collègues qui regardent… censeurs, accusateurs, moqueurs. Je ressens toute la honte devant tous ces gens que je considère et que je tiens en estime. Mon mari, la bite en main qui mate et se branle devant le spectacle de sa femme souillée, baisée. Je crois m’évanouir.


Je perçois maintenant la main de l’inconnu derrière moi qui glisse entre mes cuisses et ses doigts qui me fouillent, me branlent sans aucune douceur, passant de la chatte au cul. C’est bon, tout mon corps entier est soumis à cet orgasme que je sens monter et m’envahir.


Enfin, je sens le corps de l’homme qui se cabre et glissant sa queue sur mes reins, entre mes cuisses, il déverse son foutre sur moi par longues saccades brûlantes.


Je jouis pour la troisième fois, en silence, bâillonnée par la bite qui lâche à son tour son jus qu’on m’oblige à avaler, me maintenant la tête. C’est un plaisir bizarre qui me submerge cette fois, fou, impossible, et presque douloureux tant il est intense.


Rassasiés, les deux hommes se rajustent. Je reprends difficilement mes esprits.



Je réalise alors que si, moi, j’étais disposée à l’imprudence et l’inconséquence de m’exposer à être prise sans protection, mon amant, lui, ne m’avait pas pénétrée et avait joui hors mon ventre ! Un geste de gentleman.


Il nous fallut quelques minutes pour recouvrer nos esprits. Il régnait dans cet endroit au demeurant sordide et aux odeurs pestilentielles, une complicité et un respect inattendus.



Sur ces mots, ils sont sortis, m’abandonnant dans le noir des toilettes, couverte et salie de foutre. Je ne réalise pas vraiment ce que je viens de vivre ni comment j’en suis arrivée là, mais je me sens bien, mon désir assouvi.


Je n’eus aucun mal à me rajuster, tout cela a duré à peine une demi-heure. En regagnant ma voiture, je les aperçus au fond du parking. Ils attendaient que je sois sécurisée à l’intérieur de ma voiture, portes condamnées, pour disparaître dans le noir de la rue déserte.


Je prends la précaution de m’essuyer avant de remettre ma culotte car le sperme s’écoule encore lentement le long de mon dos et entre mes fesses.


Un sentiment étrange me saisit alors. Cette frénésie de sexe, qui m’a rendue folle ces dernières heures, a disparu. Je me sens libre à nouveau. Je réalise alors que ce n’était qu’une simple pulsion, retour sur mon adolescence, mêlant envie et curiosité qui, une fois assouvie, n’avait plus raison d’être. Je comprends que je ne reviendrai plus dans ces toilettes nauséabondes me laisser souiller par des inconnus pervers ; avec l’espoir qu’on me laissera maintenant tranquille.


Je suis sevrée.




– FIN –