n° 20937 | Fiche technique | 17620 caractères | 17620Temps de lecture estimé : 11 mn | 30/05/22 |
Résumé: Ce dernier jour des vacances idylliques de ce couple amoureux va prendre une tournure aussi plaisante qu’inattendue… | ||||
Critères: fh ffh couplus vacances lingerie -occasion | ||||
Auteur : Clair Aymé (j’aime écrire des histoires...) |
15 août 2019 – Stromboli – Sicile
Quatre fois par jour : le matin, pour aller chercher les croissants au chocolat et des fraises ou un melon ; le soir pour une bouteille de vin blanc ou le petit ingrédient qu’ils avaient oublié. À l’aller et au retour, il passait par ce petit chemin de terre, qui s’engouffrait dans le vide de la montagne, et reliait leur petit coin de paradis à la civilisation, au prix de quelques gouttes de sueur. À l’aller et au retour, il jetait un petit coup d’œil, un peu honteux, dans le petit jardin de cette petite maison blanchie à la chaux qui se trouvait là, à mi-chemin, au milieu de nulle part, mais semblait habitée par une jolie et mystérieuse jeune femme, qui portait une attention toute particulière à sa lingerie qu’elle laissait à sécher nonchalamment au soleil. À l’aller et au retour du matin : un joli ensemble ; à l’aller et retour du soir : une guêpière et ses bas assortis. Cela faisait maintenant plus de dix jours que ses vacances avaient commencé et il n’avait pas encore revu deux fois la même pièce de dentelle. La collection semblait infinie…
Ce matin, quand il se réveille, il sent que l’autre moitié du lit est vide. Sans qu’il ne s’en rende compte, sa moitié s’est, une fois n’est pas coutume, réveillée avant lui. Elle n’est pas dans la cuisine, elle a dû prendre son courage à deux mains et se charger du doux devoir du matin. Il prépare du thé et s’installe dans le petit jardin pour l’attendre. Quand elle apparaît enfin au bout du chemin, il lit sur son visage que ses yeux ont fait la même balade que les siens lors de ses allers et retours des jours précédents. Elle s’arrête devant lui, le regarde dans les yeux, soulève lentement sa petite robe, découvrant sa délicieuse petite chatte laissée libre pour cette balade matinale.
Tout en soutenant son regard, il s’agenouille devant elle et approche doucement sa langue de son petit bouton, déjà gonflé par le spectacle qu’elle vient de contempler. La langue se balade, danse doucement au rythme des gémissements de l’aventurière, dont les cuisses s’ouvrent de plus en plus outrageusement. Elle glisse ses mains dans ses cheveux, ondule du bassin, donne le rythme. Quand le désir est trop grand, elle se laisse tomber en arrière sur l’herbe encore humide de la rosée, sans laisser une seconde la possibilité à la langue laborieuse d’échapper à son ouvrage. Une fois étendue sur le sol, plus rien ne s’oppose à son laisser-aller absolu. La langue danse, de plus en plus vite, un doigt rentre, puis en deuxième, devant, derrière, elle ne sait plus trop à vrai dire, seule la boule de feu qui grandit en son ventre, doucement, sûrement, concentre son attention… jusqu’à l’explosion. Son cri résonne dans la montagne et revient par les échos lointains, quand elle-même revient à la réalité. La fraîcheur de l’herbe est si bonne, avant cette journée dont la chaleur sera, pour sûr, écrasante. Elle en profite, de cette délicieuse convalescence… jusqu’à ce que l’odeur du thé et du citron pressé lui ouvre les narines, puis les yeux. Elle le voit, à travers les vapeurs fumantes du thé, sourire amoureux aux lèvres.
* * * * *
Non, décidément non. Un dernier déjeuner sur la terrasse, avec cette chaleur éclatante, sans parmesan, c’est tout sauf acceptable. Pas le choix, il faut redescendre au village…
Elle enfile rapidement la première robe qui passe, lui un bermuda et une chemise, et les voilà partis, aucunement dupes de la raison qui les pousse à s’aventurer de nouveau sur le sentier. Ils ne peuvent s’empêcher de rire quand leurs regards se croisent, ce petit rire d’excitation qui résonne nerveusement dans la tête et mouille les culottes. À quelques encablures de la maison du désir, elle lui prend la main – moite – et, arrivée à une distance permettant d’observer les délicates dentelles à sécher, d’étonnement, elle porte la main à sa bouche.
Elle acquiesce, les yeux pleins d’excitation. Ils se regardent, et leur regard glisse petit à petit d’une excitation bon enfant à un désir de plus en plus brûlant, qui ne trouvera son soulagement que d’une manière. Alors elle l’embrasse, en l’empoignant par les cheveux, elle le dévore. Sa main descend, le long du dos, sur le ventre. Et glisse dans son bermuda, où elle trouve sa queue dure et trempée comme jamais. Sa langue danse dans sa bouche au même rythme que sa main caresse son gland, avec délicatesse et douceur. Sa main trempée lui branle maintenant toute la queue, et après que les boutons de la chemise ont été ouverts un par un, elle ouvre doucement sa braguette. Le bermuda glisse le long de ses jambes comme sa langue descend sur son torse, et déjà elle sent sa queue tout au fond de la gorge qui s’ouvre de plus en plus grand, engloutissant quelques millimètres de plus à chaque mouvement. Il retient tant bien que mal ses gémissements, mais quand il sent qu’il ne pourra bientôt plus se retenir, il retire la queue de sa bouche, la fait se relever, la retourne et glisse la main dans sa culotte, par-derrière. La chatte trempée aspire son doigt, qui se retrouve immédiatement au fond, dans un gémissement de plaisir retenu. Le doigt explore lentement son intérieur, comme si c’était la première fois. Sa chatte est gonflée comme jamais et le mouvement des doigts dans la mouille crée une musique qui l’excite de plus un plus.
Il la fait se pencher en avant, et s’agenouille derrière elle. Bientôt, sa culotte est à ses pieds, et sa langue lui explore le trou du cul comme son doigt lui explore la chatte. La mouille coule le long de ses lèvres, elle se mord les lèvres pour rester silencieuse, la langue qui lui honore le derrière semble aux ordres de son propre cerveau tellement l’exécution est parfaite, le doigt et la langue se retirent, laissant un vide insupportable pendant quelques secondes, qui paraissent une éternité… mais la queue arrive, de tout son long, pour lui percer le ventre et la pilonner très fort, très vite. Elle se fait baiser exactement comme elle le souhaite, bestialement, amoureusement. Avec sa main, il lui bâillonne la bouche, pour qu’elle puisse gémir… Parce qu’elle ne peut plus se retenir de gémir, de plus en plus fort, et l’arrivée de la main sur son clitoris n’arrange rien.
Il la branle, fort, vite, trop vite, trop fort, mais exactement comme elle le veut, pour mettre le feu à son ventre qui bientôt n’aura plus d’existence, tout comme le reste du monde. Les flashes de lumière éblouissants devant ses yeux, elle ne contrôle plus rien. Elle hurle. Une fenêtre s’ouvre… la maison. Retour à la réalité, instantanément. Pris de peur, il se retire, et d’un geste remonte son pantalon et l’attrape par la main. Ils s’échappent en courant. En courant et en riant. Ils sont hilares quand ils arrivent au village. La chaleur est trop forte, ils se ruent dans un café. Elle commande deux verres de vin blanc, et va s’asseoir à la meilleure table, celle en face du ventilateur. La fraîcheur du vent qui s’engouffre sous sa robe est tellement agréable… un peu trop sans doute. Elle réalise en même temps que lui : sa culotte est restée sur les lieux du crime.
* * * * *
Le troisième verre de vin et le soleil tapant rendent l’ascension du sentier plus difficile encore, mais c’est la peur de tomber nez à nez avec celle qui les a surpris à faire l’amour qui les préoccupe le plus… les excite aussi, bien évidemment.
À Paris, ils ont souvent fait l’amour devant la fenêtre à la tombée de la nuit, observant la silhouette à sa fenêtre au loin, en imaginant que cette jolie jeune femme ne soit pas là que pour fumer sa clope… Ça n’est jamais resté que théorique… pas vraiment réel.
Tout à l’heure, elle les a sans doute vus. Regardés même. A-t-elle voulu les faire fuir en ouvrant la fenêtre ? Et si c’était une invitation.
Fou rire.
Il se lance, jette un rapide coup d’œil – les portes sont fermées ; pas de lingerie à sécher – il continue sa route, mais là où devait se trouver la culotte, rien. Enfin, si… Trois petites branches, qui forment une flèche, dirigée vers un buisson. Dans le buisson, une enveloppe, et un petit paquet. Il lui fait signe de la rejoindre et tous deux observent la lettre. Dessus, il est écrit :
Pour vous deux. Vous vous reconnaîtrez.
Impatiente, elle déchire l’enveloppe, et y trouve un petit mot, à l’écriture manuscrite délicieusement appliquée :
Jolie petite culotte pour une balade matinale. Mais elle était humide et poussiéreuse, je me suis permis de la laver. Si vous voulez la récupérer, venez donc ce soir, à 19 h, avec une bouteille de champagne si possible, en portant le contenu du petit paquet, cela va sans dire. De ce que j’ai pu observer, ça vous ira très bien.
À ce soir.
Dans le paquet, un joli ensemble en soie rouge, soutien-gorge et culotte, tous deux ouverts sur les zones les plus affriolantes…
* * * * *
À chacun de ses pas, dans cette ultime descente du sentier, le contact de la soie bleu nuit de sa jolie robe courte contre ses tétons nus les rendait plus durs encore. C’est la première fois qu’elle porte une lingerie si ouvertement érotique. Elle aime beaucoup la jolie lingerie, et prend un grand soin à la choisir le matin en imaginant le moment où il la découvrira… Ça lui plaît de se sentir sexy. Mais là, c’est plus que ça… Et les petites bouffées de vent frais qui s’immiscent entre le tissu et sa peau viennent lui caresser ses grandes lèvres déjà tout humides, et quand elle lève plus la jambe pour passer au-dessus d’une branche ou d’une pierre, c’est comme si ce mistral venait lui caresser le clitoris.
Quand ils se préparaient tous les deux, le sourire aux lèvres, ils n’ont pas osé se demander ce qu’ils seraient prêts à faire, quelles seraient leurs limites… par peur d’avouer à l’autre que la leur était beaucoup plus éloignée que ce qu’ils pouvaient imaginer ? Par envie de ne pas se donner de limite, ou plutôt de ne pas en avoir ? Difficile de savoir… Mais la maison se rapproche de plus en plus, et ils sentent tous les deux que la main de l’autre devient de plus en plus moite, et leur souffle coupé ne peut s’expliquer uniquement par l’effort physique de la descente… Elle n’ose pas le regarder dans les yeux, de peur que ces derniers ne lui demandent de rebrousser chemin. Elle ne se doute pas qu’il en est de même de son côté à lui, et que sa queue est déjà bien dure au fond de son pantalon. Va-t-elle devenir folle de rage si leur hôtesse du soir l’embrasse ? Le caresse ? Le suce ? Mais il en a tant envie, tant envie de se faire sucer tout en embrassant celle qu’il aime, trop envie de la prendre par derrière pendant qu’elle lèche une jolie chatte… ou qu’elle suce une… L’idée lui provoque immédiatement une réaction dans le ventre, une réaction de dégoût d’abord… puis il imagine son plaisir à elle, qu’il sentira sous ses mains, à chaque fois qu’il lui enfoncera son pieu dans sa chatte, ou dans son cul, son plaisir d’être ainsi au centre de l’attention… et de sentir l’amour qu’elle ressent pour lui, la confiance de s’offrir comme ça… Le dégoût se transforme petit à petit en excitation.
Il jette un regard dans sa direction, elle a fait de même, au même instant. Ils s’arrêtent, se regardent, regardent leurs excitations respectives. Elle glisse sa main pour sentir sa queue, dure à travers son pantalon, quand il plaque sa robe contre sa petite chatte qui noircit d’humidité la soie qui rentre en contact avec sa mouille qui n’en finit plus de sortir à l’idée de le voir dans la bouche d’une autre alors qu’elle lui offre son cul à la sienne. Pas besoin de mots. Le désir est trop évident. Ils reprennent leur route, main dans la main, et bientôt arrivent au virage tant désiré.
* * * * *
Au fond du jardin, la porte est ouverte. Ils s’arrêtent un temps, à l’endroit où quelques heures plus tôt ils ont fait l’amour, à l’endroit où ils se sont fait surprendre, à l’endroit où tout a basculé. Ils se regardent. Dernière hésitation. Ils savent tous les deux où ils s’apprêtent à entrer, mais n’ont aucune idée de comment ils vont en sortir. Le temps paraît suspendu.
L’explosion arrive. Celle d’une bouteille de champagne. Un rire, le champagne se répand sur le sol, manifestement.
Elle porte une élégante robe, en soie, elle aussi, longue et tellement fendue qu’on peut distinguer la dentelle de ses bas. La finesse de l’étoffe laisse deviner les détails d’un porte-jarretelles et les tétons insolemment pointus de ses petits seins, qui n’ont l’air d’être recouverts que par la fine robe. Quand elle se retourne pour les inviter à rentrer, elle laisse apparaître dans le décolleté vertigineux de son dos la dentelle raffinée d’un élégant bustier, qu’il se souvient bien avoir vu à sécher quelques jours auparavant. Ils se regardent, complices. C’est parti.
Elle les invite à s’asseoir pendant qu’elle va se rincer les mains. Ils s’exécutent, sur deux des six jolis fauteuils arrangés en cercle. La lumière du soir inonde la pièce, dont les murs sont recouverts de bibliothèques bien remplies et de quelques tableaux impressionnistes.
Elle pose sa coupe de champagne sur la table, et se dirige vers elle, qui se lève pour la saluer. Mais au lieu de l’embrasser sur la joue, le baiser se pose sur ses lèvres, et la main se glisse dans son dos. C’est la première fois qu’elle embrasse une femme, et ses lèvres sont tout à fait réactives… toutes ses lèvres. Et c’est elle qui, sans même s’en rendre compte, prend l’initiative de glisser sa langue entre les lèvres de la bouche de son hôtesse. Ses doigts glissent sur la douce soie, elle sent la dentelle à travers la robe, et meurt déjà d’envie de la lui arracher. Elle n’avait jamais imaginé ressentir de réel désir pour une femme, mais elle avait déjà envie de la dévorer. Le baiser prend fin, elles se sourient, et d’un geste elle l’invite à saluer aussi son amoureux.
Elle s’exécute avec plaisir, glisse sa main derrière son dos, et l’embrasse timidement, dans un premier temps, puis sensuellement. Elle les regarde faire, et constate avec étonnement le plaisir que cela lui procure. Elle le sent, elle a envie d’eux. Il se tourne vers elle, et lui fait signe de les rejoindre. Les langues se mêlent, les mains aussi, effleurent leur peau, leur dos. Elle sent une main glisser vers ses fesses, elle ne sait pas à qui elle appartient mais brûle d’envie qu’elle se glisse sous sa robe et vienne caresser son petit con qui est maintenant plus que trempé. Ses mains à elle aussi se baladent, caressent pour la première fois un autre sein que le sien, doux, ferme, dur. La main s’est glissée sous la robe, elle se rapproche, centimètre par centimètre, de la zone interdite. Elle embrasse son amoureux, et sent que leur hôtesse glisse lentement sa langue contre son torse, et très vite elle se retrouve accroupie, sa deuxième main d’une agilité stupéfiante a déjà ouvert le pantalon, et sa queue dure et humide se dresse devant les yeux gourmands de la tentatrice. Elle commence à glisser le gland entre ses lèvres, pendant qu’il embrasse son amoureuse avec une excitation de plus en plus intense, et déjà la moitié de son vit est avalée par cette bouche expérimentée. Les doigts sont à quelques millimètres de sa chatte tout ouverte, elle peut presque sentir leur chaleur, et quand la queue maintenant entièrement engloutie bute au fond de la gorge, deux doigts la pénètrent, d’une traite. Les deux amoureux tressaillent de plaisir, et sans même comprendre comment c’est seulement possible, sentent irrémédiablement leur orgasme arriver.