n° 21090 | Fiche technique | 9674 caractères | 9674Temps de lecture estimé : 6 mn | 25/08/22 |
Résumé: Mon maître me partage pour la première fois. | ||||
Critères: fhhh fsoumise hdomine humilié(e) fsodo sm yeuxbandés fouetfesse -dominatio | ||||
Auteur : Kitty Envoi mini-message |
Je m’appelle Kitty, je suis soumise à Maître G.
À sa demande, j’ai écrit et je publie l’histoire qui va suivre.
Je devais imaginer la première fois où je serais partagée.
Nous sommes devant la porte. Mon maître est de noir complètement vêtu alors que sous ma cape, je ne porte qu’un porte-jarretelles et des bas noirs qui gainent mes jambes allongées par les talons hauts de mes escarpins. De mon collier de soumise, une chaîne descend entre mes seins pour aller s’accrocher à mes tétons, comme un bijou mettant en valeur mon buste. Alors qu’il s’apprête à sonner, il attrape la laisse qui pend à mon cou. Sur une dernière caresse encourageante de mon maître, je baisse la tête, inspire profondément et essaie de calmer les battements erratiques de mon cœur.
La porte s’ouvre, mon maître salue le maître de maison et lui tend la bouteille que nous avons apportée. Il pénètre dans la maison et tire sur la laisse pour me faire le rejoindre. Je garde les yeux baissés, mais je sens le regard intéressé de notre hôte qui m’examine attentivement. Selon les règles, je n’ai le droit ni de le regarder ni de lui parler sans y être explicitement invitée.
Une fois débarrassés de nos manteaux, mon maître me bande les yeux et nous conduit au salon. Mon maître salue les autres convives, me traînant derrière lui sans faire cas de moi. Il s’assied dans un fauteuil. Je m’installe à ses pieds et écoute d’une oreille distraite les conversations. Impossible de savoir combien de personnes sont présentes ni s’il y a d’autres soumises ! Tout en discutant, mon maître me tend une coupe de champagne et quelques petits fours. Il sait qu’un peu d’alcool m’aide à me détendre et à lâcher prise.
Quelque temps plus tard, je sens l’ambiance changer ; les choses sérieuses vont commencer. Tout le monde se déplace vers le donjon du maître de maison. Je suis mon maître à quatre pattes. Il m’attire à lui et m’installe face à la croix de Saint-André. C’est à moi de jouer maintenant. Alors que je me raidis en attendant les premiers coups, mon maître me surprend par des caresses sur tout le corps. À voix basse, dans mon oreille, il m’encourage, me disant combien il m’aime, combien il est fier de moi et qu’il le sera quoi qu’il se passe.
Il s’éloigne et quelques secondes plus tard, le martinet frappe mes fesses. Les premiers coups sont légers pour échauffer ma peau puis ils s’intensifient. Je serre les dents, ne pouvant pas bouger et ne voulant pas faire honte à mon maître. Je sens l’attention de toutes les personnes présentes. J’entends quelques commentaires à voix basse sans pouvoir distinguer vraiment ce qu’il se dit ? Je reste concentrée à absorber chaque coup. La sensation de douleur monte petit à petit et en même temps, je commence à mouiller. Tout à coup, tout s’arrête. Je sens des caresses à plusieurs mains sans savoir à qui elles appartiennent. Des compliments sont glissés à mon oreille, me disant combien je suis belle et désirable. Mon excitation monte et mon con s’humidifie fortement. Une main vient trouver mon clitoris et le titille. La vague commence à prendre corps en moi, mais les mains se retirent et je grogne de frustration. Je sens les sourires autour de moi.
Mon maître s’approche et s’assure de mon état physique et psychologique. Une fois que je lui ai dit que tout allait bien, il me demande de lui faire confiance et il m’avise qu’il laisse les rênes à un autre dominant. Je savais que ce jour allait arriver, mais une pointe d’appréhension me prend. J’inspire profondément, me répétant que mon maître n’a rien laissé au hasard et que tout a été cadré à l’avance. Mon maître me rappelle aussi d’user de mon safeword – ou mot de sécurité – si nécessaire. Mais pour toute soumise, l’utiliser est un échec et j’espère de tout cœur ne pas avoir besoin de le prononcer.
Je le sens s’éloigner et essaie de me mettre dans ma bulle. Soudain, une longue lanière de cuir vient frapper mon dos dans un coup sec. Je hoquette et souffle lentement pour maîtriser mes émotions. Mon maître a donc décidé de me faire découvrir le fouet, outil qu’il ne maîtrise pas. Maître M qui manie le fouet m’annonce dix coups pour commencer et me demande de les compter. Bien évidemment, celui déjà reçu ne compte pas.
Un : épaule gauche… Deux : épaule droite… Puis les coups descendent le long de mon dos en direction de mes fesses. Les coups sont précis, orientés à gauche puis à droite comme pour faire un quadrillage. Je serre les dents, j’ai les larmes aux yeux… Neuf et dix sont plus appuyés sur mes fesses, un « whoooah » m’échappe. Maître M se rapproche et me caresse doucement pour apaiser ma peau. Je reprends mon souffle. Content de moi, il m’annonce cinq coups supplémentaires. Ce sont cinq coups en cascade. Je suis épuisée et tendue à l’extrême. Maître M doit penser qu’une récompense est méritée, car, sitôt fini, je sens des doigts qui me pénètrent et caressent mon clitoris. En quelques instants, ma jouissance éclate. Vidée, je m’affale contre la croix. Des mains me détachent et je me réfugie dans les bras de mon maître. Unanimement, on m’octroie un peu de repos.
Quelque temps plus tard, mon maître m’ordonne de venir à lui à quatre pattes et de le sucer. Un peu maladroitement, car toujours aveugle, je m’approche de lui et le prends en bouche. Pendant que j’aspire son chibre, je sens des mains me caresser et me fouiller. Mon maître se fait plus pressant et appuie sur ma tête pour donner le rythme. Il s’enfonce, cherchant à passer la barrière de ma gorge. J’ai du mal à respirer, je m’étouffe, je bave et en même temps je savoure ce que des mains inconnues me font au niveau de mon con et de mon petit trou. Tout à coup, je sens bien plus que des doigts me pénétrer. Je me fige. C’est la première fois qu’un autre homme que mon maître me pénètre. Je suis un peu perdue ; que suis-je en train de faire ? Pas le temps de trop réfléchir, mon maître reprend le contrôle en appuyant sur ma tête. Lui, en tout cas, apprécie, je le sens s’épaissir dans ma bouche.
Prise par les deux bouts, je ne sais plus où j’en suis et subis les assauts des deux mâles qui ont leur queue en moi. Mon maître, très excité par la situation, se libère dans ma bouche et j’avale son foutre. L’homme derrière moi resserre sa prise sur mes hanches et éjacule dans la foulée. Sitôt les deux hommes hors de moi, on me transporte sur une table basse, toujours à quatre pattes, et d’autres hommes viennent remplir mes trous. Dès que ceux en place ont joui, d’autres – ou les mêmes ? – les remplacent. Certains me fessent en même temps ou tirent sur ma queue de cheval pour s’enfoncer plus profondément ; d’autres s’occupent de mon cul plutôt que de ma chatte. J’ai perdu le compte, je ne fais que subir, secouée d’avant en arrière au rythme de leurs coups de hanche. J’ai l’impression de n’être qu’un objet, un dévidoir à foutre. Je me sens sale et humiliée, et en même temps, j’ai l’impression d’être à ma place, celle que mon Maître m’a attribuée. Ma cyprine coule le long de mes cuisses, la bave le long de mon menton et mon sillon arrière déborde de gel lubrifiant. L’image que je revois ne doit pas être très reluisante. Et tout à coup, l’orgasme me foudroie, m’emportant dans les étoiles et m’ôtant toute énergie.
Je ne sens alors plus rien. Tous se sont retirés. Je suis vidée et épuisée. Je n’ai aucune idée de l’heure qu’il est. Mon maître m’enroule dans une couverture et me dépose dans un canapé. Il me caresse doucement les cheveux. Nul besoin de parole, sa tendresse suffit à m’apaiser. J’entends que la pièce se vide peu à peu, ne restent que mon maître et notre hôte. La vue m’est rendue et on me propose de me sustenter. À moitié dans les vapes, j’écoute distraitement la conversation entre les deux hommes et comprends qu’ils sont satisfaits de la soirée. C’était une première fois. Il va me falloir quelques jours pour digérer et assumer. Mais pour l’heure, il est temps d’aller se reposer.
Une fois rentrés à la maison, mon maître m’informe que je dormirai seule cette nuit. Une épreuve de plus, je crois que j’aurais bien eu besoin de sa présence ce soir. Je commence par prendre une douche, histoire de rincer les restes de cette soirée de débauche. L’eau chaude fait du bien et me délasse. Je file ensuite au lit et m’endors comme une masse sans penser à ce que j’ai vécu plus tôt.
Le lendemain matin, je suis toujours assignée à la chambre. Une photo de la soirée de la veille a été glissée sous la porte. On m’y voit sur la table basse, à quatre pattes, les yeux bandés. Mes complexes réapparaissent et les émotions se mélangent : culpabilité, curiosité, excitation, fierté… Incapable de faire face à tout cela pour le moment, je finis par déchirer la photo. Je sais qu’il va falloir en discuter avec mon maître, mais je ne suis pas encore prête. En attendant de pouvoir sortir de la pièce, je vais m’asseoir sur le lit et me plonge dans une romance érotique.