n° 21034 | Fiche technique | 13431 caractères | 13431 2397 Temps de lecture estimé : 10 mn |
02/08/22 |
Résumé: Répondant à une annonce de modèle, je vais connaître la honte et le plaisir. | ||||
Critères: init #voyeur #exhibitionniste voisins cérébral voir | ||||
Auteur : Rice de Foiscan Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Le modèle Chapitre 01 / 07 | Épisode suivant |
Je me présente, je m’appelle Séverine, j’ai quarante ans, je suis divorcée et heureuse.
Cette histoire m’est arrivée l’hiver dernier et j’avoue, en y repensant, ressentir un mélange de honte, de découvertes et de plaisir.
Cela commence par une annonce au bas de mon immeuble : Recherche modèle pour peintres amateurs, nous sommes une association, etc., le nom de la présidente et son numéro de tél.
Être dessinée et peinte flatte mon ego, et puis j’ai un petit côté exhibitionniste.
Le local de l’association étant à l’autre bout de la ville, je suis certaine de rester anonyme. Au téléphone, Nadège, la présidente, me demande si j’ai déjà posé, je lui réponds que non. Elle m’informe que je devrais poser nue et que les poses seront très simples : cinq de dix minutes au total. De toute façon, elle m’indique que les modèles exécutent les mêmes poses, les peintres pouvant saisir chaque modèle différemment.
Le rendez-vous est donné le samedi suivant à 9 h 30, elle m’accueillera pour me familiariser avec les lieux.
Je ressens une appréhension à l’idée de dévoiler mon corps devant des inconnus, c’est différent à la plage ou chez le médecin. Bien sûr, mon mari avait pris quelques photos de moi dans le plus simple appareil, mais personne ne les avait vues.
9 h 30, je suis attendue et Nadège me met tout de suite à l’aise.
Nue face à la glace, je me trouve encore jolie, ma poitrine « 90 C » ne tombe pas encore et mon ventre est encore plat. Allez, le paréo légèrement transparent sur mes épaules, je me lance dans l’arène !
Les peintres sont derrière leurs chevalets, ils préparent leur matériel. Nadège m’indique la chaise sur l’estrade.
Mon regard balaie les artistes quand, tout à coup, face à moi, je reconnais mon voisin !
Mince, j’ai envie de partir, je ne veux pas être nue devant lui. On se croise dans le hall, bonjour, bonsoir, c’est tout. Le hall, l’affichette, c’est lui qui l’a épinglée, et moi, naïve, qui pensait ne connaître personne dans cet atelier sous prétexte qu’il était à l’autre bout de la ville.
J’ai envie d’appeler Nadège pour tout arrêter, mais ce serait ridicule, personne ne m’a forcée. Il me regarde, croise mes yeux, esquisse un sourire et replonge derrière son chevalet.
Il…, je me souviens, il s’appelle Laurent, il doit avoir la quarantaine comme moi, toujours bien mis, élégant.
Pour l’instant, Laurent ne voit rien de mes atours, je baisse les yeux, on ne voit pas mes tétons et mon bas-ventre est bien caché, au moins trois couches de paréo !
C’est la première pose, mais il en restera quatre que je dois respecter à la lettre pour être identique aux modèles précédents. La dernière, je serai peut-être nue derrière la chaise, je me rassure comme je peux.
Laurent a la même attitude que les autres, il lève les yeux rapidement puis reste bloqué sur sa toile.
La voix de Nadège m’a sortie de mes pensées. Elle passe voir chaque peintre et leur glisse un petit mot, une appréciation. Laurent a écouté attentivement, j’ai l’impression qu’il n’ose pas me regarder, il connaît la seconde pose et se sent peut-être gêné pour moi.
Nadège approche, je souris, mais ma protection vestimentaire va sûrement s’estomper avec mon sourire.
Nadège repart, il m’a semblé que Laurent a jeté un coup d’œil, je ne vais pas trop réfléchir, car je risque de rougir.
L’épaule gauche, l’épaule droite, un coup en bas et je sens mon buste sans rien dessus, mes mains sur les cuisses, je suis les seins à l’air devant mon voisin. Je ne regarde que lui, les autres m’indiffèrent, j’attends sa réaction, son sourire gêné, approbateur ou coquin. Ses yeux se sont posés sur mes seins, ils retournent à sa planche, je n’ai rien perçu. Je ne suis pour lui qu’un modèle dévoilant ses seins comme on montre ses mains.
Ah, ses yeux remontent puis redescendent, il serait médecin en train de me faire une mammographie, il aurait la même réaction. En fait, je ne sais pas ce que je veux, il est professionnel pour ne pas me mettre mal à l’aise comme je voudrais et je suis déçue. Il me plairait de penser que je lui fais de l’effet, que sa libido est un peu excitée, il me verrait à poil que ça ne changerait rien.
Mince, il va me voir à poil, c’est sûr !
Maintenant, c’est moi qui perds pied. Il reste trois poses… Allez, encore une ou deux, juste les seins dénudés, et une dernière, nue derrière la chaise ! Je me cramponne à cette idée.
Je me lève pour me dégourdir les jambes et instinctivement, je remonte le paréo pour me cacher, un peu de pudeur.
Heureusement que je suis passée chez l’esthéticienne, je laisse toujours un peu de poils sur mon pubis et mes lèvres sont imberbes, on n’ira pas jusque là quand même.
Un coup d’œil vers Laurent, il parle avec son voisin, j’en profite pour retirer très vite mon paréo et je m’assois sur la chaise. Vite, je croise les jambes, et hop, il n’a pas eu le temps de voir.
Je vois une déception dans son regard, je suis sûre qu’il aurait aimé me voir me déshabiller et se rincer l’œil, tant pis pour lui !
Je prends goût à la situation, je me dis que je dois l’exciter et, qui sait, une petite grosseur dans son pantalon pourrait apparaître. Comme je regarde devant moi et qu’il est de côté, je ne peux pas vérifier.
Le peintre le plus à gauche est presque face à moi, j’observe ses yeux, il ne perd pas une miette, il me fait même un sourire complice. Il a dû avoir le temps de me voir complètement nue avant que je ne m’asseye. Il doit savoir que ma petite chatte est noire, et peut-être, quelques poils dépassent et c’est cela qu’il mate. Il regarde aussi beaucoup mes seins. Mon côté un peu exhib ressort, je sens quelques frissons dans mon bas-ventre. J’imagine devoir me caresser devant cet inconnu, cela m’excite. Je l’imagine tenant son sexe au lieu de son pinceau…
J’ai l’impression que mon artiste voyeur attend ma levée de corps, je vais jouer l’ingénue. Je me lève et m’étire tout en faisant un demi-tour pour lui montrer mes jolies fesses, je me recouvre du paréo, je jette un coup d’œil, il a l’air d’apprécier, son pinceau intime doit le démanger.
La prochaine pose sera-t-elle aussi prude ? J’en arrive presque à en demander plus.
Je suis glacée, pétrifiée, je vais être vue comment ?
Tu parles de fans, des voyeurs déguisés en peintres. L’origine du monde, et puis quoi encore… pourquoi pas non plus ma lune ouverte ! C’est peut-être la prochaine, d’ailleurs. Bon, concentrons-nous, il faut le faire et je serai face à l’adversité.
Laurent me regarde, le voyeur aussi, je suis encore habillée du paréo. Allez hop ! le paréo est parti. Je suis debout, ils peuvent voir ma toison noire, les fesses sur la chaise, j’écarte doucement mes cuisses, Laurent a le regard vers mon intimité dont il découvre les lèvres épilées. J’écarte encore et mon clitoris va leur faire coucou.
Bon, mes bras sont ballants, je ne bouge plus. Je commence par fermer les yeux, car la honte m’envahit puis je me décide à les ouvrir pour mieux regarder mon voisin et le fixer par bravade. J’ai envie de le provoquer, me caresser, passer mon index sur mon clito, enfoncer un doigt entre mes lèvres entrouvertes.
Sa main s’active et son pinceau glisse sur sa toile, j’activerais bien son pinceau entre mes doigts.
Comment trouve-t-il mon sexe ? Joli, à caresser, à lécher, il le peint avec tant de soin que je le soupçonne de se masturber ce soir en regardant son œuvre.
Quant à mon voyeur, placé comme il est, il ne doit pas tout voir, je l’aperçois se pencher par moment et viser directement mon entrecuisse. J’aimerais lui faire une petite branlette pendant qu’il me mate, il deviendrait rouge de confusion et de plaisir. Les autres artistes, femmes ou hommes, m’indiffèrent, je leur offre mon sexe à observer comme je le montrerais à mon gynécologue.
Laurent est assez beau mec et je me demande si je ne vais pas tenter une suite avec lui, je le ferai mariner, c’est sûr…
Je serre les jambes et je vois le dernier coup d’œil de Laurent sur mon sexe avant de me faire un beau sourire. Je mets mon paréo, un peu de tenue, quand même !
Que me réserve cette dernière pose, je n’ose y penser, je la suppose hard tout de même.
En fait, c’est une levrette avec vue premium avant emploi.
Mon voyeur a recentré son chevalet, il ne veut rien perdre du spectacle. Laurent avait dû anticiper depuis le début, il est aux premières loges.
C’est la dernière pose et je ne vais pas arrêter maintenant même si ma pudeur et ma honte me soufflent le contraire à l’oreille.
Allez, les peintres astronautes, préparez-vous à peindre ma lune avec tous ses cratères !
J’ôte mon paréo en montrant mon côté pile, je me mets à genoux, je reste une petite minute dans cette position en remuant négligemment mon popotin, je veux qu’ils s’imaginent que je vais les sucer un par un.
Je place mes deux genoux sur les croix, mes cuisses sont bien écartées, je mets mes coudes à terre, j’agrippe la chaise et je me cambre un maximum. Je pose la tête au sol pour pouvoir regarder mes dessinateurs, Nadège ne dit rien, ma pose est donc OK.
Je les vois plus me regarder que me peindre, félicitations à mon voyeur, son dessin va se résumer en un rond et une fente, il a les yeux écarquillés. Par moment, il tire la langue, j’aimerais la sentir s’enfoncer dans mon fondement ou titiller mon clitoris.
Je suis honteuse de m’offrir à tous ces regards, je n’ai vraiment aucune pudeur et je sens que je mouille de ma perversion.
Laurent descend sa main sur son pantalon, il doit bander le coquin. Mon regard se promène et j’aperçois mon reflet dans une glace posée au fond de la salle. Mes fesses remplissent le cadre et ma raie fessière est une vallée entre deux montagnes. Je vois ma fente aux lèvres épilées luire de petites gouttelettes, je mouille et chacun peut le voir. Je distingue mon petit trou et les cochons doivent s’en régaler.
Je ferme les yeux et mon imagination s’affole.
Je suis en levrette comme une chienne en chaleur, Laurent se place derrière moi, son sexe se promène entre les deux issues, son gland entre dans ma petite chatte et sa bite, en s’enfonçant, caresse mes lèvres. Je vais jouir, je regarde la glace, j’espère qu’ils vont penser que ce sont des grosses gouttes de transpiration. Si je le pouvais, je passerais ma main entre mes cuisses pour me finir.
Je rejoins vite ma loge et me rhabille, je m’en vais discrètement, car je ne veux aucun commentaire, surtout de Laurent. Arrivée chez moi, je saute dans la douche et me caresse pour de bon, j’évacue par la jouissance la honte et le plaisir de ce samedi matin.
Le lendemain, je reçois les photos par Nadège avec un merci pour tout, je n’ai pas encore le courage de regarder comment les artistes peintres m’ont vue. Environ un mois après, je croise Laurent au bas de chez moi, nos regards se croisent.
Je m’entends répondre :