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n° 20971Fiche technique28572 caractères28572
Temps de lecture estimé : 16 mn
24/06/22
Résumé:  Quand c’est à la fenêtre que l’on se découvre de l’intérieur...
Critères:  f fh fhh hplusag cérébral voir exhib fmast hmast fellation pénétratio fsodo -rencontre
Auteur : Ericcontact            Envoi mini-message
Vis-à-vis




Je terminais d’ouvrir le dernier carton. Celui qui avait eu droit à tout ce qui ne rentrait pas dans une catégorie bien précise comme « cuisine » ou « habits ».

L’appartement commençait à récupérer un peu de la surface qu’il offrait. Après tout, je l’avais choisi pour ça, pour sa lumière aussi, et pour démarrer ma nouvelle vie de quadra célibataire.

Il n’y avait pas lieu de s’épancher sur le passé, une relation de cinq ans s’était terminée sans douleur, si ce n’est celle de l’impuissance à la faire durer plus.


J’avais prévu de faire pas mal de travaux pour améliorer mon nouveau chez-moi, mais coup de bol, je n’étais pas trop manchot avec des outils. En regardant l’ensemble des pièces, plein d’idées me venaient.

Ouvrir la cuisine sur le salon, des peintures, rénover la salle de bain. L’appartement possédait deux chambres et une grande pièce donnant sur les toits de ma grande ville, mais j’avais dû faire quelques concessions pour pouvoir me l’acheter : dans l’une des chambres et la salle de bain, les fenêtres donnaient sur le côté de l’immeuble, à quelques mètres des fenêtres d’une chambre et d’une salle de bain d’un appartement quasi identique au mien. Deux stores vénitiens résoudraient ce vis-à-vis peu gênant. La structure du double bâtiment était pourtant étrange, vu que sur ce côté de la courette nos quatre fenêtres en vis-à-vis étaient les seules.


On est tous faits pareil, nous les êtres humains : debout devant la fenêtre je ne peux m’empêcher de jeter un œil à l’intérieur de ces pièces si proches et sans rideaux de l’autre côté de la cour de l’immeuble. La chambre est sobrement décorée, un lit aux draps blancs et une photo noir et blanc d’une falaise. Dans la salle de bain, la grande douche semi-ouverte (tiens, c’est une idée, ça…), un lavabo design et un grand porte-serviette en inox meublent l’essentiel de la pièce. Allez, ça suffit, vieux voyeur.




***





Je la suis dans sa loge, en faisant gaffe de ne pas salir quoi que ce soit avec mes vêtements de chantier. Elle m’invite à m’asseoir à sa petite table.



J’aime bien cette femme. Froide et robuste, mais on sent une certaine chaleur sous l’épaisse couche de dureté permanente. Le charme slave dans toute sa splendeur, version 1,75 m charpentée, deux énormes seins plus gros que ma tête, posés sur la frêle table.



Elle se réajuste un peu et continue :



Je manque de tomber de ma chaise, mais je me retiens devant l’offre directe et très généreuse.



On parle de son pays que j’ai un peu connu ensuite, et je retourne à mon chantier après cet intermède surréaliste.




***




Je sors de la salle de bain après une longue douche de fin de journée. J’ai commencé le chantier par celle-ci, et bien qu’il me reste encore tout le carrelage, la douche fonctionne à merveille.

Satisfaction du « fait soi-même »…


C’est en passant devant la fenêtre de la chambre que mon regard a été attiré.

Dans celle d’en face, toujours sans rideau, une jeune femme rince ses cheveux sous la douche, sous mes yeux.


Il y aurait un million de façons de décrire une telle scène. Ça a d’ailleurs été fait des dizaines de fois, le voyeur observant la voisine d’en face qui a oublié de fermer le store.

Mais là, j’avoue qu’il m’importe peu de tomber dans le cliché. Elle est tout simplement sublime, passant ses mains dans les boucles brunes, son corps mince, presque maigre luisant sous l’eau qui s’écoule dessus. De tout petits seins aux aréoles plus sombres que sa peau blanche sautillent avec ses mouvements, mes yeux continuent de descendre et bloquent sur ses hanches saillantes et entre ses cuisses une fabuleuse touffe brune aussi et très fournie.

Ses mains glissent jusque là pour parachever le rinçage quand, relevant mon regard, je tombe dans le sien.

Il doit y avoir quoi, quatre ou cinq mètres qui nous séparent.

Je m’attends alors à toutes sortes de réactions, mais aucune ne viendra : elle me gratifie d’un majestueux sourire, et sort de la douche en s’enroulant dans une serviette, disparaissant de ma vue.


Je n’ai pas cherché à voir plus loin, un peu honteux de mon attitude voyeuse. Mais ma nuit est délicieusement illustrée par la nudité de la jeune fille si souriante.




***




Ça fait deux jours que je dors dans le salon, les odeurs de la peinture sans odeur ayant tendance à me coller un mal de tête pas possible. Le soleil s’est couché et je fume une cigarette après avoir fini de poser les portes du placard de cette chambre. Une fois ne sera pas coutume, bientôt ce sera sur le balcon. Assis au milieu de la pièce, j’admire mon travail. Autosatisfaction, épisode 44.


En éteignant la lumière pour sortir, je remarque alors du mouvement à travers la fenêtre…

Rhoooo… non je ne…

Si, vas-y, vieux pervers.

Je m’approche. Par le côté.


Quelle vue ! La jeune femme n’a toujours pas trouvé de rideaux. Mais pour la chambre cette fois. Et elle n’est pas seule. Chevauchant un homme allongé sur le lit aux draps blancs, elle fait pleine face à sa fenêtre, et à la mienne du coup, dos à son destrier.


Ses bras relevés derrière sa tête, elle monte et descend langoureusement sur le sexe de l’homme. Rien n’est caché à ma vue, les plus intimes détails de ses jambes autour des siennes qui se contractent pour se laisser retomber ensuite, sa peau blanche qui luit délicieusement de sueur, perlant sous le léger arrondi de ses minuscules pommes, et sa toison bien sûr, qui fait disparaître dans ce buisson le pieu de l’inconnu.


Elle est belle, libre, et de mon coin de fenêtre je ne veux pas lui ôter ça. Je vais pour m’éclipser quand, croisant son regard, elle me sourit alors de nouveau. Pleinement consciente que je regarde, elle me sourit, et sans s’arrêter d’aller et venir sur l’homme elle ne me quitte pas des yeux, se caressant ensuite le sein d’une main et envoyant l’autre sur la touffe luisante et accueillante.

Elle accélère, elle veut tout me montrer… et quelques minutes plus tard elle se cambre d’un coup, tandis que je suis toujours figé devant ce tableau intense, autant que l’orgasme qui vient de la terrasser.




***




Il y a de l’addiction dans le voyeurisme. Et j’avoue que j’y ai volontairement et très facilement succombé les semaines suivantes, tombant dans une routine des plus agréables.


Une fois ma journée de chantier terminée quand le soleil tombe, je me glisse dans ma nouvelle douche semi-ouverte. Le store n’est jamais baissé, mais je n’ai jamais remarqué de paire d’yeux qui aurait pu zyeuter mon nettoyage.

C’est toujours elle qui ouvre le store de son côté, car oui, elle a des stores.


Que ce soit pour sa douche, où elle semble prendre tout son temps pour que j’apprécie chaque geste, me gratifiant à chaque fois de sourires aussi francs que beaux, et prenant tout son temps et toutes sortes de poses pour que son corps délicat n’ait plus de secret pour moi.

Ou bien que ce soit du côté de sa chambre, où elle reçoit régulièrement la visite d’amants aussi variés qu’éphémères, laissant là aussi la lucarne grande ouverte pour que je puisse admirer tant ses ébats torrides que son visage soumis au plaisir.


Elle a même changé la configuration de la pièce, rapprochant contre cette fenêtre magique son lit et baissant dans un calcul savant le store pour que jamais le regard d’un énième amant d’un soir ne croise le mien.


C’est le sien qu’elle veut que je voie. Et même parfois, si le batifolage dure longtemps, elle ne me quitte quasiment pas des yeux, autant quand elle suce le sexe dur et poilu d’un homme au ventre rond que lorsqu’elle s’appuie sur la fenêtre pendant qu’un grand et baraqué la besogne par-derrière.


Il y a quelques jours, elle a même osé, sans que le frénétique homme à la peau sombre qui la pilonnait en levrette ne s’en aperçoive, me faire signe de me masturber. J’ai obtempéré avec plaisir et face à face nous avons joui de concert.




***





Arrivé chez moi, c’est avec surprise que je déballe d’une boîte à mon adresse un talkie-walkie.

Le petit mot qui les accompagne est aussi succinct que délicieux :


Le son en plus de l’image… à ce soir,

Marie ;-)


Inutile de dire que le soir même j’avais l’oreille collée à l’appareil, à attendre impatiemment l’ouverture du store.

Elle l’avait en effet refermé pour une fois, tel un rideau de théâtre, et avait accroché à ma vue une petite pancarte écrite à la main, où l’on pouvait simplement lire 21 h


Assis dans un superbe fauteuil dont la hauteur d’assise pouvait se régler assez haut, chiné pour l’occasion et ramené avec autant d’anticipation, j’attends le début du spectacle de ma belle Marie.


C’est étonnant comme une complicité crée l’envie de possession. Et quand le store s’ouvre enfin, c’est bien ma Marie que je vois apparaître, et se retourner vers les deux hommes qu’elle a invités ce soir. J’entends un cliquetis dans le talkie, et vois ensuite Marie retirer le plus simplement du monde la petite robe qu’elle portait.



Ils quittent leurs vêtements à leur tour et fièrement dressés devant leur hôte, ils se mettent à la caresser, l’embrasser de toutes parts, tout trois à genoux enlacés dans le cadre de la fenêtre.


Les bruits de langues et de baisers deviennent succion et soupirs, Marie place ses deux invités comme un metteur en scène le ferait de ses acteurs. Et quand elle embouche le premier sexe tandis que le second s’enfonce en elle, ses gémissements me parviennent comme si j’y étais, là dans cette chambre si proche.


Elle savoure le dard autant qu’elle accueille l’autre en elle, offrant sa croupe à l’un et sa bouche à l’autre, embrochée à ma vue, elle me regarde alors, sans qu’ils ne s’en rendent compte. Je suis celui qu’elle regarde pendant qu’ils savourent son corps. C’est à moi qu’elle continuera de sourire tandis qu’ils échangeront de place. C’est mon regard qu’elle ne lâche pas quand ils la feront basculer, changer de position encore, comme si elle se faisait « pantin » pour eux, mais « femme » dans mes yeux. Elle les laissera profiter longtemps de son anatomie fluette, de sa bouche gourmande et de ses petits seins aux mamelons gonflés de plaisir, de ses petites fesses et de ses jambes maigrichonnes, qu’elle ouvrira devant ou derrière pour qu’ils entrent en elles par l’orifice de leur choix.


Et quand elle les aura vidés une seconde fois, son visage face au mien derrière les deux épaisseurs de verre, ses traits délicats tordus par le plaisir que les deux hommes lui infligent en la prenant en sandwich, c’est encore moi qui jouirai en même temps qu’elle, nos regards liés, nos plaisirs unis.




***




Je ne suis pas un adepte du commerce en ligne, mais je ne me voyais pas entrer acheter ce que je voulais dans un sex-shop.

Et aussitôt le colis reçu, je l’ai réexpédié à l’adresse chipée sur la boîte aux lettres dans le hall de nos deux bâtiments. J’y ai aussi ajouté un petit mot à mon tour, donnant rendez-vous à Marie le soir même.


Et à 21 h, son store s’ouvre comme par magie.

Elle est nue. Elle n’a besoin d’aucun autre artifice. Je suis en caleçon et d’un geste du doigt elle m’invite à m’en débarrasser.

Ce même doigt qui finit recroquevillé entre ses dents, dans une moue des plus coquines.


Elle glisse ses mains sur son corps. Frôlant son cou, passant longuement sur ses pommes aux tétons déjà dressés. Elle descend encore, arrivant à ce buisson fabuleux, tapis de poils qu’elle se met à écarter ostensiblement pour m’en révéler le secret. Elle s’allonge alors, posant ses pieds de part et d’autre de la vitre, compas grandiose exposant de manière obscène ses grandes lèvres charnues et très longues, un clitoris encore encapuchonné, mais d’un rose brun gourmand et ses mains élargissant encore plus la vue, ses orifices délicieux.


Elle se met à tourner doucement majeur et annulaire sur les lèvres et ses poils, de la raie fournie au clitoris qui se libère. Et quand elle finit par tendre le bras, c’est pour sortir du colis que je lui ai envoyé le gode à ventouse que j’ai choisi.

Elle se redresse – moue coquine encore –, semble allumer le bouton unique et colle le sex-toy à la vitre.

Trente secondes plus tard, c’est son jumeau opposé qui émet un petit son, depuis la table où je l’ai posé.

La gaine de caoutchouc vient de se connecter à son antagoniste de l’autre côté de la rue.


Marie me regarde ensuite et tourne son délicat fessier vers moi et le gode sur la vitre.

Je prends alors sa version femelle et l’enfile sur mon sexe déjà bien dur.

La sensation est étrange, mais agréable. Surtout lorsque je vois en face ma voisine venir s’empaler à son tour sur le vit de plastique.


Et en écho à cette introduction, ma gaine se met à coulisser doucement sur mon sexe.


Objets connectés, plaisirs liés.


Marie se met à aller et venir doucement, déclenchant sans délai sur mon sexe le même mouvement mécanique. Sous mes yeux le jouet de silicone pourfend les poils et écartent les lèvres en s’enfonçant de plus en plus loin, crescendo de rythme que mon propre jouet soutient en branlant ma vigueur.


Elle accentue ses hanches, s’enfile jusqu’à la garde puis, ressortant presque, utilise toute la longueur de l’objet sans savoir qu’à l’autre bout du sans-fil je suis pompé frénétiquement.


Au moment où elle jouit, je sens mon sexe emprisonné brutalement et les vibrations qu’il reçoit libèrent mon plaisir en même temps que le sien.

Marie s’allonge un moment sur le ventre, ses grandes jambes encore lascivement ouvertes à ma vue.

Elle se lève ensuite, et revient poser contre la vitre une feuille manuscrite.


Bât.A, 3e gauche, maintenant.


Je me jette sur mes vêtements et saute dans l’escalier.




***




Je la trouve dans son salon, pièce que je découvre enfin, comme l’extérieur du cadre d’un tableau mainte fois admiré. Elle est toujours nue et semble parfaitement à l’aise comme ça.

Elle fume une cigarette et ne dit rien en me souriant. Je lui souris à mon tour, incapable de trouver le bon premier mot.

Elle écrase et jette le mégot, se lève et vient vers moi. Toujours en silence, Marie me dévêt alors et je me retrouve à mon tour dans le plus simple appareil, un début d’érection pointant étonnamment si tôt.


Elle prend mon sexe dans sa main en se collant à moi.



Elle se mord la lèvre inférieure, et sans me lâcher m’entraîne vers le lit aux draps blancs.



Elle ouvre délicieusement ses jambes et commence une lente masturbation. Crue et à la fois sensuelle, Marie me regarde, mais un peu dans le vague, et continue cette étrange discussion.



Surpris, un peu secoué par cette révélation, je comprends alors tous le ou les scénarios qui se sont déroulés sous mes yeux.



Je m’assois sur le rebord du lit près d’elle.



Elle se redresse et vient m’embrasser. Un baiser profond, langoureux. Sa main sur ma joue, elle me regarde alors, son visage tout près du mien.



Je l’embrasse à mon tour.



Elle sourit, et je fonds.



Elle se mord la lèvre inférieure, sourit encore, et m’embrasse de nouveau.



Et sans plus en dire, j’ouvre délicatement ses jambes et jette ma bouche entre ses cuisses.

Je n’avais jamais dévoré de chatte si délicieuse… ni si poilue.

Mais visiblement, ses gémissements et ses contorsions m’ont semblé dire que je m’en sortais pas trop mal.




***




Elle me regarde allongée sur le côté, quelques petites étincelles flatteuses pour moi dans les yeux.



Je m’approche de son visage. Elle sent si bon : parfum légèrement vanillé se mêlant à une touche suave.



Il y a une petite lueur perverse dans son regard, et ça, je ne le voyais pas depuis ma fenêtre.

Je me lève et m’habille, et je déballe les escaliers avant de remonter chez moi. Elle a déjà ouvert le store et me regarde en sortant de la douche. Quelques minutes plus tard, j’entends dans le talkie sa sonnette d’entrée. Aveugle pour l’instant, j’écoute en « voyeur » audio cette fois.



Des pas sur le parquet. Chaque détail sonore semble plus… précis. Volontairement, je ne regarde pas encore par la fenêtre, me concentrant sur ces sons.



L’envie est trop forte et je m’installe sur mon fauteuil fétiche. Dans sa fenêtre, Marie est à genoux dans une nuisette transparente, sur le lit face à l’homme devant elle, et lui défait sa ceinture.


La jalousie est un sentiment étrange en fait. Nous venions à peine de nous rencontrer en vrai, et pourtant ces semaines de jeu, de voyeurisme, de partage même, avaient créé un lien. Et cette fille-là dans la fenêtre, quelle que soit sa vie, quelles que soient les raisons qui l’avaient poussée à faire ce métier, était un peu à moi, tout comme j’espérais quelque part créer un semblant d’envie de son côté. Elle m’avait dit que j’étais différent. C’était déjà un pas dans ce sens.


Et là quand je la regarde devant cet homme nu maintenant, je suis simplement jaloux. J’aimerais être à sa place en un sens. Mais au fond, je préfère la mienne. Je suis aiguillonné par de délicieux sentiments doubles : la voir et être avec elle, la toucher et être seulement voyeur.

Si la frustration crée le désir, je suis alors en pleine montée d’envie.


Elle me regarde derrière sa vitre à un moment, tenant un sexe sans tête, caché par le store tactiquement baissé, dans sa main.



Quand elle l’engloutit quasiment jusqu’à la garde devant moi, les sons qui me parviennent deviennent de petits dards, à la fois douloureux et excitants.

Elle alterne de regarder vers lui et vers moi dans une subtile manière, sans que sa bouche ne cesse son office profond.



Elle se place alors dans cette graphique posture qui n’appartient qu’à nous deux, posant ses mains sur le vitrage, son doux visage face au mien. Nous ne sommes plus que deux, l’autre n’est qu’un objet externe.



Demi-corps anonyme, l’homme se place derrière elle et s’y enfonce d’un coup.



Elle ne me quitte pas des yeux, je la suis du regard. L’homme la pilonne plus fort, elle halète pour moi. Il l’invective, elle lui en redemande. C’est encore pour nous que le temps limité de l’inconnu va servir. Pour notre plaisir à nous deux, pour notre lien. Il met ce temps à profit et s’agrippe à ses hanches en la faisant cahoter vers la vitre de plus en plus vite. Elle n’aura aucun regard vers lui, juste pour moi.



Elle se tourne dos à moi pour laisser l’homme exulter sur elle sa semence.

Il va ensuite à la douche. Et tandis que je me cache de cette vue-là, dans l’autre et cette fenêtre magique elle me regarde encore, glissant un doigt sur sa joue souillée, laissant couler le plaisir de l’inconnu de ses lèvres sur son menton. Quand l’homme quitte l’appartement, je suis déjà en train de monter ses escaliers.




***





Elle se redresse et vient s’asseoir sur mes jambes. Elle prend mon sexe à demi dur dans sa main.



Le demi-dur a cédé la place à une raideur franche. Elle me sourit.



Elle se penche vers mon oreille :



Elle se relève est va pour se préparer, son gros ventre rond de huit mois annonçant un bonheur étrange né d’une simple fenêtre.