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Temps de lecture estimé : 22 mn
27/08/22
Résumé:  Le jeu organisé lors de la quatrième étape dérape - l’exclusivité des couples se fissure, les caresses se partagent.
Critères:  fh ff grp fbi couple couplus extracon vacances amour cérébral voir exhib fmast caresses intermast entreseins fellation cunnilingu pénétratio jeu -totalsexe
Auteur : Rimaye            Envoi mini-message

Série : Chaudes Cévennes

Chapitre 03 / 10
Le jeu

Résumé de l’épisode précédent :

Pendant une première baignade sans maillot, Mathilde et Cécile se découvrent une attirance réciproque – elles sont surprises par Laura et Antoine. Le soir venu, Julien accueille la nouvelle avec bienveillance, et le trio partage ses caresses, tandis que Manon et Thomas se trouvent enfin et font l’amour sur la terrasse du refuge.







Jour 4



Cécile


Ce matin, tout le groupe nage dans une douce euphorie. Les traits sont tirés par la fatigue, mais les sourires sont sur toutes les lèvres. Je réalise que je suis la seule à détenir toutes les clés de cette euphorie. L’une d’elles n’est connue que de moi… et de mon petit trio. Dire que j’ai dû attendre d’avoir quarante-trois ans pour découvrir cela. Bien sûr, j’ai toujours aimé regarder les jolies filles, mais sans jamais réaliser que cela pouvait être du désir – en fait, je m’étais toujours imaginé que j’y prenais plaisir par une sorte de masochisme à me comparer à elles. Oui, je n’ai pas trop confiance dans ma plastique, dans mes seins trop petits (même si Julien les adore), mon corps trop maigre, mon ventre déformé par mes deux grosses (même si Julien me certifie que ça ne se voit pas).


Ce manque de confiance m’a toujours empêchée de me livrer à fond : peur de mal savoir faire, de ne pas faire ce qu’il fallait. Je suis sûre que Julien en est déçu, même s’il n’ose rien m’avouer. Je ne suis pas l’amante de ses rêves, je ne suis pas celle qui lui fera assouvir ses fantasmes. Et puis Mathilde est arrivée. Et j’ai réalisé que c’était la chance que j’attendais, celle de larguer les amarres, et celle de combler les désirs de mon homme, d’aller au-devant de ses rêves.


Ce matin, je me sens pleinement femme. Pleinement amante, follement amoureuse de Julien, et terriblement attirée par Mathilde. Je n’ai fait qu’effleurer tous mes désirs. Mais je dois la préserver – le jeu ne vaut que si elle les partage. Et quelle sera la place de Julien ? Ces questions tournent en rond dans ma petite tête, tandis que je marche en rythme derrière Thomas, faisant naître en moi une sourde inquiétude, mais ce matin, j’ai confiance en moi.



Thomas


Dur de tracer la route quand on a dormi seulement trois ou quatre heures. J’ai l’impression que nous avons passé la nuit à faire l’amour avec Manon. Combien de fois ai-je joui ? Trois fois ? Ou quatre ? Et elle ? Au moins autant. Jamais je n’ai trouvé une amante aussi en phase avec mes désirs et mes envies. Lorsque je voulais changer de position, elle faisait juste ce que j’attendais d’elle, comme si nos corps vibraient à l’unisson l’un de l’autre.


Forcément, ces souvenirs me donnent de l’énergie. Mais il faut que je sois attentif. J’ai raté un embranchement ce matin. L’air de rien, j’ai rallongé la randonnée d’une demi-heure en passant par un petit détour que je ne connaissais pas, et qui se trouve finalement être une très bonne idée, car livrant de très beaux points de vue sur la vallée – à retenir pour la prochaine fois.


J’essaye de ne pas passer trop de temps avec Manon – j’espère qu’elle ne m’en voudra pas, mais je ne voudrais pas donner l’impression qu’il y a quelque chose entre nous : ce ne serait pas bon pour la cohésion du groupe qui jusqu’ici est très bonne. Mais pour ce soir, il va falloir trouver quelque chose, car j’ai trop envie d’elle.



Antoine


Cette matinée, on monte ! C’est le sommet de notre randonnée, la montée au mont Aigoual. La pente est rude, mais le rythme régulier. Thomas nous guide toujours avec justesse et précision. Il a vraiment la classe, ce gars. Toujours le sourire, le mot juste, jamais professoral, mais toujours intéressant. Je l’apprécie. Nous passons une bonne partie de la montée à discuter, nous avons bien des choses en commun : l’amour de la nature et du sport en premier lieu.


Au détour du sentier, je lui demande où il en est avec Manon (Laura m’a dit les avoir surpris faisant l’amour cette nuit, ce qui ne m’a pas tellement surpris, même si je le voyais plutôt avec Mathilde…). Il élude la question. Je le titille en lui faisant remarquer qu’elle est très jolie et en plus, très intéressante, et qu’elle ne laisse personne indifférent. Il me surprend en m’attaquant sur Laura qui est, paraît-il, très sexy elle aussi. Eh oui, forcément, je ne vais pas dire le contraire, mais où veut-il en venir ? Nous ne sommes que trois mecs : un homme marié, moi, son amant légitime, et lui. Alors ? Si je suis jaloux ? Euh, je ne me suis jamais posé la question. En fait, j’aime bien quand on admire ma copine. Je sais qu’elle ne laisse personne insensible (et même certaines filles), ce qui me fait toujours fantasmer.


Je reviens sur Manon. Pour le titiller, je lui dis qu’elle plaît beaucoup à Laura, peu importe que ce soit vrai. Dans le mille ! Qu’est-ce que j’entends par là ? Rien de plus que ce que j’ai dit. Que même les filles peuvent tomber sous son charme. Il réfléchit… et me dit qu’il aimerait bien voir ça. À vrai dire, moi aussi. D’accord, si l’occasion se présente, je l’en fais profiter.


Bon. Il va falloir que j’explique tout ça à Laura. Je suis sûr que ça va l’exciter, et si ça se trouve, ça va lui donner des idées. J’avoue que j’ai complètement improvisé.



Manon


Thomas m’évite soigneusement aujourd’hui. Tant mieux, notre secret reste bien gardé ainsi. J’ai encore au creux du ventre la marque de son amour. J’ai joui comme jamais. Je suis bourrée de dopamine, le sourire vissé aux lèvres. Malgré le manque de sommeil, j’avance comme un automate, inarrêtable.


Ma petite Mathilde a bonne mine aussi. Ça me fait plaisir de la voir radieuse comme cela. Cette randonnée lui fait du bien, lui aère le cerveau. Elle ne pense plus à ses échecs sentimentaux – l’effort, la nature, le grand air et le soleil lui font du bien. Cette randonnée nous rapproche aussi. Bien sûr, c’est ma meilleure amie depuis trois ans, maintenant. Mais quoi de mieux que de partager des heures d’efforts, le confort spartiate d’un dortoir, les baignades dans les torrents pour se découvrir.



Laura


Nous sommes restés une heure au sommet de l’Aigoual. Le panorama était merveilleux. Mais il y avait du monde, nous avons perdu l’habitude. Alors, sans regret, nous avons laissé derrière nous les Alpes enneigées, et nous avons plongé dans la forêt, les vallons, les torrents.


Aujourd’hui, pas de baignade, nous avons juste traversé quelques ruisseaux. La descente est rude et met nos genoux à rude épreuve. Nous arrivons dans une petite ville nichée dans une profonde vallée. L’hôtel est bien propre. Un peu de confort après deux nuits en refuge nous fera du bien – même si j’avoue que la nuit dernière a chamboulé tous mes fantasmes, et que je l’aurais bien prolongée pour ouvrir en grand la porte entr’ouverte des possibles entrevus hier soir.



Mathilde


Je partage de nouveau ma chambre et mon lit avec Manon. Mon cerveau est en ébullition depuis hier. J’ai l’impression d’avoir ouvert un coffre au trésor et de n’avoir aucune envie de le refermer. Je ne sais pas si c’est Cécile qui me fait cet effet, ou simplement le fait d’avoir découvert ce que je pouvais faire avec une autre femme. La première possibilité m’inquiète au plus haut point – je ne vais tout de même pas tomber amoureuse d’une femme mariée (même si son mari n’a pas eu l’air de trouver cela désagréable). Mais la seconde me tracasse tout autant – attention au dérapage avec Manon.


Pour tout arranger, elle n’a plus du tout l’air gênée de se déshabiller devant moi. Elle passe à la douche – exclamation : « C’est immense, viens voir ! » Effectivement, c’est une grande douche italienne assez grande pour deux. OK, je viens. Attends, culotte, soutif, voilà j’y suis. Houlala, je ne vais pas y arriver. Je me focalise sur le petit tatouage pour ne pas regarder ailleurs. Zut, il y a ses fesses juste à côté. Elle a un joli cul, tout rond, bien lisse, une raie bien marquée. Non, regarde ailleurs. Sa taille fine, son nombril qui fait une curieuse forme sur son ventre plat. Sa peau a l’air si douce avec son teint légèrement ambré.


Aïe ! Ses seins sont comme deux melons qu’on aurait hybridés avec des pêches. Je commence à penser n’importe quoi. Elle a des épaules fines, une nuque de statue, une bouche voluptueuse, et un regard tendre. Elle me savonne le dos – sait-elle ce qu’elle fait ? Puis les seins – on dirait que oui, ou je rêve ? Et mon ventre, en descendant toujours plus.


Je l’amène à moi – nos lèvres s’unissent. Son souffle est chaud, sa langue douce, et s’enroule autour de la mienne. Je dévore ses lèvres, écrase mes seins sur les siens. Ma main cherche sa toison, elle me devance – c’est chaud, humide, légèrement visqueux et glissant. Elle a trouvé mon bouton, je titille le sien. L’eau s’est arrêtée, mais nous sommes trempées. Nous glissons sur le sol carrelé – la fraîcheur dans mon dos me fait frissonner. Elle me chevauche, nos bouches se retrouvent. J’écarte les jambes pour l’accueillir – elle colle son pubis contre le mien – sa cuisse au contact de ma chatte – je sens la sienne s’écraser contre ma jambe.


Envie de plus. Je la repousse, la fais s’asseoir – nos jambes toujours entremêlées, nous nous approchons. Hmmm, la sensation humide de ses lèvres sur les miennes, de son clito contre le mien. Nos sexes trempés qui glissent l’un sur l’autre. Nous bougeons de concert, le plaisir gonfle, gonfle… je le regarde monter dans ses yeux, elle me fixe, je plonge dans son regard – ce que j’y lis m’effraye et me fascine à la fois : un désir fou, un plaisir imminent – ça y est !



Julien


Après une bonne douche, un bon repas – un vrai, préparé par un vrai restaurateur – raffiné juste ce qu’il faut, rehaussé par une bonne bouteille de vin (ou deux). Après le dessert, le couple qui tient l’hôtel nous confie une bouteille d’eau-de-vie et nous laisse les clés du restaurant : nous sommes les seuls clients, nous pouvons passer la soirée ici et faire la fête comme bon nous semble.


Je suis assis entre Laura et Mathilde (cela m’évite de trop la regarder, car je reste très troublé par ce qui s’est passé la nuit passée – expérience fabuleuse autant que goût d’inachevé…). Attablés autour d’une grande table ronde, nous formons une joyeuse assemblée où les plaisanteries fusent. Quelqu’un propose de jouer : le jeu du Président.


Les règles sont simples : on distribue un jeu de cartes en entier. Le but est de se débarrasser de toutes ses cartes en formant des séries que chacun vient compléter – en ordre croissant – à son tour, jusqu’à ne plus pouvoir jouer. Le premier à s’être débarrassé de ses cartes devient Président – le second Vice-Président. Quant au dernier… c’est le Trouduc’ – avec son Vice-trouduc, comme il se doit. La difficulté, c’est qu’au début de chaque manche, le Trouduc doit donner ses deux meilleures cartes au Président (et naturellement le Vice-trouduc sa meilleure carte au Vice-prez) – il est donc difficile de sortir de sa condition de Trouduc…


Normalement, chacun a son signe distinctif. Qui propose que le Trouduc’ enlève un vêtement ? Pas moi. Je me demande si ce ne serait pas Antoine – ou Laura, juste à côté de Mathilde. Bref, le jeu commence.



Laura


Je suis la première Trouduc – ça me va bien, moi qui aime me faire sodomiser. J’essaye juste de ne pas le penser trop haut – faut faire attention quand on a trop bu… Je retire mon t-shirt – tout le monde siffle en découvrant mon soutien-gorge, qui n’est pas le plus mignon de ma garde-robe, mais bon – je sais que je peux faire mon effet… Je donne mon t-shirt à Thomas – Président qui l’accueille avec un grand sourire.


Maintenant, je suis dans une mauvaise position – ça m’excite un peu de sentir ces regards sur moi. Les mecs comme les filles d’ailleurs. Vous allez voir ce que vous allez voir. Malheureusement, mon vice-trouduc, Julien, me remplace lors de la deuxième manche. Et hop, Thomas se retrouve titulaire d’un second t-shirt. Puis, d’un short, à la troisième manche. Julien porte un beau boxer rouge bien rempli. J’ai hâte de découvrir ce qu’il renferme.


Hélas, à la quatrième manche, c’est le putsch ! Julien devient Président contre toute attente, et c’est sa femme qui devient Trouduc. Cécile pique alors un fard et, plutôt que de retirer son débardeur, elle retire sa jupe, découvrant une jolie culotte de dentelle – je réalise alors qu’elle ne porte pas de soutien-gorge, évidemment. Malheureusement pour elle, le sort s’acharne sur elle, et elle doit se résoudre à nous montrer ses jolis petits seins à la manche suivante. Je les trouve trop mignons – c’est bien la preuve que, en la matière, la taille importe peu.


Et voilà que Cécile perd une troisième fois. Elle est rouge de honte lorsqu’elle se lève pour retirer sa culotte. Avec pudeur, elle se retourne pour nous dévoiler une jolie paire de fesses rebondies, et pose sa culotte sur le tas de vêtements qui s’accumule devant notre Présidente, Mathilde. À peine nous laisse-t-elle entrevoir sa toison de poils bouclés en se rasseyant. Par contre, la culotte posée sur le tas aux yeux de tous est clairement humide…



Cécile


Tous ces regards sur moi. J’essaye de me concentrer uniquement sur mes cartes. J’ai le regard en feu. Et malgré moi, j’ai les tétons qui pointent (tout le monde doit le voir, surtout Julien en face de moi), et mon intimité ruisselle. En plus, c’est à Mathilde que j’ai donné ma culotte trempée. Je suis morte de honte de me sentir excitée comme ça. Mais Julien me regarde avec bienveillance, ça me redonne du courage.


Ouf, j’ai de la chance, un bon jeu. Je m’en sors bien. Et tant pis pour Manon qui retire son t-shirt en mimant le strip-tease, et le donne à Mathilde (ouf, on ne voit plus ma culotte). Puis le sort s’acharne sur elle. Elle fait moins la fière en retirant son soutif (mon dieu quels seins parfaits !). Et encore moins quand elle retire sa jupe… sans rien dessous. Ça alors, quelle coquine de se promener comme ça ! Pourtant, elle assume avec courage et se déshabille face à nous (enfin, à côté de moi, car nous sommes assis en cercle autour de la table).


Antoine reçoit le petit tas de tissu en se rinçant l’œil sans se gêner. Il nous soumet alors une idée : « Bon, pour ceux qui n’ont plus rien, il faut une nouvelle règle. Je propose que le Trouduc vienne embrasser le Président. » N’importe quoi. Pourtant, tout le monde approuve en criant, et même Laura, qui semble excitée comme une puce.


La partie est tendue. Je sens Manon trembler à côté de moi. Je n’en mène pas large, mais heureusement, j’ai un bon jeu. Antoine reste Président, et je parviens à devenir Vice-présidente. Ne reste que Manon et Thomas. Et sur un dernier coup de bluff, Manon s’en sort. À moins que Thomas ne l’ait aidée ?


Mais il se retrouve maintenant en position inconfortable. Il se retrouve en slip, comme Julien, et personne ne peut ignorer qu’il bande – il y a même une tache d’humidité sur son boxer. Quand il perd sa troisième partie d’affilée, il rougit comme une pivoine. Comme moi tout à l’heure, il se retourne pour retirer son slip. Mais il est bien obligé de se retourner pour déposer son sous-vêtement sur la pile en face d’Antoine, nous gratifiant du spectacle de son sexe dressé. Je me sens mouiller encore un peu plus.



Antoine


Comment va finir cette soirée ? Je n’aurais pas dû boire autant, je me demande si je n’aurais pas dépassé mes limites. En même temps, ne sont-elles pas faites pour ça ? Et ma Laura est comme moi, excitée comme je l’aime. Comme d’habitude, nous sommes au diapason l’un de l’autre. Avec elle, je me sens capable de tout.


À ce moment, nous sommes encore trois à n’avoir encore rien enlevé : Mathilde, Laura, et moi. Trois sont complètement à poil (Thomas, Cécile et Manon), et Julien n’a plus que son slip. L’impression que Laura et moi sommes invulnérables ? En même temps, je ne serais pas contre la dénuder un peu, ma jolie copine. Pas à dire, les deux qui sont à poil sont super jolies. Mais ma chérie est au moins aussi belle.


Bon, si je suis un Président invulnérable, la partie ne se passe pas comme je pensais. Je m’imaginais pouvoir rouler une pelle à Manon. J’imaginais déjà ma Laura gamberger, prise entre excitation et jalousie (j’adore la titiller comme ça). Mais là, c’est Thomas le Trouduc. S’il perd encore…


Et voilà, il a perdu. Bon, je vais assumer. Mais lui ? Oui, il assume. Chapeau à lui. Bon, c’est facile, nous sommes assis côte à côte, il n’a pas besoin de se lever. Moi, je suis à côté de lui, je vois bien qu’il bande comme un âne (moi aussi, j’avoue, mais personne ne peut le voir). Il déplace sa chaise contre la mienne et me fait face, avec un air de défi.


Étrange sensation que ces lèvres. Très différentes de celles de Laura. Mais chaudes et humides aussi. Un peu râpeuses (nous ne nous sommes pas rasés depuis quatre jours). Et il met la langue en plus. Il fait les choses bien. Je pensais être dégoûté. Je me surprends à trouver ça agréable, pas si différent d’une fille finalement.



Thomas


Voilà, c’est fait. Je n’en mène pas large. Je jette un œil à Manon. Ouf, elle me sourit avec bienveillance. Je viens de rouler une pelle à un mec. Cette soirée part vraiment en vrille. Bon, ce n’était pas si terrible, après tout – je n’ai même pas débandé, c’est gênant. Antoine et Cécile ont une vue plongeante sur mon anatomie. Je crois que Cécile fait des efforts pour ne pas regarder – ou elle est trop occupée à essayer de dissimuler ses atours…


Ouf, Je réussis à m’extraire de ma condition de Trouduc à la prochaine partie. Au tour de Laura de nous dévoiler son soutien-gorge. Elle est super sexy et joue à nous aguicher par ses poses suggestives. Antoine et elle s’amusent beaucoup – je les soupçonne d’y prendre plaisir. Je ne sais que penser des autres, d’ailleurs. Moi-même, je ne peux dire que je ne ressente pas une excitation, sans doute décuplée par un sentiment de honte et de jalousie. De honte de m’exhiber ainsi, et jalousie de voir tout le monde reluquer Manon sans se gêner.


Et hop, plus de soutif non plus. Laura donne sa petite dentelle à Manon qui est devenue Présidente. Mon regard fait des va-et-vient entre les deux jolies paires de seins – même rondeur, même fermeté en apparence – même bronzage uniforme, preuve que les deux demoiselles ne s’embarrassent pas pour bronzer topless.


Maintenant, c’est au tour de Mathilde de perdre. T-shirt, soutien-gorge (quelle paire de seins elle a !), jupe. On s’arrête là : c’est Manon qui devient Trouduc – Cécile est présidente. Tiens, tiens… Mon amante se lève, nous dévoilant au passage une ravissante paire de fesses (j’en ai tant profité la nuit dernière !), et vient s’asseoir à califourchon sur les cuisses de Cécile. Jambes grandes écartées, j’ai une vue plongeante sur son sexe, ses lèvres charnues, béantes, luisantes, et son bouton gonflé. Elle me jette un clin d’œil, puis roule une pelle d’enfer à Cécile. Les applaudissements fusent. Je bande à tout rompre.



Julien


Cette soirée est vraiment en train de partir en vrille. Voilà que Manon est en train de rouler une pelle à ma femme ! Mathilde hier, Manon aujourd’hui. Où va-t-on s’arrêter ? Manon perd encore. Laura (quelle peste quand elle veut !) propose : « Après la pelle, il faut passer à plus chaud, vous ne trouvez pas ? Je dirais une petite caresse entre les jambes ». Acquiescement timide. Personne n’ose la contredire. Le temps est comme suspendu. J’ai le sentiment que nous surfons tous sur cette ligne de crête, avec la peur que cela s’arrête, et la crainte que cela continue.


Mais je ne manquerais ce spectacle pour rien au monde. La main de Manon qui s’approche de l’entrejambe de Cécile. Ma chérie entrouvre ses cuisses – elle se laisse faire, résignée – ou bien consentante. Elle ferme les yeux lorsque deux doigts (j’ai une vue plongeante, et je suis le seul) la pénètrent et récoltent sa liqueur.


Mais c’est déjà fini. Manon n’est pas allée au-delà des règles. Déjà, la nouvelle partie commence. Laura perd de nouveau et se retrouve toute nue, elle aussi. Elle exhibe fièrement son sexe totalement épilé (que c’est excitant…) – cette fille n’a aucune pudeur, c’est elle qui insuffle son énergie à la partie. La partie suivante l’oblige à faire le tour de la table pour aller rouler une pelle à Cécile. Elle vient se glisser entre ma chaise et la sienne (au passage, le contact de sa jambe sur ma cuisse m’envoie une violente décharge de plaisir), se penche (son petit abricot apparaît entre ses fesses juste devant moi) et embrasse Cécile à pleine bouche. Cela dure plus de temps que ce qu’exigerait la règle. Je la soupçonne d’y prendre du plaisir. Je soupçonne également Cécile.


Je la soupçonne aussi de perdre volontairement. Le duo se reforme encore. Cette fois, Laura reste derrière Cécile. Ses deux mains enserrent la chaise, glissent sur son ventre, et plongent entre ses cuisses. Je les vois prendre possession de l’intimité de ma chérie qui se cambre de plaisir. Elle ne peut réprimer un soupir, presque un cri, ferme les yeux et se mord la lèvre. Je devine les doigts polissons de Laura s’affairer sur son bouton – puis se retirer. Personne autour de la table ne peut douter que les deux aient pris leur pied. Cécile me jette un regard paniqué, haletante. Je lui prends la main et lui murmure : « tout va bien, ma chérie ».



Mathilde


Quelle garce cette Laura ! Elle a failli faire jouir Cécile, je l’ai bien vu. Une pointe de jalousie me perfore le ventre. Heureusement, c’est maintenant Antoine qui perd – il était encore tout habillé. J’hérite du rôle de Présidente – j’aurais bien aimé l’avoir au tour précédent et goûter cette coquine de Laura. D’ailleurs, quelle aurait été l’étape suivante, après les caresses ?


Je m’estime contente d’avoir encore ma culotte. Seul Julien est encore dans mon cas : Antoine vient d’enchaîner trois défaites consécutives et me voici en possession de tous ses vêtements. Et maintenant, il va m’embrasser. Je me laisse faire. Après tout, je suis libre, pourquoi ne pas en profiter. Il embrasse bien, avec douceur. J’apprécie. Ce n’est pas tous les jours qu’un beau mec tout nu, la bite au garde-à-vous vient vous rouler un patin.


J’appréhende la partie suivante. J’ai beau être Présidente, est-ce bien un privilège que de subir les caresses du Trouduc ? Je n’ai pas trop le temps de me poser la question : je perds rapidement (adieu ma culotte – Thomas l’accueille avec un sourire). Mais la partie suivante, c’est Laura qui perd. Tout le monde la regarde. Après les caresses, que va-t-elle nous inventer ? Elle se lève, contourne la chaise de son mec, tire légèrement celle de Thomas en arrière (quelle érection !), et vient se planter face à lui, jambes écartées. Il doit avoir une vue magnifique sur sa petite chatte épilée.


Puis, sans un mot, et avec lenteur, pour bien nous laisser le loisir d’intégrer ce qui se passe, elle vient s’asseoir sur ses genoux, passe ses bras dans son dos, relève ses fesses, colle son ventre sur le sien, sa poitrine sur son visage, puis descend, lentement, nous voyons tous le sexe de Thomas disparaître entre ses cuisses. Tandis qu’elle commence un lent mouvement de va-et-vient, je jette un coup d’œil à Manon – elle est livide. Après que nous ayons fait l’amour, tout à l’heure, elle m’a expliqué qu’elle venait de sortir avec Thomas, qu’elle était amoureuse, mais qu’elle avait voulu essayer au moins une fois avec moi, avant de s’engager avec lui. Je ne lui en veux pas du tout – au contraire. C’est tout elle cette honnêteté, ce naturel.


Et voilà que Laura est en train de baiser son nouveau mec, sous ses yeux – et sous les nôtres par la même occasion. Certes, notre jeu nous emmenait inévitablement à cette issue, et nous l’avons acceptée. Alors maintenant, il faut assumer. Une idée germe dans mon esprit. Je fais un signe à Manon, qui le comprend immédiatement. Nous nous levons, contournons Cécile, frôlons les deux amants emboîtés, et encadrons Antoine, le tirant de la contemplation béate de sa copine s’enfilant sur le sexe de Thomas.



Cécile


Les deux filles se sont levées. À côté de moi, Laura se dandine sur les genoux de Thomas. D’où je suis, je ne vois pas très bien, mais j’ai compris qu’il était en elle. Elle le serre fort dans ses bras enfouissant son visage entre ses seins. Après quelques instants de stupeur, il a commencé à lui caresser les fesses et le dos.


Et voici que Manon et Mathilde entourent Antoine. Lui n’a pas du tout l’air choqué par ce que fait Laura. Au contraire, il a l’air très excité. Je me demande comment réagirait Julien si je faisais une chose pareille. Elles se plantent devant lui, lui cachant le spectacle – il lève la tête vers elles, l’air ravi. D’un même mouvement, elles viennent s’asseoir à califourchon sur ses cuisses et, imitant Laura, enfouissent son visage entre leurs quatre seins, tout en s’embrassant langoureusement. C’est comme si un poignard me perçait le cœur. J’imaginais que Mathilde m’était réservée.


Je les vois toutes deux descendre une main entre les jambes d’Antoine. Je ne vois pas les détails, mais j’imagine. Lui se laisse faire, participe : ses mains partent à l’exploration des deux paires de fesses, des dos, des épaules… bref, il en profite.


Enfin, Laura semble prendre conscience de ce qui se trame à côté d’elle. Elle se penche légèrement en arrière, libérant le visage de Thomas de l’emprise de ses seins. Elle se met à caresser elle aussi le dos de Manon, juste à côté d’elle, ce qui la fait sursauter. Les deux filles se font face, chacune assise sur les genoux du copain de l’autre. Je retiens mon souffle pendant qu’elles se jaugent. Et puis, après ce moment suspendu qui m’a semblé une éternité, elles s’embrassent à leur tour doucement et langoureusement, scellant leur pacte de plaisir, validant l’abolition des limites, l’instauration de nouvelles règles.



Manon


J’ai chaud, je me sens moite de partout. Le baiser de Laura a fait fondre toutes mes défenses. Je réalise tout à coup combien on se ressemble toutes les deux. Il y a une minute, je la traitais de salope. Mais après tout, je suis comme elle. Ou plutôt, nous sommes toutes les deux prêtes à toutes les expériences pour notre plus grand plaisir. Qu’elle profite de Thomas, après tout, pourvu qu’il me revienne ensuite. Maintenant, ma petite Mathilde, c’est à nous de profiter d’Antoine.


Nous échangeons un coup d’œil – je vois qu’elle est prête à me suivre. Je descends des genoux d’Antoine et m’accroupis à ses pieds – elle fait de même. Son sexe est dressé devant nous. Je suis toujours intimidée à ce moment où je me retrouve seule face à ce morceau de chair vibrante, loin du visage réconfortant de mon amant. Mais cette fois, je ne suis pas seule : Mathilde est avec moi.


Nous posons chacune une main sur son sexe. J’aime bien – c’est chaud, et nous jouons avec, cherchant à en évaluer la raideur, jouant à emmêler nos doigts autour, titillant le prépuce, étalant les petites gouttes de mouille perlant à l’extrémité. Ça me donne envie de goûter. Mmmm, pas mal ! J’essaye encore. Il remplit ma bouche, je dois faire des efforts pour ne pas le mordre. Mais que c’est excitant. Je le laisse à Mathilde qui l’avale à son tour. Il est dur comme du béton, maintenant.


À côté de moi, Laura continue son va-et-vient lascif sur le sexe de Thomas qui règle ses mouvements en la tenant par les fesses. Accroupie comme je le suis, je peux maintenant bien voir ses lèvres trempées absorber la tige de chair, les bourses ballotter en cadence… je m’en saisis de ma main gauche. Douce sensation que ces deux boules se balançant dans leur enveloppe de peau fripée. J’ai maintenant deux paires de couilles dans mes mains, que je serre doucement. À ma droite, Mathilde engloutit goulûment le pieu d’Antoine. À ma gauche, la mouille de Laura coule sur mes doigts. Au gré de ses mouvements, mes doigts effleurent son intimité.



Julien


Le spectacle sous mes yeux m’a d’abord tétanisé. Laura chevauchant lascivement Thomas, Manon et Mathilde s’échangeant la queue d’Antoine d’un air complice, les mains allant de l’une et de l’un à l’autre, les baisers entre filles… Je suis subjugué par les cinq jeunes se laissant aller à leur plaisir. Si j’ai été choqué au début qu’ils osent à ce point faire tomber les barrières, je ne peux à présent le nier : ils m’excitent follement – ils sont beaux.


Cécile est comme hypnotisée par le spectacle qui se déroule juste à côté d’elle. Par moment, les cuisses de Laura viennent au contact de ses jambes au gré de ses mouvements sur le sexe de Thomas. Je cherche en vain son regard.


Enfin, je parviens à l’accrocher. Il y brille une étrange lueur que je peine à décrypter. Cet échange dure de longs instants. Maintenant, je sais. Je me lève. Je retire mon boxer (eh oui, je l’avais encore !), fais le tour de la table (les chaises entre Cécile et moi sont vides désormais) et m’approche d’elle. Elle se lève à ma rencontre. Je la prends dans mes bras. Sa peau nue est chaude et moite contre la mienne, je l’enveloppe dans mes bras, nos bouches se soudent, nos lèvres se mêlent, mon sexe en acier s’écrase sur son ventre, ses fesses vibrent dans mes mains.


Je m’assois à côté de Thomas. Cécile me chevauche, puis vient s’empaler sur moi. Délice de mon pieu fendant ses chairs détrempées. Je la guide en soutenant ses fesses, mes doigts se rejoignant dans sa fente, titillant sa rosette glissante de mouille.


Laura a réalisé ce qui se tramait à côté d’elle. Depuis quelques instants, déjà, elle gémit de plaisir en continu. Elle a légèrement basculé en arrière, maintenant, et Thomas a empoigné ses seins. Elle se maintient en s’accrochant à son cou. Entre ses fesses, la main de Manon va et vient. Au-delà, je ne vois plus ce qui se passe.


Cécile va et vient, elle aussi, sur mes genoux, elle grogne de plaisir. Ma jambe touche celle de Thomas – il accepte le contact – sa chaleur m’électrise – et même se rapproche imperceptiblement. Cécile et Laura sont maintenant cuisse contre cuisse, leurs pieds relevés sur le rebord de la chaise pour mieux s’empaler. Laura relève encore sa jambe et vient la passer au-dessus de celle de Cécile, son pied vient caresser ma fesse.


Les deux femmes se regardent maintenant, chacune contemplant le plaisir monter dans les yeux de l’autre. Cécile s’est légèrement tournée vers Laura, lâche mon épaule de sa main droite, et enserre celles de Laura, l’amène doucement à elle. Elles s’embrassent doucement, leurs lèvres se frôlant à peine, se titillant du bout de la langue.


Ma main gauche va à la rencontre des seins de Laura, doux, bien fermes, souples. Thomas me laisse la place volontiers, part à l’exploration des petits seins de ma Cécile qui s’offrent à lui.


Nous avons rejoint le groupe. Notre couple s’est dissous dans cet amas de plaisir. Il n’a pourtant jamais été aussi fort qu’à ce moment-là.