n° 21133 | Fiche technique | 28231 caractères | 28231Temps de lecture estimé : mn | 09/09/22 |
Présentation: Une Histoire totalement amorale | ||||
Résumé: Le cœur a ses raisons que la raison ignore (Les Pensées, Blaise Pascal) | ||||
Critères: fh inconnu caférestau policier -policier | ||||
Auteur : Charlie67 Envoi mini-message |
Le directeur de cabinet du Premier ministre venait de terminer son exposé et Aline Lecocke le regardait dubitativement. Carrée dans son fauteuil, elle lui faisait face et réfléchissait avant de lui répondre.
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Jean caressa une fois encore ce sein au velours si délicat. Il ne pouvait quitter sa compagne ainsi. Ils avaient fait l’amour une bonne partie de l’après-midi puis s’étaient assoupis tous les deux. Il regardait ce corps voluptueux fait pour l’amour, son amour.
Sa main flatta cette poitrine dénudée, sa bouche retrouva ce téton précédemment cajolé. La belle émergea lentement de ses rêves pour replonger presque immédiatement dans un nirvana sensuel et charnel.
Jean, par de petits baisers parsemant le visage, le cou et la poitrine de son amie, accompagna avec légèreté le réveil d’Annabelle. Un sourire de contentement apparut sur le visage de la femme. Elle se blottit contre ce torse viril et ne put contenir un :
L’homme la serra fortement dans ses bras, comme pour la garder prisonnière, sachant très bien que dans une heure il devrait la libérer, la rendre à sa vie, la rendre à son mari. Il effaça cette idée de son esprit et regarda Annabelle avec un grand sourire. Il s’élança ensuite à l’assaut de ce cou gracile puis, par petites touches des lèvres, s’attaqua à cette poitrine si tentante.
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Aline regardait ses subordonnés, tous assis autour de la table de réunion. De son fauteuil, elle en imposait, le cheveu court, la silhouette massive et cet éternel tailleur-pantalon lui donnaient un air hommasse. On lui prêtait sans aucune preuve des relations lesbiennes, mais dans le service tout le monde s’accordait à dire : « elle en avait… ! »
La cheffe avait exposé à son service le problème posé par le gouvernement de la république. Elle attendait une solution ou tout au moins une idée, un brainstorming. Rien ne semblait en sortir. Qui admirant la tapisserie ou qui compulsant frénétiquement des notes qu’ils n’avaient sûrement pas prises, tous avaient cet air absorbé et pénétré qui sied si bien à ce genre de réunion. Tous, sauf un qui la regardait avec le sourire. Elle l’interpella donc :
Évidemment, le cul, réfléchit-elle. Il est sûr que, s’appelant Casanova… !
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Jeremy regardait le fond de son verre qui s’asséchait de plus en plus. Il en était à combien ? Trois, quatre verres de whiskies ? Il ne savait plus, l’ivresse le guettant, il voyait son environnement sous un rose idylliquement trompeur. De toute façon, il savait pourquoi il était là. Quand une main amicale se posa sur son épaule et que son possesseur lui dit :
Il regarda la personne, la jaugea et répondit :
Jérémy devisa quelque temps avec l’individu qu’il avait rencontré. De toute façon, ce genre d’endroit interlope était fait pour cela : une rencontre… ! L’homme avait l’air charmant et avait une conversation soutenue, intéressante. Il savait que son physique avait toujours attiré aussi bien les mâles que les femmes. Il n’avait jamais pris aucune initiative en la matière, et pourtant, il avait eu de nombreuses aventures… alors, pourquoi pas avec ce gars ? Il rejoindra son épouse après.
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Olga se maîtrisa pour ne pas se retourner. Le reflet qu’elle avait vu dans la vitrine lui paraissait familier. Cet homme semblait la suivre. Examinant cette image, elle en jaugea la stature, la prestance. Tout à fait acceptable, se disait-elle. Pourquoi pas un petit intermède en milieu de journée ?
Elle avisa une terrasse de restaurant, s’y installa et attendit.
Olga, assise à cette terrasse, sirotait le café qui venait de lui être servi. Elle avait chaussé ses larges lunettes de soleil qui lui permettaient de tout épier sans se faire remarquer. L’homme avait fait semblant de fortement s’intéresser à son téléphone portable, simulant ou rédigeant réellement un message. Il mit encore quelques minutes avant de s’installer à l’autre bout de cette esplanade. Olga eut un petit rictus de dépit à la commissure des lèvres. Encore un grand timide, se dit-elle. Elle enleva ses bésicles et le regarda avec instance, puis lui fit un grand sourire. Ensuite, prenant ses affaires, elle se leva et s’installa délibérément à la table de l’homme.
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Aline avait rassemblé dans son bureau ses adjoints directs ainsi que Casanova qui semblait bien être le seul à avoir une idée qui tienne la route pour satisfaire les desiderata du gouvernement. Après quelques jours de réflexions, elle attendait un plan d’action de son subordonné. Étaient aussi présents : Dubreuil du groupe politique, celui qui dit ce qui est politiquement correct, et Jonas du groupe « action » qui dit ce qui est matériellement possible… !
Les deux adjoints, connaissant bien leur supérieure, eurent un sourire de connivence et de compassion pour le jeune polytechnico-énarque.
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Jérémy en était maintenant à son dixième whisky et avait de plus en plus de mal à se concentrer sur la conversation. Cela lui convenait bien. Il préférait noyer le ratage de sa vie dans l’alcool plutôt que d’y faire face. Si son couple avait été un feu d’artifice en ses débuts, son éternelle passivité avait petit à petit érodé cette union. Il en était de même de ses nombreuses maîtresses et de ses nombreux amants. Tout le monde se lassait de sa veulerie. Le bout du bout avait été atteint aujourd’hui même avec son licenciement pour cette bête histoire de cul. Son épouse, pour une raison qu’il ne comprenait pas, le soutenait encore et toujours, malgré tous ses avatars.
Jérémy était maintenant dans un état éthylique avancé et avait raconté ses déboires à son compagnon de beuverie. Étonnamment, ce dernier ne donnait aucun signe de faiblesse et le soutenait en sortant du bar. La proposition de continuer la soirée vint tout naturellement. Il laissa l’homme le conduire à sa voiture et l’y installer. Une fois le véhicule lancé, il interpella tout de même son conducteur.
Le passager regardait admirativement son conducteur. Il adorait les machos, sûrs d’eux et frimeurs, tout son contraire. Il savait qu’il allait passer à la casserole et attendait ce moment avec impatience.
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L’atmosphère dans le bureau d’Aline devint de plus en plus tendue. Tous les regards étaient tournés vers le jeune énarque.
Chacun ayant secoué négativement la tête, la séance fut levée.
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Après s’être délibérément installée à la table de son suiveur, Olga se présenta.
Olga regardait maintenant son interlocuteur avec intensité. L’homme, lui, se rasséréna rapidement. L’effet de surprise passé, il se dit qu’un contact aussi franc et aussi direct ne serait pas plus mal. De toute façon, il aurait fallu un jour ou l’autre qu’une relation s’installe !
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L’opération étant engagée, ne restaient dans le bureau d’Aline que Casanova et Jonas. Ce dernier supervisait les actions sur le terrain. Dans leur service directement rattaché au Premier ministre et qui n’avait de comptes à rendre à aucun autre ministère, la discrétion était de mise. Si l’activité principale concernait le renseignement, il arrivait que certaines interventions « physiques » soient nécessaires et Jonas était l’homme de la situation. Ayant débuté sa carrière dans les bérets rouges, il avait ensuite fait le tour de tous les services experts en la matière.
Aline regarda son subordonné avec insistance, puis elle reprit :
Aline regarda son subordonné avec un petit sourire amusé. Puis, se tournant vers le troisième participant :
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Jérémy s’était laissé ballotter par les incertitudes de la route et les certitudes de son chauffeur. Maintenant devant la porte d’un cossu pavillon de banlieue, il savait à quoi s’en tenir. Il s’en réjouirait presque si sa journée n’avait été si mauvaise, avec son licenciement. Il était d’ailleurs temps de trouver une compensation, un réconfort, et cet homme allait le lui donner, il en était persuadé.
Son hôte le fit asseoir dans un vaste canapé de ce salon aux formes vieillottes, mais qui respiraient l’opulence. Ils n’étaient qu’à un mètre de distance et se regardaient en souriant. Jérémy aurait bien bu un dernier verre avant de passer à la casserole. Peu importe si cet alcool ne venait pas, l’important était justement que cet homme le prenne dans ses bras, le cajole, le soumette, le baise.
Oui, voilà, il voulait être soumis, ne plus penser à rien, juste lâcher prise. C’est à ce moment que l’homme sortit une photo de son portefeuille. Photo d’une magnifique jeune femme qu’il contempla d’un air concupiscent.
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Olga ne put s’empêcher de sourire face au culot de son interlocuteur. Des machos, elle en avait connu et peu lui avaient déplu. Toutefois, la plupart de ces hommes y mettaient les formes, même s’ils étaient guidés par leur seul désir de la sauter.
Cet homme lui proposait « cash » de coucher après juste trois phrases échangées, sans souci de préserver les apparences.
Elle avait très envie d’accepter… ! La rudesse, la brutalité du propos décupla l’envie qu’elle avait ressentie en évaluant son suiveur.
Il sortit son portefeuille et lui présenta une photo. Elle la prit d’une main, y jeta un regard. Toujours dubitative, elle demanda :
Olga regarda encore une fois la photo et trouva l’homme vraiment mignon.
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Aline, maintenant l’opération lancée, recevait Casanova seule à seul. La plus parfaite discrétion était de mise.
Aline regardait son subordonné avec une certaine admiration. Il était d’un cynisme absolu, et de plus, ne manquait pas de culot. Quelqu’un qui pourra aller loin dans les coulisses du gouvernement.
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Jérémy regardait la photo de la femme. Blonde, svelte, élancée, elle avait de ce charme slave qui faisait craquer plus d’un homme. Interrogatif, il rendit la photo.
L’homme partit d’un grand rire et lui répondit :
Le garçon pas tout à fait dessoûlé planait dans un nirvana où le libre arbitre n’avait plus vraiment sa place. Posant une liasse de billets de cent €uros sur la table basse, l’hôte poursuivit :
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Olga, amusée, regardait son interlocuteur. La situation semblait surréaliste. Un homme qu’elle ne connaissait pas lui proposait de coucher avec un homme qu’elle ne connaissait pas plus. Sa situation de réfugiée politique clandestine l’avait habituée à la méfiance, mais sa libido l’invitait à l’audace.
La circonstance était plus qu’insolite et l’incitait à oublier toute prudence. Ensuite, le mec était mignon… Et puis un timide, cela la changerait de ses goujats habituels. Elle rêvassait déjà aux diverses scènes avec un amant rougissant et effarouchable.
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Aline regarda son subordonné dubitativement.
Elle pesait le pour et le contre. Il était toujours délicat d’utiliser les hommes de Jonas. C’était des subalternes qui pouvaient un jour ou l’autre retourner leur veste pour une contrariété. Casanova était un cadre sup de la fonction publique et promis à un bel avenir. Il avait tout à perdre et rien à gagner en parlant de cette affaire. De toute façon, il l’avait souligné lui-même, ils ne se connaissent pas… !
Il se leva et s’apprêta à quitter le bureau quand elle lui dit :
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Jean amplifia le mouvement entre les cuisses largement ouvertes d’Annabelle. Sûr de lui, il la regardait. Il observait la jouissance lentement monter en elle, s’emparer de son corps. Il la connaissait depuis le temps qu’ils partageaient ces après-midi d’amoureux.
Les yeux toujours fermés, elle tournerait la tête sur le côté, porterait par le travers l’index à sa bouche, y mordrait franchement en poussant un tout petit cri. Ce petit cri déclencheur de sa propre jouissance. Ils étaient à l’unisson, ils ne faisaient qu’un.
Bientôt, elle n’exigera plus ce préservatif encombrant, bientôt elle sera entièrement à lui, elle lui appartiendra sans partage. Bientôt, la vie changera, il pourra enfin investir ce ventre librement, le féconder.
Qu’Annabelle serait ravissante, enceinte !
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Jérémy était déjà installé dans cet élégant établissement et attendait son invitée. Olga se présenta. Resplendissante. Naturellement grande, elle avait accru cet atout avec des escarpins aux talons surdimensionnés et une robe découvrant largement ses jambes. L’ensemble dégageait toutefois une impression de bon goût avec un haut très sage et très sobre.
L’homme n’en croyait pas ses yeux ni sa bonne fortune. Un maître d’hôtel discret et stylé leur présenta la carte. Leur conversation fut badine, car l’un comme l’autre n’avait qu’une idée en tête, l’après-repas !
L’un comme l’autre manifestait un tel état d’excitation que l’effeuillage commença dès l’entrée dans le chalet. Ce fut quasiment nus qu’ils arrivèrent au bord du lit. Olga l’y poussa, et après avoir vérifié ses bonnes dispositions, s’empala sur ce roide sexe désiré.
Elle joua du bassin et sentant monter l’extase, elle ferma les yeux dans l’attente de sa jouissance.
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Casanova enfila d’abord ses gants de chirurgien, puis déchira l’enveloppe de la combinaison stérile. Il s’en revêtit avec précaution. Doucement, il introduisit la clé dans la serrure, il en avait fait une empreinte plusieurs mois auparavant, au cas où… !
Avant d’entrer, il passa ses surchaussures et mit un masque intégral. Il ne faudrait pas qu’il laisse la moindre trace d’ADN. Doucement, il se glissa à l’intérieur du chalet.
Il entendait les gémissements du couple qui s’amplifiaient au fur et à mesure de son avancée. Il hasarda un coup d’œil et vit que la situation était parfaite.
La jeune femme chevauchait son amant qui avait fermé les yeux. Elle tournait le dos à l’intrus, mais cette scène d’un érotisme torride laissait Casanova de marbre. Son revolver sur lequel il avait vissé un silencieux était chargé, prêt à accomplir son œuvre. S’approchant du lit, il appliqua l’arme contre la tempe de la femme, et tira. Plus que le bruit, c’est le poids et l’inertie du corps qui ramena Jérémy sur terre. Une peur panique mêlée d’incompréhension se lut dans ses yeux à la vision du genre de cosmonaute qui surplombait le lit.
Le tueur profita de cette stupeur pour lui saisir la main, y placer le revolver et le diriger vers sa tempe. L’obliger à appuyer sur la queue de détente ne fut qu’un jeu d’enfant. Casanova se releva et contempla le spectacle. C’était parfait… ! La position des corps ne laissait aucune équivoque, les flics trouveraient de la poudre sur les mains du gars et il n’avait laissé absolument aucune trace. Il démonta délicatement le silencieux, car même si les pandores ne sont pas toujours très malins, là, ils pourraient se poser des questions.
Un dernier coup d’œil pour être sûr de ne rien avoir oublié et il ressortit, prenant bien soin de refermer derrière lui. Il sourit intérieurement, les poulets allaient se retrouver avec un mystère à la Rouletabille. Après avoir retiré ses vêtements de protection et les avoir mis dans son sac, il enfila des chaussures de marche et s’en fut par un chemin forestier. Il avait plus de dix kilomètres à parcourir pour retrouver sa voiture garée sur un parking public, deux villages plus loin. Rien ne pouvait le rattacher à ces morts.
Mission accomplie !
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Un an après cette affaire, Dubreuil demanda audience à sa patronne. Habituée au personnage et à ces interventions qui prennent toujours « des plombes » avant d’arriver à son sujet, elle le brusqua :
Aline prit le temps d’examiner la chose et un inhabituel sourire orna son visage.
L’adjoint se leva à demi pour tendre cet autre cliché à sa supérieure. C’était une prise de vue pour un mariage où on distinguait parfaitement Jérémy et Annabelle Métayer, sa jeune épousée, dans leurs vêtements de noce. Charmant spectacle si ladite mariée n’était pas le portrait craché, avec quelques années de moins, de la dulcinée de Casanova.
Aline comprit à ce moment-là qu’elle avait été manipulée par son chargé d’affaires qui avait utilisé le service à des fins personnelles. L’élimination de Métayer était programmée depuis le début. L’opération avait parfaitement fonctionné. Pourtant, qu’un grand commis de l’état fasse ce genre de malversation était intolérable. S’il l’avait fait une fois, il recommencerait. Elle avait deviné que Casanova était dangereux, mais n’avait pas imaginé… !
Une froide colère monta en elle et, après avoir congédié Dubreuil, elle décrocha son téléphone.
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Deux jours plus tard, Aline lisait son quotidien dans son bureau et un entrefilet lui amena un sourire aux lèvres.
La vague de suicides dans la fonction publique continue à faire des ravages. Hier soir, un haut fonctionnaire du ministère de l’Environnement qui était en arrêt de travail pour surmenage, Monsieur Jean Casanova, s’est jeté du cinquième étage de son appartement. Quand le gouvernement prendra-t-il des mesures en face de ce problème récurrent qui s’amplifie… ?
D’un des tiroirs de son bureau, elle prit une photo et l’examina. Annabelle Métayer était vraiment une belle femme. Il faudrait qu’elle la rencontre… Après avoir été deux fois veuve, peut-être serait-elle sensible à une relation saphique ?
Reposant la photo, Aline eut un sourire carnassier… !