n° 20944 | Fiche technique | 44588 caractères | 44588Temps de lecture estimé : 26 mn | 03/06/22 |
Résumé: Il rêvait de faire corriger ce que la nature lui avait infligé. La chirurgie esthétique sait le faire. | ||||
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Auteur : Un, deux, trois Envoi mini-message |
Je suis dans le brouillard. Oui, je sais où je suis, mais je vois trouble et suis à moitié sourd. La salle de réveil est blanche comme toutes les autres. En tournant la tête… Aïe, c’est un peu douloureux. J’ai l’impression d’avoir le visage gonflé. J’ose poser une main. Je n’y trouve que des pansements. Il faut dire que j’ai été fort.
J’étais prêt à tout.
La nature est capricieuse. Elle m’a particulièrement gâté pour le visage. Paupières tombantes, et surtout nez à la Cyrano. Et le reste, direz-vous ? Merci, je suis loin d’être un Quasimodo comme dans votre littérature. Au contraire, je suis bien charpenté et dès ma jeunesse j’ai reporté sur mon corps la recherche d’une perfection que mon visage me refusait. J’ai passé des heures et des heures dans les salles de musculation. Le chocolat, que j’adore, je le porte sous forme de tablettes sur le ventre. Je dis « chocolat », mais aucun produit dopant !
Vous direz : pourquoi cette volonté, si jeune, vingt-cinq ans, de faire appel à la chirurgie esthétique ? La réponse est double. D’abord le regard des autres. Oh, pas de remarques, à part quand j’étais jeune, mais les yeux qui ne s’attardent pas. Le second point est mon métier. Je suis chauffeur, chauffeur pour touriste. Je les accompagne tout au long de leur périple, périple d’une semaine ou deux. Mais aussi comme je parle le français, par ma mère, et l’anglais par l’école, associé à une licence d’art, je fais plus que conduire. Je suis aussi leur guide, ne les confiant à des guides professionnels que sur de rares sites.
On me confie évidemment en priorité les touristes de langue française, ce qui inclut les Belges et les Québécois. On dit les Français râleurs et ne donnant pas de beaux pourboires. C’est un peu vrai. Sauf pour les « Tamalou », touristes d’un certain âge hors des vacances. Pour les autres, c’est très variable. Mais c’est avec les autres finalement que je finis par avoir les plus beaux pourboires… En moyenne… Car, mais n’allez pas croire que j’en fais profession ou que je demande à être payé, certaines touristes féminines cherchent chez moi des bras réconfortants et c’est bien volontiers que je les ouvre pour des galipettes alors que parfois leur mari dort dans leur chambre.
Dans mon contrat, je reçois en plus de mon salaire un forfait pour les repas et la nuit. Le repas de midi, je le passe avec les touristes. Souvent, le patron du restaurant me fait un prix. Pour le soir, souvent certains m’invitent. Pour ce qui est de la nuit, j’économise en dormant dans le bus. Pour la douche et les toilettes, j’ai accès à ceux de l’hôtel.
Le prix du voyage sélectionne la clientèle. Très bons restaurants, dégustations nombreuses, hôtel de luxe avec « all-included » ne sont pas à la portée de tous.
Lorsque je les réceptionne à leur descente d’avion, je peux voir sur leur visage que le mien ne leur paraît pas du niveau des prestations attendues. Mais très vite, ils apprécient mon Français, la connaissance du pays, la façon de rester à ma place tout en étant à leur écoute.
Le moment que je préfère, c’est le deuxième jour. L’hôtel est magnifique, la vue splendide et surtout la piscine à débordement, une merveille. Aussi, lorsqu’ils me retrouvent, d’abord nageant, enchaînant les longueurs dans un crawl parfait, puis sortant dans un mouvement qui met mes épaules en valeur, je me délecte. Surtout de voir le visage de ces dames qui oublient mon visage pour découvrir le reste. Toutes ces heures d’entraînement font des miracles. Mais aussi, bien que très classique, mon maillot de bain, mouillé et collant, met en évidence ce que la nature m’a donné. Oh, rien d’énorme, pas de ces sexes que certains « hardeurs » peuvent montrer, mais ce qui fait de belles bosses très suggestives.
C’est ma revanche et je me demande si, lorsque mon visage sera plus « normal », je sentirai encore ce moment de gloire. Je sais, je me contente de peu, mais c’est si bon.
N’allez pas croire que le soir même les femmes défilent dans mon bus. Non, bien sûr que non. Mais l’attitude de beaucoup change. Beaucoup se sentent coupables d’avoir pensé que je n’étais pas au niveau des prestations attendues et cela uniquement du fait de mon apparence physique. Ils deviennent plus causants, cherchant à mieux me connaître.
Je ne suis pas un gigolo. Je ne fais aucune avance. Je suis très pro dans mon travail, personne ne pourrait dire le contraire. Je traite sur un pied d’égalité les couples avec enfants, les femmes seules, les couples classiques, les autres, jeunes et moins jeunes.
C’est l’infirmière qui me parle. Elle se moque, gentiment, un sourire adoucissant ce qu’elle me fait remarquer. Je suis en chemise de nuit, du genre « hôpital », vraiment pas ce qu’il y a de mieux pour vous mettre en valeur. Mais le léger tissu montre une bosse, plutôt un toit de chapiteau au niveau de mon ventre. Un peu plus bas !
Je bande et mon sexe qui s’est redressé ne peut qu’attirer le regard. Je me sens tout con. Je veux parler, mais mes lèvres me trahissent. Un comble, peut-on vraiment bander juste après une anesthésie ? J’avais opté pour « anesthésie locale améliorée »…
Elle se sauve non sans avoir tiré sur moi une couverture qui atténue le « Medrano ». Je la vois s’éloigner. Beau petit cul que sa blouse ne cache pas vraiment. On dit que les infirmières ne portent rien dessous. Si j’ai l’occasion, je vérifierais bien un peu plus tard.
Non, ce n’est pas à ma petite amie que je pense. Je n’ai pas encore trouvé celle qui prendra mon cœur. Non, c’est de mon dernier voyage.
Il y avait un air de décontraction, d’envie de vivre, de faire la fête, que j’attribuais et je n’étais évidemment pas le seul, à la fin de la pandémie. Le virus avait pratiquement disparu de la surface de la Terre. Eh oui, il fallait penser « global » et donc en Terrien et non pas en Italien ou en Chinois.
Cette décontraction déjà apparente le premier jour avait pris toute sa force pendant la soirée du troisième. Une animation était prévue, chansons italiennes avec petit orchestre, vins, slows langoureux à la belle étoile, avaient donné une ambiance de séduction…
Même les couples établis se laissent charmer par ce petit paradis. Moi, toujours en service, j’invite les femmes seules, mais aussi d’autres m’invitent. Cela ne choque personne, car c’est bon enfant que les corps se touchent. Il n’y a qu’un moment où je suis mal à l’aise, c’est lorsque Lilou se blottit dans mes bras. Lilou est jeune, et voyage avec sa mère, en réalité sa belle-mère. C’est une belle fille, un peu timide, toujours un peu en retrait. Mais je sais par expérience qu’il faut se méfier de l’eau qui dort. Une fois, une ado de seize ans est venue me rejoindre dans mon bus, en pleine nuit, et j’ai eu un mal de chien à lui faire entendre raison. Elle était tellement dépitée que j’aie craint une vengeance, du genre « papa, il m’a touchée ». Aussi, je suis prudent.
Une fois dans mon bus, allongé à l’arrière sur la banquette qui peut se basculer et faire un lit convenable, je me dis que je ne serais pas étonné si « Armelle » venait me rejoindre. Armelle voyage avec son mari, Romain. Pendant la soirée elle m’a fait du rentre-dedans, discrètement, mais que je ne pouvais pas ignorer. Il y a façon et façon de danser le slow et surtout de passer de l’une à l’autre en fonction de l’éclairage de la piste de danse. Mais aussi elle m’avait questionné, s’excusant d’être indiscrète, si j’étais marié ou en couple, si de dormir dans le bus, elle avait fait sa petite enquête, était confortable, s’il ne faisait pas trop chaud, etc.
J’allais m’endormir lorsqu’on cogne à la carrosserie. Oh, des petits coups discrets, bien que je sois garé à l’écart des habitations.
Aussitôt, je pense, « embrouille ».
J’ouvre la porte. Elle monte aussitôt, regardant derrière elle.
Sans attendre ma réponse, elle avance dans le couloir pour atteindre le lit. Elle le teste de la main.
Son sourire est chargé d’envie.
Non, elle ne me mange pas, mais dès que je suis assez près d’elle, elle pose sa main sur mon sexe. Je ne porte qu’un caleçon flottant. Elle le fait tout en me fixant du regard, cherchant un accord ou un refus. Je ne dis rien, alors, elle baisse assez le tissu pour libérer ma verge.
Alors elle me caresse. Aussitôt, je me dresse et apparais dans toute ma majesté. Elle pose ses lèvres, puis sa langue puis avance et me gobe.
Pour moi, les meilleures suceuses sont les Américaines. Elles commencent très jeunes et ont le temps d’améliorer leur technique sur plusieurs copains. Hélène suce bien, mais, dès que je suis bien dur, elle fait sauter sa robe. Sa poitrine sans soutien-gorge est lourde, disproportionnée par rapport à son corps, mais elle s’en sert pour me faire une branlette dans le sillon de ses nichons qu’elle tient plaqués l’un contre l’autre. C’est la première fois que l’on me fait cela. Par moment, elle relâche la pression pour cracher sur mon sexe et reformer un sillon gluant.
Évidemment que j’en ai. J’attrape la boîte et lui en donne une. En deux secondes, elle me couvre.
Cela fait drôle d’entendre cette femme si posée et retenue me parler ainsi. Mais elle ne fait pas que parler. Dès que je suis allongé, elle monte sur moi et dans un mouvement fluide qui montre qu’avec son mari – je sais que son mari est resté en France – elle en a l’habitude.
Elle me chevauche. Sa lourde poitrine joue la farandole. C’est étonnant comme les seins paraissent vivre leur propre vie. Mes deux mains les stabilisent. Mes doigts en torturent la pointe que j’ai rarement vue si grande.
Elle jouit très vite. Elle est très humide. Elle jouit encore. Je la rejoins.
Elle me quitte, plutôt se sauve, prenant juste le temps de repasser sa robe…
Mais le lendemain matin pendant la queue pour le buffet du petit-déjeuner, je vois bien qu’elle a un regard fuyant. J’en apprends la raison pendant la visite des Trullis.
Le reste de la journée se passe sans que cet incident la ternisse. Je surveille du coin de l’œil cette Lilou qui a suivi sa belle-mère et l’a « immortalisée » dans ses ébats. Cela a dû lui faire un choc, encore que, mignonne comme elle est, la sexualité, elle doit connaître. Lorsque je croise son regard, elle me sourit, mais sans que cela soit particulier.
Nous avons changé d’hôtel… toujours un hôtel à taille humaine. À nouveau… animation. Les touristes ne regagnent leur chambre qu’après minuit.
Mon bus est un peu à l’écart.
On frappe à la porte. Lilou ? Elle vient me questionner. J’ai bien réfléchi. Si je dis que j’ai essayé de séduire sa belle-mère, j’insisterai sur le point qu’en aucun cas je ne l’ai forcée. De toute façon, si Lilou avait suivi Hélène, elle a bien dû nous voir depuis le début et constater que…
Ce n’est pas Lilou, mais celle que j’espérais hier soir. Décidément !
J’ai l’impression de revivre les mêmes excuses, comme d’ailleurs chaque fois qu’une femme vient me voir. Très peu viennent sans honte et annoncent dès le départ qu’elles ont envie de moi.
Mais Armelle en fait le minimum. Très vite, elle avoue :
Je souris et m’avance vers elle. Je pose un baiser sur ses lèvres. Elle sent bon. Elle m’enlace. Je l’enlace. Le baiser devient fureur. Elle est toute chaude.
Je la libère pour faire descendre mon slip. Elle me regarde, découvre mon sexe qui est encore alangui. Elle fait sauter sa robe par-dessus tête. Le mouvement est rapide, mais gracieux. Elle est nue. Elles viennent toutes me voir ainsi : nues, disponibles, offertes. Elle s’empare de ma verge. Elle la sent se dresser. Elle sourit, veut s’agenouiller, mais je la retiens.
Elle est venue, mais je veux mener le jeu. Elle n’est pas comme Hélène, épouse qui s’offre un écart. Non, elle est différente. En dansant, elle se frottait à moi sans retenue, ou à peine. Je voyais bien que son mari nous regardait et je pensais que si c’était moi, elle se ferait remonter les bretelles de cette insouciance.
D’une main ferme, je l’invite à se tourner et se pencher pour prendre appui sur les sièges de part et d’autre de l’allée. Je les connais ces femmes. Elles ne cherchent pas qu’une aventure, elles cherchent plus. Je les surprends alors que, plus vieilles, plus expérimentées, elles ne s’attendent pas à ce que ce soit moi qui les dirige.
Je la caresse. Je me plaque contre son dos, lui faisant sentir ma queue devenue bien dure. Elle s’attend à ce que je la prenne ainsi et le « Il faut mettre une capote » le confirme.
Mais je me baisse, traçant un sillon de baisers tout au long de son corps, le dos, les fesses, les cuisses. Je m’assieds sous elle passant la barrière de ses jambes qu’elle a tout naturellement écartées.
Je la lèche. Là aussi, elle sent bon. Elle s’est préparée pour moi, probablement un bain suivi de crèmes hydratantes et odorantes.
Elle gémit. Mes mains ne sont pas en reste.
Elle gémit. Elle fléchit les jambes pour venir au-devant de ma bouche.
Elle gémit. Elle gémit. Elle gronde. Elle gronde. Un frisson. Une humidité. Mes doigts terminent mon travail.
Elle jouit. Elle veut bouger, mais le « Non, ne bouge pas » la retient.
Il ne me faut que quelques secondes pour aller chercher une capote. Elle a tourné la tête. Elle me suit du regard. Elle assiste au rapide habillage de ma queue.
Elle tourne la tête alors que je me colle contre elle.
Je la possède, lentement, lentement, profitant de cet instant toujours renouvelé ou ma queue se glisse dans le vagin d’une femme.
Elle se cambre un peu plus. Je suis au plus profond, dans le plus intime de la femme. Elle bouge pour mieux me sentir. Je sais par expérience et je ne pense pas que cela soit un compliment de complaisance, que mon sexe donne cette impression de plénitude. Alors je commence à bouger. Je me suis redressé un peu, prenant ses hanches comme appui.
Une ombre ? Pourtant le bus n’est pas éclairé, du moins, pas dans cette partie. Dehors, juste la lune.
À nouveau, je tourne la tête et, derrière la vitre, je découvre le visage de son mari, Romain.
Je suis comme figé ! Mais d’une phrase, elle me calme.
En une seconde, je comprends que c’est un couple libertin, de ceux qui s’échangent ou comme elle vient de le dire, regarde.
Elle ne me laisse pas le temps de vraiment répondre.
J’hésite. Le sourire de Romain me rassure. Alors, ma main quittant la hanche de sa femme, je lui fais signe.
Je n’avais pas refermé la porte derrière elle. Je réalise que si elle m’a entrepris dès la première marche franchie, c’était pour que je laisse le champ libre à son mari. Il devait attendre sagement. Quel drôle de perversité ! Je comprends à la rigueur un échange entre deux couples, mais quel peut être le plaisir de regarder sa propre épouse se faire baiser et jouir d’un autre ?
Il entre. En deux pas, il est devant elle. Il s’assied sur un fauteuil, le regard tourné vers nous.
Je me sens un peu con, manipulé, piégé, mais… il veut la voir dans les bras d’un autre, ma jeunesse apportant une touche supplémentaire ? Alors il va la voir.
Je recommence à la baiser. Abandonnés, les lents mouvements. Je la bourre très fort. Très vite, le claquement de mon ventre contre ses fesses résonne dans le bus.
Il me regarde.
Son regard se tourne vers elle.
J’interromps ce bavardage qui me déconcentre en redoublant d’efforts et en posant mes mains sur les épaules de l’épouse. Je l’attire vers moi, la cambrant pour avancer encore plus.
L’homme a enlevé son short. Il s’est levé et placé face à son épouse. Il bande. Si à un moment j’ai pensé que le couple cherchait un amant parce que le mari n’avait pas ce qu’il fallait, alors j’avais tort. Son sexe est court, mais puissant, gros, veiné, le gland formant un champignon dont le pied est de la même veine.
Il se branle devant elle.
Elle gémit. Une seconde, je pense qu’il va la lui donner à sucer, mais non. Il se branle. Elle avait raison, c’est excitant. Une sorte de défi amical, qui me force à donner tout ce que j’ai.
Il ne faut pas m’en dire plus. Moi aussi j’aime bien. Il veut la voir, il va la voir. Je me retire.
L’homme sourit de m’entendre la commander ainsi. Elle obéit. Son petit trou est bien visible. Je laisse tomber un peu de salive, que je guide avec mon sexe. Je suis à la porte. Je vois son muscle bouger. Elle se prépare. Elle sait comment faire.
Je pousse.
Je pousse.
C’est étroit, mais la salive et la capote encore chargée du jus de femelle font leur travail. Je l’enfile bien à fond. Romain qui est debout voit comment je la possède. Il me sourit à nouveau.
Un soupir alors que je commence à bouger, mes mains bien agrippées à ses hanches.
Un cri alors que je la reprends d’une poussée.
Je ne réponds pas. Si j’ai déjà baisé des femmes dans des soirées où l’alcool coule à flots, dans une ambiance que nos ancêtres les Romains auraient appréciée, c’est la première fois dans ce genre de situation. C’est troublant, par la présence de l’homme, encore plus par ses paroles. Je pensais que le mari ne faisait que regarder. Pas lui.
Mais sa présence est bienveillante. Il se branle sans pudeur. Il parle à son épouse. Ce sont des paroles d’amour. Une sorte de duo dont l’une ne répond que par des gémissements. C’est moi qui lui procure ce plaisir. Elle se caresse le clito. Elle jouit. Il l’encourage, la félicite, la traite de « cochonne », de « salope », mais ce sont des mots d’amour.
Moi, c’est du regard qu’il m’encourage. À chaque gémissement de son épouse, je vois comme une lueur dans ses yeux.
Je sens que je vais jouir. Je le dis. De son côté, il accélère son mouvement. Je sors du cul. Il bâille. J’arrache ma capote et en deux secondes j’éjacule. Son bronzage intégral est souillé de mon foutre. Les dernières gouttes que j’extirpe coulent vers le trou qui se referme lentement.
Mais elle ne bouge pas. Elle semble attendre. Je comprends alors que son mari avance et qu’il glisse son sexe entre des lèvres ouvertes.
Il jouit. Il crache son jus dans la gorge de son épouse. Des secondes particulières, surtout dans ces conditions.
Armelle se redresse. Du sperme s’est écoulé de ses lèvres, mais ce n’est pas glauque, au contraire. Romain lui, étrangement, s’assied sur le bord d’un siège, puis à genoux sur le sol. Voyant notre étonnement, il fait un « chut » avec un doigt en travers de ses lèvres.
Sous nos yeux ébahis, nous le voyons quasiment marcher à quatre pattes pour se diriger vers la porte. Armelle est comme moi. Elle ne comprend pas. Mais le « chut » nous fait rester silencieux.
Il me semble entendre du bruit dehors. Je vais vers la vitre et découvre Romain en train de parler avec une femme. C’est Lilou, une Lilou que Romain saisit au poignet pour l’entraîner avec lui. Elle passe la porte la première, manifestement poussée par Romain.
La demande n’est pas formulée avec force, mais sa stature, son âge, et probablement sa nudité, doivent l’impressionner. Elle lui tend.
À sa réaction, je vois que j’ai vu juste. Lilou ne protestait pas, car elle pensait qu’elle garderait la sauvegarde du Cloud.
« Viens nous rejoindre dans notre chambre, ce sera plus confortable. Enfin, si tu en as envie. Après 23 h, et le plus discrètement possible » Armelle m’avait dit cela dans un moment où elle s’était arrangée pour être seule avec moi. Je n’avais pas pu répondre, car d’autres personnes arrivaient.
Bien sûr que je vais les rejoindre. L’arrivée non prévue de Lilou avait cassé l’ambiance alors que j’aurais bien continué. Mais je descends du bus que je vois justement Lilou qui arrive.
Mais je remarque qu’elle est maquillée, yeux de biche, qu’elle porte un chemisier dont plusieurs boutons sont détachés, que manifestement elle ne porte pas de soutien-gorge et que la jupette qui complète sa tenue est des plus courtes.
Elle avance. Son visage est tout prêt du mien. Elle attend.
Elle est belle. Elle fait si jeune. Vingt ans, a dit sa belle-mère, et c’était si surprenant que j’ai été vérifier. Elle me regarde avec presque de l’amour dans les yeux, en tout cas, sans la retenue que mon visage ingrat peut provoquer.
Je pose mes lèvres sur les siennes. C’est comme si j’avais libéré une furie. Elle m’enlace et m’embrasse sans retenue, sa langue forçant le passage et cherchant la mienne. À mon tour, je l’enlace et aussitôt mes mains parcourent son corps.
Baiser ardent, mains brûlantes qui forcent le chemisier pour atteindre ses petits seins, mais aussi pour passer sous la jupette, envelopper les fesses bien fermes, et se glisser sous le léger tissu pour se plaquer contre sa fente, un doigt trouvant aussitôt l’humidité naissante.
Elle arrive à dire juste le temps de reprendre son souffle et de m’embrasser à nouveau. Elle est à moi. Elle se donne sans retenue. Déjà, sa main cherche mon sexe…
La déception est évidente et me donne une idée.
Elle comprend alors la vraie raison de mon invitation. Je ne me demande même pas si ceux qui m’attendent sont d’accord. C’est une évidence. Romain ne peut qu’apprécier un peu de compagnie…
Je l’enlace à nouveau. Mon baiser est torride. Mes mains poussent ses fesses et lui font comprendre que je bande.
La chambre est dans la pénombre, juste éclairée par la lune. Romain me fait un coucou de la main. Il est tranquillement installé dans un fauteuil, manifestement déjà dans son rôle de mari voyeur. Armelle est en nuisette, nuisette d’une transparence totale et qui la rend encore plus impudique.
Elle se précipite sur moi, m’enlace, m’embrasse et…
On frappe à la porte. Je questionne Armelle du regard qui me fait un grand oui de la tête.
J’ouvre.
Je prends sa main dans la mienne. Elle hésite à peine, je crois que la pénombre la rassure. Ainsi, elle doit se sentir plus protégée.
De longues secondes, tout le monde est silencieux. Lilou découvre Armelle qui a juste fait quelques pas en arrière pour s’asseoir sur le lit « King Size », puis Romain toujours dans son fauteuil et qui répète avec elle son signe de la main.
Je l’attire à moi et reprends ce que nous avions interrompu. Il lui faut peu de temps pour répondre à mes avances. J’ai pris soin qu’elle tourne le dos au couple qui regarde.
Eh bien, te voici manipulateur bien facilement. Tu as à peine cinq années de plus qu’elle et tu te vois en « initiateur ». Le couple t’a bien vite perverti. Ne deviens pas de ces séducteurs cyniques qui ne cherchent que leur plaisir sans penser à celles qu’ils tiennent dans leur bras.
Lilou fait plus que de se laisser guider. Déjà, elle cherche à m’enlever mon tee-shirt et je la laisse faire.
C’est toujours très agréable de… Voilà, comme beaucoup avant elle, elle palpe de ses mains la réalité de ces muscles que la pratique assidue de la musculation a sculptés. Mais elle ne se contente pas de cela. Comme une experte, la ceinture de mon short, ne lui résiste pas et elle accompagne, en se baissant, la chute du tissu le long de mes cuisses, de mes jambes.
C’est toujours agréable de voir une femme se prosterner devant soi. Ses mains, son regard découvrent mon sexe qui respire, retrouvant une liberté qu’il utilise aussitôt pour finir de se dresser. Il est fièrement tendu, quémandant en silence toutes caresses qu’une main douce, des lèvres charnues, une langue agile veulent bien lui donner.
Et sa main est douce, sa paume brûlante, lorsqu’elle se saisit de la hampe.
Et sa main est douce, sa paume brûlante lorsqu’elle forme un nid douillet pour mes bourses.
Et sa langue est humide alors qu’elle se pose sur mon gland, en fait le tour, l’explore, suivant le sillon qui fait une frontière entre le fruit et son porteur.
Et ses lèvres sont…
Et ses mains, qui maintenant se plaquent sur mes fesses alors que sa bouche avance sur mon bâton, me faisant prisonnier d’une geôlière avide.
Elle me suce. Elle me gobe. Oh, ce n’est pas une débutante. Elle a dû en sucer d’autres bites que la mienne pour savoir comment se comporter.
Son visage est d’une adolescente, mais le regard qu’elle me jette est celui d’une courtisane, d’une femme affirmée, experte et c’est encore meilleur ainsi.
Elle tourne le dos au couple, aussi elle ne voit pas Armelle se lever et s’avancer vers nous. Elle la découvre alors qu’elle est juste à côté et qu’elle se penche pour poser ses lèvres sur les miennes. Est-elle jalouse que cette femme vienne cueillir ce que sa fellation provoque ? Est-elle jalouse de voir qu’Armelle promène ses mains sur mon torse, mais aussi, plus bas ?
Sans abandonner mon sexe qu’elle garde en bouche, elle voit Armelle enlever cette nuisette et se baisser comme elle. Elles sont au même niveau, deux adoratrices pour ma verge. Cela ne m’est arrivé qu’une fois, deux amies qui voyageaient ensemble et qui partageaient tout.
Lilou accepte de libérer mon bâton. Armelle en fait une glace qu’elle lèche sur toute la longueur, qu’elle gobe pour quasiment le faire disparaître totalement dans une avancée progressive et contrôlée transformant cette gorge profonde en une démonstration de style.
Armelle a fait la preuve de sa gourmandise, mais elle redonne ma queue à Lilou. Sous ses yeux, elle la voit me reprendre en bouche. Compétitions ? Non, car Armelle passe derrière Lilou.
Je suis un roi, un Dieu descendu de l’Olympe et des mortelles se consacrent à mon plaisir. Plaisir de la chair qu’une bouche sublime. Plaisir des yeux alors que l’une se charge de déshabiller l’autre.
Mais Armelle fait plus que déshabiller Lilou. Elle l’invite à se lever, à se tourner vers elle, à accepter ce baiser, baiser entre femmes…
Je pourrais me sentir dépossédé, mais le clin d’œil d’Armelle montre sa perversité. Elle entraîne sa conquête vers le lit, la couche, l’accompagne dans sa chute, la couvre de son corps, frotte sa poitrine contre l’autre, plaque son pubis contre un autre.
Et puis cette lente descente alors qu’elle quitte les lèvres pour partir à l’exploration de ce corps magnifique. Ce souffle alors qu’Armelle caresse cette jeune poitrine de la bouche et des mains, mais aussi plus bas, plus bas, les lèvres traçant des sillons de fraîcheur sur cette peau dorée.
Et puis ce soupir que Lilou expulse alors qu’Armelle se glisse entre ses cuisses et termine sa descente en posant ses lèvres sur d’autres lèvres féminines.
C’est beau. Je m’approche. Lilou me regarde, mais ne me voit pas, déjà perdue dans un plaisir que sa maîtresse lui procure. Armelle aussi me voit et d’une tape de sa main sur le lit m’invite à venir m’asseoir tout près du couple. Je m’assieds. Lilou semble découvrir que je suis là, à côté, et que donc ce n’est pas moi qui… Elle va me parler, mais c’est un gémissement qui sort de ses lèvres.
Elle était venue au bus pour me trouver. Elle avait bien l’intention de, elle aussi, « consommer » cet homme qu’elle avait vu avec sa belle-mère. Mais cela ne tourne pas comme elle l’avait probablement pensé. Elle est bien loin de l’intimité du bus. Elle est dans une chambre avec une femme qui la « gouine » et deux hommes qui regardent. Oui, deux hommes, car Romain aussi s’est approché. Pourtant elle ne semble pas s’en plaindre ou alors les gémissements qui sortent de ses lèvres sont de bien piètres protestations et ses mains qu’elle a posées sur la tête d’Armelle ne cherchent pas à l’éloigner, au contraire.
Son corps appelle les caresses. J’ose m’occuper de sa poitrine. Elle ouvre les yeux et me voit. Elle sourit, mais replonge dans son plaisir.
Je bande dur. Un regard vers Romain me montre que lui aussi. Je n’ose bouger, attendant qu’Armelle veuille bien me céder la place, à moins que ce soit à son mari.
Elle me caresse le sexe. Tout en gouinant Lilou, elle me branle doucement. C’est bon, d’une perversité excitante. Décidément, cette femme est pleine de surprises.
Je sens sa bouche sur mon sexe. Elle a quitté la fente féminine pour s’occuper de ma verge. C’est bon. Lilou gémit. Elle ouvre les yeux et me sourit. Mais je vois aussi que son regard se pose à côté, vers… Sa surprise est évidente. Moi aussi je tourne la tête. Alors ! Alors ! Ce n’est pas Armelle, non, Armelle est toujours entre les cuisses de Lilou. Non, c’est une autre main que la sienne qui… C’est une autre bouche que la sienne qui me suce…
C’est Romain, oui, Romain à genoux comme sa femme, Romain qui par sa main guide mon mandrin vers ses lèvres.
Je suis sidéré. Je ne m’attendais pas du tout à ça. Je vais protester, mais la bouche de l’homme semble un puits sans fin.
Je suis sidéré. Mon sexe a disparu dans la gorge. Mes bourses sont enveloppées par sa main alors que l’autre se tend vers moi, appuie sur mon torse pour m’inviter à m’allonger.
Je m’allonge. Je suis juste à côté de Lilou. Je tourne la tête et je vois qu’elle aussi constate combien Romain peut tout me gober. Un regard vers moi, mais Armelle sait la rappeler à elle.
Elle gémit. Je prends sa main dans la mienne.
Nous sommes tous les deux allongés. Deux proies qui se laissent guider par un couple manifestement plus que Candauliste.
Un long moment il me suce. Il me pompe, il fait courir sa langue tout au long de ma verge, bâton presque douloureux tellement je suis tendu. Une langue qui n’hésite pas à goûter à mes couilles, mais aussi caresser « en passant » ma rondelle.
Je ne peux retenir des gémissements de plaisir. Dans ces moments-là, ma langue maternelle me revient et fait une musique exotique à leurs oreilles.
C’est la première fois qu’un homme me suce. Il a un vrai talent. Très peu de femmes sont à son niveau.
Mais il cesse ses caresses. Je le vois déchirer l’enveloppe d’un préservatif et me le dérouler dans un doux mouvement chargé de tout l’érotisme du monde.
C’est une scène sans paroles, mais facile à suivre.
Romain qui se relève. Son épouse qui fait comme lui. Cette main qui m’est tendue pour me guider. Ces cuisses un instant abandonnées, mais qui sont là, pour moi.
Je me glisse dans un fourreau si habilement préparé que c’est un délice. Elle est étroite. Elle m’enveloppe de ses jambes autour de mes reins, mais j’ai assez d’espace pour bien la posséder. Lilou a déjà eu du plaisir, je lui en procure d’autres.
Mais je ne suis pas le seul. Armelle s’est agenouillée sur le lit, l’embrassant à pleine bouche.
Romain n’est pas en reste, et lui, c’est son épouse qu’il embroche sous mes yeux.
Bientôt, la pièce n’est plus que gémissements et encouragements.
Pendant tout le reste du voyage, Lilou et moi avons retrouvé chaque soir nos complices. Avec eux, nous avons exploré des chemins inconnus. Je me croyais « bon amant », je ne savais rien. Il est vrai qu’à quatre on peut varier le « menu ».
Les séparations ont été un grand moment de tristesse. Lilou repartait avec eux. Elle avait de la chance, ils pouvaient continuer de se voir. Pas moi
Avec qui revivrai-je ces grands moments où Romain et moi avons pris les femmes en sandwich ?
Quel couple sera capable de me sucer si bien, surtout Romain ?
Quel homme me proposera son petit trou que j’envahirai sous le regard de ces dames !
La même voix douce de tout à l’heure. J’ai dû me rendormir et j’ai dû rêver. Non, pas un rêve, des souvenirs.
Elle me sourit. Elle prend la couverture qu’elle avait posée pour dissimuler mon érection.
Son ton est moqueur.
Avec l’homme qui va m’emmener dans ma chambre, elle m’aide à m’asseoir dans le fauteuil.
Dans cette clinique, il n’y a que des chambres individuelles. Avec le prix que je paye, c’est le minimum.
On frappe. On rentre sans attendre. C’est elle.
Quelques minutes, elle me questionne et nous bavardons. Elle s’est assise dans le fauteuil.
Évidemment que je permets, bien que je ne comprenne pas ce qu’elle fait. C’est comme si elle voulait refaire mon lit. Elle repousse la couverture soigneusement repliée vers mes pieds. Elle repositionne le drap. Elle recule, regardant si tout est bien.
Elle se dirige vers la porte. Je crois qu’elle va partir, mais il me semble entendre le pêne se refermer.
Elle refait quelques pas vers moi.
Alors ! Alors ! Elle déboutonne lentement sa blouse. Je vois très vite les arrondis de ses seins, son soutien-gorge les laissant assez libres. La petite culotte est sans prétention, en tout cas pas particulièrement érotique.
Elle continue. Elle apparaît nue.
Quelques secondes où le temps paraît figé, et puis :
Je bande et j’ai reconstruit un Barnum avec mon sexe et le drap. Je comprends alors que depuis la salle de réveil elle avait pensé, fantasmé.
Je repousse le drap. Mon sexe retombe contre mon ventre.
Elle avance. Elle tient un préservatif dans la main…