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13/06/22
Résumé:  Roxane retourne en Ecosse accompagnée d’une amie.
Critères:  #conte #personnages #domination fh fhhh extracon vacances jardin fsoumise hdomine voir exhib noculotte fellation cunnilingu fgode pénétratio fdanus fsodo jouet sm donjon attache bondage baillon yeuxbandés bougie fouetfesse piquepince orties
Auteur : Myhrisse            Envoi mini-message

Série : Roxane

Chapitre 02 / 15
Roxane (2)

Résumé de l’épisode précédent :

Roxane se rend en Écosse dans une maison d’hôte située au milieu de nulle part afin de pouvoir compléter sa thèse sur les lacs d’eau douce d’altitude. Pendant son séjour, elle est attirée par des bruits vers une pièce où le propriétaire, le duc Albert Mean, et ses trois amis le duc Nicolas Du Moulin, le comte Charles Stethen et le comte Philibert de Malt, baisent avec des femmes différentes à chaque fois. Roxane se laisse convaincre de les rejoindre, passe de bons moments puis retourne en France pour avancer sur sa thèse.






Roxane sourit au double sens de la phrase.



Le duc ne rebondit pas au compliment, se contentant de le savourer silencieusement.



Méline fit un pas en arrière et Ronald se saisit de la valise, le visage neutre comme à son habitude.



Roxane devint plus rouge qu’une tomate sous le regard appuyé du duc qui sourit, amusé.



Le duc se figea et cligna plusieurs fois des yeux, clairement abasourdi par la remarque de son serviteur. Il se tourna ensuite vers Roxane puis déclama :



Ronald conserva son flegme typiquement anglais, si étrange pour un écossais. Rien ne semblait indiquer qu’il était touché, agacé ou enjoué.



Le majordome s’éloigna sans piper mot, les bagages à la main, monta l’escalier et disparut à l’étage.



Roxane dut admettre que si. Elle avait prévu un peu trop. Le soleil tapait fort. La semaine promettait d’être belle. Évidemment, la canicule resterait sur le continent, permettant de profiter d’un été sans mourir de chaud, sous une brise agréable.



Le duc ricana.



Roxane ricana.



Roxane lui lança un regard amusé puis monta les marches non sans perdre son magnifique sourire. Elle trouva aisément la robe légère rose qu’elle cherchait. Tombant en dessous des genoux, elle ne risquait pas de dévoiler l’absence de culotte requise par le duc.

Elle le retrouva en bas des marches.



Elle regarda autour d’elle.



Roxane installa le sex-toy dans son ventre sous le regard scrutateur du duc qui ne comptait pas en perdre une miette.



Roxane sourit. Il voulait la mater dans l’escalier, sans aucun doute. Elle remonta, les sphères dans son ventre la caressant agréablement à chaque marche. Elle frappa à la porte de la chambre de son amie, à côté de la sienne.



Elle ouvrit la porte pour se dévoiler maquillée, coiffée et habillée d’une robe courte et de chaussures à talons.



Méline hocha la tête et ferma la porte.



Les deux femmes sortirent du château dont le duc repoussa la porte sans la fermer à clé. Il ne semblait pas craindre le moindre cambriolage dans ce coin paumé. Il ouvrit la porte côté passager et proposa d’un geste à Roxane de s’y installer.



Méline s’assit à l’arrière à côté de Ronald, sans cacher sa surprise de voir le duc conduire et son serviteur se faire porter. Quelques regards insistants du duc firent comprendre à Roxane qu’il apprécierait qu’elle relève sa jupe, ce qu’elle fit tout en regardant le paysage. Si Ronald ou Méline s’en aperçurent, aucun d’eux ne pipa mot.

Le trajet dura une bonne demi-heure avant que le duc ne gare finalement la voiture sur un parking de terre. Méline ouvrit sa portière puis grogna :



Roxane, qui portait des chaussures fines, mais plates et fermées, ricana. La citadine n’avait pas prévu de devoir marcher dans l’herbe ou la boue. Elle rouspéta tandis que Roxane sortait de la voiture, dont Ronald s’était extrait d’un bond, comme si elle pourrait le manger.

Les quatre compagnons rejoignirent une foule nombreuse. Ronald disparut et les deux femmes suivirent le duc jusqu’à des gradins que Méline accueillit avec joie. Elle prit place pour relever ses pieds tandis que Roxane restait debout, un peu plus loin, accoudée à une balustrade, à côté du duc.



Le duc leva un sourcil interrogateur tandis que le festival commençait. Des hommes s’affrontaient dans un lancer de tronc d’arbre. Ronald n’en faisait pas partie.



Il sourit doucement, visiblement touché et ému. La foule applaudit le vainqueur du premier Highland Game. La seconde épreuve – le lancer de pierre – commença. Toujours pas de trace de Ronald.



Il sourit gentiment.



Le duc, amusé, sourit.



Il lui lança un regard surpris.



Il sourit.



Elle allait ouvrir la bouche, mais il la prit de vitesse.



Roxane hocha la tête. Elle n’était pas sûre d’en être capable, mais se sentait mieux armée pour trouver le partenaire idéal.



Roxane sourit. Voilà qui avait le mérite d’être clair.



Roxane médita ces paroles. Le nouveau jeu fut installé et Roxane reconnut Ronald dans l’un des participants. Deux équipes se mirent en place, chacune d’un côté d’un fossé rempli de boue, attrapèrent la corde et sur le cri de l’arbitre, tirèrent de toutes leurs forces.

Irrémédiablement, une des équipes se retrouva dans la boue. Deux autres équipes furent appelées. Ronald se trouvait dans l’une d’elles.



Roxane indiqua d’un geste qu’elle avait compris. La victoire fut rapide.



Roxane ricana. Cela, elle le croyait volontiers. Alors qu’un troisième couple d’équipe se mettait en place, le duc plaça une main sur les hanches de Roxane. La jeune femme se tendit et la repoussa doucement.



Roxane eut un regard en arrière vers Méline, dans les gradins, occupée à discuter avec un natif, dont elle ne parlait que fort mal la langue. Un jeu de séduction était en cours, c’était évident, mais la barrière linguistique compliquait les choses.



Il enregistrait l’information, voilà tout.



Le duc ricana.



Roxane rit à son tour.



Le duc rit doucement.



Elle acquiesça.



Roxane sourit.



Il leva un sourcil interrogateur.



Le duc sourit en retour.



Il hocha la tête, satisfait. Ronald fut de nouveau en piste et son équipe gagna de nouveau. Chaque équipe en rencontrait une autre. Le jeu se gagnait au temps et pour le moment, l’équipe jaune – celle du majordome – se trouvait largement en tête.



S’ils savaient qu’ils lui avaient offert un séjour sexuel, comment réagiraient-ils ? Elle avait tellement honte !



Roxane rit doucement, voyant très bien où le duc l’amenait.



Roxane jeta un œil à Méline, maintenant en discussion avec deux Écossais. Le charme français attirait tous les regards. Roxane était heureuse de se trouver proche du duc, sa présence lui permettant de faire fuir d’autres prétendants. Elle hocha la tête et le duc replaça une main sur sa hanche, se contentant de cela, un contact simple, doux et tendre.

L’équipe jaune remporta le jeu et les participants se rendirent au vestiaire.



Roxane rit.



Roxane sourit.



Discret, neutre, tout en flegme et en retenue. S’il savait, jamais il n’aurait émis la moindre remarque, fait le moindre geste, envoyé le moindre regard. Il faisait remarquablement bien son travail.


Une nouvelle épreuve commença et le duc resta neutre dans ses gestes et son comportement. Sa main ne bougea pas, y compris lorsque Méline les rejoignit.



Méline s’arrêta de parler, car, s’étant tournée naturellement vers son interlocuteur pour lui adresser la parole, elle avait enfin constaté la présence de la main de leur hôte sur la hanche de son amie. Roxane tenta de paraître neutre, mais ne put s’empêcher de rosir.



Roxane allait se défendre, mais Méline la prit de vitesse.



Le duc rit à ce souvenir.



Roxane se mordit la lèvre inférieure. Elle n’eut pas l’occasion de répondre, car le duc lança :



Les deux Françaises observèrent le terrain de jeu sans l’apercevoir. Le duc dut le leur désigner pour qu’enfin, elles reconnaissent parmi les joueurs de cornemuse en kilt, le majordome.



Il était clair qu’elle matait les beaux Écossais en train de défiler au son d’une musique typique.



Il passa sa main sur ses fesses avant de sagement la remettre sur les hanches. Roxane resta de marbre, ne désirant pas montrer sa gêne devant le public et son amie. Son ventre se contractait de plaisir. L’envie montait. Il savait la chauffer.

Pourtant, il ne faisait pratiquement rien, mais Roxane mouillait abondamment. Elle craignait de couler sur ses jambes et se sentait, à chaque instant qui passait, un peu plus mal à l’aise, ce qui ne faisait qu’augmenter son excitation.

Elle avait envie d’avoir du plaisir. La dernière fois, le duc l’avait fait languir pendant pas moins de trois jours avant de lui offrir la délivrance en plein restaurant. Comment allait-il s’y prendre cette fois ?

Chaque pensée l’excitait davantage et rester stoïque devenait difficile. Le duc souriait à ses côtés. Il devait se douter de ce que vivait sa soumise et s’en satisfaisait pleinement.



Il avait raison. Roxane inspira fortement, se recentra et balaya ses doutes. Elle aurait tout le temps de s’y replonger une fois rentrée. Les vacances étaient faites pour s’aérer l’esprit. Autant le faire à fond.

Elle écouta la musique, s’émerveilla des coutumes écossaises, découvrit au pub les boissons alcoolisées du coin, se restaura, s’amusa. Ronald montra un côté chanteur – très mauvais – et conteur de blagues cochonnes – très bonnes. Le duc resta sobre et neutre. Méline but beaucoup et fit la fête. Elle dansa, s’acoquina, mais finalement, ne termina la nuit avec personne.

Tous rentrèrent sagement au domaine, le duc et Roxane étant les seuls non alcoolisés. À l’arrière de la voiture, Ronald et Méline ronflaient.



Roxane obtempéra, consciente que les deux derrières n’étaient pas prêts de s’éveiller et qu’ils ne risquaient pas de croiser quiconque en pleine nuit sur cette route paumée.



Roxane se crispa. Elle ne bougea pas. Cette demande était très difficile à réaliser pour elle. Cet acte intime devait le rester.



Roxane grogna, mais ne répondit rien, trop gênée et honteuse pour cela.



Elle obéit avec facilité. Il sourit. Il était clair qu’il la testait, cherchant ses points de réticence, ses failles, ses difficultés. Nul doute qu’il les utiliserait plus tard.



Elle passa le bout de tissu et la voiture se stabilisa. L’arrêt fit s’éveiller les deux dormeurs. Roxane aida Méline à se mettre au lit tandis que le duc s’occupait de son majordome. Finalement, le duc souhaita bonne nuit à Roxane en anglais, avant de lui préciser en français :



Il disparut, laissant Roxane sur sa faim. Il adorait jouer de la sorte avec elle. Ceci dit, à cette heure avancée de la nuit, Roxane fut ravie de pouvoir retrouver son lit et elle s’endormit presque immédiatement, heureuse de se retrouver au fin fond de la campagne écossaise.


Le lendemain au petit-déjeuner, Ronald se montra égal à lui-même. Rien n’indiquait qu’il avait tiré sur une corde, porté un kilt, joué de la cornemuse, bu jusqu’à plus soif, chanté, dansé et raconté des blagues cochonnes. Il faisait comme si rien ne s’était passé et nul ne se permit de le lui rappeler.



Elle ne parlait que cette langue. Elle comprenait l’anglais plutôt bien, mais avait un peu honte de le parler, son accent étant atroce.



Méline eut un regard vers Roxane.



Le duc rit de la gêne de son invitée.



Méline ne put s’empêcher de sourire au sous-entendu. Elle se leva pour suivre le duc jusqu’à la voiture qui les conduirait en ville. Roxane se changea pour une tenue plus sportive et, alourdie du déjeuner à emporter réalisé par Ronald, partit dans les hauteurs réaliser ses observations. Elle rentra tôt, ce qui lui permit de se laver, de se changer et même de noter rapidement quelques remarques sur son carnet de route avant le retour du duc et de Méline.

Son amie avait passé une excellente journée en ville. Elle n’avait pas prononcé un seul mot en anglais, parvenant à se faire comprendre autrement. Roxane secoua la tête. Méline était une vraie tête de mule.



Roxane s’assit à côté des deux joueurs, près de la cheminée éteinte en cet été chaud. Méline perdit très rapidement la première partie. Le duc l’avait massacrée.



Il rit.



Apparemment, il ne comptait pas profiter de sa soumise aujourd’hui.



Méline céda sa place en souriant pleinement. Roxane installa le jeu. La couleur de chacun fut tirée au sort et la partie commença. Au début, le duc sourit puis son regard se fit brûlant lorsqu’il se rendit compte qu’il perdait. Il tenta quelques percées, sans succès.



Le duc s’inclina devant meilleure que lui.



Roxane rougit intensément.



La langue utilisée indiquait clairement la présence d’une seconde partie de soirée chaude.



Il lui envoya un regard brûlant. Roxane jeta un œil à Méline, assise à côté d’eux, puis, en serrant les dents, lâcha :



Le duc approuva tandis que Méline ricanait nerveusement. Elle semblait trouver la situation drôle. En tout cas, elle n’était pas gênée.



Roxane lui répondit positivement et développa. Mean rebondit volontiers tandis que Méline, que le sujet ennuyait, s’éloigna. Ils discutèrent ainsi un long moment avant que le duc n’accompagne Roxane dans sa chambre pour qu’elle s’y change.

Elle dut mettre une robe légère, des bas, un porte-jarretelles, mais pas de culotte, un soutien-gorge noir visible sous le tissu clair. Les chaussures fines sans talon s’avérèrent confortables. Roxane se retrouva alourdie des boules de geisha.

Méline ne fit aucune remarque. Elle ne trouva pas déplacé que Roxane fût vêtue de la sorte devant les amis du duc, qui la saluèrent poliment avec neutralité. Rien ne laissait supposer qu’ils se connaissaient intimement.

Ronald indiqua le dîner servi et les convives se rendirent à la salle à manger. Roxane constata, amusée, que les amis du duc ne parlaient qu’en anglais et agissaient comme s’ils ne parlaient pas le français. Elle envoya un regard surpris au duc.



Elle eut envie, une fois de plus, de demander où trouver le même en France, mais se retint. Elle évacua cette pensée pour se recentrer sur le moment présent. Le dîner terminé, Méline parlait effectivement mieux et plus aisément en anglais, en tout cas osait-elle enfin baragouiner dans la langue de Shakespeare. Personne ne se moquait d’elle. Bien au contraire ! Ils se montraient tous adorables et bienveillants.

Le repas prit fin. Les amis du duc disparurent dans le petit salon. Méline fit mine de les y suivre.



Elle s’éloigna d’un pas, mais, constatant que Roxane ne bougeait pas, se figea. Roxane lui lança un regard appuyé et enfin, Méline comprit qu’elle était de trop. Elle s’éloigna en gloussant.



Elle ne s’attendait absolument pas à ce qu’il demande quoi que ce soit.



Il tentait de l’aider. Elle en était consciente. Malgré cela, elle ne savait pas. Qu’est-ce qu’elle voulait ? Qu’ils jouent avec elle. Elle n’avait pas vraiment de préférence. Elle n’en savait rien. Que voulait-elle ? Passer un bon moment. Comment exactement ? Elle n’en avait aucune idée. Le duc attendit, mais comme Roxane restait muette, il lança :



Roxane en fut soufflée. Elle resta muette de stupéfaction alors qu’il sortait son téléphone portable, pianotait quelques mots puis le remettait en poche avant d’ordonner :



Elle obtempéra, éberluée, perdue. Elle ne comprenait rien.



Il se dirigeait vers le donjon. Allait-il la torturer physiquement pour l’obliger à parler ? Aucun coup de fouet ne la dériderait. Elle ne savait vraiment pas ce qu’elle voulait ! En silence, elle le suivit dans l’escalier. En bas, l’immense pièce n’avait pas changé.

Ils contournèrent les fauteuils pour s’arrêter devant une haute cage ronde qu’il ouvrit.



Elle le fit. Il l’avait décrite comme obéissante. C’était le moins que l’on puisse dire. Il referma la porte d’un cadenas sans qu’elle ne se rebelle.



Elle hocha la tête, apeurée.



Roxane acquiesça d’un geste. Il la transperça du regard puis s’éloigna, apparemment satisfait. Il monta les marches et disparut à l’étage, la laissant seule. Elle avait refusé de dire ce qu’elle voulait alors il l’abandonnait là pour l’obliger à réfléchir ?

Roxane testa la cage. Elle était solide et ne broncha pas sous ses assauts. Elle manipula le cadenas. La clé accrochée au mur se trouvait hors de portée. Roxane pouvait s’asseoir au sol, s’accroupir ou se lever, mais pas s’allonger. Les barreaux laissaient passer un bras, mais rien ne se trouvait à sa portée.


Seule, elle se mit à ronchonner. Allait-il la laisser ici toute la nuit ? Elle haussa les épaules. Ils y perdraient aussi. Après tout, si elle restait dans la cage, ils ne profiteraient pas d’elle et devraient eux aussi faire ceinture.

Des bruits à l’étage l’extirpèrent de ses pensées. La porte s’ouvrit et Roxane entendit les quatre amis discuter gaiement en anglais. Elle se figea en apercevant des jambes féminines dans l’escalier.


Nicolas, Charles et Philibert s’assirent dans des fauteuils sans accorder la moindre attention à la femme en lingerie fine enfermée dans la cage. Albert, de son côté, dévêtit sa partenaire tandis que Roxane sentait une rage profonde l’envahir. Il ne faisait aucun doute que cette femme était la soumise d’Albert, celle qui venait au coup de sifflet. Roxane avait refusé de jouer alors il avait appelé sa soumise en remplacement. Elle avait envie de le gifler. Elle ne s’était jamais sentie aussi humiliée. Silencieuse dans la cage, quel ordre atroce ! Elle lui en voulait tellement !


La soumise du duc, les yeux baissés, se retrouva rapidement nue. Albert ne lui parlait pas. Elle restait silencieuse. Elle arborait un corps fin muni d’une poitrine presque inexistante. Rasée de près, elle proposait un sexe doux et mignon. Brune aux yeux marron, elle était d’une banalité affligeante. Roxane ne décoléra pas, se surprenant elle-même par cet élan de jalousie dont elle ne s’imaginait pas capable, surtout vis-à-vis du duc.


C’était un partenaire de jeu et uniquement cela, mais justement, il venait de refuser de jouer avec elle pour lui préférer une autre poupée. Roxane en tremblait de rage. Des centaines d’insultes lui passèrent à l’esprit, mais elle obéit, restant totalement silencieuse, ravalant sa colère.


Le duc manipula sa soumise sans un mot tandis que Nicolas, Charles et Philibert discutaient librement du dernier match de polo comme s’ils se trouvaient dans un salon normal et non dans un donjon où deux femmes s’offraient à eux.


La brune, réagissant à merveille aux gestes de son maître, se plaça à quatre pattes au centre des fauteuils. Une plaque en bois fut placée sur son dos et elle resta ainsi, immobile, silencieuse, tandis que les quatre hommes sortaient des verres, se servaient à boire et lançaient des dés dans un plateau en bois recouvert de velours rouge.

Ils riaient ou râlaient. Ils s’amusaient. Roxane s’en trouva abasourdie. Sa rage s’éloigna. Ils offraient à la soumise du duc le même dédain qu’à elle-même. Roxane, silencieuse, ne pouvait que se tourner vers elle-même. Appréciait-elle ? Se trouver ainsi à disposition lui plaisait-il ?


Après tout, ils pouvaient à loisir la sortir de là pour l’utiliser. Elle ne pouvait pas s’enfuir. La clé de la cage se trouvait à un mètre, utilisable par n’importe quel participant.

Aurait-elle préféré se trouver à la place de la soumise du duc, utilisée comme simple table ? Roxane dut admettre n’en avoir aucune idée. Ce qu’elle vivait lui convenait-il ? Si elle demandait à sa chatte, la réponse était oui. Elle mouillait et les boules de geisha n’étaient pas les seules responsables. Non, la situation lui plaisait carrément. Être réduite à une simple décoration ne lui déplaisait pas.


Pourtant, cela ne lui convenait pas totalement. Elle avait besoin de toucher, d’être touchée. Elle comprit alors ce que le duc faisait : il l’aidait à savoir ce qu’elle voulait. Elle n’avait pas été capable d’annoncer ses volontés. Il lui donnait un moment pour se recentrer et chercher, au fond d’elle-même, ses désirs.

Il n’avait pas tort : ce n’était pas à lui de deviner. Il n’était pas un super héros. Elle ne pouvait attendre de lui qu’il la comble si elle ignorait elle-même comment réaliser ce miracle.

Une autre remarque jaillit dans son esprit : il avait été surpris et même inquiet qu’elle ne l’ait jamais vu dominer. Il lui offrait la possibilité de l’observer, lui, en pleine action. Elle n’était pas là pour être utilisée, mais pour regarder. Le silence lui était imposé non pas pour éviter qu’elle se rebelle, mais pour qu’elle profite de la scène.


Les voir en pleine action était un véritable honneur. Les dernières fois, elle avait été obligée de se mettre à plat ventre sur les marches pour n’apercevoir, dans une position douloureuse, que la moitié des évènements. Là, elle était aux premières loges. Elle sourit.


Nicolas Du Moulin explosa de joie tandis que les autres ronchonnaient. Il se leva, ouvrit un tiroir pour revenir avec des pinces à linge dans la main qu’il plaça sur les seins de la soumise qui ne broncha pas. La partie reprit.

Cette fois, Charles Stethen remporta la mise et plaça un bâillon dans la bouche de la soumise. À nouveau, elle ne bougea pas, acceptant son sort sans moufeter. Roxane fut épatée par sa docilité.


Nicolas remporta la partie suivante dans un rire tonitruant. De nouvelles pinces se rajoutèrent aux précédentes, cette fois sur le sexe de la soumise qui gémit. Roxane constata, à la partie suivante, que le support tremblait légèrement.

Philibert gagna de peu face à Du Moulin qui grogna de rage. Le comte de Malt revint avec un crochet anal. La plaque de bois fut retirée. Albert coiffa les cheveux de sa soumise pour les rassembler en une jolie natte. La boule argentée ouvrit ses chairs sans que la soumise ne se rebelle. Le duc tira doucement les cheveux de sa soumise qui dut relever le nez et ils furent attachés au crochet anal à l’aide d’une corde fine.


La soumise resta à genoux, la tête légèrement en arrière, la gorge offerte. La position était clairement inconfortable. Le duc prit les mains de sa soumise et les lia, à l’aide d’une seconde cordelette, au fil liant ses cheveux à son cul, puis retira son bâillon.

Elle n’en profita ni pour gémir, ni pour se plaindre, ni pour supplier. Elle resta parfaitement silencieuse. Avait-elle reçu un ordre de son maître en ce sens avant même d’entrer dans le donjon ou bien son silence était-il toujours requis, en toutes circonstances ? Roxane n’aurait su le dire.


Alors qu’elle fermait la bouche pour avaler sa salive, Albert lui mit tendrement un doigt sur le menton et la soumise rouvrit la bouche. Philibert sortit sa bite de son pantalon, posa le gland sur la lèvre inférieure de la soumise et commença à uriner dans sa bouche.

Roxane frémit. Elle savait que cela pouvait se faire, mais n’avait jamais vu ni pratiqué. La soumise avala une première gorgée, puis une deuxième et une troisième, jusqu’à ce que Philibert se retire, soulagé. Charles prit sa place. Pour la première fois, la soumise gémit.



Sa voix était sèche et autoritaire. Roxane en frissonna, autant de peur que de plaisir. Le voir à l’œuvre lui plaisait énormément. Il lui avait dit de ne pas regarder les pratiques, qui s’adaptaient à la personne, mais de s’intéresser aux jeux de regards, aux échanges non verbaux, à la communication sensorielle.

Elle dut admettre qu’il observait sa soumise avec attention, guettant ses tremblements. Dès que le support s’était mis à frétiller, il avait changé de scène afin de ne pas blesser sa soumise. Si elle tentait une rébellion, il intervenait immédiatement.

L’uro faisait probablement partie des pratiques permises et discutées en amont avec sa soumise. C’était peut-être quelque chose de difficile pour elle. Nicolas prit la place de Charles et se vida à son tour. Albert termina la tournée. Roxane constata que la soumise pleurait.


Albert essuya gentiment la larme qui coulait puis détacha la natte. Avec des gestes tendres, il massa le cou douloureux de sa soumise qui ronronna à ce contact agréable qui dura, visiblement, trop peu longtemps pour la brune qui ne se plaignit que d’une grimace boudeuse sur le visage, ce qu’Albert ne releva pas.


Tandis que les amis du duc plaçaient une vraie table entre les fauteuils, Albert allongeait sa soumise au sol à côté. Ses chevilles reçurent un adroit assemblage de cordes qui, une fois reliées à des anneaux au plafond, permirent au duc de relever les jambes de sa soumise.

Elle suivit le mouvement sans s’opposer, se retrouvant rapidement le sexe largement écarté en l’air. Seules ses épaules et le haut de son dos touchaient encore le sol. Il écarta ses bras comme si elle fut crucifiée sur le sol, ce qui n’était pas le cas. Rien ne liait ses poignets qu’elle ne bougeait pourtant pas, maintenant la position voulue par son maître.


Alors que les amis du duc sortaient un jeu de cartes et distribuaient, Albert plaça une large et longue bougie blanche dans chaque main de sa soumise et les alluma. Une de diamètre moyen se retrouva coincée entre ses dents. Les deux dernières pénétrèrent son sexe et son cul.

Enfin, Albert éteignit la lumière et le jeu commença à la seule lumière du chandelier vivant. La soumise gémissait par moment. Roxane supposa que la cire chaude coulait sur elle. Les hommes ne s’intéressaient pas à elle. Ils jouaient et discutaient. Roxane n’en revenait pas. Ils avaient à leur disposition deux femmes offertes et préféraient jouer aux cartes.


Elle avait envie de rire. C’était nerveux. Elle respira calmement, s’efforçant de ne pas exploser de rire, chaque cri de la soumise augmentant son envie. Non pas que la scène fut drôle, mais les nerfs de Roxane étaient à vif. Elle voulait sortir de la cage. Elle voulait qu’on s’intéresse à elle, mais aussi à cette pauvre femme, là, qui ne recevait que du mépris, humiliée, rabaissée au simple rang de meuble.


Elle tremblait tandis que Philibert, qui venait de gagner, exultait. Ils jouèrent ainsi longtemps, ne s’arrêtant que lorsqu’une des bougies, consumée, s’éteignit.

Albert ralluma la lumière et détacha sa soumise, qui, le corps recouvert de cire, resta totalement silencieuse. Roxane admira une fois de plus sa docilité. Albert retira une bonne partie de la cire durcie à la main, avec douceur, tandis que ses amis installaient un nouveau jeu sur la table.


Roxane secoua la tête. Ils comptaient vraiment passer la soirée avec des dés, des cartes et des pions ? Après tout, peut-être n’en avaient-ils vraiment rien à faire de ne pas baiser. Elle avait supposé qu’ils souffriraient de ne pas pouvoir profiter d’elle. Elle se trouva soudain bien arrogante et présomptueuse.

En soupirant silencieusement, elle observa trois hommes se mettre autour du jeu et lancer une partie. Charles, qui ne jouait pas à ce jeu nécessitant apparemment trois participants, fit signe à la soumise d’Albert d’approcher.


Elle le fit sans hésiter et entreprit de réaliser une fellation au comte. Elle semblait douée, car le comte ne tarda pas à jouir. La brune n’en perdit pas une goutte. Charles remit son sexe dans son caleçon et la soumise se plaça à genoux, les mains sur les cuisses, près des hommes, dans une position d’attente.

Le jeu se termina sur la victoire d’Albert. Une nouvelle partie fut lancée, mais cette fois-ci, Nicolas ne participa pas. La soumise le suça et Albert gagna de nouveau, très vite.



Du Moulin se leva. Roxane perçut un regard entre Albert et sa soumise, un regard terrifié. La petite était en détresse. Albert s’approcha d’elle, l’enlaça tendrement et murmura de douces paroles à ses oreilles. Il lui parlait pour la première fois depuis son arrivée. Roxane vit les épaules de la soumise se détendre.

Finalement, elle se leva pour rejoindre le duc Du Moulin. Elle arborait un visage fermé et triste, mais plus terrorisé. Nicolas jeta un regard à Albert. Roxane y lut une demande de confirmation et Albert la lui donna. Ces hommes se montraient précautionneux et respectueux. Si Albert refusait à Nicolas la permission d’agir sur sa soumise, nul doute que ce dernier reculerait et n’agirait pas. Ils jouaient ensemble, mais un seul détenait l’autorité.


Nicolas plaça la soumise sur une table haute, le dos touchant le plateau, mais les pieds reposant sur le sol. Il lui écarta les jambes, l’obligeant à offrir son sexe. La pauvre tremblait. Savait-elle ce qui l’attendait ? Roxane en trembla pour elle. Nicolas posa les mains de la jeune femme sur le rebord de la table et la soumise serra.

Du Moulin se saisit d’une cravache dont il posa le bout sur le clitoris gonflé de la soumise qui gémit, et ce, alors que le contact était doux.



Elle gémit fortement en retour et ses doigts serrèrent le plateau.



Il frappa et la soumise cria sa douleur, mais ne réclama aucune amnistie. Roxane se recula dans la cage, comme pour échapper au dominant sadique à l’œuvre. Elle observa la punition être distribuée avec précision et intransigeance. Les cinq coups terminés, la soumise reprit sa position.

Cette fois, Albert ne jouait pas. Il avait gagné les deux premières parties. Son absence rééquilibrait un peu le jeu. La soumise suça avec application, davantage qu’avec les autres, sembla-t-il à Roxane. Qu’elle se donne à fond pour son maître n’était pas à remettre en doute.

Pourtant, lorsque Philibert gagna, Albert annonça à la brune entre ses jambes :



Roxane en fut scotchée. La soumise ne pipa pas un mot, acceptant son sort sans broncher. Philibert jouit dans la bouche de la soumise d’Albert bien avant la fin de la partie suivante qui dura longtemps.


Les amis du duc rangèrent la pièce tandis qu’Albert remontait les marches avec sa soumise. Une fois la salle propre et en état, Nicolas, Charles et Philibert disparurent à l’étage, laissant Roxane seule.

Elle ne savait pas si elle avait envie de rire, de pleurer, de gémir, de hurler, de frapper, de se masturber, de les maudire ou de les aimer. Elle s’assit sur le sol en position fœtale et se consola de cette manière.

Elle resta un long moment ainsi, seule, à réfléchir, à penser intensément, centrée sur elle-même, n’ayant rien d’autre à faire. Puis la porte s’ouvrit et Albert descendit les marches, un peignoir à la main. Il ouvrit la cage et lui tendit le vêtement. Roxane le passa puis le duc Mean invita la Française à s’asseoir sur un fauteuil tandis qu’il prenait place dans celui en face.



Il sourit, ravi de constater que ses intentions avaient été comprises.



Albert explosa de rire.



Roxane secoua la tête.



Roxane voulait bien croire qu’il soit difficile de porter atteinte physiquement à la femme que l’on aime.



Albert hocha la tête.



Roxane rit doucement avant de redevenir sérieuse.



Le duc sourit.



Le duc rit doucement. Il ne cachait pas sa joie de se savoir compris.



Le duc sourit pleinement. Il la tenait en son pouvoir et ne cachait pas son contentement.



Elle venait de lui promettre obéissance avant de refuser la première proposition, volontairement provocatrice du duc.



Il lui faisait la leçon. Elle se sentit très bête, telle une enfant rabrouée par son professeur.



Roxane réfléchit un instant. Sa première soumise ne sachant pas ce qu’elle voulait, le duc avait jugé dangereux de l’utiliser et avait préféré lui faire la leçon. La seconde avait raté sa fellation. De ce fait, le duc n’avait pas joui durant cette séance.



Roxane secoua négativement la tête.



Roxane rit doucement.



Elle acquiesça. Elle devait admettre avoir beaucoup de mal à avaler sa frustration et le dédain dont elle avait été la cible.



Le duc rit doucement.



Roxane ricana nerveusement et fit une moue boudeuse.



Roxane ouvrit la porte de sa chambre.



Il avait prononcé ces derniers mots en anglais.







Roxane lui envoya un regard noir.



Roxane s’installa à table et commença à se remplir l’estomac, le corps empli de frustration. Le duc dégusta son petit-déjeuner sans insister, un grand sourire sur le visage, tandis que Méline hésitait entre partager le rire du duc et être triste avec son amie.



La langue utilisée indiqua à Roxane que son avis n’était pas requis. Elle le transperça des yeux. Elle avait indiqué détester l’idée d’être ainsi à disposition. Il en jouait à merveille.



Le duc sourit, ravi de sa victoire. Il sortit les clés de sa voiture pour les tendre à Méline.



Méline soupira. Elle détestait déranger Ronald. Elle termina le petit-déjeuner boudeuse. Le majordome vint annoncer que le véhicule était prêt.



Roxane ricana. À bien y repenser, oui, elle avait été un peu inconsciente.



Roxane rougit intensément.



Il ne put rien contrer à cette remarque.



Elle retira sa robe, sa culotte et son soutien-gorge devant lui.



Il la mena dehors. Roxane se retrouva entièrement nue sous les rayons du soleil, ce qu’elle n’avait pas fait depuis ses trois ans. Elle dut admettre apprécier tout en étant terriblement gênée. Ici, personne ne pourrait la voir. Le domaine du duc était éloigné de tout. Nul ne venait jamais. Méline et Ronald étaient loin. Pourtant, elle ne put s’empêcher de regarder à droite et à gauche, s’apprêtant à rencontrer des visiteurs impromptus à n’importe quel moment. Elle n’était pas sereine du tout.



Il laissa sa voix porter et Roxane comprit qu’elle était censée finir la phrase. La jeune femme indiqua d’un geste de la tête qu’elle ignorait comment terminer cette remarque.



Roxane hocha la tête.



Roxane rit doucement.



Il lança la promenade. Roxane le suivit tandis qu’il décrivait les espèces d’arbres, les plantes et certaines anecdotes de son enfance dans ces bosquets. En dehors du fait que Roxane vivait ce moment nue, rien de particulier ne se produisit. Il ne la touchait même pas.



Il sortit un objet de sa poche. Cela ressemblait à un os, mais c’était très coloré et en plastique. Il le jeta à une dizaine de mètres avant de murmurer :



Son ton était neutre, simple. Pas autoritaire. Un chuchotement. Il la testait. Roxane observa l’herbe sur laquelle brillait l’objet. Aller le chercher et le ramener au duc ne la dérangeait pas spécialement. Cela ne l’émoustillait pas, mais ne la révulsait pas non plus. Il avait dit d’essayer de faire les choses qui lui semblaient neutres pour lui faire plaisir. Elle avait envie de lui faire plaisir alors elle s’exécuta.

Elle traversa le gazon, se pencha en avant pour récupérer l’objet en plastique dur et tendre à l’extérieur, parfaitement consciente de la vue qu’elle offrait au duc. Elle fit le trajet inverse et lui tendit son bien.



D’une manière correcte ? Qu’est-ce que cela pouvait bien signifier ?



Elle lui tira la langue puis se mit en face de lui, posa l’objet dans ses deux mains jointes tendues paume vers le haut et baissa les yeux.



Il continua à raconter tout en agrémentant son discours, de temps en temps, d’un « Va chercher » juste après le lancer de l’objet. À chaque fois, Roxane se plia de bonne grâce à la demande, se prenant finalement au jeu. C’était plutôt amusant et le duc la matait sans honte. Se savoir ainsi appréciée plaisait beaucoup à Roxane qui n’hésitait pas à en rajouter pour séduire le duc.



Le duc explosa de rire.



Elle s’approcha, honteuse, les yeux baissés. Il la fit se tourner sans ménagement, attrapa ses bras et les lia adroitement dans son dos. Une fois les nœuds terminés, Roxane testa l’assemblage. Il ne broncha pas. Elle était prisonnière. Elle n’en ressentit aucune peur. Elle avait confiance en son hôte. En revanche, elle en fut terriblement excitée. Se savoir à sa merci la fit mouiller et son ventre se contracta.


De son côté, le duc reprit tranquillement sa promenade, comme si de rien n’était, ne regardant Roxane que dans les yeux. Roxane, étrangement, s’en sentit outrée. Il disposait de son corps et ne s’en servait pas.

Elle ronchonna sans parvenir à lui en vouloir. Certes, elle était impuissante face à lui, mais il ignorait où se situait la ligne rouge et ne souhaitait pas la franchir. Elle comprit que celui des deux qui était pieds et poings liés n’était pas celui auquel on pouvait penser de prime abord. C’était lui qui naviguait dans un marais, craignant à chaque instant de rencontrer des sables mouvants.



L’objet vola pour tomber une douzaine de mètres plus loin. Elle fixa le duc qui lui sourit en retour. Avec les mains attachées dans le dos, cela se complexifiait. Elle partit chercher le machin et dut s’agenouiller pour le récupérer de ses mains liées. Elle se releva avec difficulté puis se mit devant lui et se tourna un peu pour lui tendre l’objet.

Le duc observa le don et fit la moue. Il était clair que cela ne lui convenait pas. Roxane admit que la manière « correcte » requise n’y était pas. Avec un soupir d’exaspération, elle lâcha l’objet au sol, s’agenouilla puis descendit son visage jusqu’au sol, attrapa l’objet dans sa bouche avant de se tourner vers le duc et de le lui offrir de cette manière.

Le duc sourit pleinement. Roxane se sentit bien. Elle avait réussi à le satisfaire. Ce petit jeu lui plaisait. Non pas l’animalisation en elle-même, mais le fait de réussir à le combler. Il prit l’offrande et Roxane put se relever.

Elle dut refaire le don trois fois avant qu’ils n’atteignent une fontaine à eau avec pompe. Le duc activa la pompe et une eau fraîche et claire sortit.



Roxane ne s’opposa pas. Elle se pencha et but à même le gros filet d’eau, peu gênée par le fait de s’en mettre partout. Il faisait assez chaud pour que cela ne soit pas désagréable.



Il la matait et Roxane rougit intensément. Elle tira sur ses liens qui ne bronchèrent pas. Elle aurait voulu pouvoir cacher son corps, car son regard se faisait transperçant. Il ne l’avait que fort peu regardée depuis le début de la promenade si bien que ce moment fut difficile pour Roxane qui accepta toutefois sans broncher. En réalité, elle aurait adoré qu’il fasse bien davantage, mais comprenait fort bien sa retenue. Il tenait à avancer lentement.



L’eau avait réveillé ce besoin.



Roxane ne comprit pas.



Elle tira sur ses liens. Uriner là, comme ça, devant lui, en pleine nature ?



Roxane ferma les yeux et respira plusieurs fois intensément. Elle s’accroupit sur le bord du chemin et, les yeux fermés, urina sur l’herbe, faisant en sorte d’ignorer la présence du duc qui n’en perdait pas une miette. Lorsqu’elle se releva, il se contenta de reprendre la route sans lui accorder le moindre mot et elle l’en remercia. Pas de mot vulgaire, pas de remarque cinglante. Ce silence lui convenait parfaitement.



Roxane se tourna vers la direction, prête à aller ramasser l’objet, mais se figea en découvrant la zone d’arrivée.



Roxane observa le champ d’orties. Il ne faisait aucun doute que le duc l’avait fait exprès. Il connaissait son domaine par cœur. Il savait qu’il en trouverait là. Les plantes, bien nourries, arrivaient au nombril de la jeune femme. Nue, elle ne pourrait éviter leurs morsures, d’autant qu’elle allait devoir se baisser pour ramasser l’objet au sol.



Sa voix n’était pas pleine de colère. Il s’amusait follement.



Ce champ d’orties lui faisait peur.



Roxane fondit devant le duc. Elle hocha la tête avant de se tourner, perdue, vers les plantes redoutées. Elle s’avança, mais arrivée devant la première, elle se figea, craignant les morsures de dame nature.



Roxane s’avança et les piques la chatouillèrent. La plus grande douleur s’avéra toucher ses cuisses et son entrejambe. Elle cria sans cesser d’avancer, se pencha, gémissant alors que ses bras et ses mains se faisaient transpercer de multiples aiguilles.

Le chemin en sens inverse ne fut pas plus agréable, certains plants ayant réussi, par elle ne sut quel miracle, à prendre la place de ceux écrasés à l’aller. Finalement, elle lâcha l’objet, se pencha pour le prendre en bouche et l’offrir convenablement à son maître.



Elle voulait se gratter. Sa peau la brûlait à de nombreux endroits. Des cloques apparaissaient de-ci, de-là. Le duc poursuivit sa promenade sans porter attention aux grognements de la jeune femme à ses côtés.

Finalement, le château fut en vue. Le duc s’installa sur un transat. Roxane se mit à genoux à côté de lui sur son indication gestuelle.



Roxane hocha la tête.



Roxane ne nia pas. Elle appréciait énormément le contact de la corde sur ses poignets.



Il acquiesça.



Le duc sortit un petit sachet d’un coffre de jardin. Il ouvrit la fermeture éclair et des pinces à linge apparurent. Il attrapa un sein de Roxane et en plaça une sur l’aréole, à côté du téton. Elle se tendit, mais la douleur était fine. Sa sœur jumelle la rejoignit de l’autre côté puis l’autre sein fut agrémenté de la même manière.



Il attacha une barre en fer entre les jambes de Roxane, maintenue à ses chevilles par des menottes en cuir. Puis, il se rassit sur le transat, attrapa l’os en plastique, le lança puis murmura « Va chercher » avant de fermer les yeux pour profiter du soleil.


Roxane n’en revint pas. Il la mettait au défi et son dédain était feint. En réalité, il s’amusait follement, elle n’en doutait pas. Elle fit un premier pas, avançant difficilement avec la barre, apprenant à l’apprivoiser. Elle parvint à marcher lentement. Elle ne sut s’il ouvrit finalement les yeux pour profiter du spectacle de cette femme nue, les jambes écartées, les seins ornés de pinces, les mains dans le dos, se démenant pour aller récupérer un os en plastique pour le seul plaisir de son maître.

Roxane se mit à genoux devant l’objet, l’attrapa avec la bouche puis le ramena à son maître, devant qui elle s’agenouilla pour le lui présenter. Il resta les yeux fermés durant de longues minutes avant de finalement le prendre, le relancer et répéter son « Va chercher » amusé.


Roxane sentit son entrejambe se tremper et son ventre se contracter à ces mots. Putain ! Elle adorait être traitée de la sorte. Ce petit jeu lui allait à merveille. Elle le haït pour cela. Elle voulait le couvrir d’insultes et en même temps l’envelopper de remerciements et de baisers.

Elle se releva et alla péniblement chercher l’objet, prenant son temps. Il semblait ne pas chercher la rapidité, mais plutôt profiter du soleil, tranquillement installé dans son transat. Elle revint et lui proposa l’os. Elle dut attendre encore plus longtemps avant qu’il ne s’en saisisse et le renvoie une troisième fois. Elle gémit, mais il se contenta de répéter son ordre d’un ton neutre. Elle obéit et lui rapporta l’objet pour la troisième fois.



Il se leva et délia la corde maintenant les poignets. Alors qu’il se dirigeait vers le coffre, Roxane en profita pour masser ses bras. Le répit fut de courte durée, car le duc revint avec une seconde barre de fer, agrémentée de trois entraves.

La première entoura son poignet gauche, la deuxième le droit. La dernière le cou. Bras et jambes écartés, elle lui était totalement offerte. Pourtant, le duc ne sembla aucunement intéressé par ce corps féminin à sa libre disposition.



Il avait dit cela sans même ouvrir les yeux. Roxane galéra à se remettre debout et il ne l’aida nullement ni ne réagit. Il semblait vraiment prendre un bain de soleil et se moquer éperdument de la scène qui se jouait à côté de lui. Ce dédain, ce flegme anglais, Roxane le trouva méprisant. Était-ce une ligne rouge ? Non, certes pas, car elle le savait joué. Il aurait été réel que cela l’aurait vraiment blessée.



Il lui fit un clin d’œil puis referma les yeux. Rassurée, elle fit le tour du transat, se dirigeant vers la première porte qu’elle vit. Elle s’ouvrit sous sa poussée, qui l’avait obligée à se pencher, écartant ainsi les cuisses. Le duc regardait-il ? Roxane n’en avait aucune idée. Occupée à remplir sa mission, elle ne s’en préoccupait pas vraiment.

Certaines portes trop étroites l’obligèrent à marcher de côté et avec la barre d’écartement entre les jambes, ce fut tout, sauf aisé. Elle parvint, triomphante, à la cuisine, trouva le frigo et sa bouteille de jus d’orange. Elle avisa un verre, mais se dit que le transporter plein serait mission impossible.

Elle choisit donc de refaire le trajet en sens inverse avec le verre vide dans une main et la bouteille pleine dans l’autre. Arrivée sur place, elle posa le verre sur une table de jardin.



Alors qu’elle posait la bouteille et tenta de l’ouvrir avec les dents, elle sentit un doigt pénétrer son intimité.



Roxane gémit… et ce bouchon qui refusait de céder. Le duc appuya davantage ses gestes, n’hésitant pas à remplir de deux doigts l’intimité offerte. Enfin, le petit morceau de plastique tomba et Roxane put remplir le verre. Le duc se remit en position sur son transat et Roxane, à genoux, lui offrit le rafraîchissement demandé.



Elle retira sa mouille des doigts de son maître, la suçant avec application, mimant à la perfection le geste de la fellation. Il retira les pinces des seins de sa soumise, les caressa tendrement pour faire disparaître la douleur fugace puis annonça :



Roxane sursauta puis réfléchit à la question. C’était difficile.



Il posa sa main sur ses hanches et caressa doucement.



Roxane avait envie de l’insulter, mais elle resta sage.



Il pétrit et titilla les tétons bien droits et tendus.



Il s’y plia de bonne grâce. Roxane n’en revenait pas. Suffisait-il de demander pour obtenir ? Il réclamait qu’elle lui dise ce qu’elle voulait. C’était aussi simple que ça. Roxane se sentit lui pousser des ailes. Son esprit embrumé par l’envie réfléchissait à mille à l’heure. Que voulait-elle ? Que voulait-elle ? Elle devait absolument trouver la réponse !



Le duc se leva en souriant. Roxane resta à genoux, les barres aux chevilles et aux poignets l’obligeant à s’offrir au premier venu. Fort heureusement, l’endroit était désert à l’exception du duc.

Il revint et son premier acte fut de placer un bandeau sur les yeux de Roxane. Elle ne dit rien. Cela ne constituait pas un franchissement de ligne rouge. Elle avait toute confiance en son hôte. Être privée de ce sens exacerba immédiatement les autres. Roxane prit conscience du vent tiède sur son corps et du chant des oiseaux.

Un objet pénétra son intimité ruisselante et un bruit de pompe à main se fit entendre. Roxane sentit quelque chose gonfler dans son ventre et elle gémit.



La pompe reprit son œuvre et l’objet grossit encore.



Il pompa une fois supplémentaire, la faisant sursauter puis cessa. Elle se sentait bien pleine. Quelque chose se posa sur son clitoris. Lorsque la chose se mit à vibrer, Roxane se recula et fut libérée de la pression. Ainsi, elle pouvait décider de la présence ou non de l’objet.



Elle dut s’avancer un peu pour trouver le sexe à moitié dur du duc. Ce faisant, son clitoris entra en contact avec l’objet vibrant et elle en gémit de plaisir. Son ventre bien rempli se contractait sur cet intrus qui ne bronchait pas. Roxane sentit qu’elle jouirait très vite à ce rythme.



Roxane gémit tout en maintenant sa fellation.



Roxane recula ses hanches afin de ne plus du tout être en contact avec l’objet vibrant. Ainsi, elle était certaine de ne pas décoller.



Roxane grogna. Si elle s’en éloignait, elle risquait de ne pas obtenir le plaisir tant désiré aussi vite. Si elle s’en approchait, elle craignait de perdre le contrôle trop tôt. Elle le haït pour ce choix cornélien atroce. Elle tentait des approches rapides, mais la magic wand la faisait décoller tellement vite !

Finalement, elle se concentra sur ses succions, se disant que dans son état, jouir en trente secondes était largement faisable.



Roxane n’en laissa pas une miette puis se colla à la machine tandis que le duc, intraitable, comptait les secondes à voix haute. À dix, il retira le bandeau de sa soumise et l’obligea à jouir en le regardant dans les yeux. Jamais elle n’avait été capable de prendre du plaisir aussi vite et jamais jouissance ne fut aussi forte.

Comme promis, il coupa l’objet au bout de trente secondes. Roxane en gémit de dépit. Elle aurait aimé plus, tellement plus !



Il attrapa des pinces et les plaça sur les grandes lèvres. Une dernière pince, posée sur le clitoris, fit grogner Roxane.



Roxane gémit. Elle avait les jambes en coton. Elle parvint cependant péniblement à se dresser.



Elle obéit. Les pinces sur son sexe bougeaient à chaque mouvement, la transperçant de douleur. Quant à son ventre bien rempli, chaque pas le caressait de l’intérieur, augmentant l’excitation de Roxane, faisant gonfler son clitoris qui, serré par une pince, hurlait son envie de liberté et de caresses douces.

En gémissant, elle suivit son maître qui contourna le bâtiment pour se rendre jusqu’à la grille du château où une voiture inconnue se trouvait garée. Roxane se figea, incapable de faire un pas de plus. Elle avait trop honte ! Son corps était exposé et trempé de son propre plaisir.

Le duc se tourna vers elle et lui fit signe d’avancer. En réponse, Roxane secoua négativement la tête, soudain incapable de prononcer un mot. Il s’approcha d’elle et chuchota à son oreille :



Roxane en fut soudainement rassurée. Putain de quatuor infernal ! Le duc avait dû le contacter par téléphone pendant qu’elle allait chercher le jus d’orange à la cuisine. Naturellement, le comte Stethen avait sauté sur l’occasion. Il sortit de son véhicule tandis que le duc ouvrait la grille.



Tu m’étonnes ! pensa Roxane.



Les deux hommes se dirigèrent vers la terrasse de l’autre côté du manoir, où se trouvaient plusieurs chaises et une table de jardin. Roxane, à genoux entre les deux hommes, mangea dans les mains des deux amis qui discutaient de tout et de rien en caressant de temps en temps la femme à disposition près d’eux.



Ce monde lui semblait décidément bien étrange.



Elle avait envie qu’on s’occupe d’elle. Albert ne semblant pas intéressé, elle avait espéré que Charles lui… peine perdue. Il l’avait à peine touchée. Comment pouvait-on se trouver en face d’une femme offerte de la sorte et ne pas l’utiliser ? Roxane ne comprenait pas et surtout, elle se sentait humiliée, de manière excitante, elle devait bien l’admettre, même si elle commençait à voir poindre une sensation de malaise. Elle sentit qu’on approchait d’une ligne rouge. Il n’avait pas intérêt à jouer trop longtemps de la sorte avec elle. Elle finirait par en souffrir.



Elle se mit très péniblement debout. Il lui fit de nouveau faire le tour du château pour retrouver le transat en plein soleil. D’un coffre, il sortit un crochet anal.



Elle obtempéra. Il retira les pinces douloureuses puis inséra doucement la boule lubrifiée.



Au bout du crochet, il attacha une corde qu’il lança par-dessus une branche solide d’un chêne proche du transat. Roxane dut presque se mettre sur la pointe des pieds pour ne pas souffrir de la traction.



Il posa sur ses yeux le bandeau qu’elle avait porté un peu plus tôt et se détendit. Roxane n’en revenait pas. Il avait osé ! Il allait réellement la laisser dans cette position inconfortable, offerte, nue, pendant qu’il dormait ! Elle le haït pour ça. Elle mouilla abondamment. Elle voulait l’insulter. Elle en voulait encore. Elle était perdue. Elle se noyait et adorait.

Elle était fatiguée. Elle aurait voulu, elle aussi, pouvoir dormir sous ce beau soleil d’été. Elle ne fit cependant rien pour déranger le duc endormi.


Le soleil avait pas mal bougé dans le ciel lorsque le duc s’ébroua, s’étira puis se tourna vers Roxane et sourit pleinement.

Roxane comprit que c’était vraiment le kif total du duc : savoir une femme à sa disposition. Sa soumise venait au coup de sifflet. Le reste du temps, elle était priée d’attendre en silence. C’était cela qui le faisait bander. Il n’utilisait en fait que très peu sexuellement sa partenaire. Il aimait juste la savoir là, prête pour lui, réactive et sensuelle, douce et ouverte.


Roxane en fut certaine : elle détesterait cela. Elle ne pouvait pas. Pour une journée ou même une semaine, pourquoi pas ? Elle ne se sentait en revanche pas capable de le supporter en permanence. Elle avait besoin de bien davantage. Elle comprit que le duc ne lui conviendrait pas comme maître. En plan cul, pour des vacances, ça passait, mais pas au-delà. Il venait de lui donner de quoi réfléchir.

Il la détacha sans la toucher outre mesure, retira crochet anal et gode gonflant puis l’emmena dans sa chambre.



Roxane n’en revint pas. Il comptait vraiment arrêter la séance comme ça, sans la toucher, sans jouer avec elle, sans rien lui offrir.



Elle lui envoya un regard noir en retour.



Le duc sortit. Roxane se délassa d’une longue douche chaude. Ses muscles hurlaient leur douleur. En revanche, plus aucune trace des orties. Tout avait disparu au soleil. Roxane en fut rassurée. De même, son sexe n’était plus douloureux. Les pinces n’étaient qu’un lointain souvenir. Seul son clitoris gonflé et sensible hurlait son besoin d’être assouvi.

Ses épaules et ses cuisses furent plus longues à détendre, mais finalement, Roxane sortit, passa une culotte et une robe légère puis descendit au salon. Elle venait à peine de franchir la dernière marche que le bruit de la calèche se fit entendre sur les cailloux. Roxane sortit pour rejoindre son amie aux écuries.



Ronald soupira. Roxane ne l’avait jamais vu se permettre la moindre émotion. Méline devait vraiment l’avoir exaspéré pour qu’il agisse de la sorte. Roxane ne releva pas. Elle imaginait très bien comment son amie, citadine pure souche, avait pu se montrer hautaine et méprisante envers Ronald.

Méline s’éloigna vers la terrasse où elle emmena Roxane. Elle avait clairement envie de lui parler seule à seule. Elles prirent place sur les chaises où Charles et Albert avaient déjeuné, Roxane à leurs pieds. Cette dernière ne put s’empêcher de sourire à ce souvenir.



Roxane cligna plusieurs fois des yeux, n’en revenant pas.



Roxane resta muette. Elle était toujours choquée par la nouvelle apportée par son amie. Méline sortait avec Du Moulin ?



Roxane sourit à cette remarque, hallucinée que son amie ne comprenne pas par elle-même.



Méline lui lança un regard interrogateur.



Méline lui tira la langue.



Roxane voulait bien le croire. Elle ressentait des sentiments divergents par rapport à cette nouvelle. Elle était heureuse pour son amie, heureuse pour Nicolas et en même temps terrifiée à l’idée que son amie souffre et terriblement jalouse. Du Moulin l’attirait, elle aussi, énormément. De ce fait, elle ne savait trop que penser, noyée dans ses sentiments opposés.



Roxane grogna.



Les femmes rejoignirent le duc au salon. Ils dégustèrent le thé et les biscuits. Albert interrogea Méline sur sa journée qui, étrangement, ne parla pas du tout de Nicolas. Roxane comprit qu’elle souhaitait, pour le moment, que cela reste entre elles.



Méline rougit, mais resta silencieuse.



Il se tourna vers Roxane qui resta de marbre. Il n’obtiendrait aucune information d’elle, même sous la torture. Le duc n’insista pas. Il lança la conversation sur un tout autre sujet, banal et classique. Il était très doué dans cet art que Roxane ne maîtrisait pas du tout. Méline en profitait pour déblatérer, ravie de pouvoir enfin parler français. Roxane resta très silencieuse. Elle repensait à cette journée. Elle avait envie de pleurer. Elle se sentait très seule.

Dès que Méline fut partie, Albert proposa à Roxane de s’asseoir à côté de lui devant la cheminée éteinte.



Roxane se trouva incapable de répondre. Elle ne put réprimer une larme.



Roxane hocha la tête. Elle n’en doutait pas. Elle était juste au fond du trou. Il lui tendit la main et elle la saisit. Ce fut le seul contact qu’ils eurent de toute la soirée, lui lisant, elle réfléchissant. Il lui lâcha la main lorsque son téléphone vibra. Il le déverrouilla, lut le message puis annonça :



Roxane sourit. Elle douta carrément que Méline ne fût pas invitée elle aussi. Elle avait juste reçu son invitation à l’oral, sans besoin de passer par Albert.



Elle fit un détour pour exposer ses volontés à Ronald qui acquiesça sobrement, comme à son habitude.

Elle monta dans sa chambre et se changea. Elle venait à peine d’éteindre la lumière qu’on frappa à sa porte. Elle ralluma en bougonnant. Méline fit son apparition.



Même s’il était tard, elle ne s’attendait pas à ce que son amie rentre avant minuit.



Chaque muscle de Roxane la faisait souffrir. La journée avait été harassante.



Méline laissa traîner sa voix. Elle cherchait visiblement à se rappeler son nom.



Méline hocha la tête. Elle les avait rencontrés lors du premier dîner, mais n’ayant d’yeux que pour Nicolas, elle n’avait pas enregistré le nom des autres convives.



Roxane sourit.



Méline se figea. Un cri de femme venait de se faire entendre. Roxane comprit la nature de l’urgence de Nicolas. La baronne venait probablement de réclamer une séance.



Ben ça partait mal pour sa relation avec Nicolas ! Roxane se sentit mal. Devait-elle annoncer à son amie qu’elle avait couché avec son petit copain ? Qu’elle l’avait vu vider sa vessie dans la bouche d’une femme avant de lui administrer des coups de cravache sur le sexe ? Non, probablement pas. Roxane se sentait terriblement mal. La baronne hurla de nouveau.



Nicolas y allait fort. La baronne devait vraiment être mal.



Un cri coupa la phrase de Méline qui attendit qu’il soit terminé pour reprendre.



La baronne hurla de nouveau.



Comment se sortir de ce guêpier ?



Méline sembla prendre la mesure de la situation.



Méline ne sut trop quoi répondre. Elle dut sentir que l’atmosphère s’était alourdie, car elle n’insista pas.



Elle s’entendrait bien avec Albert, elle, pensa Roxane en souriant. Les rois du silence !



Roxane put enfin éteindre la lumière et se reposer. Elle s’endormit malgré les hurlements de la baronne, simple bruit de fond auquel elle ne porta aucun intérêt.




Roxane rentra éreintée, mais heureuse, de sa journée au lac. Elle fut surprise de ne pas trouver Méline au château malgré la tombée de la nuit.



Roxane en conclut que Du Moulin avait annoncé sa romance avec Méline à son ami.



Elle sourit.



Roxane se crispa. Il lui proposait de jouer.



Elle redescendit et Ronald indiqua que le dîner était servi. Nul doute qu’il avait attendu son retour pour appeler. Ce majordome était un amour. Le duc lança la conversation sur la thèse de Roxane et rebondit adroitement sur ses remarques, rendant le repas très agréable.

Le dessert terminé, Roxane devint nerveuse. Elle savait ce qui l’attendait après et s’en crispait d’avance. Roxane suivit le duc dans le petit salon où il lui demanda :



Comme elle ne disait rien d’autre, le duc insista :



Roxane rougit jusqu’à devenir cramoisie. Était-elle censée détailler précisément ?



Roxane baissa les yeux, prouvant qu’elle se trouvait clairement dans la seconde catégorie.



Il la mena jusqu’à la porte du donjon. Il regarda son portable, mais n’envoya pas de message. Roxane eut soudain peur qu’il n’appelle sa soumise. Elle en aurait été peinée. Elle avait fait l’effort de dire ce qu’elle voulait ! D’accord, elle n’avait pas précisé, mais ne méritait-elle pas une récompense pour sa peine ?


La lumière était déjà allumée en bas. Roxane découvrit que Charles et Philibert se trouvaient déjà là, bavardant tranquillement. Elle ne s’attendait pas du tout à leur présence. Elle supposa que Nicolas se trouvait avec Méline, ceci expliquant son absence.

Albert plaça Roxane au milieu de la pièce et non dans la cage. Cela partait bien. Elle était le centre de l’attention. Albert prit ses amis à part et leur chuchota ses consignes.

Ils s’activèrent ensuite tous les trois. Roxane avait du mal à suivre le trio dans ses œuvres. Cela devint de toute façon impossible lorsque Philibert passa un bandeau très couvrant sur la tête de Roxane, la privant de la vue. Ses poignets furent enlacés d’entraves puis liés au plafond de manière à ce qu’ils restent écartés et levés.



Roxane se crispa. Du Moulin était là malgré sa romance avec Méline. Roxane n’était pas tout à fait certaine d’apprécier de se trouver entre sa copine et son petit-ami.



Albert murmura quelque chose à l’oreille de son ami. Roxane entendit un « Tu es sûr ? » en anglais en retour. Elle se tendit, tentant de comprendre ce qui allait se produire par les sons, mais les bruits ne lui apprirent rien. Plus que tout, Roxane portait toujours sa robe. Elle voulait du sexe ! Ils faisaient exprès de ne pas comprendre, les salops !

Il y eut un immense silence. Roxane se tendit, sentant que le moment était solennel et la douleur stria son ventre et son dos. Ce fut une brûlure, une coupure, un choc, un traumatisme. Le hurlement de Roxane emplit la pièce.



Les ricanements des hommes confirmèrent.



Le deuxième coup la transperça. Finalement, elle fut très heureuse de porter encore sa robe, maigre, mais ô combien importante protection contre la lanière mordante.



Il y eut un silence et soudain, des dizaines de lanières cinglèrent les fesses de Roxane qui cria.



La situation lui plaisait énormément.



Le martinet s’abattit et retomba, de manière régulière, visant les fesses et le dos de Roxane qui criait à chaque coup.



Il y eut un petit silence. Roxane ne pouvait nier. Elle venait en effet de parler à Nicolas.



Le premier coup tomba, suivit du deuxième et Roxane remercia encore la présence de la robe.



Roxane comprit qu’elle avait beaucoup à apprendre. Elle fut soudain heureuse qu’Albert bride Nicolas. L’avoir lui comme dominant lui sembla absolument terrifiant.



Charles avait-il raison ? S’imaginer la soumise de Nicolas venait-il vraiment de l’exciter ? Roxane dut admettre que oui. Se retrouver sous sa coupe la terrifiait, mais elle désirait physiquement Du Moulin. Le martinet recouvrit son dos et Roxane sentit la différence. Nicolas appuyait beaucoup plus les coups.



Les coups cessèrent un instant avant de reprendre. Lequel avait repris le flambeau ? Visiblement, le martinet n’était pas l’apanage de Nicolas. Les autres pouvaient également le manier.



Le martinet s’éloigna et Roxane soupira d’aise. Un objet pointu parcourut son corps, l’électrisant. Roxane se contorsionna. Un second objet rejoignit le premier.



Roxane baissa la tête et ne tenta pas de négocier.



Le premier coup cingla et Roxane hurla. La douleur explosa dans son dos et son ventre, mais étrangement, elle la reçut comme une libération. Le deuxième lui parvint dans une surprenante gangue de coton. Le troisième fut accueilli par un silence total. Roxane ne hurlait plus. Le quatrième la fit s’envoler. Elle flottait dans un univers merveilleux.



Roxane se plongea avec ravissement dans ce monde coloré et doux. Elle ne s’était jamais droguée de sa vie, mais avait toujours imaginé cela ainsi. C’était sans aucun doute extrêmement agréable.

La sensation s’éloigna doucement et la proximité avec Nicolas la percuta de plein fouet. Depuis combien de temps la tenait-il dans ses bras ?



Elle fut immédiatement détachée et tout le monde remonta à l’étage. Sur le canapé du salon, elle se pelotonna contre Albert tandis que les hommes sortaient un jeu de dés. Elle s’endormit contre son maître qui l’enlaçait tendrement.

Elle s’éveilla dans le canapé, sous une couverture, le soleil filtrant à travers les fenêtres l’ayant tirée de son sommeil. Elle bâilla, s’étira puis monta se changer avant d’aller dans la cuisine.



Le subspace l’avait totalement détendue. Elle sourit à ce souvenir troublant et déroutant. Puis elle grimaça. Albert devait être dégoûté. Il pensait l’obliger à se dévoiler en usant de punition physique et voilà que sa soumise y prenait goût et en jouissait même ! Masochiste ? Elle ne s’était jamais imaginé l’être ! Et pourtant, elle devait bien admettre avoir ressenti un plaisir inouï à cette séance de fouet. Elle y goûterait volontiers de nouveau.



Le majordome ne se plaignit pas et guida même la jeune femme pour qu’elle agisse au mieux. Il refusa en revanche qu’elle amène quoi que ce soit dans la salle à manger. Une action invisible en cuisine oui, mais que le duc se rende compte de son implication, certainement pas. Roxane ne comptait pas dévoiler au duc avoir aidé le majordome.



Roxane sourit à cette réplique.



Le tutoiement ne laissait aucun doute quant à la nature de l’amélioration proposée.



Le duc sourit. Ils se levèrent ensemble et partirent pour la réception, laissant Ronald tranquille au château pour toute la journée.





Roxane rougit intensément.



Elle hocha timidement la tête.



Nicolas lui envoya un clin d’œil avant de se tourner vers Albert et de commencer à discuter en anglais des invités. Roxane s’écarta pour les laisser discourir tranquillement.



Méline sautillait plus qu’elle ne marchait. Un immense sourire barrait son visage. Elle effectua une vérification visuelle autour d’elle et, constatant qu’elles étaient seules, ouvrit son minuscule sac à main d’où elle sortit un écrin rouge dévoilant une bague.



Faire quoi ? Une connerie ! Ça oui, Méline en avait le droit. De là à dire que l’idée était bonne…



Elle n’aurait pas dû demander. Certes, c’était ce qu’attendait Méline, mais Roxane n’avait pas envie d’entendre la réponse. Elle se força à écouter pour faire plaisir à son amie, mais aurait clairement préféré se boucher les oreilles et s’enfoncer la tête dans le sable.



Délicat, tendre, doux et attentionné ? répéta Roxane en pensées. Elle eut du mal à associer cela avec la personne.



Roxane serra la mâchoire, consciente d’être envahie d’un profond sentiment de jalousie intense.



Méline s’éloigna en courant pour rejoindre les premiers invités qui arrivaient, salués par Nicolas, en parfait hôte de cérémonie.



Dire qu’elle avait échoué à amener son amie à renoncer était peu dire. Elle venait de l’encourager encore davantage. Roxane sentit sa gorge se serrer. Méline allait vraiment demander Nicolas en mariage. Elle eut une bouffée de chaleur. Son cœur accéléra et elle dut l’admettre : elle était jalouse. Nicolas lui plaisait énormément et Roxane n’aurait jamais osé le draguer. Elle en voulait à son amie de lui avoir coupé l’herbe sous le pied tout en étant extrêmement heureuse pour elle et pour lui.


Elle observa le jardin qui se remplissait de monde et soudain, Roxane fut inquiète. Son amie débordait de bonnes intentions et d’amour, elle n’en doutait pas. Roxane observa Nicolas, qui faisait des sourires faux et des ronds de jambe.

Les gens ici ne s’appréciaient pas. C’était une réunion de travail camouflée en fête. On mangeait, on buvait, on riait, mais ça n’était pas de l’amusement. L’apparence comptait plus que tout et Roxane frémit. Méline bavardait comme si elle se trouvait en soirée. Elle ne se rendait pas compte de son environnement et des implications de ses propos et de ses manières sur Nicolas.


Roxane en fut maintenant certaine : elle devait intervenir. Pas par jalousie, mais par amitié, à la fois pour Méline et Nicolas, deux êtres qu’elle appréciait énormément et qui risquaient de souffrir si elle n’agissait pas.

Roxane se plaça près de Nicolas et Albert et attendit que l’hôte de la soirée se tourne vers elle et lui adresse la parole.



Nicolas eut un rapide coup d’œil puis annonça :



Roxane se figea à cette réponse à laquelle elle ne s’attendait pas et pourtant, elle ne pouvait pas la lui reprocher. Dans le contexte, elle était même prévisible. Le français était censé être la langue de la soumise. Elle venait d’emmener Nicolas sur le mauvais chemin.

Le duc Albert Mean n’apprécia pas du tout le sous-entendu. Il gronda :



Le tutoiement permit à Roxane de constater que les deux amis étaient sur la même longueur d’onde, soit pas du tout la bonne.



Roxane apprécia le vouvoiement, indiquant que Du Moulin avait compris. Albert ne cacha pas son incrédulité.



Les deux hommes s’en figèrent de stupeur.



Nicolas ricana, mais c’était clairement nerveux.



Il sourit brièvement à cette remarque.



Il voulait bien l’épouser. Roxane sentit la jalousie exploser en elle. C’était tellement dur ! Elle dut contrôler sa respiration pour ne pas fondre en larmes.



Albert fit signe à Roxane de le suivre et elle lui emboîta le pas. Elle vit Nicolas toper un serveur et lui parler, avant de se diriger droit sur sa petite-amie, l’air sévère et concerné.



Il commença à en fermer les rideaux intérieurs, permettant à ce lieu de devenir très intime. Roxane l’aida.



Il venait de fermer le dernier rideau et la porte s’ouvrit, dévoilant Méline et Nicolas.



Méline envoya un regard noir à son amie avant de se retourner vers Nicolas.



La porte s’ouvrit pour dévoiler une femme d’une cinquantaine d’années, les cheveux longs noirs coiffés avec goût, portant une robe de haute couture taillée à la perfection agrémentée de bijoux hors de prix.



Nicolas avait usé, en anglais, d’un ton sec et frappant, très éloigné de sa voix mondaine sensuelle et charmeuse.



Même Méline ne passa pas à côté de l’incongruité de cet échange. Nicolas aurait dû lui demander poliment de le faire, voire de s’excuser de la prendre ainsi en défaut, lui promettre qu’il lui revaudrait ça. Elle n’avait pas passé beaucoup de temps dans le milieu mondain, mais même en conversation normale, nul ne s’adressait ainsi à une personne pour lui demander quelque chose. Cécile venait très clairement de recevoir un ordre et de s’y plier sans sourciller.



Roxane, prise en flagrant délit, se trouva à court de réponses. Le regard des hommes sur elle fut amusé.



Albert explosa de rire. Il était clair qu’elle ne parlait pas de la baronne, mais d’elle-même. Nicolas resta de marbre, le regard planté dans celui de sa petite-amie.



Roxane devint rouge de la tête aux pieds.



La couleur ne se référait clairement pas qu’à son visage, mais également aux marques.



Méline sauta au cou de Nicolas et l’embrassa. Roxane constata que bien loin de se séparer, ils se lançaient dans des caresses plus appuyées. Elle décida qu’il était temps de sortir et Albert lui emboîta le pas.



Roxane hocha la tête sans répondre.



Albert Mean soupira puis se dirigea vers les invités pour soutenir la baronne avant le retour triomphant de l’hôte désormais fiancé.

Roxane trouva rapidement un serveur.



Le serveur s’éloigna pour revenir quelques minutes plus tard avec les objets demandés.



Roxane s’assit sur le bord d’une fontaine et commença à écrire. Elle sépara sa feuille en deux d’un grand trait vertical puis écrivit en haut « Je veux » et « Je ne veux pas ». Elle écrivit immédiatement « Je veux qu’on s’occupe de moi » dans la première colonne avant de rayer rageusement. Pas assez précis, pensa-t-elle. « Je veux qu’on me touche » non plus. Cela s’était terminé avec du fouet là où elle pensait à des caresses.


« Je veux qu’on me caresse les seins », écrivit-elle avant de soupirer. Elle ferma les yeux et s’imagina à la place de son partenaire. Est-ce que « Caresse-moi les seins » l’aiderait à savoir quoi faire ? Non. En même temps, entrer dans les détails n’allait pas non plus. Elle ne voulait pas dresser une liste des courses. Le sexe nécessitait de la surprise.



Roxane réfléchit un instant puis répondit :



Roxane rit doucement.



Roxane sourit délicatement au ton moqueur de son interlocuteur.



Roxane se sentit mal.



Elle inscrivit « avoir du plaisir » dans la première colonne. Nicolas grimaça en lisant son titre.



Roxane soupira. Cela n’avançait pas, bien au contraire ! Elle avait encore plus l’impression d’être noyée malgré l’aide providentielle et bienvenue du duc Du Moulin.



Roxane hocha la tête. Elle déchira sa feuille, la mit en boule puis écrivit « J’ai besoin de » en haut à gauche de la feuille et en dessous, écrivit « Avoir du plaisir ».



Roxane rajouta « sexuel ».



Elle écrivit ces deux mots en haut à droite et en dessous, inscrivit « Plaisir masochiste ».



Roxane acquiesça. Cela devenait plus clair, mais pas totalement.



Roxane rajouta la catégorie en bas à gauche et inscrivit « Uriner devant son partenaire ».



Roxane acquiesça. Elle modifia sa phrase.



Il prit la feuille et rajouta lui-même deux catégories en bas. Il inscrivit « Je n’aime pas » et à côté « Je ne veux pas ». Puis, il repassa le carré autour de « J’ai besoin de » et « Je ne veux pas ». Dans la case tout en bas à droite, il écrivit « pédophilie », « nécrophilie » et « zoophilie ».



Roxane sourit.



Roxane hocha la tête.



Roxane acquiesça gravement.



Roxane prit la carte et réfléchit intensément.



Roxane attrapa le stylo et marqua « Boire de l’urine » dans la case « Je n’aime pas ».



Roxane lui lança un regard interrogateur.



Roxane ricana.



Roxane ricana. Elle comprenait très bien.



Nicolas hocha la tête.



Roxane baissa les yeux, avant tout pour ne pas fondre en larmes.



Roxane sourit.



Roxane gloussa. Elle comprenait et la carte y gagna en complexité.



Roxane hocha la tête.



Roxane avait compris l’idée.



Roxane fit une moue dégoûtée.



Roxane fronça les sourcils.



Roxane en perdit tout sourire. Éberluée, elle resta figée de stupeur.



Roxane rit doucement.



Il souleva la carte pour écrire « Je ne connais pas, mais je veux bien essayer ».



Roxane indiqua qu’elle avait compris.



Roxane rit.



Roxane sourit.



Le duc lui sourit puis s’éloigna pour rejoindre ses invités. Roxane ferma les yeux et repassa chaque moment vécu, chaque lecture, chaque vidéo pornographique regardée, tentant de classifier, d’ordonner, de ranger, de catégoriser.

Elle avait bien déjà avancé lorsqu’Albert vint vers elle. Il ne venait pas les mains vides. Roxane saisit le verre de jus de fruit et le plateau de petits fours avec plaisir.



Roxane ricana.



Roxane lança un regard interrogateur.



Roxane cligna plusieurs fois des yeux en souriant.



Roxane sourit de plus belle. Après tout, pourquoi pas !



Roxane grogna. Elle adorait regarder ces quatre dominants experts en action. En même temps, frustrée sexuellement, elle aurait du mal à supporter de ne pas être le centre de l’attention.



Albert rit doucement.



Albert se leva et sortit son téléphone portable en s’éloignant. Un jour, peut-être, Roxane aurait assez d’argent pour s’en payer un. Ce n’était pas demain la veille. Déjà, la thèse, on verrait le reste après. Son regard tomba sur Méline. Elle avait tiré le jackpot en épousant Nicolas. Plus besoin de travailler. Il était millionnaire. La jalousie de Roxane remonta en flèche. Elle inspira pour se calmer et se remit au travail.



À suivre