n° 20965 | Fiche technique | 38023 caractères | 38023Temps de lecture estimé : 25 mn | 19/06/22 |
Résumé: Solène occupe un poste à hautes responsabilités. Elle vit pour son boulot. Elle en est tellement obnubilée, qu’en deux heures elle est sur le point de tout perdre… | ||||
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Auteur : Mrdismiss Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : D'un coup de sparadrap Chapitre 01 / 05 | Épisode suivant |
Solène en faisait trop. À un point tel que son directeur venait de l’appeler dans son bureau. Hors réunion, elle et lui se rencontraient régulièrement pour faire fonctionner le service, mais elle avait bien senti que s’il ne lui en parlait pas ouvertement au téléphone, c’est qu’il y avait un souci. Un souci personnel.
Elle en faisait trop ces dernières semaines, voire ces derniers mois. Cheminant vers le bureau de Costas, elle repensait à cette dernière prise de tête avec Daniela, sa collègue roumaine, pas plus tard qu’hier. Cette prise de bec autour d’un rapport était un énième couac au cours de ces dernières semaines. Elle en faisait trop pour le boulot, elle y mettait trop de cœur, trop de passion, et défendait ses dossiers bec et ongles. Elle passait sa vie au bureau. Son job comme DG adjointe à la Commission européenne, c’était son monde. Elle y travaillait depuis six ans et y avait toujours brillé. Unanimement appréciée, Solène était toutefois arrivée à un point de rupture.
Costas n’attendit pas qu’elle s’assoie, il daigna par contre cesser de lire ses e-mails et de se retourner vers elle. La réunion requérait toute son attention.
Costas avait beaucoup de qualités sans lesquelles il ne serait pas là où il était, mais ne savait pas parler avec tact, il avait toujours été très direct.
Solène quitta le bureau et, une heure plus tard, le bâtiment de la Commission.
***
À l’extérieur, l’air piquant de ce début de mois de février 2022 l’attaqua au visage. Perdue, elle ne se dirigea pas vers la station de métro Maelbeek pour rentrer chez elle ni vers la brasserie dans laquelle elles et ses collègues avaient leurs habitudes. Solène errait d’une rue à l’autre. Il n’était même pas 15 h.
Solène était une Belge francophone, originaire de Namur. À trente-trois ans, cette magnifique brune d’un mètre soixante-quinze aurait pu être mannequin. Elle avait un visage fin, harmonieux, agrémenté d’un sourire dévastateur. Ses yeux bleus parachevaient le chef-d’œuvre. Ses superbes formes faisaient se retourner plus d’un homme (et plus d’une femme) depuis son adolescence. Sa poitrine et sa taille fine se mariaient parfaitement avec la courbe de ses fesses hautes et ses longues jambes. Ce n’était pourtant pas la voie qu’elle avait choisie. Ses tenues s’apparentaient le plus souvent à des tailleurs stricts et sans grande imagination… ni folie. Après avoir obtenu un master en droit dans une université belge néerlandophone, elle était partie poursuivre sa formation avec un doctorat en économie et gestion à Francfort, en Allemagne. Elle enchaîna avec un postdoc en administration à Stanford aux États-Unis. Après une première expérience professionnelle réussie à l’OMS, elle compléta son cursus en passant par le Collège d’Europe à Natolin, à côté de Varsovie en Pologne, pour décrocher un poste important à la Commission européenne à Bruxelles. Elle était par ailleurs polyglotte (français, néerlandais, allemand, anglais, polonais, espagnol, portugais). Bref, une femme studieuse et de caractère qui ne se laissait pas marcher dessus. Dans sa vie personnelle, Solène ne voulait pas perdre de temps, elle n’en avait d’ailleurs pas beaucoup puisqu’elle adorait son boulot.
Toutefois, elle allait devoir trouver à s’occuper. Trois semaines ! elle n’avait jamais enchaîné plus de quatre ou cinq jours de congé, samedi et dimanche inclus… la dernière fois, il y a trois ans, pour le décès de son père.
Si Solène en était arrivée à ce point, l’explication était en partie liée à sa situation conjugale. Elle avait peu à peu perdu pied dans son couple avec Guillermo. Leur rencontre était due à un vrai concours de circonstances. Lors d’un voyage professionnel à Ottawa, Giulia, une collègue, l’avait débauchée un dimanche pour visiter la ville, alors qu’elle aurait préféré continuer à bosser. Giulia l’avait incité à visiter l’exposition de photographies d’un jeune artiste mexicain.
Elles tombèrent en plein vernissage. En règle générale, Solène n’avait pas non plus de temps à perdre dans ces mondanités. Néanmoins, Giulia s’était mis en tête de parler à ce type sympa qu’elles avaient rencontré par hasard, sans savoir qui il était. Au fil de la conversation, le type en question se mit à faire du gringue à Solène. Guillermo était beau comme un dieu, il était aussi le photographe de l’expo.
À force de persistance de sa part, Solène et lui avaient fini par passer la nuit ensemble, puis les cinq années qui suivirent. Jusqu’à cette rencontre, la Belge avait négligé ou géré au pas de course sa vie sexuelle. Guillermo avait été une révélation. Ils étaient fusionnels et avaient passé un temps gigantesque, à côté de leur vie professionnelle, à vivre l’un pour l’autre. Pourtant, quelque chose s’était brisé entre eux quand elle perdit son père, préférant son job plutôt que de lui faire un enfant. De plus, Solène venait de décrocher, six mois plus tôt, une superbe promotion comme adjointe de Monsieur Costas.
De son côté, avec Solène, le style de vie nomade et un peu bohème de Guillermo s’était vu recadré dans une organisation mieux planifiée. Il avait gagné en sérieux et en qualité dans son travail en réussissant à se poser davantage sur des principes et une certaine continuité. Cela lui valut de nouvelles expositions internationales importantes et deux prix de jurys reconnus. Parfois, comme tous les couples, ils vivaient des tensions. Intrinsèquement, ils n’avaient pas les mêmes finalités ni les mêmes attirances. Sexuellement, ils étaient toujours fusionnels. Chacun à sa manière était ce qu’on appellera vulgairement un « bon coup » pour l’autre.
Guillermo en était venu, depuis le refus de Solène d’avoir un enfant, à jouer le jeu du couple juste pour la forme. La pandémie mondiale, depuis deux ans, l’avait bloqué dans son ascension et, plus prosaïquement, en Belgique. En tant que photographe, il avait eu des opportunités pour aller à New York, à Berlin, ou même en Chine. N’importe laquelle de ces options aurait pu booster sa carrière. Il avait l’amère sensation de végéter. Il ne comptait plus les shootings annulés à cause des mesures sanitaires.
***
Guillermo se faisait une joie d’aller au sauna en cette fin d’après-midi. Tout était prévu depuis plus d’une semaine avec Antoine. Ils se retrouvaient devant l’entrée à 16 h 30. Solène ne rentrait pas avant 21 h, parfois plus tard, il avait donc même le temps – en se dépêchant – de commencer à cuisiner. La porte de l’ascenseur s’ouvrit et… Solène apparut devant lui !
Guillermo n’eut pas le temps de réagir. Solène avait sauté à pieds joints dans l’ascenseur qui se refermait et monta vers les étages.
Il était dans de beaux draps !
Il était encore là dans ses réflexions, lorsque la grande brune réapparut dans l’encadrement de l’ascenseur. Elle luttait avec son sac à main pour y faire entrer un maillot une-pièce et une serviette.
Sa décision était prise. Il devait aller jusqu’au bout. Tant pis si cela dégénérait en dispute. Ça passait ou ça cassait entre eux.
En marchant vers la station, Solène expliqua sa rencontre avec Costas. Guillermo tremblait. Il n’écouta pas un traître mot de ce que lui racontait Solène. Néanmoins, il prit son courage à deux mains.
Devant la porte de la bâtisse, Solène s’arrêta net.
Antoine était un ami. Comme Guillermo, il était bi. Chaque semaine, depuis deux mois, les deux amis se rencontraient et vivaient leur attirance sexuelle. Ce sauna avait l’avantage de leur offrir un lieu discret où personne ne les jugeait.
Solène se doutait de la bisexualité de Guillermo depuis le début de leur relation. Toutefois, elle s’était toujours refusée à le reconnaître, voire à le questionner. Son refus d’avoir un enfant avait provoqué un déclic chez son compagnon. Il avait à nouveau très envie de croquer des hommes. Il s’octroya bien vite l’opportunité.
Antoine arriva à ce moment-là. Il était au courant des relations distendues entre Solène et Guillermo. Son arrivée permit à la dispute naissante de ne pas virer au vinaigre. Antoine intervint pour que le sauna ne catalyse pas toute leur attention. Diplomatique, il proposa d’aller boire un verre et d’en discuter à tête reposée dans un café en face. Solène comme Guillermo avaient visiblement assez de recul sur leur couple pour y parvenir.
Dès que le garçon eut déposé une bière brune, une ambrée et une eau pétillante, le tout accompagné d’un ramequin rempli de cacahuètes, la conversation redémarra. Antoine s’efforça de ramener tout éclat de voix à plus de mesure.
Comme sous le choc, abasourdie, Solène écouta d’abord Antoine, puis Guillermo livra sa version. Finalement, il n’avait pas grand-chose à expliquer. Guillermo, quand il rencontra Solène, l’avait estimée douée pour le sexe, bien qu’avec parfois des idées arrêtées sur certaines pratiques. Il n’avait jamais pu s’attarder sur son anus lors de leurs jeux érotiques par exemple. Dans un premier temps, il avait cherché une occasion de lui avouer subtilement ses envies et ses pratiques. Plus le temps passait, plus la probabilité que cette occasion en or se présenta se réduisait. Sans oser prendre le taureau par les cornes, Guillermo se retrouva pris à son propre piège.
Solène se mordait les doigts, au propre comme au figuré, de son comportement depuis des mois. Elle et Guillermo se rendaient compte de leur manque de communication.
Solène, qui pourtant commençait à admettre la situation, ouvrit grand ses yeux. Le franc venait de tomber.
Elle se tut un moment. Légèrement recroquevillée sur elle-même. Antoine et Guillermo parlaient encore, mais entre eux. Le trop-plein d’émotions sur sa journée accablait Solène. Subitement, des larmes coulèrent sur ses joues. Aussitôt, Guillermo se leva de sa chaise et se rassit à ses côtés sur la banquette. Il passa son bras autour de son cou et l’attira à lui pour la réconforter. Cette séquence se prolongea. Il susurrait à son oreille.
Antoine, voyant que la scène embellissait, sourit en observant le couple retrouver un semblant de complicité. Une complicité disparue depuis plusieurs mois.
Lorsqu’elle se fut ressaisie, Solène les déconcerta prodigieusement.
Guillermo parut ne pas avoir compris.
Maintenant, elle s’entêtait. Solène voulait les voir baiser. Elle voulait voir son homme recevoir un homme en lui.
Derrière sa colère initiale, après avoir eu l’impression que le sol se dérobait sous elle, voilà qu’elle ressentait une puissante vague d’excitation l’envahir. En réalité, par le passé, elle avait périodiquement rêvé de voir deux hommes en plein coït. Ce fantasme, apparu dans son adolescence, refaisait surface de temps à autre depuis qu’elle vivait avec Guillermo. Elle l’avait enfoui loin derrière ses certitudes et son boulot acharné, pourtant, aujourd’hui, il apparaissait plus matérialisable que jamais.
Guillermo était dubitatif. Cependant, s’il voulait relancer leur couple tout en assouvissant ses besoins sexuels, la confiance était leur meilleur remède. Il y avait un risque : la perdre définitivement. Pourtant, devant le sauna, ils étaient aussi à ce point de rupture. Il n’avait pas eu peur de lui dire adieu. En se rabibochant en toute franchise devant une bière, tout n’était pas résolu… loin de là. Ils allaient devoir jouer au poker. Tout gagner ou tout perdre.
Solène les devança en payant au comptoir. Guillermo et Antoine lui emboîtèrent le pas… hésitants.
Décidée, elle s’engagea dans la rue vers le métro. Guillermo la rattrapa et lui prit affectueusement la main. Antoine suivait en profitant des images que ce couple réconcilié projetait. Il admira, en restant à leur hauteur, cette femme qu’il découvrait autrement qu’au travers des confidences de son amant.
Solène avait un visage magnifique rehaussé de ses yeux d’un bleu profond. Aussi grande que son compagnon (un mètre soixante-quinze), elle galopait sur de longues jambes fuselées. Ses chaussures à talons noires n’avaient rien d’extravagant, tout au plus lui rajoutaient-elles cinq, peut-être six centimètres. Par contre, elles accentuaient discrètement son déhanché. Cette constatation amena Antoine à s’émerveiller de la courbure de ses fesses. Hautes, celles-ci n’étaient ni grosses ni plates. Elles affichaient un délicat arrondi et parachevaient harmonieusement ses jambes infinies. Sa jupe réussissait l’exploit de les mettre en valeur, à chacun de ses pas, malgré ses tons gris moroses.
Lorsqu’ils étaient encore attablés, il avait également remarqué, plus par inadvertance que par vice, que sa poitrine abondait. Solène projetait de superbes formes. Certainement, à vue de nez, un bonnet C. Son tailleur d’un gris strict et son chemisier blanc, tout aussi terne, pour le coup, devaient en cacher bien plus que ce que son corps offrait généreusement. Sa conclusion fut que Solène s’habillait sobrement, avec des vêtements indémodables, classiques, sans beaucoup d’accessoires, ni grande recherche. Pourtant, son corps lui aurait permis bien plus d’originalité et d’extravagance, sans pour autant paraître vulgaire.
À côté d’elle, Guillermo paradait dans sa tenue fantasque et colorée. Tout lui allait. Il inspirait une grande confiance et une aisance naturelle avec son corps bien charpenté.
Parvenus dans le quartier européen, ils s’engouffrèrent tous les trois dans l’ascenseur de l’immeuble. Ce fut Solène qui proposa un verre. Elle se servit un mezcal, tandis que les hommes prétendirent boire un jus de fruits. Guillermo prit l’initiative. Solène trempait seulement ses lèvres dans son verre, que lui avait déjà les mains baladeuses sur le corps d’Antoine.
Ils s’embrassèrent à pleine bouche. Guillermo déshabillait Antoine. Bouton par bouton, il lui enlevait sa chemise. Il déposa, bouton après bouton, des bisous sur le torse imberbe et noir. Arrivé à la ceinture, il se releva pour ôter la chemise et l’envoyer vers Solène. De ses mains, il s’attaqua à la ceinture du pantalon d’Antoine, alors qu’ils s’embrassaient à nouveau. Antoine était bien plus grand que Guillermo (un mètre quatre-vingt-dix). Le déséquilibre sautait aux yeux, sans empêcher Antoine de, lui aussi, retirer prestement la ceinture de son partenaire. Les deux pantalons tombèrent au sol presque simultanément.
Néanmoins, ce fut Antoine qui entreprit de se baisser. À hauteur du boxer, il joua à caresser avec son visage la verge grandissante du Mexicain. De ses mains, il palpait affectueusement le fessier au travers du boxer. À un moment donné, le sous-vêtement rejoignit le pantalon au sol. Guillermo retira de lui-même son pull-over et son t-shirt. Ses tatouages apparurent sur son torse musclé. Il y avait un aigle royal similaire à celui présent sur le drapeau de son pays d’origine, un serpent rampant de son torse à une épaule, ou encore une suite de glyphes précolombiens. Fut un temps où Solène adorait admirer ces dessins.
Antoine entoura de sa main l’organe viril dont les dimensions croissaient. Sans prévenir, il l’emboucha. Ses mains retournèrent vers les fesses lisses et fermes de son partenaire. Il alla titiller le sphincter d’un doigt qu’il prit le temps d’humidifier à sa bouche.
Guillermo avait les mains posées sur la tête de son amant. Il sentait les dix ou douze premiers centimètres de sa verge aller et venir dans la bouche accueillante. Un bon tiers restait à l’air libre.
Solène n’avait pas bougé depuis le début. Son verre était toujours en suspension à quinze centimètres de sa bouche. Les deux hommes l’ignoraient royalement. Elle n’existait plus pour eux.
Le long et épais membre d’Antoine apparut pour la première fois à la vue de Solène. Volontairement, ou pas, le grand noir avait baissé son caleçon face à elle avant de se coucher en posant ses fesses sur le coussin à moins d’un mètre d’elle. Elle se retrouva avec les longues jambes d’Antoine, pliées et passant au-dessus d’elle, sans toutefois la toucher. Elle avait profité de cet instant pour contempler cette verge colossale. Son double décimètre devait dépasser en taille d’un ou deux centimètres celui de son homme, pourtant gâté par la nature.
Reprenant ses esprits, elle but d’un trait son verre. La chaleur de l’eau-de-vie la saisit à la gorge.
Guillermo se coucha sur Antoine, tête-bêche, engloutissant au passage le gros gland surmontant l’imposante tige noire. Il mit beaucoup de passion à sucer, lécher, masturber cet homme. Solène n’en perdit pas une miette. Impressionnée par la dextérité de son compagnon, elle sentait son intimité se liquéfier.
Au bout d’un moment, ce plaisir ne leur suffit plus. Ils changèrent leur position. Antoine lécha l’anus de Guillermo, puis celui-ci fit de même, y ajoutant un premier doigt. Il ajouta un second en déversant un liquide transparent autour du sphincter. Solène supposa qu’il s’agissait de lubrifiant, mais ne put dire d’où il venait. Guillermo inséra, presque facilement, un troisième doigt dans cet orifice béant. Sa main cessa rapidement ses mouvements. Il se redressa, versa à nouveau du lubrifiant sur sa propre virilité cette fois en l’étalant de son autre main. Il approcha son gland décalotté de l’anus plissé positionné face à lui. Il appuya doucement. Son membre rentra tout aussi doucement. Guillermo continua tranquillement à avancer, centimètre par centimètre. Parfois, il se retirait à moitié avant de repartir en avant. Néanmoins, son pubis toucha bientôt les fesses tendues d’Antoine.
Guillermo pistonna. Son rythme était régulier, ses mouvements amples. Antoine grognait.
Solène, libérée des jambes du grand belgo-congolais, avait retroussé sa jupe trop sage. Sa culotte blanche en coton apparaissait dans toute son humidité, tandis que ses doigts grattaient sa surface. Trop soft, ce jeu ne dura que quelques dizaines de secondes. La jeune femme retira la jupe et la culotte d’un même geste. Elle se caressa plus énergiquement, les jambes écartées.
Antoine et Guillermo roucoulaient d’un plaisir indéniable. Mais le premier ne voulait pas se laisser aller sans offrir davantage de spectacles à leur voyeuse.
Ils échangèrent une nouvelle fois leurs positions. Cette fois, c’était Guillermo qui se trouvait dos à son amant. Il se pencha sur le fauteuil. Ses fesses musclées exposaient son petit trou à la vue des autres personnes présentes. Solène changea également de place pour bien capter la scène. Antoine s’appliqua à lécher, lubrifier, puis doigter l’orifice du Mexicain. La jeune femme, dont la masturbation avait repris de plus belle, réalisa qu’il s’agissait bien de son homme qui recevait les doigts explorateurs.
En pleine gymnastique pour se défaire de sa veste de tailleur, Solène nota l’absence totale de poil à cet endroit chez son partenaire. Elle aurait juré que, deux mois auparavant, cet endroit n’était pas aussi bien entretenu. À l’inverse, sa propre toison brune était d’une luxuriance totalement inhospitalière. Voilà plusieurs mois qu’elle négligeait son buisson et ses jambes. Solène tentait de se convaincre que ses collants ou ses pantalons cachaient les poils sauvages.
Estimant l’orifice assez accueillant, Antoine posa une main sur une fesse et, de l’autre, il guida sa grosse pine vers le sphincter frémissant. Il s’introduisit tout aussi lentement que Guillermo l’avait fait en lui quelques minutes plus tôt. Son intromission s’avéra plus laborieuse. L’enculé prenait néanmoins du plaisir. Son visage ne laissait aucun doute. L’épaisse tige noire était à peine entrée qu’elle ressortait doucement. Elle rentra et ressortit graduellement. Les changements de direction d’Antoine n’avaient rien de brusque. Solène, plus que jamais à son affaire, observait cette curieuse navette.
Vint l’instant où, arrivé très profondément, Antoine stoppa sa progression.
Il n’en fallut pas plus à Antoine pour entamer une sarabande cadencée. Il maintenait fermement les hanches de Guillermo en position. Vaillamment, il besognait.
Solène interrompit brièvement son doigtage. Elle retira son chemisier disgracieux et son soutien-gorge au rabais. Au bureau, sa lingerie faisait vaguement illusion sous un chemisier. Néanmoins, elle ne lui serait d’aucune utilité pour enflammer un éventuel partenaire, voire contre-productive. Dommage, car elle occultait son admirable poitrine. Guillermo était trop concentré sur son plaisir, mais Antoine se délecta de ces deux seins ronds. Il avait vu juste en estimant qu’elle avait une poitrine d’un beau calibre. Si elle ne déployait pas un bonnet E comme son épouse, Karine. Solène cachait bien son jeu avec sa superbe fermeté. Elle devait par contre avoir une taille plus fine que Karine. Ses tétons, relativement petits comparés aux dimensions de ses seins, n’en étaient pas moins adorables. La jeune femme pinça de ses doigts ses mamelons et les étira, comme si cette attention pouvait les détendre. Au contraire, ils se raffermirent. Cette gestuelle eut pour effet d’exciter davantage Antoine.
Guillermo appréciait considérablement les pénétrations.
Elle plongea sous lui. De sa bouche grande ouverte, elle happa cette queue mollassonne qui suintait de liquide préséminal. Elle suçait amoureusement tout en s’enfonçant vigoureusement plusieurs doigts dans le vagin.
Le trio s’ébattit tant qu’il put. Guillermo fut le premier à avertir Solène de sa jouissance imminente.
Elle se retira de sous lui et substitua sa bouche par sa main. Elle branla son homme, lui empauma les bourses et l’embrassa à pleine bouche. Il ne tarda pas à éjaculer. Solène l’embrassa de plus belle. Antoine cessa alors son pilonnage.
À peine remis, Guillermo se retourna, retira le préservatif et suça son partenaire. Il entraîna Solène vers la grosse verge dressée. Ils ne seraient pas trop de deux pour le pousser à bout. Les seins collés aux cuisses du grand noir, Solène appréciait sa chance : procurer du plaisir à un bel homme avec son homme à elle. Antoine n’en pouvait plus, il éjacula abondamment sur les visages de ses comparses.
Solène était aux anges. Les deux hommes étaient vidés.
***
Un peu plus tard, Antoine était sous la douche et le couple bavardait.
Ils s’embrassent amoureusement. Au vu de l’heure avancée, ils se mirent à cuisiner ensemble. Ça ne leur était plus arrivé depuis un temps indéfini.
Ce fut le moment choisi par Antoine pour débarquer tout propre. Il reluqua Solène seulement vêtue d’un t-shirt de Guillermo qui lui arrivait à mi-fesse. Guillermo était en peignoir. Tous les deux en train de couper des légumes, ils avaient une drôle de dégaine.
Ils se firent la bise. Antoine se dirigeait vers Solène pour la saluer et s’éclipser, alors que Guillermo annonça qu’il allait à la douche. Il les entendit discuter, puis s’immergea sous le jet d’eau.
***
Lorsqu’il réapparut en boxer et t-shirt, Antoine et Solène discutaient toujours, un verre de vin blanc à la main et un sachet de chips posé sur le plan de travail. La table pour trois personnes était dressée.
Ensemble, ils sirotèrent alors leur apéro tout en papotant dans une excellente ambiance. La poêlée de légumes allongée par Antoine et Solène était délicieuse. Pourtant, ce fut la fin de soirée qui marqua leur mémoire.
De retour au salon, les deux hommes étaient assis sur le canapé. Solène, depuis la cuisine, leur proposa un digestif. À la réponse enthousiaste, elle les rejoignit, nue, avec deux verres à liqueur et une bouteille. Son t-shirt, plutôt moche, mais qui avait le mérite de la rendre extrêmement désirable, était resté quelque part entre la salle à manger, la cuisine, le couloir et le salon.
Guillermo se plia sans discussion aux desiderata de sa belle. Une fois qu’il eut fini, elle lui tendit son verre et la bouteille. Les deux amants trinquèrent, tandis que Solène s’agenouilla entre eux. Elle empoigna leur verge en phase de durcissement. Elle s’appliqua à les sucer, l’un, puis l’autre, tout en branlant l’autre. L’idée d’emboucher les deux simultanément lui vint. Toutefois, l’opération était impossible en raison des dimensions hors normes des deux membres à sa disposition.
Lorsqu’ils furent à leur apothéose, l’un comme l’autre, elle les réagença.
Ils avaient désormais les fesses en contact. Leurs bourses se chamaillaient, et puis surtout, Solène solidarisait leur verge. Elle pouvait ainsi lécher les deux glands à l’unisson ou frotter les tiges l’une contre l’autre. Ses attouchements devinrent rapidement trop efficaces.
Sitôt dit, Solène se retrouva sur le dos dans le canapé, culbutée par Guillermo, à pomper Antoine, qui, debout, se resservit un verre de whisky. Ce dernier y allait de bon cœur. Il lui palpait aléatoirement les seins, le ventre, les mamelons, les hanches, les fesses ou encore le clitoris. Son rythme et la situation singulière dans laquelle ils se trouvaient décuplèrent l’excitation de Guillermo.
Il n’en fallut pas plus : il se déversa en elle.
Cependant, Solène n’en avait pas fini. Elle se mit à quatre pattes à l’extrémité du canapé. Du sperme lui dégoulinait le long des cuisses. D’une main, elle récolta ce qu’elle put de la précieuse semence et lécha ses doigts.
Pour sa part, Antoine entretenait son érection. Sur un regard allumé de Solène, il enfila un préservatif et se présenta entre les fesses de la jeune femme. Pour éviter toute erreur de trajectoire, elle guida l’intromission vers sa vulve frétillante.
Guillermo cajolait sa compagne de ses mains douces.
Antoine calait Solène de ses grandes mains sur ses cuisses. Il la prenait puissamment en levrette. Guillermo laissa une main glisser vers l’anus poilu de Solène. Discrètement, il déposa un peu de lubrifiant qu’il avait pris le temps de réchauffer dans sa paume en plein sur le petit trou. Il joua délicatement sur les reliefs de la surface. Solène gémissait de plus en plus fort. Son anus, sous la légère pression des doigts de son homme, réagissait. Guillermo, après plusieurs minutes, glissa une demi-phalange puis resta sans bouger. Il ressortit, recommença deux ou trois fois. D’une demi-phalange, il passa à une phalange entière ou plus.
Solène ne gémissait plus, elle grondait.
Il monta sur le dossier du canapé. Solène dut se redresser. Antoine en profita pour empaumer ses seins qui, malgré leur fermeté, ballottaient sensuellement.
Elle emboucha son gland mou et s’empara de ses couilles pour les flatter. Les reliques de sperme ne l’écœurèrent nullement.
Antoine était endurant. Solène jouit une première fois sous ses coups de boutoir. Ensuite, la cadence imprimée entre ses cuisses n’ayant pas ralenti, elle enchaîna plusieurs orgasmes en cinq minutes à peine. Ses jambes ne la portaient plus. Elle tenait en place uniquement parce qu’elle était empalée profondément sur la queue d’Antoine et parce que Guillermo avait pris son relais pour lui triturer les seins.
Mais tout à une fin. Antoine annonça qu’il allait jouir à son tour. Solène se défit de son emprise et se laissa tomber sur le canapé. Le grand noir retira la protection de caoutchouc, puis éjacula à grandes giclées des cuisses à la nuque de Solène. Arrivé trop tard, Guillermo étala le tout sur le ventre et les seins de Solène comme s’il s’agissait d’une crème hydratante. Tendrement, il embrassa sa compagne en lui disant qu’il l’aimait.
***
Il était 5 h 30. Le réveil sonna. Solène le coupa immédiatement. Elle dut réfléchir pour se convaincre que c’était un oubli et qu’elle n’avait pas à se lever si tôt, ni ce jour-là ni les vingt jours qui suivraient. À ses côtés, Guillermo s’était, lui aussi, réveillé. Il vint se blottir au plus près d’elle. Sa poitrine s’écrasa sur le torse imberbe de son compagnon. Habituellement, Solène se levait et se hâtait pour arriver au plus tôt rue de la loi. Ils auraient pu se rendormir, pourtant, elle avait du mal à rester couchée. Ce fut Guillermo qui, la serrant contre lui, l’apaisa. De petits bisous dans son cou l’aidèrent à se relaxer. Ensuite, ces petits bisous descendirent le long de son cou en direction de son sein.
Guillermo bisoutait ce sein rond. Il le titillait posément. Le mamelon érigé, la bouche repartit à force de bisous sous ce beau nichon. Sa barbe de deux jours grattouillait la peau de la gorge de Solène. D’ordinaire désagréable, cette sensation accompagnée de bisous et d’une tendresse exacerbée accroissait les gazouillis dans son bas-ventre. À force de bisous et de caresses d’abord imperceptibles, puis bien plus franches, la bouche de Guillermo avait atteint les cuisses et le sexe de Solène. Elle ne voulut définitivement plus quitter ce lit.
Lorsqu’elle pourlécha les lèvres vaginales, la langue de Guillermo s’enfonça sans le moindre effort dans les profondeurs humides. De sa main, Solène assujettissait la tête de son homme entre ses cuisses. Il y resta jusqu’à lui déclencher un violent orgasme.
Satisfait de son effet, Guillermo remonta à la surface de la couette et embrassa sa belle.
Le rose lui vint aux joues.