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n° 21017Fiche technique21607 caractères21607
Temps de lecture estimé : 13 mn
24/07/22
corrigé 02/09/22
Résumé:  Fleur veut jouer à un jeu qui lui fait un peu peur. Juste une fois. Etre payée pour voir.
Critères:  fh hplusag jeunes asie cadeau inconnu prost telnet cérébral voir exhib nopéné coprolalie jeu init confession -tarifé
Auteur : The Lounge Lizard            Envoi mini-message
Fleur et le jeu d'argent

Quand je m’ennuie au travail, je traîne sur des sites de rencontres. Pas pour y trouver l’amour, non, ni pour y rencontrer des ami(e)s ou faire société : pour cela, je préfère la vraie vie. On y croise moins de monde, mais les relations y sont plus sincères et plus riches. Non, ce que j’aime passionnément sur les sites de rencontre, c’est qu’ils permettent de rencontrer des femmes, des inconnues, que je n’aurais certainement pas la chance de pouvoir découvrir « en vrai ». Des femmes de vingt ans, des femmes délurées, des femmes désireuses et soumises, des mères de famille infidèles, des conquérantes, des audacieuses, des curieuses et des vicieuses… Et mieux, sur ces sites, on a très vite, parfois en quelques minutes seulement, des conversations extrêmement intimes, pétries de désir et de sensualité – on sait qu’on est là pour ça, ça fait gagner du temps –, comme il serait bien sûr inimaginable d’en avoir avec une inconnue croisée dans la rue ou en soirée… Juste pour cela, juste pour le fait que, bien abrité derrière son écran, il soit paradoxalement si facile de briser la glace, je m’abandonne parfois au hasard des algorithmes, corps et âme… Mais le plus savoureux, c’est encore quand ce désir fusionnel, né d’une improbable étincelle, se poursuit au-delà du virtuel et que le fantasme devient réalité.


J’ai ainsi abordé très récemment une adorable Fleur, dont la photo me fascinait - sourire pur, grands yeux noirs sous une frange sombre, nez délicat, pommettes hautes. 23 ans, j’en ai 46 : cela m’amusait. Et ce prénom, Fleur - un pseudo ? -, à la fois désuet et sensible, innocent et sensuel : elle m’a attiré immédiatement.

L’étape 1 de la séduction numérique par petites annonces était franchie : le pseudo et la photo avaient allumé la mèche. J’ai cliqué.

Étape 2 de la « rencontre » : la découverte de ce que chacun écrit sur soi, le « profil ». Fleur avait une écriture sibylline et drôle, tournait le jeu de la présentation en dérision, je la devinais légère et subtile : une certaine tension commençait à naître en moi. Mais c’est sa dernière phrase qui m’a littéralement fait fondre :


… Par ailleurs, je cherche un homme suffisamment riche pour m’entretenir le temps que j’écrive un roman. Et s’il trouve que mon roman n’avance pas assez vite, je lui ferai une fellation pour le faire patienter.


Cet humour, ce ton direct, cette proposition malhonnête et délicieuse qui invite à briser la glace sans détour, alors même que sa photo la fait ressembler à une héroïne de manga kawaii, et - miracle ! -, la petite pastille verte qui m’indique qu’elle est en ligne : je savoure la sensation divine de la montée du désir, exactement ce pour quoi j’échoue si souvent ici, ce qui fait que les sites de rencontre sont une drogue. On papillonne, on butine, et soudain, on rencontre une Fleur dont le nectar vous ouvre les voies de l’ivresse.


À peine l’ai-je saluée que le dialogue s’est engagé. Je n’y suis pas allé par quatre chemins. Je lui ai demandé en guise d’introduction quel était son projet de bouquin, et elle a gentiment mordu à l’hameçon en disant qu’elle n’en savait rien. Je lui ai dit que j’étais prêt à l’aider, et que d’ailleurs elle n’était pas obligée de se dépêcher, du moment qu’elle respectait ses engagements compensatoires. Évidemment, il ne lui a pas fallu longtemps pour voir où je voulais en venir : nous étions déjà, presque aussitôt, dans le vif du sujet. Étonnamment, elle m’a dit que j’étais le premier à prendre au pied de la lettre ce qu’elle avait voulu être une touche d’humour ; et qu’elle n’avait pas vraiment besoin d’argent puisqu’elle avait un salaire. Mais voilà, la discussion continua dans ce sens, si bien qu’elle me demanda si ça m’était déjà arrivé de payer pour obtenir des faveurs sexuelles, et qu’elle finit par écrire, dans le dialogue à bulles de la messagerie instantanée :


Je t’avoue que dernièrement je me demande ce que ça fait de se faire payer. Une partie de moi déteste absolument l’idée, et une autre partie est fascinée par cet échange de pouvoirs. Celui de l’argent, celui d’un corps de jeune femme.


Elle ouvrait grand la porte : je m’y suis engouffré. Nous avons rapidement éliminé le côté froidement tarifé de l’achat de prestations sexuelles auprès d’une professionnelle, étant d’accord pour dire que cela n’avait pas grand-chose de sensuel, et bientôt elle m’a écrit :


Enfin bref, oui, j’ai déjà envisagé l’argent comme une composante d’un jeu érotique, mais je trouve que c’est quand même jouer avec le feu.


Et, comme je lui proposai :


Je veux bien être celui qui t’initie à ce jeu, si l’expérience te tente ! Tu l’auras compris…


Elle répondit sans détour :


J’ai compris, oui. Comment voudrais-tu procéder ?


J’esquissai un scénario qu’elle me laissa dérouler avant de réagir :


C’est excitant à imaginer, je ne nie pas. Mais je ne sais pas si j’oserais le faire.


J’insistai, elle accepta que l’on prît rendez-vous, en me faisant jurer que nous n’irions pas forcément jusqu’au bout.


Nous nous sommes retrouvés quelques jours après dans un restaurant où je l’invitai à dîner. Nous avions convenu qu’elle minauderait autant qu’il le faut pour me séduire, jouant les allumeuses, jusqu’à ce que, soumis à son charme, j’accepte ses conditions. Il était aussi clairement entendu qu’à tout moment elle aurait le droit d’arrêter le jeu, et que d’accepter mon invitation à dîner ne l’engageait en rien à respecter le scénario que nous avions imaginé. À vrai dire, je ne savais pas vraiment en y allant si le jeu continuerait, ou si l’on ferait simplement connaissance comme si de rien n’était.


J’étais un peu en retard et la trouvais assise à m’attendre. Après la petite gêne des présentations, l’étrangeté de se retrouver sans se connaître, on échangea quelques banalités, et je la dévorais du regard, profitant de ce qu’elle baissait souvent les yeux, manifestement intimidée. Elle était délicieusement juvénile, et puissamment désirable. On parla de tout et de rien, du travail, de Paris, de son ex qui n’était pas correct, de ma solitude en l’absence de ma femme - je ne sais pas trop ce qu’il y avait de vrai dans ce qu’elle disait, nous jouions vaguement un rôle, et en même temps elle exerçait sur moi un charme bien réel, avec une distance savamment calculée entre la pudeur et la séduction. Nous n’avions pas répété, mais chacun était parfait dans son personnage, moi en vieil intello paternaliste et séducteur, elle en petite aguicheuse curieuse et délurée.


On but un peu, on mangea vite, et je me proposai de la raccompagner, comme convenu. Arrivés en bas de chez elle, elle me proposa de monter boire un verre, prétextant de me montrer un livre d’art sur lequel elle avait travaillé - elle était graphiste dans une maison d’édition. Chez elle, elle nous servit un rhum arrangé, souriante et gaie, légère, lumineuse, puis elle vint s’asseoir à côté de moi sur le canapé. Et là, faisant mine de regarder l’ouvrage, elle se laissa peu à peu gagner par une envoûtante lascivité, qui n’avait bientôt plus rien de la charmante coquetterie par laquelle elle avait commencé de me séduire. Ses jambes croisées tout près de mon genou, sa voix douce, ses mains aux doigts fins qui touchaient les miens en tournant les pages, en montrant une image, son corps penché vers moi, tout en elle éveillait mon désir, si bien que, n’y tenant plus, j’approchai enfin ma main de sa joue, voulant effleurer son visage. Et, comme elle ne disait rien, je l’embrassai délicatement.


Ce fut un baiser savoureux, long et profond. Je suçai avec avidité sa petite langue, et ses lèvres fines s’ouvrirent pour m’offrir sa bouche. Je la pris dans mes bras, je la serrai, elle se laissait faire. Nos caresses durèrent un peu, elle n’entreprenait rien mais ne refusait rien, et je pensais la voie ouverte quand j’entrepris de relever son pull et de glisser mes mains sur son ventre. Alors elle se recula et me dit sournoisement, les yeux pleins de malice :



On rit, je l’embrassai encore dans le cou, et je lui dis :



Elle s’exclama :



… et comme j’implorais, disant que j’étais prêt à tout pour cela, elle demanda, espiègle :



Et c’est ainsi que le jeu commença véritablement.



Je sortis 20 € de ma poche et elle éclata de rire en me disant que pour ce prix-là, je pourrais à peine voir son soutien-gorge. Mais elle prit tout de même le billet, son regard brûlant dans le mien, et posa l’argent près d’elle sur la table basse. Puis, sans me quitter des yeux, elle releva son pull à deux mains pour dévoiler la dentelle qui recouvrait sa poitrine, et aussitôt, je proposais d’en ajouter 20 pour avoir le droit de défaire l’agrafe. Elle m’indiqua d’un signe de tête de poser le billet sur le précédent, et s’approcha de moi pour que je puisse glisser mes doigts dans son dos. Je défis le soutien-gorge en respirant l’odeur gracieuse de sa peau, avant qu’elle ne se recule à nouveau. Alors, très lentement, elle glissa ses mains sous les bonnets qu’elle fit remonter, et, par cette caresse somptueuse, je découvris enfin ses seins magnifiques. Immobile quelques secondes, elle resta ainsi à me les montrer, me dardant du regard, alors que j’étais moi-même comme hypnotisé. Et elle continua.



Comme j’acquiesçai, elle m’ordonna :



J’ajoutai encore un billet, et je pus alors glisser délicatement mes grandes mains autour de ces globes généreux, caresser la douceur inouïe de ses tétons fermes et sensibles, déjà comme érigés, bien qu’elle ne laissât rien voir du plaisir qu’elle avait elle aussi. Et je pus les embrasser, les sucer, les mordiller, et je sentis sa respiration s’accélérer, s’intensifier, et cette fois-ci c’est moi qui repris le dessus.



Elle me regarda avec un sourire coquin et dit oui en me prenant le billet des mains. Elle se mit debout devant moi, laissant son pull et son soutien-gorge se poser sur sa divine poitrine. Elle releva lentement sa jupe, la faisant glisser jusqu’en haut de ses cuisses, le long de son collant noir. Et comme j’insistai pour lui dire que « collant » n’était pas « culotte », qu’on m’avait trompé sur la marchandise, elle minauda un peu, puis, se contorsionnant avec sensualité, elle alla chercher l’élastique haut sur son ventre et le fit glisser soigneusement le long de ses cuisses, presque jusqu’à ses genoux.


Ainsi, debout devant moi, le pull à peine retombé sur ses seins nus, le collant baissé, la jupe qu’elle tenait relevée pour bien me montrer sa petite culotte blanche, avec ses grands yeux et sa frange noire, elle était comme tout droit sortie d’un dessin érotique japonais : j’aurais voulu que cela dure toujours. Très lentement, j’ai caressé l’intérieur de ses cuisses, puis je lui ai demandé de se retourner – à ce prix-là, j’avais bien le droit de faire le tour du propriétaire. Et alors, lentement, elle me montra ses fesses, se cambra légèrement, passa ses doigts sous les élastiques de sa culotte, approcha encore son cul de mon visage et, me demandant si ça me plaisait, si je trouvais que j’en avais pour mon argent, elle écarta ses jambes et s’approcha davantage, et moi aussi, si bien que mon nez se trouvait juste au niveau de sa fente, à la jointure de ses cuisses, collé au coton blanc, respirant son intimité. Et elle demanda encore,



Et comme j’acquiesçai, comme je suppliais à nouveau, comme j’en réclamais encore, elle dit :



Et je plongeai encore la main dans la poche de mon pantalon, et je sortis encore un billet qu’elle prit et qu’elle posa avec les autres sur la table basse derrière elle, et elle me dit de son regard perçant :



Et j’opinais du chef, bouche bée, gorgé de désir.


Alors elle abaissa lentement sa culotte jusqu’à son collant roulé sur ses cuisses, et elle dévoila son adorable pubis et sa petite fente, à peine dissimulée derrière de soyeux poils noirs - elle avait décidément, certainement, des origines asiatiques, en tout cas c’est ce que je voulais croire. Et, très lentement, elle a glissé un, puis deux doigts dans cette fente, qu’elle a ouvert, pour bien me montrer, cette fente qu’elle a écartée et dont j’ai pu voir qu’elle était tout humide, et elle s’est caressée doucement, et elle a écarté ses cuisses très légèrement et cambré son bassin, pour que je devine mieux l’entrée de son con qu’elle doigtait pour moi.


À ce moment-là je crois qu’il n’aurait pas fallu grand-chose pour que je jouisse dans mon pantalon. J’étais fasciné par son impudeur et sa perversité. Ma langue palpitait dans ma bouche, pour la lécher, et ma queue dans mon pantalon pour la baiser. La vue de son sexe, sa posture cambrée en avant, avec les seins encore partiellement apparents mais que je savais nus, la culotte et le collant à peine baissés, et elle qui ne me regardait plus, mais qui regardait ses doigts aller et venir doucement, manifestement profondément excitée à son tour de se donner ainsi en spectacle et de capter mon désir, j’étais en transe. Sans un mot, j’approchais ma main, mais elle me repoussa. Ses yeux noirs se plantèrent sévèrement dans les miens.



Dans un souffle, je murmurai un « Oui » plein de désir, et je lui demandai, cherchant son regard :



Et soudainement, elle s’écria, comme scandalisée :



Et je dis…



Et elle dit…



Et je dis :



J’obtempérai sur le champ. Et en même temps que je commençais de caresser très délicatement entre ses cuisses, de remonter jusqu’à son entrejambe, d’effleurer la fente humide qu’elle ouvrait à nouveau pour moi, je libérai enfin de mon pantalon ma queue durcie, gonflée de désir. Et, la touchant ainsi, je pus faire entrer un, puis deux doigts en elle, tandis que mon pouce faisait rouler son clitoris gonflé. J’approchai ma bouche et je humai le parfum de sa mouille et, avant de plonger mon visage contre son sexe, je captai son regard sur ma queue, que j’avais sortie et que je branlais lentement, mais fermement, la serrant fort dans mon poing pour en faire rougir et gonfler le gland.


À partir de là, il ne fut plus question d’argent. Elle avait envie de jouir, moi aussi. Je la fis asseoir sur mes genoux, un peu brusquement… elle se laissait faire, enivrée de désir qu’elle était. Elle baissa précipitamment et confusément sa culotte et son collant jusqu’à ses chevilles et, tandis, que je l’embrassais à nouveau de toute la force de ma langue assoiffée, elle ouvrit largement les cuisses pour m’offrir toute son intimité. De mes doigts, je la pénétrai fermement, délicatement, profondément. Elle se mit à gémir, les yeux fermés, la bouche grande ouverte, et sa main tomba presque par hasard sur ma bite que j’avais cessé de besogner, et qui se trouvait là, sortie de mon pantalon. Le contact de ses doigts faillit me faire jouir, même si elle n’en fit rien, elle-même trop absorbée par son plaisir.


Je l’ai caressée ainsi sans ménagement, jusqu’à faire aller et venir tout son bassin sur mes genoux, elle était abandonnée, empalée sur mes doigts, elle criait maintenant, et de ma main libre, embrassant son buste, je dénudais à nouveau complètement ses seins pour en palper la douceur, et aussi les pincer, les pétrir, jusqu’à lui faire mal – mais, là encore, elle se laissait faire. Elle allait jouir. Elle était très ouverte et inondée de mouille, les clapotis sonores de ma main en elle m’excitaient au plus haut point. Et quand je lui dis, dans le creux de l’oreille :



Elle lâcha un « oui » long et sonore qui se transforma en orgasme puissant. Son corps se raidit, elle se cambra, ses cuisses tremblaient. Je crois qu’elle a joui extrêmement fort de ce qu’elle avait osé, de cette transgression, de l’obscénité de la scène qui avait précédé.


Je l’embrassai encore, mais tendrement cette fois-ci, sans pudeur et sans retenue. Elle se blottit contre moi, referma ses cuisses sur mes doigts et, presque immédiatement, encore agitée de soubresauts, le souffle court, elle chercha ma queue entre elle et moi et la prit délicatement dans sa main. Elle la caressa d’abord du bout des doigts, puis, s’écartant pour mieux voir, pour mieux la tenir, elle la branla plus fermement. Ma main glissa d’entre ses cuisses vers ses fesses, car elle s’était retournée pour placer son visage au-dessus de mon gland. Elle ouvrit la bouche, tira la langue en me regardant, pour m’inviter entre ses lèvres. Je sentais que j’allais venir, surtout que ma main droite s’était frayé un chemin vers le petit trou de son cul, dont le simple contact au bout de mon doigt avait failli me faire jouir. Je posai ma main gauche sur sa tête, et, sans résister, elle me laissa lui enfiler ma queue tout entière dans la bouche. À peine l’avait-elle avalée que je déchargeais, remplissant sa gorge de sperme chaud, donnant de grands coups de bassin contre son visage, enfouissant son nez dans mes couilles, comme si je la baisais et que je voulais la faire jouir encore.


Ensuite, elle posa sa tête sur le haut de mes cuisses et joua un peu avec ma verge redevenue flasque, qu’elle lécha encore pour en extraire les dernières gouttes de sperme, puis elle remonta sa culotte et son collant. On discuta un peu, elle me demanda si je faisais ça souvent, elle me rendit mon argent - j’avoue que je me demandais complètement, je n’avais pas anticipé cela, s’il fallait que je le laisse, au risque de vraiment finir de la traiter comme une pute, ou que je le récupère, au risque de passer pour un goujat, et elle me fit comprendre que le jeu était terminé. On but un dernier rhum, et trente minutes après j’étais dehors.



PS : Cette histoire décrit une rencontre récente, qui s'est déroulée exactement comme raconté : rien n'est inventé. Les mots échangés sont, sans retouche, ceux que j'ai copiés des bulles de dialogue de la messagerie, et les dialogues aussi fidèles que possible à la réalité. Fleur a relu et consenti à ce que ce soit publié, bien sûr.