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n° 20969Fiche technique62050 caractères62050
Temps de lecture estimé : 36 mn
21/06/22
Résumé:  Sa femme pense qu’il fantasme sur un projet candauliste, mais la vérité est tout autre, il n’ose la lui avouer. Le pire c’est que c’est elle qui va créer les conditions favorables pour…
Critères:  fh hh couplus candaul plage boitenuit vengeance nudisme fellation pénétratio hsodo confession -bisex
Auteur : Un, deux, trois            Envoi mini-message
Crise de la cinquantaine ! Vraiment ?







Catastrophe, Sandrine est de retour… Bien trop tôt ! Je ne m’attendais pas du tout à ça. Je m’étais tranquillement installé dans la chambre, dans une position que beaucoup considéreraient comme dégradante, mais qui est celle qui me donne le plus de plaisir. Le grand miroir sur la porte coulissante du placard y joue pour beaucoup. Je peux m’y voir. Je me suis du regard. Je surveille cette autre moi qui se transforme, en quelques secondes, passant de l’homme que tous connaissent en un autre, impatient de se donner du plaisir. J’ai acheté, avant que Sandrine me rejoigne, un gode que j’utilise pour me posséder. Sa base plate lui assure une assise suffisante pour que je puisse venir m’empaler dessus dans une lente glissade, que je me fais un plaisir d’admirer dans le miroir. Le matelas contribue à le faire bouger à chacun de mes mouvements. Ainsi empalé, je lance la tablette sur la série de vidéos pornos que j’ai sélectionnée. Alors que sous mes yeux, des hommes se donnent du plaisir, leurs cris et feulements remplissant ma chambre, je me branle longuement, retardant le plus possible le moment où je ne pourrai plus me retenir. Ma verge est rendue grasse par du shampoing et le clapotis produit contribue à mon plaisir.


Mais Sandrine est revenue. Terrorisé qu’elle me surprenne ainsi, je me jette sous les draps, stoppant maladroitement la vidéo en cours et rejetant la tablette du côté face. Le gode me déchire le ventre, et même dans un moment pareil j’en perçois la perversité.



Sa main douce touche mon front. Je suis en sueur, transpirant d’angoisse.



Ma femme est infirmière. Elle se saisit de mon poignet et compte…



C’est le silence dans la chambre. Mais un silence que :


Oh…. Il est gros…


Cela semble parvenir de la tablette que j’ai laissée sur le lit.


Mon amour, merci !


Puis une succession de bruits qui ne laissent aucun doute… Sandrine, elle aussi a entendu.



Elle lâche mon poignet pour aller la prendre. Alors on entend bien plus clairement :


C’est bon… Regarde comme il me baise bien… Ahhh… Oui…


Sandrine regarde l’écran. Elle le tourne vers moi. Le doute n’est pas permis. Pour je ne sais quelle raison, probablement un geste maladroit de ma part lorsque j’ai stoppé en catastrophe, ou le choc de la surface du lit, l’écran nous montre une scène qui ne prête pas à confusion. Un homme regarde un couple qui baise. Je reconnais une vidéo que j’ai regardée sur les couples candaulistes.



Elle tire sur le drap. Elle découvre que je suis nu et surtout que mon sexe est brillant, le brillant du shampoing que ma branlette avait commencé à faire mousser.



Elle est furieuse, c’est manifeste, de cette découverte. Elle jette la tablette au loin et…



Un silence. Elle me foudroie du regard. Je tire le drap, chercher à cacher mon sexe coupable, mais aussi pouvoir soulager la pression sur le gode qui me défonce.



Elle montre de la main la tablette.



Mais elle me coupe la parole. Je ne peux pas lui dire que ma remarque était plus générale, pas spécialement pour le candaulisme, et que s’il fallait donner un exemple, c’était surtout au passage qui racontait que parfois dans le couple l’homme appréciait certaines caresses, voire une possession.



Un nouveau silence, puis elle reprend.



Un nouveau silence.



Elle part, me laissant abasourdi.


Il me reste quelques heures pour la faire changer d’avis. Il faut que je sois persuasif. Je ne peux pas lui avouer la vérité. Elle serait pire que son hypothèse du candaulisme. Non, cela ne m’excite pas de l’imaginer avec un autre… ou, si peu… C’est vrai que je ne suis plus vraiment jaloux. J’ai été con. Tout homme serait fier de Sandrine, et qu’elle se montre élégante et sexy aurait dû me faire plaisir, alors que…


Le problème n’est pas là. Il est…



____________________________




Quinze jours plus tôt.


La plage est quasi déserte et pourtant il fait très beau. Les vacances scolaires sont finies et il faut marcher un peu pour s’éloigner du parking, parking quasi désert. Cela me va très bien. Dès que je me sens seul, j’enlève mon maillot. Le vent salue ma nudité, il « aère » ce qui est normalement « confiné ». C’est marée haute et la plage n’a pas la magnificence d’une marée basse avec ses piscines naturelles et son sable mouillé qui facilite la marche.


Cent mètres et un coupe-vent… un homme est assis. Il me voit. Il me salue et je réponds à sa politesse. Je continue. Le soleil est ardent, mais le vent d’ouest atténue ses rayons. Heureusement, avant de partir, je me suis enduit de crème 30, y compris et surtout ce qui n’a pas l’habitude de la voir, mais j’ai oublié que le vent peut être désagréable dès qu’on s’allonge avec ces grains de sable qui volent.


Insupportable ! Impossible de rester allongé. Aussi, je marche, je reviens sur mes pas, car je me rappelle qu’au début de la plage un monticule des bois que les grandes marées déposent doit pouvoir faire une bonne protection.



L’homme est toujours là, bien à l’abri de son coupe-vent. Lui, il a prévu.



J’allais refuser, mais le bronzage uniforme de l’homme ainsi que sa décontraction me font penser que c’est un naturiste de longue date et qu’il peut me conseiller.



Je m’installe. Derrière le coupe-vent, c’est autre chose.



Il rit.



Il sourit.



Je souris, désabusé.



Je comprends au même moment où je pose la question. C’est un couple d’hommes et son compagnon…



Un long silence.



Ça a été le début. Je me suis mis à regarder des films gay, parfois des pornos avec un couple dont l’homme était bi. Bref, toute la panoplie du pervers.



J’avais oublié comment c’était, mais ce nouveau désir a fait remonter à ma mémoire les longues rencontres ou nous expérimentions cette sexualité.



Un silence et puis il dit en souriant :



Je suis son regard. Je bande. C’est fou, rien que de penser à ces moments déclenche un émoi si visible que mon sexe me trahit. Nous nous regardons. Le sourire qu’il affichait disparaît, il se lève sur les coudes, puis totalement. Je comprends, alors qu’il vérifie que personne n’est en vue, que notre conversation peut prendre un tour nouveau.


Il se retourne vers moi. Son sexe me paraît différent dans cette position. Plus long que lorsqu’il reposait sur le ventre, alangui, légèrement penché vers un côté.


Il est près de moi. Il me regarde. Je le regarde. Je comprends qu’il attend que ce soit moi qui vienne à lui, ou tout le moins lui montre que je ne suis pas contre…


Je me relève à mon tour. Déjà assis, puis basculant sur les genoux. Le mouvement n’est pas anodin, car il me rapproche de lui, de sa verge, de cette tige dont le gland est totalement recouvert de sa peau protectrice. Son sexe est différent du mien. Moi je fais rustique à côté, avec ma peau veinée, le gland à peine couvert au repos, pas très long, mais « massif ». Sandrine s’en plaignait au début lorsque je la prenais par derrière, mais avec le temps…


Un dernier regard échangé. J’ose avancer ma main, deux doigts touchent le sexe, avec délicatesse, le détachant de leur suspensoir, deux belles bourses à l’image de leur attribut.


Deux doigts avec lesquels je saisis la hampe. Deux doigts, une caresse, et je le sens frémir. Je regarde vers l’homme. Il sourit.


Je pose mes lèvres sur le bout du sexe, il frémit à nouveau. Sans le quitter, je lève les yeux et je croise le regard de David. Je réalise que je suis comme mon épouse l’est alors qu’elle me suce. Elle me regarde, mutine, coquine, provocatrice, mettant tout son talent à me sucer et parfois, « si j’ai été sage », j’ai le plaisir de me libérer dans sa bouche.


Je suis à genoux. Mes lèvres s’entrouvrent pour avancer un peu. Le frémissement devient un tremblement de terre. Il se déploie. Ainsi cet homme est excité par moi. Je me sens tout à coup valorisé, capable de déclencher du désir, mais je me rappelle aussi que cet homme veut se venger de l’infidélité de son compagnon.


Qu’importe ! Il bande. La tige se déploie. Je sens dans ma bouche le bout se dégager. Je découvre la douceur du gland.


Il est dur. Alors, des souvenirs me reviennent. Ces jeux avec mon copain. Je l’entends me dire de la prendre plus en bouche… de lui caresser les bourses… de caresser ses fesses… Tout ce que Sandrine me fait spontanément.


Je le fais… Son sexe est bien trop long, mais je m’applique. Ses bourses sont d’une douceur étonnante. Ses fesses musclées.


Il gémit. Je fais gémir un homme ! Un homme qui a l’habitude.


Mais il veut plus.



J’obéis. Je suis comme un élève qu’un professeur dirige. Je m’allonge. Il vient sur moi, en 69, et ma bouche retrouve sa verge alors que la mienne, dure comme de la pierre, est caressée.


C’est bon. Un peu difficile alors que sa queue avance dans ma gorge, mais c’est le prix à payer pour le plaisir que je reçois. De longues secondes, nous nous suçons. Et puis il bouge. Il fait quelques pas vers ses affaires et en retire une boîte dont il extrait ce qui est une évidence, un préservatif.


Il revient vers moi. Nos regards se croisent. Je le vois déchirer l’enveloppe, la capote est entre ses doigts. Il va en recouvrir son sexe et me posséder, m’enculer comme une tapette de rencontre, faisant d’une pierre deux coups. Se venger de l’infidélité de son compagnon et réveiller la femelle qui est en moi.


Mais non. C’est vers mon sexe qu’il dirige la capote. C’est ma bite qui se retrouve couverte de cette seconde peau transparente.


Alors, avec sa main portée à ses lèvres, puis vers son anus, il se prépare. Il me chevauche. Comme mon épouse, il guide mon sexe d’une main pour se placer bien au-dessus. Il descend dessus. Je sens mon gland forcer le muscle, mais cela ne dure que l’espace d’une seconde.


C’est étonnant. Si je ferme les yeux, je peux imaginer Sandrine se posséder. Ma femme aime le sexe et j’en ai toujours été ravi. Mais, elle apprécie tant faire l’amour, que toute ma vie j’ai imaginé que je pouvais ne pas la satisfaire, ce qui m’a rendu jaloux, guettant le moindre signe de complicité avec d’autres hommes, surveillant parfois ses messages. Je sais, ce n’est pas glorieux, mais je l’aime tant. Souvent, elle me rassure, sentant mon inquiétude :


Chéri, il n’y a aucune raison d’être suspicieux à ce point. Je t’aime. Tu es mon amant, tu me satisfais totalement. Ta jalousie n’a aucune raison d’être.


Déclaration souvent répétée alors que nous reposons après avoir baisé comme des malades. Car moi aussi j’aime ça. J’aime l’entendre gémir comme…


Comme celui qui s’empale sur mon gourdin. Sur son visage aussi, je vois le plaisir. La seule différence c’est ce sexe dont les couilles touchent mon ventre.


Il se baise sur ma queue. Je le branle. Putain que c’est bon. Je sens que je suis d’une dureté oubliée depuis des mois. Il a mon âge, mais en mieux conservé, barbe bien taillée, mais crâne lisse, comme un œuf.


C’est bon. Mais il bouge. Je le vois se mettre à côté de moi, en levrette. Il doit voir mon étonnement.



J’obéis, mais c’est un ordre bien agréable. Je bouge, je me place derrière lui. En me levant, je vérifie qu’aucune silhouette n’est à l’horizon. Nous sommes seuls.


J’aime la levrette, j’imagine, comme beaucoup. J’aime la levrette, car celle qui est à quatre pattes, d’une certaine façon, se livre à vous. Celle ou Celui…


Son petit trou est lisse. Il respire et c’est troublant. Je pointe mon gros gland. S’il ne s’était pas déjà possédé avec, je penserais que je vais lui faire mal. Mais non. Je pointe… Je pousse… Le muscle s’ouvre… le muscle cède… Je glisse… Il gémit… J’avance… Je suis tout au fond, mon ventre est contre ses fesses.


Je bouge. Je n’ose aller trop fort. Mais :



Il ne mentira pas. Je vais lui faire comme j’aime le faire avec Sandrine lorsque je la prends par son petit trou. C’est plus fort que la levrette, plus transgressif avec une pointe de bestialité.


Je me redresse. Sans quitter la chaleur de son cul, je passe sur lui, une jambe de chaque côté de ses reins. Je n’avance plus… je descends… je descends et je monte.


Il pourra lui dire la vérité. Sa vengeance sera totale. Oui, un inconnu l’a baisé sur la plage, l'a traité comme une lopette et lui a défoncé le cul avec un mandrin d’un autre âge…



Il a dû sentir que j’allais jouir. Pourtant je ne le ménage pas et ses cris ne sont pas feints. Je sais baiser ma femme. Il n’y a pas de différence.


Oh que si, il y a une différence ! C’est un homme que j’enfile et j’imagine qu’on me fasse la même chose.


Il y a longtemps que je n’avais éjaculé avec autant de plaisir et le foutre qui vient « tacher » son bronzage parfait est d’une rare densité…



________________________




Quinze jours plus tard.


J’ai garé la voiture assez loin. Je ne veux pas que quelqu’un puisse la reconnaître et imaginer que nous sommes dans ce lieu. Le « Soleil Levant » est connu dans la région.


Elle n’a pas cédé. Déjà, elle est revenue du marché avec une robe qu’elle m’a montrée avec provocation :



Mais en disant cela, elle avait un sourire qui démentait ses propos. Elle sait bien qu’elle est « baisable ». Pendant toutes ces années, elle a fait ce qu’il fallait pour rester jeune. Natation et gym sont ses assistants. Elle est belle. Comment puis-je ne plus avoir envie d’elle ?


Où a-t-elle pu trouver pareille robe ? Pas dans les boutiques de la station, ce n’est pas le genre du coin. J’ai toujours été étonné que dans cet endroit « familial », un club de ce type puisse exister, même s’il est très à l’écart du passage des touristes. À Roy… sûrement. Elle sait qu’il y a un sex-shop dans la ville.


Pas question que je la laisse aller seule dans cet endroit. Si je suis présent, elle n’aura probablement pas le « culot » de se laisser draguer, et plus si…



Je vais avouer mon fantasme. Ainsi, elle laissera tomber. Mais si j’avoue pareil changement dans ma sexualité, ne va-t-elle pas se sentir trahie… ? Cela risque d’être encore pire.


Elle ne va pas le faire !


Et si elle le fait, je veux dire baiser avec un autre, qu’est-ce que je ressentirai ? Pourquoi cette idée ne me met-elle pas en colère ? Il fut un temps où j’aurais réagi… pourquoi pas maintenant ?


Tu te poses la question ? Tu n’as pas une petite idée de la réponse ? Non ? Vraiment ? Tu veux que je te rappelle la plage et David ? Tu as la mémoire courte. Pourtant moi qui connais tes rêves je sais que cela revient souvent. Tu idéalises, tu fantasmes, tu le défonces, mais aussi tu te fais défoncer. Il crache dans ton cul des litres et des litres de foutre qui débordent et que tu vois, comme une marée, monter, monter inexorablement et alors que toi tu es littéralement chevillé au sol par la queue qui te traverse, tu vois le niveau arriver à ton visage et… alors tu peux bien accorder cette petite satisfaction à ton épouse. Après elle ne pourra qu’être indulgente lorsque tu avoueras ce goût nouveau pour les hommes…


C’est elle qui marche devant.


C’est elle qui franchit la première le seuil de la porte. Porte anonyme, mais qui débouche, après quelques pas dans un couloir, sur une entrée déjà prometteuse. Celle qui nous accueille est élégante et sexy. Elle comprend tout de suite que nous sommes nouveaux, que c’est notre première fois. Elle explique à Sandrine, manifestement la meneuse de notre couple, les règles du lieu.


La pièce est sombre, mais pas glauque. Un grand bar, une piste de danse sur laquelle des couples sont enlacés, des fauteuils et des tables basses. Elle choisit une table un peu en retrait. Je la soupçonne d’être moins « assurée » depuis qu’elle voit la réalité, bien que cette réalité soit assez sage. On voit bien que certains couples sur la piste sont plus dans les caresses que les pas compliqués. On devine des mains audacieuses, des baisers chargés de désir.


On nous apporte à boire. Le premier verre est offert.


Quelques minutes lors desquelles nous observons. Quelques minutes pendant lesquelles certains nous observent.



Je tressaille. Tout occupé à regarder et suivre les réactions de ma femme, je n’ai pas remarqué l’arrivée de cet importun. Pas vraiment un importun, même si c’est bien le dernier endroit où je pensais rencontrer mon amant de la plage, David.



Si son regard était une arme, je serais mort sur-le-champ. Manifestement, David a bien raconté notre aventure à son compagnon… compagnon qui n’a pas l’air d’apprécier, mais David ne s’attarde pas. Il doit être content de son petit effet. Sa vengeance est sous les yeux de Romain.



Ma femme n’a pas de raison de se méfier, d’autant que David se comporte en parfait gentleman. Elle ne se doute pas que David et Romain sont en couple. Elle doit voir en eux des hommes en recherche d’aventure. Peut-être qu’elle s’imagine que c’est moi qui les ai invités en toute discrétion, que ma réticence était feinte…



Elle annonce la couleur. Elle ne manque pas d’aplomb. Manifestement, ces civilités lui ont permis de retrouver son assurance. Elle regarde Romain. Il est vrai que c’est un bel homme manifestement bien plus jeune que David. David le remarque. Il saute sur l’occasion :



Tous les regards se tournent vers lui. La proposition surprend. Mais ma femme en profite. Sans attendre la réponse, elle se lève et dit :



Ils s’éloignent, mais jettent un regard… l’un vers son mari avec à nouveau ce sourire de provocation, l’autre vers son compagnon alors qu’il part avec l’épouse de celui qui a baisé son amant.


David s’assied. Il demande tout en les regardant s’enlacer et disparaître parmi les autres couples.



Le couple vient de réapparaître, enlacé comme deux amants.



Nos deux gestes ont été comme des déclencheurs. Nous avons donné notre bénédiction et le couple se sent libre. Le baiser est torride. Ils disparaissent dans la foule des couples enlacés… Ils réapparaissent. Une main de Romain s’est glissée sous la robe et caresse les fesses. La culotte est restée à la maison avec la pudeur. Sandrine n’est pas en reste. On devine une main glissée entre leurs deux corps pourtant quasi fusionnels. Elle aurait pu tomber moins bien. Après tout, d’une certaine façon, c’est moi qui lui offre cet homme, ce jeune homme, au moins de dix ans plus jeune qu’elle, pour une première fois, en remplacement de son vieux mari, vieux et fatigué…


La musique fait une pause. Ils reviennent vers nous. Ils se tiennent par la main. Ils s’asseyent côte à côte. Le regard de Sandrine est moins provocant. Elle me questionne en silence. Elle doit craindre que je change d’avis. Mais David nous surprend encore :



L’association d’idées est évidente : couple et club libertin sonnent comme une évidence. Pourtant Sandrine ne paraît pas croire à une victoire si facile. Une victoire ? Une défaite de ma part ? Je cède à sa pression ou bien je reconnais mon fantasme ? Je veux dire celui qu’elle imagine. En tout cas, Romain, lui, ne se pose pas de question. Je le comprends, baiser la femme de celui qui l’a cocufié…


À l’accueil, l’hôtesse a bien expliqué que pour avoir accès à la partie « privée » et donc « libertine » il suffisait de pousser la porte à côté du bar. Mais en poussant la porte, si la liberté sexuelle est de mise, elle ne permet pas toutes les audaces. Pourtant…


Le couple nous précède. Il semble investi d’une mission. De temps en temps, Sandrine cherche mon regard. Il faut dire que ce que nous découvrons n’est plus virtuel. La réalité est devant nous. Le libertinage a bien des facettes. En passant de pièce en pièce, en franchissant chaque porte laissée ouverte et donc avec l’approbation des occupants, nous découvrons. C’est un monde particulier.


Ce couple seul ? Deux célibataires ou bien le résultat de deux couples séparés.


Cette pièce ou plusieurs couples s’activent. Des échanges ?


C’est plus clair, d’ailleurs Sandrine me cherche du regard, cette pièce où un couple baise, la femme chevauchant un beau mâle à la peau sombre, alors qu’un homme se branle. Un couple candauliste et un invité ?


Cette cloison percée de trous dont certains sont occupés par des sexes tendus. Ces deux femmes et cet homme qui s’activent pour caresser ce qui traverse la cloison. Caresser et sucer. L’homme aussi suce…


Cette pièce vide. Ce grand lit. Ces banquettes… Une invitation pour des esprits bien échauffés par ce que nous avons vu et entendu.


Cette porte refermée derrière nous par David, nous isolant du monde. Nous laissant seuls avec nos fantasmes et non-dits ! Ce bouton qu’il presse comme s’il était un familier et qui adoucit l’éclairage.


Toujours ces regards. On entend au loin des cris de plaisir.


David m’invite à m’asseoir sur une banquette.


Ils sont tous les deux un peu gauches en face de nous.


C’est Sandrine qui se lance. La coquine a cédé la place à l’épouse. Ou bien l’épouse a décidé de se plier à la volonté de son mari même si elle n’est pas clairement exprimée. Mais ai-je le choix ? David à raison… mon épouse sera plus encline à comprendre ce qui me travaille si je la laisse faire.


Fait-elle exprès de se placer ainsi, de profil ? De toute façon, les deux miroirs sur les murs ne laissent pas de place pour la discrétion et bien que la lumière soit tamisée, tout se réfléchit.


Elle détache chaque bouton de la chemise en prenant son temps. Cela me rappelle notre première fois… À l’époque, je n’étais pas un Alpha de séduction et si j’avais déjà couché avec des filles je n’étais pas un expert des préliminaires. C’est elle qui m’avait dit :


Laisse-moi faire. Je veux que nous nous souvenions toujours de notre première fois ensemble. Je t’aime.


Elle avait de l’expérience. Sandrine avait bien profité de la liberté qui flottait dans l’air du temps. Plus tard, elle m’a avoué plus de vingt amants et certains « permanents ». Elle aimait le sexe. Elle le reconnaissait. D’ailleurs, elle n’aurait pas pu le nier. Au début de notre installation ensemble, on baisait matin et soir. Par la suite, même pendant ses règles, elle trouvait le moyen d’entretenir la flamme par une fellation ou par son petit trou. Il y a encore quelques mois, il était rare que nous ne couchions pas deux fois par semaine.


Romain se laisse faire. Si Sandrine ne regarde plus de notre côté, ce n’est pas le cas de Romain. Son regard est autant pour David que pour moi. Il a encore cette lueur de la revanche. Je peux presque l’entendre nous parler :


Je vais baiser sa femme. Oh, quand je pense qu’il t’a possédé sur la plage comme une salope qui se donne ! Il t’a donné du plaisir. Tu voulais te venger, tu as dit… Eh bien, pour cette première fois où tu me laisses cette liberté, je vais moi aussi la faire couiner. Et toi, mec, regarde ta femme… Tu as baisé mon mec, je vais baiser ta femme…


Mais cette lueur disparaît alors que le pantalon est tiré vers les chevilles, que le slip suit le même chemin, que le sexe apparaît légèrement tendu, que Sandrine s’en saisit de sa main.


Elle le tient dans sa main. Moi à l’époque j’étais déjà dur comme du bois. Est-ce que comme moi elle a ce souvenir qui revient ? C’est si vieux. Combien d’années depuis ? Moi j’ai été fidèle. Pourquoi aller voir ailleurs. J’avais à la maison mon amour et ma maîtresse. Mais elle ? Je ne peux pas en avoir la certitude, mais ma jalousie me rendait suspicieux de tout. Quel con j’étais ! Trop tard pour revenir en arrière. Trop tard pour tout.


Si, elle me regarde tout en branlant doucement le sexe qui se redresse. Ses yeux brillent. On dirait comme des larmes. Elle ne me défie pas. Elle ne me défie plus.


Je suis alors pris à la gorge par une émotion qui me submerge. C’est la femme de ma vie. Je ne veux pas que nous regrettions plus tard ce qui risque de se passer pour de mauvaises raisons et des malentendus. Mais David n’a pas tort…


Alors je me lève de mon fauteuil et fais les deux pas qui me rapprochent du couple. Tous me regardent. Peu importe ce que pensent les deux hommes, ce qui compte, c’est ma femme, mon épouse. Je m’agenouille à côté d’elle. Elle lâche le sexe.


Alors je lui dis ces mots dans le creux de son oreille. C’est entre elle et moi.



Elle hoche la tête. Je vais m’éloigner, mais je veux d’une certaine façon dédramatiser ce discours tardif et j’ajoute :



Je me relève. Je reviens m’asseoir à côté de David. Les deux hommes me questionnent du regard, mais bien vite ils reviennent vers Sandrine. Le sexe donne des signes de faiblesse.


C’est à moi qu’elle sourit. Un sourire radieux, plein de promesses pour notre couple. Un sourire qui disparaît alors qu’elle pose ses lèvres sur le gland. Un sourire à la Julia Roberts, lèvres gourmandes s’ouvrant largement pour prendre le sexe dans sa bouche. Est-ce que Richard Gere a eu droit à cette gâterie pendant le film Pretty Woman ou dans l’intimité de sa loge ?


Elle m’a souri, mais c’est Romain qu’elle suce. Cela fait un drôle d’effet. Si j’ai déjà eu l’occasion de nous voir dans la glace de la salle de bain, ici c’est évidemment différent. Vue de profil et surtout sur un autre sexe que le mien. Elle retrouve ses gestes. Une main sur la fesse, l’autre qui enveloppe les bourses, la bouche comme seule prison de la queue. Romain gémit. Il a posé ses mains sur ses hanches, laissant toute latitude à sa suceuse, mais il se pousse un peu en avant.


Elle s’active. C’est toujours beau une bouche qui suce. Un homme ou une femme, il n’y a pas de différence. Je suis sûr que ceux qui disent « Si un homme me suçait, je ne banderais pas » seraient surpris de voir le résultat s’ils avaient les yeux bandés.


C’est beau ! Je ne suis pas jaloux ! Au contraire, je suis fier. Pourtant je n’y suis pour rien. Sandrine suçait déjà divinement avant de me connaître. Il est évident que sa grande bouche attirait les garçons avec des perspectives…


Par moment, son regard se porte vers nous, vers moi. Elle y met tout son art. La voir se pencher pour passer sous la verge et lécher les couilles est un moment sans nom.



En effet, il sort sa verge. Il bande.


Je fais de même. Je bande. Oui, je bande, mais de quoi, de qui ? De cet homme, dont la jeunesse et la beauté éclairent la pièce ? De ma femme qui est à genoux devant lui et gobe les trois quarts de la longue tige ?


Mais David se penche vers moi. Il prend ma main, la dirige vers son sexe.



Sandrine ne voit pas, elle est tout entière dans sa fellation. D’ailleurs, je vois qu’une de ses mains est passée sous sa robe. David se saisit de mon sexe. Ainsi, nous formons un couple bizarre, deux hommes qui se branlent mutuellement.


Romain a remarqué que Sandrine se caresse le minou. Il lui demande de se lever et aussitôt tire sur le zip de cette robe probablement achetée dans le sex-shop, car elle fait que la robe s’ouvre en deux. Les épaules et les bras ne font pas de résistance. Elle est nue. Nue devant tous.


Romain la pousse vers le lit pour qu’elle s’y allonge. Alors c’est à lui de s’agenouiller et de se glisser entre des cuisses qui se sont tout naturellement écartées pour donner accès à son intimité.


Sandrine, l’espace d’un instant, nous découvre. Mais déjà Romain lui tire des soupirs. Elle nous regarde, mais son regard paraît vide. Elle gémit. Elle le guide de sa main pour des caresses de plus en plus précises. J’en connais chaque étape, le point d’orgue étant d’extraire son clitoris qui est assez long pour qu’il soit « pincé et aspiré » entre les lèvres expertes.


Elle fait plus que gémir. On dirait que le plaisir arrive déjà. D’habitude, il me faut plus de temps pour que sa jouissance arrive. Romain est-il meilleur que moi, ou bien – et je suis heureux que cela soit le cas – un autre homme, un autre lieu, des circonstances exceptionnelles contribuent à son plaisir ?


Elle jouit. C’est un bonheur pour moi. Au moins, mon nouveau goût pour les hommes m’a fait chasser cette jalousie stupide. Je suis heureux pour elle. Mais pas seulement, heureux pour moi aussi. Je branle un homme. Un homme me branle. Sandrine le voit et même si son esprit est ailleurs elle ne peut l’ignorer. D’ailleurs, alors que sa jouissance se dissipe, elle paraît plus attentive à nos jeux.


Mais son amant en veut plus. Nous le voyons extraire un préservatif et en revêtir sa queue. Sandrine suit notre regard et découvre l’homme prêt pour un jeu encore plus fort.


Il s’avance. Il est grand et fort, mais le lit est assez haut et son sexe se retrouve naturellement au niveau de ce triangle que les cuisses et la fente soulignent.


Elle ne me regarde plus. Elle fixe des yeux ce sexe qu’elle a sucé, qui est revêtu de la protection indispensable, protection qu’elle a oubliée depuis notre rencontre.


C’est naturel. Le dire est compliqué, mais la réalité est bien plus simple. C’est un homme qui veut posséder une femme et cette femme l’attend. Elle écarte encore un peu plus les cuisses afin que le corps de l’homme puisse s’avancer, que le dard pointe au plus près, que la pointe joue avec la fente, que le gland écarte les chairs humides et grasses et que dans une glissade terriblement excitante la bite fraie son chemin pour bien vite disparaître.


Si ce matin, alors que je me glissais avec perversité et plaisir mon gode dans le cul et me branlait devant une vidéo porno de mecs qui s’enfilaient bruyamment, on m’avait dit que quelques heures plus tard, je serais dans un club libertin en train de voir mon épouse se faire embrocher avec délice et plaisir affiché, j’aurai crié « au fou ».


Pourtant c’est le cas. La vie est drôle. Je rêvais de me faire mettre par des hommes et c’est mon épouse qui a pris ma place…


Il la baise, lentement, avec délectation, savourant le conduit toujours étroit de cette femme pourtant bien plus vieille que lui. Je sais la discipline d’enfer que mon épouse s’est imposée après la naissance de notre enfant. Ces exercices avec des accessoires si proches de godes, mais calibrés pour fortifier et contrôler ses muscles internes. Des muscles qu’elle sait commander dans une pression délicieuse du sexe qui la possède.


À côté, David a cessé de me branler. Je le vois se lever pour se déshabiller. D’un geste, il m’invite à faire de même. Quelles sont ces intentions ? Ce spectacle lui a-t-il donné des envies ? Est-ce qu’il envisage que nous nous joignions au couple pour des jeux plus complexes ?


Non, il veut juste que nous nous rapprochions du lit. Nos ombres attirent leur attention. Mais le couple… Merde, je dis « couple » pour ma femme et son amant… Dans quel monde je vis ?? Oui, le couple a ses propres envies. Lui continue sa possession. Elle referme ses cuisses autour des reins de l’athlète. Pourquoi me dis-je qu’il est à l’image du maître-nageur qui a tout déclenché ?


Mais David me montre son sexe. Il parle sans vraiment prononcer les mots, mais la demande est claire.



Ses mains se posent sur mes épaules. Elles appuient, accompagnant ainsi la demande muette. Un regard vers mon épouse, mais elle est dans son monde. Sa respiration est rythmée par les avancées de Romain, avancées qu’il fait de plus en plus puissantes.


Après tout, pourquoi pas ? Qu’elle apprenne ma nouvelle sexualité en tête à tête après cette soirée, sa baise avec Romain me servant de « protection » ou qu’elle le découvre maintenant alors qu’elle aussi est dans une situation transgressive, ce serait peut-être mieux.


Alors je le fais. Les yeux tournés vers le couple, je m’agenouille et retrouve ce que j’ai sucé sur la plage. Sur la plage, mais aussi dans mes pensées alors que Sandrine dormait à mes côtés. Je le revivais avec délice et cela me faisait bander alors je me levais et allais m’astiquer discrètement pour cracher mon foutre et enfin laisser le sommeil venir.


Il est déployé. Il est beau. Je retrouve le gland, je retrouve la hampe, son élégance, sa dureté. Sa peau est délicate, le sillon un canyon de désir, ses bourses des bonbons géants.


Je m’applique, j’ai envie de le satisfaire. Ma salive coule à flots. Je le pompe dans un mouvement qui déclenche des gargouillis infâmes, mais si bons.


À côté ils s’activent. Je vois le matelas bouger sous les assauts de Romain. J’entends les souffles et les petits cris qui sortent des lèvres de ma femme. Le couple est dans sa bulle, mais lorsque David lance sans retenue :



Ils nous découvrent.


C’est d’abord la stupeur sur le visage de Sandrine que je vois alors qu’elle tourne la tête vers nous et me découvre ainsi, femelle la bouche pleine d’un dard bien masculin. Quelques secondes où elle cherche autour d’elle comme si elle avait perdu ses repères. Romain est évidemment moins surpris. Il pourrait être jaloux, car leur venue au club ne devait être juste pour que lui se trouve une partenaire.


Le couple s’est arrêté. Ils nous regardent. Je suis comme paralysé sous le regard de Sandrine.



Ai-je le choix ?


Je peux me lever, quitter la pièce et mourir de honte dans mon coin. Alors ce serait terrible lorsque je retrouverais Sandrine. Tout cela pour rien.


Je peux aussi reprendre ma fellation. De toute façon, le « mal » est fait. Je verrai bien…


Alors je reprends. C’est comme si je passais un examen devant des examinateurs.


Non, ce sont des voyeurs.

Ah tu peux faire de l’humour dans un moment pareil !


Je suce. Je lèche. Son regard devient bienveillant. Elle doit me juger bien inexpérimenté.


Romain reprend ses mouvements, mais ma femme n’a d’yeux que pour moi.


David me donne un préservatif et d’un geste me fait comprendre de le lui mettre. Quelles sont ses intentions ? Mais bien sûr, il va aller se joindre au couple et prendre son compagnon pendant que lui baisera ma femme.


Mais non. Je comprends lorsqu’il m’invite à me lever et me pousse vers le lit. Sa main est ferme, sa demande explicite. Ce faisant, je me rapproche de ma femme étendue juste à côté et que Romain enfile avec régularité.


Pourtant je le fais. Je m’installe à genoux, levrette masculine, position dégradante.


Pourtant il le fait. Aussitôt, il me fait signe d’écarter les jambes. Je n’ai pas l’habitude. Pour une femme, c’est une manière naturelle que d’écarter les cuisses afin que son amant ait assez de place. Mais pour moi… Je le fais. Aussitôt, je sens qu’il me prépare. Un doigt humide tourne puis entre. Puis c’est son sexe. Le miroir ne ment pas. Je le vois debout derrière moi, le sexe en main, l’autre main sur une fesse. Je sens la pression. Heureusement que depuis quelques semaines j’ai habitué mon muscle avec le gode. Il pousse. Il entre.


Je dois gémir ou montrer de la douleur. J’entends Sandrine me questionner :



Ce sont des paroles qui valent plus que tout l’or du monde. Pas de reproche, pas de remarque foudroyante, non… une question et un conseil.


Je souris comme réponse, mais en réalité je hurlerais de bonheur. Elle ne condamne pas, du moins pour le moment, dans le feu d’une action commune transgressive. Comprendra-t-elle, après, dans la maison, retrouvant le quotidien d’un couple marié depuis… ?


Je grimace. La vache, je le sens passer. Il n’est pas gros, mais putain qu’il est long ! Une possession sans fin, une descente aux abîmes, mais l’abîme c’est mon cul et il n’est pas sans fin.


Voilà, je suis pris, comme on dit, jusqu’à la garde.



J’ose un « Oui » timide, mais déjà David s’active. Romain aussi. Ils bougent de concert, complices.


Je me décontracte. Je m’habitue à cette longue tige qui bouge de plus en plus facilement dans mes fesses. Mais aussi, je suis rassuré de la réaction de ma femme. Entre nous aussi, une complicité s’installe. Nous nous sourions et je peux voir sur son visage ce qui doit transparaître sur le mien. Une crispation alors que nous sommes envahis. Un soupir alors que les tiges nous quittent, des paupières qui se ferment pour nous isoler bien qu’elle comme moi, ne voulons pas nous quitter.


Je la vois tendre le bras. Elle passe sous moi et se saisit de mon sexe. Je bande toujours. Je bande encore.


David le voit. Il se penche sur moi et me susurre à l’oreille :



J’étais perpendiculaire au couple, il me fait bouger. Bouger à petits pas qui m’amènent à surplomber Sandrine dans un 69 étonnant.


Mon sexe est juste au-dessus du visage de… Oh, elle me prend en bouche.


Elle doit aussi voir ce qui vient de me reprendre, comme moi je ne peux ignorer le braquemart que Romain active dans sa fente.


J’étais venu, accompagnateur bien malgré moi de mon épouse, voulant la faire renoncer, et nous voici dans une partie à quatre… pas un simple échange de partenaire. Oh que non… !


J’ai bien du mal à ne pas tomber en avant maintenant que David se laisse aller de toute sa force. Mon sexe doit étouffer celle qui me suce. Mais elle aussi est bien prise. Les deux hommes qui se font face sont maintenant des vrais complices. L’un baise la femme, l’autre encule le mari dans une même cadence.


Je les vois, je nous vois dans un des miroirs, enchevêtrement de corps en mouvement.


C’est bon. C’est comme la madeleine de Proust dans un mode plus brutal. Je revis mes premières expériences avec mon copain, deux adolescents en recherche d’identité sexuelle qui se sont bien « amusés » entre eux, sans retenue, qui enculant l’autre, qui se faisant enculer, qui testant le goût des foutres…


Une frénésie de plaisir. Sandrine a lâché mon sexe pour reprendre son souffle, mais aussi pour laisser passer des gémissements qui se joignent aux miens, accompagnés par les souffles puissants de nos amants. Je n’ai plus honte de dire mon plaisir. C’est si bon, si pervers, si coquin…


Je jouis. Sandrine doit être inondée de mon sperme que je n’ai pas pu retenir. Ce qui me prend le cul décide pour moi. J’ai perdu tout contrôle de mon corps. Mais je ne suis pas le seul. Les deux hommes donnent des signes précurseurs.


Alors… Alors… Romain se retire. Je le vois retirer la capote et se branler quelques secondes et puis jaillit sa liqueur. Il m’arrose copieusement. Je sens son jus couler sur mon visage. J’aurais aimé que…




Épilogue.




Nous sommes rentrés à la maison. Pendant le trajet, nous avons été silencieux. J’imagine que Sandrine est comme moi, un peu submergée par toutes ces émotions et le souvenir de ce que nous venons de vivre.



Nous rions.