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29/08/22
Résumé:  L’apogée de Rome correspond, dans les milieux privilégiés, à une période d’émancipation que la femme ne retrouvera pas avant longtemps.
Critères:  fh fhhh extracon nympho exhib partouze nonéro portrait historique -historiqu
Auteur : OlgaT  (Quadragénaire, j’aime mêler culture et érotisme)      Envoi mini-message

Collection : Histoires de femmes libres
La patricienne scandaleuse et la princesse débauchée

Cette collection parle de femmes qui, par leur pensée, leurs écrits, la liberté de leurs mœurs, ont été des précurseurs dans l’histoire.





Après la Grèce et la mythique Cléopâtre, la Rome antique, à travers le parcours de femmes emblématiques, nécessitait deux chapitres dans cette série consacrée à ces « femmes libres », dont la conduite reste un objet de scandale à travers les siècles.


L’apogée de Rome correspond, dans les milieux privilégiés, à une période d’émancipation que la femme ne retrouvera pas avant longtemps. Ce chapitre raconte le parcours d’une patricienne, Clodia Metelli, et d’une princesse, Julie, fille d’Auguste. Moins célèbres que Cléopâtre ou Messaline, elles n’en ont pas moins poussé très loin la liberté de leurs mœurs, suscitant opprobre et scandales.


Ces femmes ont revendiqué leur liberté et leur droit au plaisir dans une société romaine patriarcale : le « pater familias » avait tout pouvoir sur l’ensemble de sa descendance, patrimoine compris. En se mariant, les filles passaient sous une autre autorité masculine, celle de leur époux. En raison de l’accent mis sur la famille, la sexualité féminine est, à Rome, à la base de l’ordre social. Les Romaines se doivent d’avoir une sexualité uniquement dans le cadre du mariage. Les filles se mariant pour la première fois se doivent d’être vierges.


L’adultère de la femme n’est pas accepté. L’inflexible Caton le Censeur, qui vécut au 3e siècle avant notre ère, affirme qu’un mari a un droit de mort sur sa femme s’il la trouve en train de le tromper. Ce « droit » barbare existait bien, mais c’était plus une coutume privée, tombée en désuétude, qu’un droit légal.


L’expansion territoriale de Rome vers l’Orient hellénistique va changer peu à peu la situation des femmes et bouleverser les mœurs. Sous la République, la femme était strictement soumise à l’autorité de son « seigneur et maître ». Sous l’Empire, elle l’égale, elle le concurrence, quand elle ne le domine pas. Elle était placée sous le régime de la communauté des biens ; elle vit à peu près sous celui de leur complète séparation. La femme romaine sous l’Empire est financièrement indépendante et jouit dans le mariage des mêmes droits que l’homme.


Elle s’enorgueillissait de sa fécondité, et elle la redoute. Elle était fidèle, elle est devenue volage. Les divorces étaient rares, ils se succèdent à un rythme si rapide qu’y recourir avec cette désinvolture c’était vraiment, comme dit, au 1er siècle, le poète Martial, « pratiquer l’adultère légal ». Pour divorcer, il suffit désormais que l’un des époux le fasse savoir devant témoins : l’union est aussitôt dissoute.


Des empereurs vont tenter de freiner cette évolution. Auguste en particulier édicte des lois qui font de l’adultère un délit. Le mari trompé doit réclamer un procès. S’il ne le fait pas, c’est le père de sa femme qui peut intenter une action, puis, passé un certain délai, n’importe quel citoyen romain et donc l’empereur. Auguste exige que l’épouse adultère soit répudiée, perde la moitié de sa dot, un tiers de ses biens et se voit condamnée à la relégation. La loi interdit à toute femme convaincue d’adultère de se remarier et de revêtir la tenue des matrones. Elle était même tenue de porter la toge brune des prostituées. Nous verrons qu’Auguste appliquera cette législation à sa fille unique, Julie.


La sévérité des lois n’empêche pas que s’imposent le changement des mentalités et une grande liberté des mœurs, du moins dans la haute aristocratie romaine et jusque dans l’entourage de l’empereur. Des femmes vont pousser loin, très loin cette liberté. En voici deux exemples.




Clodia Metelli, la patricienne scandaleuse



Clodia, née vers 95 avant notre ère, est issue de l’une des familles les plus aristocratiques de Rome. Son demi-frère est Publius Clodius Pulcher, tribun du peuple, célèbre démagogue, adversaire de Cicéron et partisan de Jules César. Mariée à Metellus Celer, raison pour laquelle elle est également appelée Clodia Metelli, il était de notoriété publique qu’elle lui était infidèle. Les disputes entre les époux étaient fréquentes, même en public.


Devenue veuve, Clodia continue à collectionner les amants, dont le poète Catulle, qui l’a immortalisée sous le nom de « Lesbia ». Dans ses textes, Catulle stigmatise sa luxure. Ainsi dans ce poème adressé à Cælius, autre amant de Clodia :


Cælius, notre Lesbie, cette Lesbie,

La Lesbie même que Catulle aimait

Plus qu’il ne s’aimait lui-même et toute sa famille,

Maintenant au coin des rues et dans les ruelles

Fait plaisir aux hommes distingués de Rome.


En 56 av. J.-C., sa relation avec ce même Cælius prend fin. Clodia accuse alors publiquement son ex-amant de tentative d’empoisonnement. L’accusation mène à un procès. La défense de Cælius est assurée par Cicéron, le plus célèbre orateur de l’époque qui obtiendra que son client soit innocenté. Cicéron a des intérêts personnels dans cette affaire. Clodius, le frère de Clodia, est son plus farouche opposant politique. Alors que Cicéron accuse Clodia d’être une séductrice et une ivrogne, il semble lui avoir fait des avances, se vengeant ainsi d’avoir été repoussé.


Dans sa défense de Cælius, Cicéron joue sur des stéréotypes sexistes pour convaincre le jury que Clodia a contraint Cælius à avoir une liaison avec elle. Pour Cicéron, Clodia est tout ce qu’une femme romaine ne devrait pas être. Voici ce que dit Cicéron au sujet de Clodia dans son plaidoyer :


Une femme qui n’est pas en possession de mari et qui a ouvert sa maison à n’importe qui. Elle s’est publiquement installée dans la vie galante, elle dîne délibérément avec des hommes qui ne lui sont rien. Sa démarche, sa toilette et son escorte, et non seulement le feu de ses regards et la liberté de ses propos, mais ses étreintes, ses baisers, ses baignades, ses promenades en barque, ses soupers dénoncent, je ne dis pas seulement une femme galante, mais une femme affriolante.


Cicéron surnomme Clodia « quadrantaria », c’est-à-dire celle qui vaut un quart d’as, usant ainsi d’un sobriquet pour l’assimiler à une courtisane et au salaire qu’elle mérite. En l’occurrence, il s’agit même du tarif le plus bas, celui des « lupa », les louves des lupanars les plus sordides du quartier le plus mal famé de Rome, Suburre.




***




Provocatrice et libertine, Clodia s’abandonnait-elle aussi facilement ? Pour Quintilien, un célèbre avocat du siècle suivant, elle disait oui dans la salle à manger et non une fois dans la chambre. Sans doute mesure-t-elle sa propre liberté à l’aune du désir suscité chez des hommes plus jeunes qu’elle.


Au-delà de son libertinage, Clodia a refusé d’être reléguée à la vie domestique et était active dans la vie politique de Rome. L’hostilité qu’elle a endurée témoigne de son défi face à la misogynie généralisée de Rome à cette époque. Clodia, comme tant d’autres femmes libres, a subi un procès à charge, de la part de Catulle, un amant déçu et de Cicéron, un politicien conservateur.


Clodia est un formidable personnage de roman. Elle apparaît ainsi dans la série « Les Mystères de Rome », de Steven Saylor. Elle joue un rôle important dans plusieurs ouvrages de la série de romans historiques « SPQR » de John Maddox Roberts et dans le roman « Conspirata » de Robert Harris, le second ouvrage d’une trilogie au sujet de la vie de Cicéron.


La patricienne est également le personnage principal du roman « Clodia » de Robert DeMaria. Elle figure dans le roman « Les Ides de Mars » (The Ides of March) de Thornton Wilder (1948). Le livre raconte les événements ayant mené à l’assassinat de Jules César. L’auteur y décrit les relations entre Clodia et Catulle. Clodia et Catulle sont également les personnages principaux du roman « Counting the Stars » d’Helen Dunmore (2008).




***




Par sa conduite de femme libre, Clodia a ouvert le terrain aux évolutions des esprits, des mentalités, des comportements, qui, un siècle plus tard, ont rendu possibles des conduites comme celles de Julie, fille d’Auguste ou de la célèbre Messaline.




Julie, la fille débauchée d’Auguste



Julie, née en 39 avant notre ère, est la fille unique d’Auguste. Elle a eu une éducation austère, afin de lui inculquer les mœurs traditionnelles romaines et la préparer à être une parfaite Matrone. Auguste lui a imposé d’épouser successivement ses héritiers présomptifs, à savoir son cousin Marcellus (en -25), puis Agrippa (en -21), le bras droit de son père et enfin Tibère, le fils de son épouse Livie, l’épouse d’Auguste. Deux fois veuve, elle joue le rôle que son père attend d’elle, en donnant des héritiers à l’empire.


Libre, belle, excentrique, Julie est également intelligente, brillante, cultivée, fréquentant artistes et intellectuels. Elle n’hésite pas à accompagner son mari Agrippa dans ses voyages à travers l’Empire. Femme émancipée, elle multiplie les banquets comme les liaisons adultères. Exhibitionniste et partouzeuse, elle finira par aller trop loin. Car, pour son malheur, Auguste, malgré ses débauches privées, considère que de telles pratiques ne sont pas accessibles aux matrones et en particulier à sa fille.


Lors de leur mariage, son second mari, Agrippa, a quarante-deux ans, Julie en a seize ! Même si elle lui donna cinq enfants, le mariage ne fut guère heureux, et c’est à partir de ce moment que datent les premières infidélités de Julie.


Auguste lui retire rapidement ses deux fils, Caius et Lucius, pour les prendre directement sous sa coupe et en faire ses héritiers. La vie de Julie se dérègle de plus en plus : elle ne craint pas de s’afficher en public avec de jeunes hommes, avec lesquels elle flirte outrageusement. Lors des jeux du cirque, elle offre un contraste frappant avec sa belle-mère Livie, digne matrone romaine. Julie, dans la tribune voisine, s’affiche dans une tenue excentrique et rit à gorge déployée. Auguste s’empresse de lui reprocher son comportement, mais elle répond avec impertinence qu’elle est jeune et qu’elle profite de la vie.


On raconte qu’elle vint un jour voir son père dans une robe un peu trop osée. Auguste ne fit aucune remarque. Le lendemain, elle changea de style de toilette et embrassa son père, tout content, avec une apparente gravité. Mais lui qui, la veille, avait dissimulé son mécontentement, ne réussit pas à cacher sa joie et dit :



  • — Comme cette tenue convient mieux à la fille d’Auguste !


Julie a le sens de la répartie :



  • — C’est qu’aujourd’hui je me suis faite belle pour les yeux de mon père, hier c’était pour ceux de mon mari !


À ceux qui s’étonnent que tous ses enfants ressemblent à Agrippa, la jeune femme réplique :



  • — Je ne prends de passager que lorsque le navire est plein !




***




À la mort d’Agrippa, en 12 avant notre ère, Julie est veuve pour la seconde fois. Ayant rempli son rôle, qui était de donner des héritiers à son père, Julie pourrait enfin mener la vie libre qu’elle désire tant, ou bien convoler une troisième fois avec un élu de son choix. Or Auguste estime que ses héritiers, ses petits-fils Caius et Lucius, sont encore bien jeunes, et qu’un mari trop ambitieux risquerait de rompre l’équilibre de la succession qu’il a programmée. Il va donc trouver pour Julie un troisième mari, qui sera aussi de son choix, comme les deux premiers, et c’est là que son épouse Livie va entrer en scène. Ayant toujours exercé une forte influence sur Auguste, elle pousse en avant Tibère, le fils issu de son premier mariage.


Tibère est dévasté, car obligé de divorcer de son épouse Vipsania, qu’il adorait. Bien qu’il ait été élevé avec Julie depuis sa plus tendre enfance, il ne l’aime pas et Julie ne l’apprécie guère non plus. Tibère aime les femmes douces et effacées. Tout le contraire de Julie, avec son comportement excentrique. L’attitude de Julie, entourée de ses nombreux amants, contraste avec le caractère particulièrement réservé de Tibère. Les deux époux ne font rien pour cacher leur mésentente et leur antagonisme. Dès l’an – 7 av. J.-C., ils vivent pratiquement séparés.


Julie, qui vient d’atteindre la trentaine, profite de sa beauté pour multiplier les intrigues amoureuses et s’épuiser dans des fêtes toujours plus somptueuses. Le lieu de prédilection de Julie pour ses plaisirs est la station balnéaire de Baïes, la Saint-Tropez des Romains, dans le golfe de Naples. À Baïes se retrouve toute la jeunesse dorée, riche et libertine de Rome, et où elle ne va pas rater les occasions de collectionner les amants. Baïes est un lieu de débauche qui a mauvaise réputation, mais c’est aussi un endroit où l’on cultive les lettres et la poésie.


Julie affiche des mœurs plus que libres dans une société évidemment faite pour les hommes, mais elle affirme que les femmes ont aussi des droits, dont celui d’être libres de leur corps. Elle s’oppose, hors de toute hypocrisie, à une austérité qui n’est que de façade. Elle ne soumet pas à la volonté des hommes haut placés, y compris son père.


Auguste commence à entendre les ragots que l’on colporte sur la conduite de sa fille : ses toilettes extravagantes, ses dépenses inouïes et sa vie de plaisirs ininterrompus. Dans un premier temps, il préfère nier l’évidence : pour lui, Julie possède un tempérament exubérant et a le malheur d’avoir un trop plein de vitalité.




***




Julie prend alors pour amant Iulius Antonius, le fils de Marc Antoine, l’amant de Cléopâtre et grand rival d’Octavien, le futur Auguste. Vivant cette passion au grand jour, Julie va alors commettre une erreur fatale : en l’an -2 av. J.-C., elle organise une fête nocturne chez elle, qui se transforme en orgie, puis en folle équipée dans les rues de Rome, pour se terminer sur le Forum en bruyante bacchanale. Julie et Antoninus s’approchent de la statue de la déesse Marsyas, qui représente la liberté de la République. Juchée sur les épaules de son amant, Julie dépose une couronne de fleurs sur la tête de la déesse, revendiquant ainsi sa propre liberté.


Le scandale est immense. Julie est devenue le symbole de la femme émancipée et a trahi, aux yeux de son père, ce qu’elle aurait dû symboliser, c’est-à-dire les vertus domestiques et la discrétion. Auguste est hors de lui et Livie l’encourage à la plus grande sévérité. L’empereur fait lire devant les sénateurs une lettre où il dénonce la vie déréglée de sa fille. Auguste entend sanctionner l’immoralité et la débauche de la jeune femme : les amants qu’elle recevait en groupe, les promenades et les orgies nocturnes, le choix de la place publique elle-même et la tribune aux harangues, d’où le père avait publié sa loi sur l’adultère, pour se transformer d’adultère en courtisane vénale et se livrer à des amants inconnus à qui elle permettait tout.


Les historiens s’accordent à penser qu’il y avait aussi en arrière-plan un complot politique, destiné à assurer la succession à son amant Antoninus, au détriment du futur empereur Tibère.


Ses lois sur l’adultère sont implacables : Auguste va les appliquer sans pitié. Antonius est condamné à mort. Apprenant la nouvelle, le jeune homme préfère se suicider. Tous les amis de Julie qui ont participé à ses fêtes sont exilés loin de Rome. La loi autorise Auguste à exécuter sa fille coupable d’adultère. Il y a songé, puis se décide à la bannir sur l’île de Pandateria, au large des côtes de Campanie.


Le lieu choisi pour la détention de Julie est particulièrement sinistre : il s’agit d’un caillou sans végétation, battu par les vents et où se trouve une villa fortifiée sans aucun agrément. Peu après la sentence, la jeune femme, alors âgée de trente-sept ans, est emmenée, sous bonne escorte jusqu’à cet îlot. Elle se retrouve seule en compagnie d’un bataillon de soldats qui doit la surveiller et lui interdire tout contact extérieur. Auguste est formel : en dehors de ces soldats, aucun homme ne peut l’approcher. Tous les agréments de sa vie passée sont supprimés : le vin lui est interdit, de même que le mobilier et les vêtements élégants. La nourriture qui lui est servie est réduite à sa plus simple expression : du pain, du fromage, des fruits.


Les conditions de l’exil de Julie sont bientôt connues à Rome, et certains demandent la clémence d’Auguste. Même Livie se joint à ceux qui demandent à Auguste d’améliorer le sort de Julie. Tibère lui-même, qui est alors en exil volontaire à Rhodes et vient de divorcer de la jeune femme à la demande d’Auguste, se résout à écrire pour réclamer qu’on adoucisse ses conditions de détention. Mais Auguste est inflexible. Il autorise seulement la mère de Julie, son ex-épouse Scribonia, à séjourner auprès de sa fille et à partager son sort. Au bout de cinq ans d’exil, Julie est transférée avec sa mère sur la côte du détroit de Sicile, à Rhegium, mais les conditions de son exil demeurent les mêmes et elle n’a droit à aucun adoucissement. Son calvaire va durer au total seize ans !


Lorsque Auguste meurt en 14 apr. J.-C., Tibère lui succède. Divorcé de Julie, il aurait pu mettre fin à l’exil de son ancienne épouse ; or, mystérieusement, celle-ci décède quelques semaines après l’avènement de Tibère, à l’âge de cinquante-trois ans. La rumeur d’un empoisonnement se répand à Rome, mais il est plus vraisemblable que Julie, dont la santé s’était délabrée au gré des privations, soit morte d’épuisement.




***




Pour son malheur, Julie était la fille d’un empereur qui se prétendait puritain, du moins dans ses prises de position politique, parce que, sur le plan privé, l’historien Suétone en raconte de bien belles sur lui. Auguste prétendait restaurer l’ordre moral. En affichant sa volonté de totale liberté, en revendiquant son droit à tous les plaisirs, en poussant très loin ses provocations, cette princesse si moderne et imprudente a payé au prix fort son insouciance.


Après elle et malgré son châtiment qu’Auguste voulut exemplaire, le libertinage va se poursuivre dans la haute société romaine et au plus haut sommet de l’État : Messaline, épouse de l’empereur Claude en est le symbole le plus célèbre.




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Pour ceux et celles qui voudraient aller plus loin, je les renvoie aux ouvrages suivants :


• Catherine Salles : « L’art de vivre au temps de Julie, fille d’Auguste » (Nil éditions, 2000)

• Guy Fau : l’émancipation féminine dans la Rome antique (Les Belles Lettres, 2009). Ce livre comprend un chapitre sur Clodia et un autre sur Julie.

• Virginie Girod : « La véritable histoire des douze Césars » (Perrin 2019)




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À suivre (4) : Messaline et Faustine, des impératrices sulfureuses