Résumé des épisodes précédents :
Les confessions vont bon train dans les chambres sous les toits de l’hôtel dans lequel tous travaillent. Et des rapprochements s’opèrent.
Perrine s’était assise sur la banquette, à côté de Wendy. Elle ne manqua pas de lui claquer un bisou sur la bouche, sous le regard interrogatif de Nora. Wendy le sentit et l’appela près d’elle de l’autre côté et lui passa le bras derrière l’épaule. Nora se sentit confirmée dans l’univers de Wendy.
Zoé regarda Perrine en souriant, et lui dit :
- — Je te savais à l’aise, mais là, tu m’as bluffée.
- — Déjà, répondit Perrine, avec mes parents quand on part en vacances, c’est en général dans des clubs naturistes, alors pour ça, j’ai une aisance naturelle, et comme vous, je suis plus que bien à poil. Pour le reste…
Elle jeta un coup d’œil à Wendy, et certains s’imaginèrent que les deux filles avaient dû déjà jouer un peu ensemble. Wendy lui dit doucement :
- — Tu peux raconter, si tu veux.
- — Chic, s’esclaffa Giulia, ce n’est pas fini les confessions, ce soir !
Elle regarda l’heure, et rassurée par le dix-heures, elle s’installa confortablement.
Perrine vérifia que l’assemblée lui était acquise et commença :
- — Le mois dernier, j’avais rendez-vous à Paris dans un institut de cardiologie pour faire contrôler mon cœur à l’aide d’un petit appareil qui m’enregistrait les pulsations pendant vingt-quatre heures. Maman tenait à que ce suivi soit fait là. Seulement la saison était commencée et ça lui posait problème de quitter l’hôtel. Alors elle a proposé à Wendy quelques jours de congé si elle l’emmenait et en profitait pour lui faire visiter Paris.
Wendy continua
- — Aurélie, sa mère, sachant que j’avais fait les beaux-arts m’a demandé de l’emmener au Louvre et partout où je pourrais lui faire découvrir des choses.
- — Lorsqu’on en a parlé, le soir, à l’hôtel, et qu’elle m’a répété, mot pour mot cette phrase, j’ai pouffé et je lui ai demandé : « Tu sais, Wendy, ce que j’aimerai vraiment découvrir ? Un sauna libertin ». Wendy m’a regardée, ne sachant si c’était du lard ou du cochon. J’enfonçai le clou : « En fait, j’ai énormément de fantasmes et une belle libido et ce n’est pas mon dépucelage pour mon anniv de mes dix-huit ans qui m’a calmée, bien au contraire. Sérieusement, ça ne te dirait pas ? »
Wendy reprit :
- — Si ça me disait ? Bien sûr ! En bonne Parisienne délurée, j’avais déjà expérimenté la chose, mais pas en compagnie d’une fille à peine majeure… Je cogitai rapidement et pensai qu’il nous fallait un ange gardien sans qui nous chaperonnerait discrètement, sans qu’elle ne le sache. Je lui répondis en questionnant ses envies : « Tu es sûre que tu as envie de cela ? Tu sais que tu vas être très sollicitée ! »
- — Avec toi, je ne crains rien, et tout le monde dit que dans ce milieu, les gens sont respectueux.
- — Ce n’est pas faux. Bon, OK, demain après-midi si ça te dit, parce que mercredi, je ne te vois pas te balader dans un sauna avec des capteurs sur le torse et un fil relié à un ordi.
Perrine reprit :
- — Je n’y croyais pas trop et elle me dit oui. Je voyais défiler dans ma tête tout ce qui me travaillait depuis si longtemps. Voir des gens baiser, être à poil dans un contexte sensuel, des bites, du sperme, du plaisir, tout quoi ! J’eus du mal à m’endormir ce soir-là. Je me masturbais discrètement pour calmer mon excitation et finit par plonger dans un sommeil peuplé d’hommes et de femmes me regardant, bandant, mouillant, se masturbant.
Wendy sourit :
- — Tu sais, Perrine, tu es aussi discrète que Nora quand tu te masturbes !
Elle regarda cette dernière qui lui avait mis la main sur sa cuisse et remontait petit à petit.
Elle continua :
- — Pendant qu’elle se donnait un discret plaisir bien agité, j’ai écrit à un sexfriend qui accepta de venir discrètement, rester près de nous et ne pas se faire connaître. Je lui ai donné rendez-vous au sauna à 17 h, heure de sortie des bureaux assez propice à de la fréquentation des lieux en semaine.
Perrine la regarda, les yeux écarquillés.
- — Tu as fait ça ? Je n’ai rien vu !
- — Ouais, rigola Wendy, mais tu l’as bien senti !
- — C’était qui ?
- — Plus tard, ma belle. Donc le lendemain, nous étions à 9 h au Louvre, à 13 h au cinquième étage de Beaubourg et à dix-sept heures, nous franchissions la porte du Sauna.
On sentait dans la salle un discret retour aux sources. Les mains redescendaient vers des entrejambes visqueux et des mandrins poisseux des précédentes agapes, mais doucement.
- — À peine entrées, alors que la personne chargée de la caisse nous distribuait des peignoirs, je remarquai que mon ami, sorte de copie bouclée de Julien Clerc à ses quarante ans, était en train de dévisager Perrine en sirotant un café. Je lui ai fait un clin d’œil, il m’a souri, et nous sommes allées nous déshabiller. Notre arrivée semblait avoir fait sensation si j’en jugeais, en fille avertie, les déambulations autour des vestiaires qui étaient un peu en retrait. Nous nous sommes déshabillées et dirigées vers les douches afin d’y laisser toute notre transpiration muséale de la journée. Mais la fête était déjà commencée.
Perrine, les yeux brillants et l’esprit rentré à Paris, reprit :
- — Dans la douche, collective bien sûr, une femme d’au moins soixante-quinze ans, branlait et suçait alternativement des queues de mecs d’à peu près mon âge. J’étais fascinée, et heureuse que les normes que l’on voit dans la société n’aient pas cours ici. Le plaisir semblait roi. On s’est douchées en regardant le spectacle. Un des garçons avait enfilé deux doigts dans la chatte de la femme, chatte recouverte d’une abondante toison blanche. Je me suis approchée, prête à participer. Déjà, une main se posa sur mon derrière, mais Wendy m’a tiré le bras et m’a tendu mon peignoir : « Sèche-toi et viens ». Et elle m’a entraînée dans les couloirs sombres. Au fond, un salon de télé, avec une scène porno de baise pépère. Par contre dans la salle c’était chaud. Une femme était assise sur le haut de la banquette d’angle, le dos au mur. Un attroupement d’hommes était près d’elle. Elle avait un sexe dans la bouche, un dans chaque main, et un homme chauve lui léchait la chatte avec ardeur. Autour, des gars se branlaient, essayaient d’accéder au Graal, d’autres se suçaient, parfois en cascade à trois ou quatre. J’étais comme un enfant devant une bassine de bonbons. Ma main a pris la direction de mon trésor ruisselant, et pas que de la douche ! À ce moment, certains se sont rendu compte que deux jeunettes étaient là et ont commencé à vouloir se rapprocher de nous. Wendy me tira encore le bras et me dit : « Louloutte, avant de commander, mieux vaut lire le menu, non ? Et nous sommes repartis dans les couloirs ».
- — Je lui ai demandé, reprit Perrine, pourquoi on n’irait pas au sauna ? Après tout, c’est le lieu.
- — Vu tes problèmes de cœur, ce n’est pas conseillé !
- — Et elle m’a entraînée au sous-sol ! relança Perrine. Là, il y avait des cabines, certaines fermées d’où l’on entendait des gémissements, d’autres vides et d’autres ouvertes avec des couples ou des hommes seuls. Certains étaient sur le dos, le sexe érigé comme des obélisques, d’autres sur le ventre, les fesses relevées. C’était comme au supermarché, et le mode d’emploi était clair. Wendy me dit que maintenant, on pouvait se lâcher, mais qu’avant elle allait me montrer quelque chose. On a posé nos peignoirs sur un banc, et elle m’a entraînée derrière une cabine. Et dans la cloison, on a vu plusieurs trous, dont deux étaient occupés par des queues bien bandées : un glory hole. J’avais vu ça dans des pornos. Aussitôt, ne cherchant pas à me poser de question, je me suis agenouillée devant un de ces sceptres, l’ai pris délicatement en main, sentant une vibration qui devait se répercuter sur le corps entier, de l’autre côté, de celui qui attendait, et j’y ai passé la langue. Quel plaisir ! Et, gourmande, je l’ai avalé en constatant que Wendy n’avait pas résisté à faire de même avec celle d’à côté. Pendant un moment, on n’a plus entendu que les bruits de succion, et quelques grognements de l’autre côté de la cloison. Puis, un peu sadique, on a arrêté de concert, contemplant ces belles bites qui avaient enflé. Mais on n’allait pas les achever maintenant, qu’ils en profitent encore avec d’autres ! Wendy nous a fait reprendre notre odyssée et nous rentrâmes dans un couloir qui s’est assombri au fur et à mesure qu’on avançait. Wendy m’a chuchoté : « il faut s’habituer à la pénombre ». On s’arrête, constatant des ombres furtives ! On était dans la backroom. Soudain, je sens qu’on palpe mon fessier, mon dos, mes seins. Une main visite ma géographie. Mais Wendy nous fait avancer, puis retourner en nous plaquant sur une cloison. « On regarde un peu ce qui se passe, dit-elle doucement ».
- — Effectivement, explique Perrine, on devait être au fond et on voyait l’entrée, sortir un mec (queue dressée oblige) en entrer un autre avec un petit cornichon qui me fit pouffer, puis une splendide femme cheveux longs qui s’adossa à l’entrée. Un homme arrive. S’approche d’elle, ouvre le haut de son peignoir et l’on voir deux splendides obus tétonnant qu’il se met à lécher. Elle attrape sa bite et commence à l’astiquer. Puis il s’agenouille et dénoue la ceinture de son peignoir et apparaît une queue. Une belle queue avec une jolie poitrine. Pour ma première, j’étais servie ! Comme Yan ! ajouta-t-elle en regardant ce dernier.
- — On les a laissés ! repris Wendy et nous sommes rentrées dans une salle de cinéma avec des gradins. Sur les gradins, sur des matelas au sol, il y avait plus de sensualité, d’inventivité et de plaisir évident que dans la scène qui emplissait l’écran. Décrire les scènes serait difficile, surtout que cela changeait pas mal. Il y avait tout âge, hommes, femmes, plus d’hommes, ce qui expliquait certains sandwiches. Perrine s’est jetée dans la mêlée, telle une affamée, et elle a été bien accueillie. Moi-même, me disant qu’entre moi et mon ami présent dans la salle et attentif, bien qu’aux soins d’une jolie blonde, je me suis laissée faire par un beau mâle bien membré. Un peu plus tard, alors que j’étais prise en levrette, j’ai senti quelque chose sur mon dos. Regardant derrière moi, j’ai vu le visage de Perrine, aux anges, prise elle-même le cul relevé par mon pote qui me fit un clin d’œil.
Perrine lui coupa la parole.
- — C’était super, le mec me limait mieux que les deux précédents, et j’ai tourné la tête après que Wendy m’a regardée, complice de mon plaisir. Et là, le pied ! Je voyais son anus palpiter et une superbe queue aller et venir dans son vagin. C’est ce spectacle qui m’a fait partir pour un long orgasme comme je n’en avais jamais eu.
- — Et tu n’as pas été tentée de lui visiter son petit trou ? demanda Nora, qui avait de la suite dans les idées, presque autant que Giulia et sa main, plantée sur la chatte de Wendy.
- — Si, bien sûr, mais je n’ai jamais osé, de peur de la choquer !
- — Ben alors, je te propose de venir dormir avec nous ! répliqua Nora.
Wendy semblait estomaquée et ravie de son audace. Elle lui roula un patin bien gluant, provoquant le sourire de certains et un mouvement de Giulia qui, très naturellement, se leva, enjamba Marie-Sophie qui se doigtait tranquillement, et posa son entrejambe sur le visage de sa copine qui visiblement savait ce qu’elle pouvait faire dans cette position. Puis elle se dégagea un court instant pour dire :
- — Et après, les filles ?
- — Ah, au fait, Perrine, quand je te disais que tu l’avais bien senti.
- — Ah bah ! Si tu n’as que des potes comme ça, présente-les-moi, rétorqua Perrine.
- — En attendant, moi, ce soir, je te présente son intimité à elle ! rigola Nora.
- — On pourrait me demander mon avis, non ? dit Wendy.
- — OK. Alors Wendy, c’est oui ?
- — Ben évidemment ! répliqua la rousse.
- — En attendant, nous avons continué à passer de bons moments dans ce sauna ! continua-t-elle. Perrine à même découvert la sodomie, heureusement en douceur par un mec gentil et pas trop imposant de sa queue. Quant à moi, ayant passé plus de temps à vérifier que ma copine s’éclatait et ne risquait rien, j’étais un peu sur ma faim. Du coup, le lendemain, pendant qu’elle allait voir son cardio pour se faire coller des électrodes autour des nénés, je suis retournée sur le temps de midi dans le sauna, juste pour ma pomme.
- — Décidément, tu m’en caches des choses ! dit Perrine.
- — Plus pour longtemps, on arrive au bout ! Donc, sur le temps de midi, les gens sont pressés, et expéditifs, ça m’allait bien. J’avais envie d’un gang-bang et j’ai été servie. Quand je suis entrée dans la salle de télé, il avait déjà commencé, mais c’était un mec qui était l’attention de tous. Je me suis allongée à côté de lui et ça a été notre fête. En fait, il s’est joint aux autres pour s’occuper de moi. J’étais aux anges rien que de voir tous ces hommes bander et se masturber rien que pour moi, alors vous imaginez quand ils ont commencé à me toucher, à me présenter leurs barreaux dans la bouche, les mains, puis ma chatte et mon cul. Je n’avais jamais vécu ça. Je me sentais au stade ultime de l’impudeur et c’était bon. Le temps était suspendu, et j’en redemandais, encore et encore. J’avais du foutre partout, et les mecs, ça ne les gênait pas. Certains suçaient mes seins maculés de sperme, d’autres léchaient le jus de leur copain sur ma chatte avant de s’enfoncer en moi et me provoquer encore et encore des soubresauts de plaisir. Finalement, tous se calmèrent et, pour certains, retournèrent au boulot des images plein la tête. Je pris une bonne douche afin de me rendre présentable à mon rendez-vous avec Perrine qui m’attendait pour un bateau-mouche et je sortis, heureuse.
Wendy regarda l’assemblée et réalisa que la chaleur était montée d’un cran. Les garçons se masturbaient mutuellement en regardant tantôt l’un, tantôt l’autre, tantôt les filles, bien occupées. Elle réalisa que Nora la doigtait depuis déjà un moment, que Perrine se branlait face à une Zoé, à genoux, son gode enfiché dans son vagin. C’est alors que Giulia libéra Marie-Sophie qui continuait ses vocalises de plaisir, s’approcha de Zoé par l’arrière, lui caressa la raie, et enfonça un doigt dans le petit trou, lui provoquant un long frisson. Perrine sembla étonnée.
- — Si ça te dit, j’ai deux mains, lui dit Giulia.
Ne se le laissant pas dire deux fois, Perrine s’installa à côté de Zoé et laissa Giulia se faire plaisir. Puis elle posa la tête sur l’épaule de Zoé et partit dans un bel orgasme, bientôt accompagnée de Zoé et de Giulia que Marie-Sophie avait rejointes et qui avaient entrepris de lui rendre la pareille en lui enfonçant deux doigts dans le derrière et en masturbant son clitoris.