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n° 20948Fiche technique18682 caractères18682
Temps de lecture estimé : 11 mn
06/06/22
Résumé:  Ils sont voisins de palier et de garage dans la résidence qu’ils habitent sur la Riviera française. Leur relation « bonjour - au revoir » va soudainement basculer dans une relation aussi torride qu’improbable…
Critères:  fh voisins parking collection fellation 69 pénétratio fdanus délire -occasion
Auteur : Ian  (Obsédé textuel sans espoir - ni volonté - de rémission)            Envoi mini-message
Pour la bonne cause






Elle fait partie de ces femmes dont on sait si peu de la façon de les aborder que l’on finit par les ignorer totalement. Jusqu’au jour où un événement imprévu vient servir de prétexte à une conversation, à un rapprochement. Le débarrassage de son box entamé quelques jours plus tôt par son ivrogne de mari sera l’élément déclencheur d’une relation aussi furtive qu’improbable.


Ce jour-là, je viens de garer la Smart dans le box qui jouxte celui du couple en instance de divorce et c’est elle, Muriel, qui est de corvée.

Tri, emballage, classement vertical : le cauchemar qui précède un déménagement. Car les dés sont jetés, leur appartement est sous compromis de vente depuis peu. La séparation de corps est déjà actée.


Muriel revient du travail, elle en porte encore la tenue : jupe noire, escarpins assortis. Elle a troqué son chemisier blanc pour un petit haut, blanc lui aussi, en Lycra, plus confortable pour la manutention qu’elle doit se coltiner.

Elle n’a pas beaucoup de poitrine mais celle-ci est bien dessinée et mise en valeur par le satiné du tissu moulant les tétons, un peu style « bra », qui laisse son ventre plat à découvert.

C’est l’atout « charme » de cette blonde plutôt sèche tant physiquement que comportementalement.


Répondant à mon bonjour censé lui témoigner un minimum d’intérêt, elle déroule le film de sa vie dans une logorrhée que je souhaiterais interminable car elle me donne le temps de la détailler de la tête aux pieds. Ma compassion est réelle lorsqu’elle décrit les frasques du borracho. Sa souffrance doublée d’une profonde lassitude finit par lui faire couler les larmes. Je les sèche à l’aide d’un Kleenex tiré furtivement de ma sacoche. Je tamponne ses joues, ce qui nous rapproche inexorablement au point de sentir sa chaleur m’envahir, me provoquer.


Dans une pulsion irraisonnée, je la saisis par la taille et la plaque à moi.

Je devine la sidération qu’elle éprouve à sa respiration soudainement bloquée.

Nos regards ne se croisent pas car elle blottit aussitôt sa tête dans le creux de mon épaule et se lâche, en sanglots.

Les contractions de son ventre contre le mien déclenchent une petite mécanique alimentée de visions fantasques mêlées de désirs enfouis. Toutes les envies refoulées reviennent à ma mémoire, se bousculent au portillon.

Comme ce jour d’été où elle est arrivée au « Domaine » sur son scooter, droite comme une fière cavalière, sa jupe soulevée par le vent laissant entrevoir une petite culotte blanche. Bandante, la scène ! Ses filles l’attendaient au pied de l’immeuble et en plaisantant l’une d’elles a lancé :



Le tableau m’obsède, depuis je brûle d’envie d’aller voir derrière le rideau de coton blanc. Mais on n’y est pas encore.

Dix minutes avant, on n’était que des voisins de palier, puis de box, et maintenant elle est dans mes bras.


Tout en la réconfortant, je perçois un début d’érection… Et je ne suis pas le seul à le constater, Muriel aussi commence à mesurer l’effet qu’elle me fait.

Le gonflement de mon jean lui est perceptible au niveau pelvien.

Elle frétille en réponse à mes frottements, preuve que notre relation naissante peut prendre une tournure sexuelle, ici et maintenant.

Mon bras gauche est enroulé autour de son cou.

Prise en étau contre mon torse, sa tête aux yeux humides bascule en arrière avec un souffle de soulagement après avoir vidé son sac.


Je l’embrasse dans le cou pendant que ma main droite surfe sur sa hanche, ses fesses, son ventre. J’ai envie de le cajoler.

Je me laisse glisser vers le bas pour léchouiller son nombril orné d’un piercing.

Elle frissonne et cherche un appui. Elle le trouve sur la selle de son scooter où je la hisse pour trousser sa jupe et lui bouffer le minou.

Elle s’allonge en équilibre précaire avec un sourire enfantin et la conscience du danger de tomber.

Je la maintiens en calant mes mains grandes ouvertes sous ses fesses.

Ma bouche fond sur ses lèvres intimes qui s’écartent au premier coup de langue. Chaudes et visqueuses, je les suce énergiquement en les étirant d’un côté de l’autre. Les soubresauts de son bassin font couiner la béquille du scooter ; pour la discrétion, c’est râpé, d’autant plus que la porte du box est restée ouverte.

Et si on la ferme, on va crever de chaud ou l’on ne verra pas arriver les éventuels voyeurs.


Ma langue se fait longue et pointue, elle s’enfonce dans la fente surchauffée d’où montent les effluves du plaisir. L’impact sur mon membre viril est immédiat. L’érection est presque douloureuse, je dois libérer l’engin.

Tout en gardant ma ceinture, je déboutonne mon jean, abaisse ma braguette et extirpe mon zgueg.

Muriel, tête à la renverse vers l’avant de la selle, s’agrippe au guidon par-dessous pour se stabiliser.

Elle s’inquiète subitement de la désertion de mes mains sous ses fesses :



Je me déplace vers elle, la queue à la main, et la lui colle dans la bouche.

Elle ne se fait pas prier pour m’aspirer sans états d’âme.


Je ne peux pas résister à ce plaisir ni la laisser en plan. Je me dégage de sa bouche le temps de passer une jambe de l’autre côté du scooter ainsi enfourché à contresens.

Je laisse mon chibre retrouver le chemin de sa bouche affamée et pose mes lèvres autour de son clitoris bien durci par le cunnilingus entamé précédemment.


« Ah ! Putain, quel 69 ! » me dit une petite voix interne.


La position est extrêmement jouissive car elle me donne suffisamment de débattement pour limer comme dans une pénétration vaginale, à cet avantage près que le rétrécissement de la gorge procure au gland des sensations amplifiées par les gloussements étouffés de ma partenaire.


Bien campé sur mes deux jambes, je remonte puissamment dans sa bouche et me penche vers son clito. Une main fait le tour de ses fesses pour lui loger un pouce dans l’anus.

Elle décharge son miel acidulé qui se répand dans l’entrecuisse, sur la selle, puis vers son bas-ventre, lequel m’avait passablement attiré auparavant.

Je lèche à grande lampée tout ce que je peux récupérer de ses épanchements.

Simultanément, je la branle et sens sa main m’accrocher les boules pour accompagner la cadence.

On est parfaitement synchronisé. Je ne peux plus me retenir, c’est trop jouissif.

Ma semence jaillit entre ses mandibules. Je presse sa gorge pour sentir mon sexe coulisser dans son tunnel.

Muriel est à la limite de la suffocation. Je me retire doucement et lui présente mon scrotum au-dessus du nez en espérant qu’elle capte mon intention.

Madame sait ce qu’aiment les hommes. Sa langue s’agite sur la peau de mes bourses qu’elle gobe une à une.

Je me vide totalement sur sa poitrine raffermie par l’excitation de nos ébats.


Sachant qu’il n’y aura pas d’autre opportunité de rapport si spontanée, je veux m’imprégner de bonnes vibrations. Faire le plein des sens.

Un mouvement circulaire, lent, du bassin me fait recueillir les ultimes sensations de plaisir quand la langue de Muriel me taquine le périnée et que ses cheveux m’électrisent l’intérieur des cuisses.

Je me vautre sur son corps pour aller donner un baiser d’adieu à sa chatte repue. Mon sexe, comme par instinct, vient s’engouffrer entre le col de son petit haut et sa peau suintante, maculée de sueur et de sperme.


Je suis encore dur mais ma partenaire semble rassasiée et l’heure tourne.

Il faut absolument conclure nos affaires avant 17 heures, quand la porte du parking restera ouverte pour l’heure de pointe des pendulaires qui rentrent à la maison.

La ficelle permettant la fermeture de la porte basculante du box est à portée de ma main, ce pourrait être une mesure d’urgence à adopter en dernier recours.

On va donc jouer les prolongations.




Je repasse ma jambe droite au-dessus de Muriel qui cherche à se redresser, mais avec difficulté, visiblement sonnée par l’émotion, l’orgasme et la position « tête en bas » prolongée.

Je l’aide sans tarder à la ramener assise sur la selle du scooter.

Vision insolite dans cette pénombre qui mériterait d’être immortalisée car la composition est excellente. Mais un shooting n’est pas à l’ordre du jour.


Le regard de la blonde amazone se pose sur mon chibre encore plein d’ardeur et de promesses. Elle esquisse un sourire de satisfaction, un brin narquois, signe qu’elle veut continuer la partie.

Elle saisit ma queue chaude et visqueuse à souhait pour tirer le diable vers elle.

Tout en la guidant en bordure de la selle où elle est juchée, elle m’intime l’ordre que l’on adore exécuter : « baise-moi ! » sous-entendu… avant de ramollir.



Par chance, son scooter est plutôt bas de nature et se révèle une fois encore propice à la pénétration, vaginale, en l’occurrence.

Les pieds en appui sur les flancs de l’engin et cuisses écartées, je vois des muscles se profiler à la faveur de l’éclairage blafard que prodiguent les néons de l’allée centrale du parking.



Ces volumes aux proportions idéales contribuent à me ragaillardir alors que mon gland vient au contact de la vulve de Muriel. D’une main ferme, elle le presse sur ses grandes lèvres. Il ne demande qu’à plonger entre elles. Mais je fais une excursion vers la bague anale en signe de reconnaissance pour marquer une intention et retourne m’enfoncer dans le vagin de ma partenaire qui cherche à tâtons des points d’appui pour assurer son équilibre.

Bien cambrée, nerveuse de l’entrecuisse, et la poitrine moulée dans un Lycra détrempé où pointent les tétons, je ne peux que me régaler à l’idée de la fourrer à nouveau.


Le scooter calé sur béquille centrale joue à la bascule, rebondissant sur son pneu arrière et donnant ainsi des impulsions surprenantes à mes coups de boutoir dont la cadence se met au diapason du grincement de l’engin et du cliquetis des piercings de la belle.

J’observe et sens au toucher une chaînette dorée qui lui ceint la taille.

Tellement sexy !


J’appose ma main droite à plat sur son pubis et la recroqueville comme pour saisir mon dard coulissant à quelques centimètres sous sa chair.

Elle adore, tout comme le pouce qui lui titille le clitoris et s’enfonce de temps à autre dans son vagin, décuplant ainsi les sensations générées par la pénétration.

Je perçois le mouvement de ses yeux qui partent dans tous les sens, signe d’une jouissance qui monte crescendo.

Tout à l’heure, elle avait la bouche pleine, ce qui amortissait l’expression de son plaisir, mais là, elle monte le son.

Je tire à moi l’extrémité basse de son « bra », l’entortille grosso modo en tapon, et lui colle entre les dents.

Elle le mordille volontiers, il est imbibé de foutre et de sueur ; ses petits cris aigus qui me faisaient craindre d’ameuter le voisinage deviennent sourds, étouffés.

Un grognement animal entrecoupé de brèves respirations envahit l’espace bétonné dans lequel nous forniquons. Le va-et-vient de mon sexe dans le sien la fait entrer dans une danse frénétique.


Par chance, la selle du scooter enduite de nos fluides corporels se comporte maintenant tel un banc de fessée.

Glissant à souhait, il donne à ma cavalière l’illusion de surfer sur un bonheur bien éphémère.

Voyant qu’elle tient la route sur sa monture, je lâche ses cuisses pour lui pincer le bout des seins. J’aime leur fermeté, leur résistance, leur rebond.

Captifs du pouce et de l’index de chacune de mes mains, ils tournoient comme les boutons d’un transistor sur lequel on recherche une station de radio.

Ce que je cherche surtout, c’est marquer mon passage dans la libido de Muriel ; je guette les grimaces et variations de son regard pour l’amener – et la garder – sur le fil du rasoir entre plaisir et souffrance. J’y parviens.

Les sourcils froncés, des éclairs dans les yeux, une respiration qui approche la suffocation, tous les signaux de cette montée en puissance indiquent qu’elle est en train de venir.

Forçant un ultime coup de reins, je ressens l’explosion dans ses entrailles comme l’apothéose d’un coït aussi mémorable qu’improbable.


Ce petit bout de femme est tellement bandant que je suis toujours dur et proche de ma deuxième éjaculation, mais il me faut un orifice plus serré et la résistance que je recherche se trouve à trois centimètres de là.

En me retirant de son vagin, Muriel m’envoie un regard foudroyant et suppliant, je lui colle aussitôt mon gland dans l’ampoule rectale.

Il s’y trouve parfaitement cosy et entame son rentre-dedans progressif.

Un rictus de soulagement se dessine sur le visage de ma partenaire.


Cherchant une meilleure prise sur le sujet, je saisis ses chevilles et les repose sur mes épaules.

Puis mes mains glissent le long de ses jambes et s’arrêtent sur ses cuisses que je tire vigoureusement à moi tout en projetant mon bassin vers celui de la belle.

Ses gémissements sont marqués de surprises et de longs soupirs.

Elle ignore encore quel sera le bénéfice-risque de l’opération ; avec une douleur supérieure au plaisir, ou pas ?

Mais je ne lui donne pas le choix. Mon pénis se sent étreint de mille contractions internes au côlon.

J’ai l’impression de déflorer une vierge tant le conduit est étroit.

Je vois les craintes s’apaiser en face de moi et pour que la fête soit plus folle je lui colle mes deux pouces dans la chatte.

Les autres doigts recourbés labourent la zone pelvienne de leurs ongles acérés.

Emporté par l’excitation visuelle, sensuelle, sexuelle, je n’ai plus d’autre option que de me répandre entre ses fesses, prenant soin d’achever le massage de sa vulve. Je décharge généreusement ma semence et me retire en douceur du petit trou si apprécié.



Ma queue détrempée vient claquer et se plaquer sur le ventre de Muriel ; je lui tends la main pour l’aider à se redresser.

La chevelure ébouriffée et les yeux dans le vague, elle se tient assise et cambrée, le « bra » encore troussé au niveau du cou.

J’en profite pour lui embrasser les seins, et après d’ultimes caresses, les recouvre du petit haut blanc. Je l’aide à descendre du scooter.

Essoufflé et étourdi moi-même, je trébuche sur un des nombreux bazars qui jonchent le sol.

Un bruit de bouteille qui roule, mais ne casse pas, déchire le silence du parking.

Je me baisse et récupère une bouteille de vodka mi-pleine.




Pour ajouter au sarcasme, je rétorque, tout en lui tendant la bouteille :




Elle saisit la bouteille que je viens de décapsuler, la porte à hauteur de ses lèvres et, au lieu de boire directement, mime une fellation en léchant le goulot de façon théâtrale et lascive, se l’enfilant jusqu’aux gencives.

Bon public, je rigole et lui colle ma main au bénitier.

Elle sursaute, boit une bonne rasade et soupire en me repassant la bouteille.

Tandis qu’elle s’essuie les lèvres sur son avant-bras, je fais coulisser le goulot sur sa vulve pour récupérer un peu de cyprine au passage.




En guise de réponse, elle marque un long silence puis me tacle d’un air désabusé :





Je l’aide à se rafistoler et lui propose mes services de coiffeur, ayant toujours un peigne dans ma sacoche photo.

Elle accepte en souriant, bien que je ne sois pas de la meilleure dextérité.

Je ne cherche pas à faire du zèle non plus.

Normalement, cet acte favorise le rapprochement, puis l’érection.

Là, ce n’est plus nécessaire, après ce qu’on vient de vivre. J’en frémis encore, mais je dois m’arracher avant que le trafic entrant ne vienne abolir le charme de la parenthèse enchantée.



Pour tourner le dos à l’exceptionnel, le retour à la réalité s’affuble souvent d’une triste banalité, dans la rhétorique notamment.



Dernière embrassade, pudique cette fois, et rideau !



– FIN –