n° 21183 | Fiche technique | 31608 caractères | 31608Temps de lecture estimé : 18 mn | 28/09/22 |
Résumé: Une fois de plus, tout en déambulant dans un parc voisin, nos femmes et les enfants loin devant, je suis en train de discuter avec Marc, et de jouer à vrai ou faux. | ||||
Critères: mast fh jeunes jardin exhib fellation init -dominatio | ||||
Auteur : Patrik (Carpe diem diemque) Envoi mini-message |
Cette histoire reprend partiellement l’idée et les protagonistes du texte :
« La station-service du supermarché d’à côté »
À lire au second degré de préférence. Bonne lecture :)
Une fois de plus, tout en déambulant dans un parc voisin, nos femmes et les enfants loin devant, je suis en train de discuter avec Marc, une connaissance de longue date. Une fois de plus, celui-ci est en train de me bassiner avec ses histoires de cul avec tout ce qui porte un jupon (sauf les mâles écossais, of course), alors que Corine, sa douce et tendre épouse, est à environ trente mètres de nous et qu’elle n’est pas précisément sourde !
Franchement, il est inconscient ! Mais ça fait partie du charme étrange de l’individu que je connais depuis le collège…
Je le soupçonne fortement d’en rajouter une grosse louche sur ses bonnes fortunes. D’accord, Marc n’a jamais été moche de sa personne, il a un côté Alain Delon (du temps de sa splendeur) assez marqué et remarquable, mais il est quand même un peu bêta sur les bords, un juste équilibre, dira-t-on. Pour preuve évidente, sa douce et tendre épouse le mène allègrement par le bout du nez, et il ne s’en rend même pas compte.
Mais il est vrai que son cerveau à lui est situé nettement plus bas…
Si je dois résumer la situation de son couple : il la trompe, la croyant toujours fidèle. Elle le trompe plus que lui, sachant fort bien qu’il la croit fidèle. Moi, je refuse de rentrer dans ce genre d’histoire de couple, j’en ai déjà assez avec le mien !
Marc me glisse à l’oreille :
Voyant qu’il n’y a aucune oreille indiscrète trop proche de nous, comme j’ai envie de m’amuser à ma façon, je lui annonce flegmatiquement :
La question suivante qui arrive ne m’étonne pas du tout, je connais mon Marc :
Je souris, commençant ma narration, avec une précision :
Employant la première personne du singulier, je me lance dans ma petite histoire du jour, en brodant un peu, je l’avoue.
Néanmoins, avant de commencer, je jette un rapide coup d’œil autour de nous deux, personne. Je peux me lancer en toute tranquillité :
Marc est parfois pénible, il ne semble pas comprendre les choses subtiles comme le second degré. Que dire des mises en abîme ?
Je reprends ma narration :
Je lui jette un regard noir. S’il n’arrête pas de me couper pour un oui ou pour un non, je n’arriverais jamais à raconter mon histoire !
Replongeons à cette époque…
Aujourd’hui, comme il fait beau, j’ai prévu de faire quelques croquis. De ce fait, je vais me balader dans un parc pas très loin de la maison. Alors que je viens de crayonner deux feuilles et que j’attaque la troisième, j’entends derrière moi :
Sans trop me presser, je me retourne :
Vêtue d’une robe d’été à fleurs, elle s’assied dans l’herbe à côté de moi. Je termine mon croquis dans ses grandes lignes, en même temps, nous discutons d’un peu de tout. Comme déjà dit, Isabelle est la petite sœur de l’un de mes copains. Elle est mignonne, c’est certain. Même si je ne serais pas contre le fait de batifoler un peu avec elle, le fait qu’elle soit la sœurette me gêne un tantinet. On a les scrupules qu’on peut.
La situation est d’autant plus curieuse qu’elle me drague parfois ouvertement, mais souvent en mode un pas en avant, puis un pas en arrière. Ce qui ne fait pas précisément avancer les choses…
Là, maintenant, c’est plutôt deux pas en avant, voire trois :
Je viens de dire une parole de trop. Il va falloir que j’invente quelque chose pour la détourner de son objectif. Isabelle fait rarement les choses à moitié. Si je lui dis que j’ai un petit faible pour sa gracieuse personne, elle serait bien capable de clamer au monde entier que nous sommes définitivement fiancés, l’étape avant le mariage et les quatre enfants.
J’exagère à peine…
J’ai bien vu ce qu’il s’est passé avec le dénommé Denis. C’est tout juste si elle n’était pas en train de cogiter au faire-part de mariage ! Le malheureux a été sauvé par une lointaine affectation, légèrement téléguidée par Papa qui ne souhaitait pas cette mésalliance.
Si je lui dis que je ne l’aime pas, elle ne me croira pas. Les filles sont spécialistes pour détecter la communication non orale, et il paraît que je suis un livre ouvert. Oui, j’ai un faible pour elle, mais pas au point de rester avec elle toute ma vie. Du moins, pour l’instant.
Donc, marchons sur des œufs…
Je pourrais prétendre que je suis homo, mais ce n’est pas le cas, et si l’info se répand partout, je suis grillé auprès des filles du coin, ce qui m’embêterait beaucoup ! Raconter que je suis impuissant, alors que tout fonctionne bien, ce n’est pas non plus la bonne option. Et puis, entre passer pour un homo ou passer pour un impuissant, je préfère encore la première solution.
Qu’est-ce que je n’avais pas dit ? Elle a les yeux qui brillent :
Mon cerveau tourne à toute allure pour dénicher quelque chose de valable :
Spontanément, je balance la première idée qui me traverse l’esprit :
C’est tout juste si Isabelle ne se pourlèche pas les babines :
C’est à son tour d’être un peu gênée :
Bon argument ! Je me demande si j’ai bien fait de choisir ce genre de déviation sexuelle, car Isa veut visiblement en savoir plus. J’aurais dû choisir autre chose, mais comme j’ai balancé ce truc, il va falloir que j’assume jusqu’au bout. Isa insiste :
Elle me sourit :
Je me lance dans une explication improvisée :
Elle devient songeuse :
Puis elle enchaîne, gourmande, les yeux brillants :
Je n’avais pas prévu cette dérive. Autant forcer la dose pour la détourner de moi :
Depuis un bon paquet d’années, Isabelle est un électron libre dans la plupart des cas. Donc pour l’obéissance, on repassera. Quant à la dévotion, son esprit critique, voire acerbe, n’incline pas non plus dans cette direction. Normalement, ça devrait le faire.
Elle pose son menton sur son poing fermé :
Je tente de revenir dans l’abstrait, sans avoir à fournir trop de détails :
Elle plisse légèrement les yeux, articulant posément :
Puis, obstinée, elle revient sur son idée fixe :
Pour tenter d’échapper à cette question, j’objecte :
Elle se met à rire :
Je réfléchis rapidement. Je n’ai aucune expérience en la matière, mais il ne doit pas être bien difficile d’imaginer ce qu’un dominant exigerait de sexuel à sa soumise. Il suffit de balancer quelques pratiques, quelques fantasmes bien machos, et ça devrait le faire.
Je n’aurais jamais cru qu’Isabelle soit si crampon ! Surtout sur un sujet pareil. Quoique… ça va quand même faire un paquet de mois qu’elle me drague en douce et qu’elle me vanne en même temps. Dans l’absolu, si elle n’était pas la frangine du copain, je pense que je me serais laissé faire, ce qui ne colle pas trop avec l’étiquette de dominant que j’essaye de donner.
C’est elle qui me sauve la mise en annonçant de façon sentencieuse :
Très bonne explication qui tient debout et qui vient de m’être servie sur un plateau. Je soupire intérieurement. Mais ma joie est de courte durée quand j’entends :
Comme j’aime les choses claires et nettes, je demande :
Pragmatiquement, souriant à moitié, j’ajoute un bémol :
Les yeux brillants, elle me fixe. Je respire un grand coup, me disant que je me suis fichu dans une sacrée mélasse, mais qu’il pourrait peut-être en sortir finalement du très bon sucre raffiné. Et puis, pareille expérience n’est pas à négliger…
Péremptoire, affermissant ma voix, je tends la main dans sa direction :
Elle me regarde d’un air étonné, puis un petit sourire étrange s’affiche sur ses lèvres. Elle pivote sur le côté, elle s’agite un peu, puis me tend peu après une petite pièce de tissu assez ouvragée :
Je contemple la petite culotte :
Elle rosit un peu, ne répondant pas. Je plonge dans le jeu, peut-être que ce sera la seule et unique fois de ma vie que je pourrais m’offrir ce luxe. À ma grande surprise, Isabelle a obéi. Serait-elle amatrice de ce genre de jeu ? Ou bien, elle souhaite découvrir ce Nouveau Monde ? Ou cherche-t-elle à me tester ? Ou bien, elle veut voir jusqu’où j’ose aller ?
Je plie soigneusement sa petite culotte que je mets ensuite dans ma poche. Puis de la même voix, j’ordonne :
Elle ouvre de grands yeux, puis elle sourit. L’instant d’après, je peux constater que c’est effectivement sa culotte qu’elle m’a donnée. Belle vision que cette avenante chatte restée juvénile, avec une fine toison…
Elle se contente de sourire, attendant visiblement la suite. Je comprends vite que l’un des problèmes du dominant est de donner du blé à moudre. Puisqu’il faut une suite, je vais me faire un plaisir d’exaucer les desiderata de ma soumise en herbe.
Lentement, je me lève :
L’instant d’après, Isabelle, en appui contre un arbre, présente ses fesses dénudées à la fessée que je vais lui infliger. Une première tape, pas trop méchante, fait vibrer ses chairs tendres, un joli spectacle que j’apprécie beaucoup. Une deuxième suit et ainsi de suite. Son mignon cul potelé rougit petit à petit, je ne force pas la dose, le but est de rester ludique, pas de faire mal. Entre deux tapettes, je m’offre le luxe de caresser la peau écarlate, chose qu’Isa semble beaucoup goûter. Tant mieux !
Je redonne une petite fessée, puis avec mon autre main, je m’empare, par l’arrière, de sa chatte que je commence à caresser, mon index ayant déniché son clitoris déjà bien humide. Ma soumise frémit, mais ne se dégage pas de mon emprise. Je me fais un plaisir de la masturber, tout en claquant en même temps ses fesses rebondies.
Est-ce le bruit qu’elle fait quand deux doigts s’enfoncent voluptueusement dans son vagin afin de la masser intérieurement, tandis que d’autres doigts continuent d’exacerber son clitoris en feu. Quant à mon pouce, il va et il vient, ci et là, au gré de mon humeur.
Je constate très vite que la donzelle n’est pas vierge. Juste avant mon exploration, j’ai eu un peu peur de la déflorer en m’enfonçant en elle, ce qui explique pourquoi j’ai fait très attention. Voyant que la voie a déjà été dégagée auparavant, sans être toutefois brutal, j’y vais de bon cœur, ce qui entraîne parfois des bruits de succion incongrus mais excitants.
Sous cet étrange traitement, Isabelle se tortille de plus en plus, j’accentue mon emprise. J’ai envie de l’entendre jouir, de la voir jouir, elle, mon nouveau jouet. Je lui glisse à l’oreille :
Pour ma plus grande satisfaction de jeune mâle tortionnaire, Isabelle se met à jouir en sourdine, le corps assailli de multiples tremblements, laissant échapper plein de gémissements étranglés, étant visiblement en proie à quelque chose qui la ravage intérieurement, qui la submerge.
Que c’est beau une femme qui jouit !
J’applique encore deux belles claques sur son fessier, une à droite et une à gauche pour l’équilibre, puis j’arrête ma torture. Je retire ensuite mes doigts humides de sa chatte détrempée. Ma soumise halète fortement, j’attends un peu, le temps qu’elle récupère partiellement.
Son visage est à la fois épuisé et radieux. Épuisée par sa jouissance, elle s’adosse à l’arbre. Je pose mes doigts gluants sur ses lèvres rosées :
Elle ne répond rien, elle s’exécute, en me regardant droit dans les yeux, avec une expression dans laquelle se mélangent défi et obéissance. Suçant et léchant avec application, elle s’y prend d’une telle façon que, fatalement, ça me donne une autre idée.
Une fois ma main propre, j’ordonne :
Elle marque un petit temps d’arrêt, puis elle s’agenouille. J’en profite alors pour me déboutonner puis exhiber une verge trop raide qui ne tenait plus en place dans mon pantalon. Sans marquer beaucoup d’hésitation, ses lèvres s’ouvrent, puis ma colonne de chair se retrouve bien au chaud dans sa bouche. Aussitôt, Isabelle commence une belle fellation. Je me dis que ce ne doit pas être la première qu’elle fait, à moins qu’elle soit naturellement douée.
J’en oublie sans doute, je rectifierai ça la prochaine fois. Me laissant béatement cajoler par cette bouche fort efficace, je caresse ses cheveux :
Elle frémit, mais n’en continue pas moins sa suave action autour de ma colonne de chair. Je ne suis pas certain de pouvoir faire ce que je viens d’énoncer, mais je sens confusément que le dire fait partie du jeu.
À peine ai-je dit ça que l’écluse s’ouvre toute grande, ce qui la dispense de me répondre. Dans un râle assourdi, je me vide en elle tandis qu’elle continue toujours sa fellation, avalant mon sperme au fur et à mesure que je l’expulse dans sa bouche si accueillante. Bien que je mollisse ensuite, elle continue de me câliner de sa bouche, afin de me nettoyer, comme elle l’avait fait tout à l’heure avec mes doigts. Je suis très heureux d’avoir osé franchir le pas, mon horizon est devenu nettement plus vaste à présent.
Puis toujours agenouillée, elle retire ma verge épuisée de sa bouche, puis avec un petit sourire étrange, elle me regarde droit dans les yeux :
C’est ainsi que ma carrière dans la domination a commencé…
Mon récit est à présent terminé. Comme la précédente fois, Marc me regarde avec des yeux ronds comme des soucoupes. Amusé, je lui demande :
Mon voisin se gratte la tête :
Je souris, je laisse passer quelques secondes, puis j’assène sereinement :
Marc me regarde toujours avec des yeux ronds comme des soucoupes. Il articule :
Au loin, les enfants s’amusent toujours autant, encadrés par nos épouses. M’arrachant à cette vision, je poursuis :
Tel que je connais Marc, il serait capable de s’emparer de ce récit afin de se l’attribuer et de broder largement autour, du genre « lui et son harem de quarante-douze soumises ». Quelque part, ce serait tuer cette anecdote tout à fait véridique (et donc la décrédibiliser), ou brouiller royalement les pistes (ce qui n’est pas plus mal).
Quoique, Marc en dominant, j’ai des doutes, mais il lui est toujours possible de récupérer l’histoire en évacuant le côté soumission.
Mon voisin soupire :
Ce que Marc ne saura sans doute jamais, c’est que je viens de décrire est un événement réellement survenu à sa propre sœur… J’en sais quelque chose puisqu’elle a été ma première soumise, et que de temps à autre, elle et moi, nous rempilons en souvenir du bon vieux temps. Ça s’est même joué de peu pour que Marc devienne mon beau-frère ! Mais nous avons compris à temps que nous confondions sentiment et complicité.
Mais Marc n’est pas censé le savoir, il ignorera vraisemblablement toute sa vie. Et cette situation me convient très bien !