n° 21075 | Fiche technique | 35351 caractères | 35351Temps de lecture estimé : 21 mn | 20/08/22 |
Résumé: Un domaine en Dordogne, rencontre entre un acteur et une admiratrice. | ||||
Critères: fh vacances forêt campagne amour caresses fellation cunnilingu 69 pénétratio -occasion | ||||
Auteur : Carabosse Envoi mini-message |
Martine est veuve depuis dix ans. À la mort de son mari, elle a hérité de la maison familiale située dans la campagne périgourdine. Elle en a fait une résidence haut de gamme. Elle la loue pour des événements festifs, professionnels, ou pour des vacances. Les prestations vont de la simple location de chambres à la pension complète. La résidence est loin de la route, entourée de vignes et d’un petit bois. Les résidents peuvent profiter de la piscine, du petit parc aménagé pour les pique-niques. Cinq chambres avec chacune sa salle de bain. Elles sont meublées, toutes dans un style diffèrent : moderne, rococo, baroque, romantique. Bien souvent y viennent des célébrités en quête d’anonymat et de tranquillité.
C’est une entreprise familiale. Martine gère les réservations et l’organisation des événements. Sa fille Loëline s’occupe de la logistique. Elle a en poche des diplômes de restauration, pâtisserie et boulangerie. Elle prépare les repas, s’occupe du service à table et en chambre. Loëline est loin de ressembler aux canons de la mode du 21e siècle. Les formes de son corps sont plutôt rondes. Elle se dit qu’elle n’est pas née à la bonne époque, mais au moins, elle n’a pas à demander l’avis d’un mari pour faire ce dont elle a envie. Elle aime la nature, les activités physiques, elle s’est passionnée pendant un temps pour le tir à l’arc, son père avait même créé un parcours dans le bois quand elle se prenait pour une archère justicière. Elle ne veut pas quitter le domaine, qui correspond à ce qu’elle aime.
Une réservation particulière a été faite pour le mois de juin, le premier étage pour un mois entier, pour une seule personne, un acteur qui a besoin de se ressourcer. Il a été demandé tous les repas, aucun autre résident, la possibilité de recevoir des invités. La somme versée étant conséquente, Martine n’a pas refusé.
Le 1er juin, l’acteur arrive avec quelques bagages, et une mine déconfite. Au moment de l’accueillir, Loëline ne peut retenir un cri de surprise en reconnaissant l’Anglais Alexander Roberts, l’acteur principal de la saga de science-fiction « les dix planètes ». Elle avait suivi toutes ses aventures. Mais pourquoi avait-il besoin de s’isoler ? D’un regard, il lui fait comprendre qu’elle doit garder ses distances et qu’elle ne doit surtout pas chercher à demander un autographe. Elle pense qu’il est très orgueilleux en dehors des caméras. Le séjour s’annonce compliqué.
Elle se comporte comme une parfaite hôtesse, l’emmenant jusqu’aux appartements réservés, indiquant les parties communes, faisant la liste des repas possibles, proposant des lieux touristiques et activités aux alentours.
Et puis, elle le chasse de ses pensées. Après tout, elle a tellement d’activités sur le domaine qu’elle ne peut pas perdre de temps avec un acteur désagréable.
Elle commence la pâte pour le pain du lendemain, et la liste de courses pour la semaine à venir. Au menu, des plats pour faire découvrir la gastronomie française.
Le lendemain, en apportant le petit-déjeuner, elle voit qu’Alexander est déjà bien éveillé, un peu moins maussade que la veille. Peut-être avait-il fait mauvais voyage et qu’une bonne nuit de repos l’a rendu de meilleure humeur. Il décide de faire de l’exercice.
La jeune femme va chercher le nécessaire et au retour, en profite pour détailler le corps musclé de l’acteur. Dans tous ses films, il apparaît torse nu, parfois nu, une table ou une serviette cachant son sexe. Le genre d’hommes à afficher son corps comme unique qualité ? Mais le genre d’homme sur lequel les femmes peuvent rêver. Loëline n’est pas insensible à l’anatomie d’Alexander, grand, blond, yeux bleus. Qu’y a-t-il de mal à fantasmer un peu ? Rien, sauf quand on se fait repérer par l’objet de son fantasme ! Croisant le regard d’Alexander, Loëline se sent rougir et fonce dans sa cuisine pour préparer le repas suivant.
Un des plaisirs de Loëline est de mettre ses écouteurs, lancer de la musique rythmée et chanter à tue-tête tout en dansant. Sa mère l’a déjà prévenue qu’elle finirait par se faire mal, mais malgré ses trente-cinq ans, Loëline n’en fait qu’à sa tête. Ce jour-là, elle écoute de la musique antillaise, elle laisse son corps onduler au rythme de la musique tout en épluchant les pommes destinées à une tarte.
Ayant fini de nager, après avoir paressé au soleil, Alexander se met en quête d’une personne avec qui discuter. En visitant le domaine, il se retrouve devant la porte de la cuisine, avec Loëline qui danse toujours. Il ne peut que sourire face à ce spectacle à la fois amusant et sensuel. Les rôles sont inversés, Alexander observe et Loëline le surprend. Il ne se dérobe pas et engage la conversation.
Rendez-vous est pris pour le lendemain matin, avec un pique-nique en prévision.
Départ à 9 h pour faire la route tranquillement et arriver à l’ouverture du château. Loëline s’est habillée légèrement à cause de la chaleur prévue en cette journée, mais une tenue correcte, car elle travaille, ce n’est pas la peine qu’on l’accuse d’aguicher le résident célèbre. Une jupe arrivant aux genoux, un chemisier boutonné assez haut pour ne pas dévoiler la poitrine. Elle s’apprête à charger la voiture avec la glacière contenant le pique-nique et les boissons, une couverture pour pouvoir s’installer dans l’herbe, ou sur les rives de la Dordogne. Elle avisera selon les horaires des visites. Alors qu’elle est penchée dans le coffre pour tout installer, elle entend des pas sur le gravier, et se rend compte que sa position pourrait paraître incongrue, sa jupe remontant sur l’arrière de ses cuisses. Elle se retourne et fait face à Alexander, le rouge aux joues. Lui fait comme si de rien n’était.
Après quelques échanges de politesse, ils s’installent en voiture, et Loëline commence le trajet jusqu’au château. Elle essaie d’engager la conversation, pour que le voyage soit moins monotone. Elle explique l’histoire de la Dordogne, de l’Aquitaine alternativement possédée par les Anglais ou les Français. Elle raconte l’épopée d’Aliénor d’Aquitaine, reine de France puis reine d’Angleterre, mère de Richard Cœur de Lion. Elle parle de la gastronomie de la Dordogne, ses noix, son foie gras, son vin.
Alexander écoute, acquiesce, mais participe peu à la conversation. Pourtant, les relations franco-anglaises, il connaît. Lui aussi a de l’admiration pour Aliénor d’Aquitaine. C’est justement un des personnages du film qu’il vient de tourner. Son personnage était le roi Henri Plantagenêt, époux d’Aliénor. Mais étant soumis à la discrétion avant la sortie du film, il préfère ne pas en parler, pour éviter de dévoiler l’histoire.
Ils arrivent à destination, achètent les entrées, visitent le château. Alexander apprend que Joséphine Baker, en plus d’être chanteuse et danseuse, a aussi participé à la Seconde Guerre mondiale en tant qu’espionne. Ils se promènent dans le parc, Alexander prend des photos des jardins. Loëline propose de le photographier pour lui faire des souvenirs. Il accepte et prend la pose devant l’escalier d’eau, les rosiers. Il apprécie le spectacle des rapaces. Il observe Loëline rayonnante à lui expliquer l’histoire du château. Il lui trouve tout d’un coup beaucoup de charme et se dit qu’en un mois, tout peut se passer.
Ils reprennent la voiture pour se rendre à la Roque-Gageac. Ils s’arrêtent sur une petite aire de pique-nique, trouvent une table disponible à l’ombre et s’installent. Loëline n’a pas prévu de la grande cuisine, mais a préparé un déjeuner copieux : des crudités à grignoter, des dés de viande, des chips, du fromage en morceau, des fruits pour le dessert. Ils profitent du calme des bords de la Dordogne pour discuter de leur vie. Elle raconte comment elle a grandi dans la grande maison, les parcours qu’elle se créait dans le jardin, les réunions de famille. Elle se rappelle ses formations en boulangerie et restauration. Il relate son enfance à Londres, ses cours de théâtre, ses débuts au cinéma. Elle aurait tellement de questions pour lui, mais ne veut pas être indiscrète. Pourquoi a-t-il rompu avec Allison, une actrice ? A-t-il une autre femme dans sa vie ? Pourquoi a-t-il besoin de s’isoler ? Elle garde ses questions pour une autre fois, si l’occasion se présente.
À la Roque-Gageac, ils commencent par le fort, accessible par un escalier à flanc de falaise et surplombant la Dordogne de 120 m. Pour reprendre de l’énergie, Alexander propose de manger une crêpe ou une glace. Proposition acceptée ! Ils s’installent sur le muret au-dessus de la Dordogne et s’amusent à regarder les oiseaux voleter. Quel moment agréable et simple !
Une fois reposés, ils s’engagent dans le jardin exotique, endroit ombragé et frais. La balade est apaisante. Ils se prennent en photo mutuellement, devant des arbres exotiques, croyant voyager sous les tropiques.
Il serait temps de rentrer.
Il choisit le restaurant le plus huppé, il a une furieuse envie de faire plaisir à Loëline. Leur repas se passe chaleureusement, presque romantique. Malgré sa volonté, elle est sous le charme de l’acteur et se prend à imaginer des moments intimes avec lui. Mais elle revient vite à la réalité. À moins de ne vouloir qu’une aventure sexuelle avec lui, elle sait qu’elle ne doit rien espérer.
Ils reprennent la route, cette fois en silence, pour garder la complicité qui s’est installée entre eux pendant le repas. Arrivé au domaine, il ne tente pas de l’embrasser, ou de la faire monter dans la chambre. Alors, déçue, Loëline va se coucher en pleurant, frustrée, en colère contre son imagination.
Les jours suivants se passent sans que la complicité se réinstalle. Alexander a sa routine : sport après le petit-déjeuner, course à pied ou natation. Lecture l’après-midi, balade en fin de journée. Il prend ses repas dans sa chambre. Il parle peu à Loëline ou à Martine. Loëline se laisse accaparer par les tâches du domaine. Elle passe le plus clair de son temps dans la cuisine, à préparer les repas. Elle se fait une raison, un homme comme Alexander ne s’intéressera jamais à une femme comme elle.
Pour la deuxième semaine de vacances, Alexander doit recevoir quelques-uns de ses amis, avec qui il a tourné la saga « les dix planètes » : Mickaël, Jonathan et Abby. Il veut fêter son anniversaire en petit comité. Loëline est excitée de recevoir tout ce monde, elle est fan ! Mais la considéreront-ils comme une simple employée à leur service ? Elle se rend compte qu’il y a un fossé entre les stars du spectacle et le commun des mortels.
Toute l’équipe arrive, et l’ambiance devient très joyeuse. Voilà ce qu’il fallait pour dérider Alexander. Mais n’y aurait-il pas quelque chose d’intime entre Abby et Alexander ? Ils ont l’air d’être très proches, et Loëline ressent une pointe de jalousie. Mais elle reste discrète, ne se montre que pour apporter les repas, ou s’occuper du linge de la piscine. Les chambres sont faites quand les résidents sont absents. Cela donne l’impression que tout se fait par magie. Pourtant, Jonathan a remarqué le travail de Loëline, et il aimerait bien qu’elle se montre un peu plus pour la faire participer aux moments avec les amis. Cette jeune femme a leur âge, et il estime qu’il est toujours intéressant de faire de nouvelles rencontres. Un matin, il décide de rester dans sa chambre pour pouvoir rencontrer Loëline. Celle-ci arrive, avec le casque et sa musique rock à fond dans les oreilles. Il est amusé de la voir danser alors qu’elle se croit seule. Et elle sursaute en se découvrant observée.
Loëline se dit qu’elle devrait proposer une visite dans les environs pour le lendemain, et servir de guide. Cela permettrait d’allier son travail avec un moment en bonne compagnie. Elle prépare donc des prospectus et avant le repas du midi, elle présente des idées de sorties. Les discussions vont bon train entre les amis, pour savoir ce qui plairait à tout le monde. Devant leur indécision, elle leur propose de visiter Rocamadour, et de s’arrêter au retour dans une cave à vin pour déguster la production. Cette fois, pas de pique-nique prévu, ils mangeront sur place. Et cela fera moins de travail pour Loëline.
Le lendemain, Loëline a l’impression de gérer une sortie scolaire. Les acteurs sont indisciplinés, taquins, bruyants. La journée promet d’être joyeuse. Rocamadour est une cité médiévale construite à flanc de falaise. C’est un lieu de pèlerinage religieux. On peut y voir la reconstruction du chemin de croix du Christ. Les acteurs en profitent pour acheter quelques souvenirs. Jonathan essaie de se rapprocher de Loëline, l’attitude de la jeune femme l’intrigue. Alors que beaucoup de personnes auraient demandé des photos, des autographes, et auraient fait les yeux doux, Loëline garde ses distances. Pour le repas, ils se décident pour un sandwich, à la grande surprise de Loëline, ces personnes savent apprécier les choses simples, malgré leur célébrité. Après le repas plein de joie comme des adolescents, ils se rendent à la dégustation de vin. Loëline s’abstient, il faudra bien revenir au domaine. Mais les acteurs apprécient la dégustation, chacun ayant une préférence pour un vin différent. Alexander préfère les vins blancs moelleux, comme Loëline. Elle le note pour plus tard. Ils achètent quelques bouteilles et d’autres spécialités de la région.
Sur le chemin du retour, ils chantent des chansons un peu osées, qui auraient fait rougir des esprits prudes, mais cela fait rire tout le monde. Les voyant d’humeur très joyeuse, Loëline leur propose un repas autour d’un feu de bois, dans le bosquet qui borde le domaine. Ils acceptent et lui proposent de se joindre à eux. Elle fait une rafle dans la cuisine, pour trouver tout ce qui peut se grignoter sans couverts, et quelques bouteilles de vin. Assis sur des couvertures autour du feu, ils racontent des anecdotes selon un thème donné par chacun à tour de rôle : l’activité la plus dangereuse, le voyage préféré, le premier baiser, la personne sur qui on craque actuellement. Loëline se refuse à citer nommément la personne, mais donne quelques détails : un homme blond, les yeux bleus, grand, avec une belle voix grave. Jonathan comprend qu’il avait bien deviné, Loëline a craqué sur Alexander. Il profite d’un moment de calme pour se rapprocher de Loëline et entame la conversation.
Loëline les laisse continuer la soirée. La journée suivante, elle doit recevoir une livraison, penser au gâteau et acheter le nécessaire.
Le lendemain, elle voit bien que les amis ont besoin de dormir plus longtemps. Elle fera le ménage des chambres plus tard.
Les amis décident de faire une balade en gabarre, et partent pour la journée. Loëline se sent seule, mais apprécie le calme. Après avoir vérifié l’état du bosquet, ramassé les quelques déchets oubliés, elle s’attelle à la confection du gâteau. Elle fera une sphère, gâteau chocolat, fourrage fruits rouges. Avec de la pâte à sucre, elle fera ressembler à une planète. Quelques petits modelages représenteront des personnages et des vaisseaux spatiaux.
Elle est dans la cuisine quand le groupe d’amis revient toujours aussi indiscipliné. Elle a juste le temps de cacher sa réalisation. Seul Jonathan pourra voir avant l’anniversaire. Il est épaté par le talent de Loëline. Elle raconte qu’elle a été la meilleure apprentie de sa classe, qu’elle a gagné le premier prix lors d’un championnat du monde. Mais elle ne veut pas se contenter de pâtisseries, c’est pour cela qu’elle travaille au domaine, pour varier ses activités.
Alexander ne veut pas d’une grande fête pour son anniversaire, pourtant ses amis ont tout prévu. Martine et Loëline sont chargées d’organiser la soirée, mais sont aussi conviées. Elles décident de préparer une tonnelle, le temps est idéal pour manger dehors. Pour le repas, ça sera un buffet pour que chacun mange ce qu’il préfère. Elles réservent le champagne pour le gâteau.
La soirée est vraiment une fête champêtre, en toute simplicité. Malgré un Alexander un peu grognon au début, tous les convives sont joyeux. Quand vient le moment de déguster le gâteau, tous sont ébahis devant l’œuvre de Loëline. Alexander regrette de devoir couper un si beau gâteau. Il est encore plus conquis après l’avoir goûté, il est délicieux !
Martine prétexte son âge et une lourde journée du lendemain pour s’éclipser. Les amis se lancent des défis assez réalisables, et sans conséquences. Jusqu’au moment où Abby crie un joyeux : « tout nu dans la piscine ! » Les hommes se regardent, ils hésitent. Abby plonge déjà dans l’eau. Loëline se dit qu’elle n’a rien à perdre et rejoint Abby. Cela incite les hommes à faire de même. Ils nagent, dansent, essaient de s’attraper. Loëline sent des mains la frôler, en se retournant, elle rencontre le regard d’Alexander, ils se comprennent. Ils ne dormiront pas seuls.
Ils abandonnent le groupe pour se retrouver dans la quiétude de la chambre d’Alexander. Il commence par embrasser son front, ses joues, ses lèvres. Ses mains se glissent dans les cheveux longs de Loëline, puis le long de son dos. Il la rapproche de son torse, tout en immisçant sa langue entre ses lèvres. Elle caresse sa nuque, mêle sa langue à celle de son amant. Il déboutonne le chemisier de la jeune femme, le fait tomber au sol. Il attrape les seins, les pétrit doucement. Il écoute la respiration haletante de Loëline. Elle, les yeux fermés, se laisse caresser, tout en ondulant son bassin contre le sexe d’Alexander. Elle aimerait qu’il prenne son temps, mais aussi qu’il la pénètre rapidement. Mais lui choisit la lenteur et la douceur. Il continue à la déshabiller, lui retirant son jean. Ses mains s’emparent de ses fesses rebondies, il les malaxe, alterne avec des caresses. Une main vient vers l’avant, frôle le petit bouton de Loëline. Elle avance son bassin vers la main, pour mieux sentir la caresse. Il appuie sur le clitoris, le titille, tourne autour. Sa main se pose en coupe sur l’abricot, il en ressent la chaleur. Son majeur part en éclaireur dans la grotte humide. Loëline est déjà bien excitée, elle ondule pour mieux sentir les doigts d’Alexander la pénétrer. Il retire pourtant sa main, et elle sent le vide. Mais il s’agenouille, sa bouche part à l’assaut du fruit défendu. Sa langue suit le même chemin que ses doigts précédemment. D’abord son bouton, puis ses lèvres, puis la cavité humide. Il boit tout son jus. Pour l’amener à la jouissance, ses doigts font équipe avec sa langue pour titiller l’entrejambe de Loëline. Et là, elle ne peut plus se retenir, une vague de plaisir la submerge.
Il l’emmène sur le lit, pour qu’elle reprenne ses esprits. Ce qu’elle fait bien vite. D’avoir été autant excitée donne à Loëline l’envie de rendre la pareille. Elle embrasse Alexander sur tout le visage, lui retire son t-shirt, embrasse son torse, titille les mamelons, laisse sa langue traîner sur le ventre. Par-dessus le jean, sa bouche embrasse la verge tendue. Elle alterne pression forte et pression douce. À son tour, Alexander ondule du bassin pour mieux sentir le visage de sa partenaire sur son sexe. Lentement, elle déboutonne le pantalon, le baisse, tout en effleurant sa peau. Le boxer suit le même chemin. La verge semble dépasser la moyenne. Décidément, cet homme a tout pour lui. Mais Loëline est prise de frénésie. Ce sexe dressé l’appelle, lui fait envie. Elle prend pourtant son temps, comme il l’avait fait. Elle le caresse d’un doigt, en fait le tour, caresse les testicules. Sa main laisse la place à sa bouche. De petits coups de langue, des baisers. Jusqu’au moment où ses lèvres entourent le phallus. Elle l’embouche le plus loin possible, sa langue agaçant le gland. Sa main se saisit des testicules, elle les presse, les caresses. Elle écoute les gémissements d’Alexander, et s’amuse à modifier le rythme de sa fellation. Arrivé au bout de sa résistance, il s’écarte d’elle pour ne pas éjaculer dans sa bouche. Pour la première fois, ça ne se fait pas. Ils échangent quelques baisers, prennent un peu de repos. Ils savent que la nuit n’est pas finie.
C’est elle qui relance l’exercice. Elle recommence à le caresser, à l’embrasser. Il se saisit de ses seins, il les pétrit, s’amuse avec les mamelons. Elle frotte sa cuisse contre le sexe à nouveau en érection. Elle le saisit, et frotte son clitoris avec. Il est agréablement surpris des initiatives de Loëline. Leurs caresses les mènent à un 69, lui dessous, elle dessus. Elle adore lécher cette verge, si douce, si raide. Et lui boit son jus à même la fontaine. Après une deuxième jouissance vient le moment de conclure cette joute sexuelle. Elle a très envie de se faire pénétrer, mais Alexander veut prendre son temps. Alors, elle passe à l’action. Elle le repousse sur le lit, le chevauche, et s’empale sur le membre viril. Sa grotte accueille avec plaisir ce visiteur. Après un moment de calme pour savourer la pénétration, elle ondule lentement, puis accélère le mouvement. Plus rien ne compte que le plaisir qu’elle prend. Alexander se laisse faire, lui aussi sent que la jouissance est proche. Il serre les dents pour ne pas crier, mais ses gémissements en disent long sur son plaisir. Il veut attendre que Loëline jouisse pour se laisser aller. Quand la jeune femme crie son plaisir, il ondule pour jouir à son tour, il sait que Loëline va continuer de ressentir l’extase. Quand il éjacule, il ne peut retenir un gémissement enroué, qui a dû s’entendre dans toute la maison, mais qu’importe !
Le matin les trouve endormis, lovés l’un contre l’autre. Pourtant, Loëline doit se lever. Elle n’est pas en vacances, les tâches habituelles l’attendent. Les regards égrillards de Jonathan, Abby et Mickaël apprennent à Loëline qu’ils ont compris comment s’est déroulé la nuit. Alexander arrive de très bonne humeur, embrasse Loëline sur la bouche, et lui susurre à l’oreille qu’il faudra recommencer. Dès la nuit suivante, Loëline dormira avec Alexander.
Après quelques jours, les trois amis d’Alexander doivent repartir. Jonathan fait des recommandations à Loëline : profiter de la vie, profiter de la présence d’Alexander, profiter du plaisir qu’ils se donnent. Elle est tout à fait disposée à suivre ces conseils, et imagine déjà les deux semaines de séjour d’Alexander.
Pour prendre un peu de repos, ils restent au domaine, ne prévoient aucune sortie. Loëline propose à Alexander de l’initier à la pâtisserie. Elle lui donne les indications, il commence par obéir, mais se dissipe vite et joue avec la farine. Il tapote les joues de Loëline, puis caresse son cou. La farine laisse quelques marques. Il entreprend de la lécher, ses doigts dessinent un chemin entre les boutons du chemisier, ils sont suivis par sa langue. Loëline se retrouve vite torse nu, les seins entre les mains d’Alexander. Il force ses lèvres avec sa langue, l’embrasse à pleine bouche. Il assied Loëline sur la table, lui écarte les jambes. Tant pis pour les longs préliminaires, il a trop envie de la pénétrer. Il baisse à peine son jean, fait jaillir son dard, écarte le string et pénètre la cavité déjà bien humide. Il commence de longs va-et-vient. Loëline noue ses jambes autour de la taille de son amant, pour bien le recevoir au fond d’elle. Qu’est-ce qu’elle aime se sentir possédée, soumise ! Le sexe sans fioriture ! Après avoir joui, ils se remettent à la pâtisserie et au rangement de la cuisine. Mais Loëline a déjà une idée pour réaliser un autre de ses fantasmes. Elle propose un repas dans le bosquet, avec un pique-nique amélioré, et une bouteille de vin blanc moelleux. Proposition acceptée avec plaisir par Alexander.
Le soir venu, ils s’installent dans le bosquet, sur la couverture, un verre de vin, de quoi manger. Cela ressemble à un dîner champêtre romantique. Après quelques banalités sur la beauté de la forêt, du ciel, sur la météo, ils parlent de leurs expériences intimes. Alexander commence :
Alexandre retire tous ses vêtements, Loëline l’imite. Elle sent une petite brise sur ses seins, sur sa chatte. Que c’est doux !
La conversation se poursuit sur des thèmes moins érotiques. Ils se sentent bien. Après avoir fini de manger, et de ranger, ils s’allongent sur la couverture et contemplent le ciel. Ils savourent ce moment calme, cette intimité. Alexander prend la parole :
Il joint le geste à la parole. Avec douceur, il caresse et embrasse chaque parcelle du corps de son amante. Il ne s’attarde pas sur son sexe ou ses seins. Elle est un tout, pas seulement un sexe. Il écoute sa respiration haletante, respire sa chaleur, l’effleure de ses lèvres et de sa langue. Il observe ses réactions, pour mieux s’adapter. Ses caresses se font petit à petit plus concentrées autour de son clitoris. Il l’excite d’abord avec un doigt puis avec sa langue. Elle gémit, ondule du bassin, appuie sur la tête d’Alexander pour qu’il insiste sur cet endroit. Elle sent le plaisir l’inonder, et se laisse aller à la jouissance. Il ne s’arrête pas pour autant, ses doigts la pénètrent, s’agitent l’intérieur, appuient à certains endroits. Il remarque ce qu’elle apprécie le plus. Et l’emmène à nouveau vers l’orgasme. Elle reprend ses esprits et sa respiration. Elle sait que ce n’est pas fini, elle a envie de le faire jouir à son tour. Elle applique la même méthode, des caresses, des baisers, des frôlements avec ses seins. Elle se rapproche de son sexe, elle donne de petits coups de langue sur le gland, tout en caressant ses testicules. Elle garde toute son attention sur les réactions de son partenaire. Elle l’amène proche de la jouissance, mais il l’allonge sous lui pour la pénétrer, il ne peut plus attendre. Il fait glisser sa verge dans la grotte de Loëline, change de rythme. Elle lui caresse les mamelons, lui pétrit les fesses. Et il se lâche au fond d’elle, en poussant un gémissement rauque. Il ne se retire pas, dépose des baisers légers sur le visage de Loëline. Il sent les contractions du vagin autour de sa verge, ce qui ajoute à son plaisir. Ils ont tout donné, s’enroulent dans la couverture et finissent la nuit à la belle étoile.
La dernière semaine s’écoule entre quelques visites aux alentours, des balades dans la forêt, et des parties de sexes où ils expérimentent les fantasmes de chacun. Ils paressent autour de la piscine, profitent du soleil. Sachant qu’il n’y a personne au domaine, ils font l’amour dans la piscine, retournent dans le bosquet, expérimentent plusieurs positions. Ils ont l’impression qu’ils n’auraient pas assez de toute une vie pour se satisfaire l’un de l’autre.
Le temps est passé beaucoup trop vite au goût de Loëline. Elle sait qu’elle ne pourra pas le retenir, ils ne se sont jamais promis une relation longue durée, mais elle a maintenant énormément de souvenirs. Et même si elle ne veut pas se vanter d’avoir mis dans son lit une star de cinéma, elle se sent comblée par rapport aux femmes qui fantasment devant les films d’Alexander. Maintenant, elle sait ce qui se cache derrière la serviette. Et puis, qui sait ? Tant qu’ils n’ont pas trouvé leur compagnon de vie, ils peuvent toujours se rejoindre et garder la complicité apparue pendant ce joli mois de juin.