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Temps de lecture estimé : 18 mn
14/08/22
Résumé:  Le désir de partage n’est pas toujours partagé.
Critères:  fh couleurs couple candaul travail amour lingerie fellation portrait humour -candaul
Auteur : Younes      Envoi mini-message

Série : Séduite au premier regard

Chapitre 02 / 04
Un VP trop séduisant

Résumé de l’épisode précédent :

Luc fait part de son fantasme à Carine qui y semble plutôt indifférente.







Notre vie de couple officiel avait débuté sous les meilleurs auspices. Carine et moi étions plus amoureux que jamais et ma chérie n’était jamais opposée à un petit câlin.

Bien au contraire, elle était souvent force de proposition et grâce à son sens de l’initiative et à son imagination sans limites nous expérimentions des pratiques, certes exclusives à notre couple, mais qui nous comblaient généralement tous les deux.


Professionnellement, notre situation était, elle aussi, tout à fait favorable. Avant d’épouser la femme de ma vie, j’avais fait le choix de me mettre à mon compte en tant que consultant en systèmes d’information et je ne manquais pas de travail ce qui me laissait présager de confortables revenus. De son côté, Carine venait d’accepter une promotion agrémentée d’une augmentation de salaire conséquente et, quelques semaines plus tard, elle allait prendre ses nouvelles fonctions dans l’importante filiale parisienne de la multinationale qui avait eu le discernement de l’embaucher.




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Je rebondis sur la déclaration de ma chérie pour lui faire une suggestion.



Carine me jette un petit coup d’œil plein de sous-entendus.



Bien que notre rencontre date de moins de deux ans, Carine me connaît par cœur.

Il est vrai que, même si je me suis un peu calmé lors de nos étreintes amoureuses, suite à certaines remarques ironiques, voire agacées de sa part, il m’arrive encore d’évoquer en plein cœur de l’action, lorsqu’elle est particulièrement excitée, le spectacle de ma chérie transpercée sans égards par un étalon priapique. Et je peux affirmer qu’à chaque fois, les effets de mon baratin délirant sur le niveau sonore des gémissements et sur les mouvements du bassin de mon épouse sont tout à fait perceptibles.


La semaine précédant le passage en France de son futur chef, Carine me propose innocemment de prendre une demi-journée de repos en plein milieu de semaine pour l’accompagner lors d’une tournée dans quelques grands magasins parisiens. Elle souhaite en effet faire des emplettes vestimentaires tout en évitant les cohues habituelles du samedi.



Évidemment, cette déclaration a priori anodine suscite ma curiosité et j’en profite pour taquiner gentiment la femme de ma vie :



Je me laisse donc entraîner par Carine de treize à dix-sept heures dans les rayons créateurs de magasins particulièrement luxueux et je n’ai pas vraiment l’occasion de manifester ma désapprobation, car les tenues choisies par ma chérie sont tout aussi inattendues qu’inespérées. Mais c’est lorsque nous visitons le rayon lingerie d’un célèbre magasin du boulevard Haussmann que j’ai du mal à en croire mes yeux et que je me sens par la même occasion un peu à l’étroit dans mon caleçon.


Alors que je m’attends à ce que Carine se concentre sur des ensembles certes distingués, mais plutôt sobres, elle n’hésite pas à essayer des guêpières et des serre-tailles à jarretelles dignes d’une courtisane. Non contente de les passer devant moi, au risque de nous faire arrêter pour atteinte aux bonnes mœurs si je ne parviens pas à conserver suffisamment de self-control pour ne pas la violer dans la vaste cabine d’essayage, elle achète effectivement une magnifique pièce en dentelle noire, un porte-jarretelles rouge et marron et des bas de différentes couleurs assortis avec ses nouveaux sous-vêtements.


Inutile de préciser qu’une fois de retour à notre appartement, je ne la lâche pas avant d’avoir droit à un essayage en bon uniforme de demi-mondaine qui se solde par une levrette qui nous envoie tous les deux au septième ciel après une chevauchée fantastique pendant laquelle je ne prive pas de faire claquer les lanières de son porte-jarretelles sur le cul sublime de ma belle.


Dès le lendemain, Carine se met à étrenner ses nouvelles tenues, commençant par les moins remarquables du point de vue du mâle obsédé moyen et allant crescendo jusqu’au jour coïncidant avec la visite du fameux VP américain.


J’ai mal à la queue à force de bander en admirant mon épouse se préparer pendant plus d’une heure avant de rejoindre le taxi qu’elle a exceptionnellement réservé pour rejoindre son bureau. Et mon émotion est à son comble lorsque Carine noue dans un geste délicieux de sensualité la ceinture de sa robe portefeuille noire masquant à ma vue ses dessous fascinants composés d’un soutien-gorge pigeonnant assorti au tanga porté au-dessus du porte-jarretelles qu’elle a passé au début de sa séance d’habillage.


En mari prévoyant, je n’ai pas planifié de rendez-vous avant le début de l’après-midi et je profite de ma demi-journée préalable de télétravail pour évacuer avec force mouvements de poignet le stress accumulé tout au long du spectacle extraordinaire auquel Carine m’a permis d’assister avant de quitter l’appartement sur les escarpins en cuir imitation serpent qu’elle s’est entraînée à porter les jours précédents.


Autour de vingt heures, ma chérie m’envoie un petit SMS pour m’expliquer que son nouveau VP a convié une partie du staff parisien dans un restaurant étoilé du huitième arrondissement et qu’il est inutile que j’espère son retour avant le prochain changement de jour.


Vers une heure du matin, alors que je dors affalé sur le canapé du salon vêtu de mon caleçon et d’un t-shirt Pikachu que je réserve à mes nuits de sommeil, je me mets à rêver qu’une fée vient de s’introduire dans mon appartement pour me prodiguer la plus exquise des fellations. Au bord de la jouissance, je parviens à ouvrir un œil pour découvrir Carine accroupie à mes pieds tenant à la main mon engin qu’elle fait coulisser entre ses lèvres.

Ma chérie arbore à cet instant une dégaine à laquelle elle ne m’a guère habitué. Sa robe portefeuille complètement ouverte sur son torse sublime, elle se doigte maladroitement en me suçant de son mieux.

Son regard vague ne me laisse aucun doute sur la quantité d’alcool qu’elle a ingurgité au cours de la soirée. C’est la première fois que je vois la femme de ma vie pompette et j’en suis tout retourné.



Carine recrache ma queue avant de me répondre, l’œil vitreux.



Sa réponse me fait bondir.



Telles sont les dernières paroles de Carine qui sombre dans les bras de Morphée quelques secondes plus tard. Dans un geste réflexe, je parviens à la retenir avant qu’elle explose son nez ravissant sur le sol du séjour. Puis je la prends dans mes bras et la porte jusqu’à notre lit où je l’allonge délicatement avant de lui retirer ses parures tentatrices, espérant que son réveil le lendemain matin en tenue d’Ève va lui donner quelques envies coquines dont je serai le principal bénéficiaire.


Lorsqu’elle émerge quelques heures plus tard, ma chérie a la bouche pâteuse et la mine piteuse.

Elle grimace lorsqu’elle entreprend de se redresser.



Je fais donc un rappel circonstancié à Carine de notre échange à son retour, ne lui cachant pas que son taux d’alcoolémie l’avait fortement désinhibée, mais que, malheureusement pour moi, elle n’a pas réussi à mener à son terme la pipe qu’elle a spontanément entreprise sur ma personne en me découvrant endormi dans le salon.



Je me mets à rigoler avant de répondre.



Carine me jette alors un petit regard en coin en arborant un léger sourire puis elle dépose un baiser sur mes lèvres avant de se lever pour rejoindre la douche.




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La soirée particulièrement animée qu’a passée Carine, il y a trois mois, avec une partie de ses collègues et leur nouveau responsable new-yorkais est toujours présente à notre esprit. Mon épouse n’a pas eu l’occasion de revoir son chef américain depuis cette date, mais il est néanmoins devenu un personnage virtuel récurrent lors de nos fréquents ébats.

En effet, avant cette rencontre entre mon épouse et Byron, j’avais bien perçu que mon fantasme plus ou moins revendiqué de candaulisme ne laissait pas indifférente la femme de ma vie. Mais depuis qu’elle a croisé son VP, elle m’a fait comprendre à demi-mot qu’elle se sent désormais tout à fait prête à sauter le pas si c’est avec lui qu’elle vit sa première expérience libertine.


C’est d’ailleurs Carine elle-même qui me parle de Byron lors de nos échanges horizontaux lorsqu’elle est particulièrement excitée et que son esprit réclame une dose supplémentaire de stimuli.


De façon plus générale, et pour mon plus grand bonheur, le comportement de mon épouse chérie est en train d’évoluer très significativement. Elle s’est prise de passion pour la lingerie et la période printanière lui permet d’aller travailler plusieurs fois par semaine en porte-jarretelles n’hésitant pas à arborer des décolletés tentateurs et à exposer ses ravissants genoux sous la fine étoffe de ses bas.


Pour paraphraser les déclarations qualifiant la popularité éphémère de certains présidents de la cinquième République fraîchement élus, nous vivons une période d’état de grâce et Carine accepte avec bienveillance mes requêtes les plus incongrues dès lors qu’il s’agit de donner un peu de piment à notre vie sexuelle. Bien sûr, je ne lui propose pas d’expérimenter celui de Cayenne sur ses muqueuses intimes, mais elle s’offusque rarement lorsque l’idée me vient d’introduire dans ses orifices quelques fruits ou légumes de forme oblongue (évidemment bio). Il me semble d’ailleurs que le radis noir est sans aucun doute le plus évocateur pour la femme de ma vie. Et elle ne sent plus de joie lorsque je présume que le membre viril de Byron est vraisemblablement de proportions supérieures.


Un soir, alors qu’elle regagne notre domicile dans une tenue particulièrement suggestive que je n’ai pu admirer avant de partir bosser pour cause de rendez-vous très matinal avec un de mes clients, Carine vient me saluer avec un air préoccupé auquel elle ne m’a guère habitué.

Elle m’explique alors que son VP préféré l’a appelée pour la féliciter pour son apport efficace aux résultats de la filiale française et qu’en raison de ses qualités professionnelles exceptionnelles, il souhaite lui proposer un nouveau poste à New York, au siège de la multinationale.

Évidemment, le salaire et les avantages proposés avec le job n’ont rien à voir avec son « SMIC » annuel actuel pourtant composé de six chiffres avant la virgule.


Carine ne sait pas trop comment prendre cette proposition. Elle est évidemment consciente que son aspect physique peut tout à fait émouvoir le requin des affaires le plus insensible, mais elle ne peut croire que son VP lui ait fait miroiter cette promotion dans le but unique de l’amener dans son lit.

Comme elle, je pense que proposer à une collaboratrice un salaire multiplié par trois et un appartement avec vue sur Center Parc dans le seul but de la sauter ne correspond pas vraiment à la personnalité de Byron. D’autant plus qu’il pourrait très bien, dans l’état actuel des choses, tenter simplement sa chance auprès de ma ravissante épouse.


Nous en avons discuté à maintes reprises, Carine et moi. Ma femme est follement amoureuse et je le lui rends bien, mais mon fantasme de la savoir prise par un étalon noir est aussi devenu le sien. Plus exactement depuis que sa rencontre physique avec son chef, Byron, lui a retourné les sens.

J’ai donc tenu à rassurer Carine en lui tenant le discours suivant.



Bien que l’idée que Carine prenne du plaisir dans les bras d’un autre me procure un trouble délicieusement pervers, j’avoue néanmoins que le naturel avec lequel elle s’exprime sur le sujet me laisse un peu pantois.

Je conserve au fond de moi un vague doute sur le principe que ma chérie se fasse remplir par le membre plus imposant d’un autre même si in fine, le discours qu’elle me tient me procure une érection phénoménale.


C’est pourquoi, n’y tenant plus, je prends à peine le temps de défaire la ceinture de la robe de Carine avant de la faire basculer sur le canapé et de fourrer ma queue dans sa chatte trempée de cyprine sans même lui retirer le slip tanga censé en défendre l’accès.




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Avec l’accord de mon épouse chérie, je suis parti en éclaireur le vendredi soir pour mettre un peu d’ordre dans la maison normande de mes beaux-parents et acheter de quoi nous préparer quelques délicieux repas le lendemain.

J’ai en effet suggéré à Carine de faire le trajet dans la voiture de location de Byron pour le conduire jusqu’au charmant manoir aimablement prêté par sa famille.

Il est un peu plus de onze heures trente lorsque ma chérie sonne au portail de la demeure bourgeoise. Quelques secondes plus tard, j’active l’ouverture télécommandée pour permettre à son chauffeur d’amener sa voiture jusqu’à l’emplacement réservé aux véhicules des invités.


J’attends sur le perron que la femme de ma vie me rejoigne et me présente enfin le VP qui a un effet si inattendu sur sa libido.

Je dois admettre en le découvrant que l’homme ne manque pas de prestance. Plus grand que moi (environ un mètre quatre-vingt-dix), il ne fait aucun doute qu’il entretient son corps avec beaucoup d’assiduité.


J’ai bien sûr révisé mon anglais pendant la semaine précédant la visite de notre invité et il attend patiemment que je lui débite mon petit message de bienvenue avant de me répondre dans un excellent français ce qui surprend Carine encore plus que moi.



Les échanges de politesse effectués, ma chérie conduit notre invité dans la chambre que nous lui avons assignée.


La météo de cette journée de mai est pratiquement estivale et lorsque je vois revenir Carine une vingtaine de minutes plus tard, j’ai quelque mal à maîtriser mon émoi. Mon épouse porte un short blanc qui dévoile l’intégralité de ses jambes magnifiques prolongées par des sandales à talons compensés qui la rendent presque aussi grande que moi. Mais le plus impressionnant dans sa tenue est son chemisier blanc dont elle a défait (volontairement ?) un bouton de trop nous offrant de ce fait une vue bouleversante sur la vallée de ses seins que n’entrave aucune armature.

Carine a visiblement décidé de jouer offensive dès le début du week-end et quelques images troublantes d’étreintes adultérines tentent déjà sournoisement de s’immiscer dans mon esprit.


Lorsque Byron réapparaît à son tour quelques minutes plus tard dans une tenue décontractée, il fait un grand sourire à mon épouse avant de lui confirmer qu’il la trouve ravissante.





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Après le repas simple, mais délicieux préparé par mon épouse, nous nous sommes installés, Byron et moi, dans deux grands fauteuils confortables de la terrasse pour discuter tout en sirotant un verre d’un vénérable et délicieux calva.

L’alcool ingurgité depuis l’arrivée de notre invité nous conduit à quelques confidences tandis que Carine, mollement étendue sur un transat situé non loin, profite du soleil en lisant une revue d’un œil distrait.



Byron me regarde quelques secondes avant de se perdre brièvement dans ses pensées.



La déclaration de Byron m’étonne. Est-ce uniquement le désir de partager un souvenir important avec ses hôtes qui l’anime ou bien s’agit-il d’une tentative subtile d’en connaître un peu plus sur nos intentions du week-end ?

Tout en gambergeant à toute vitesse, je bois une rasade de calva et jette un coup d’œil complice à Carine. Elle est parfaitement immobile et j’en déduis qu’elle a saisi le sens des propos que je viens d’échanger avec l’américain.

Je pressens en outre que, comme le mien, son rythme cardiaque s’est brusquement accéléré et qu’elle attend avec fébrilité la réponse que je vais apporter au dernier aveu de Byron.

Alors, sans réfléchir plus longtemps, je me risque à bluffer :



Le visage de Carine a légèrement rosi, ce qui n’échappe nullement à Byron.



Je fais de mon mieux pour masquer ma surprise.