n° 21221 | Fiche technique | 34793 caractères | 34793 5797 Temps de lecture estimé : 20 mn |
14/10/22 |
Résumé: Lucie retrouve celui qu’elle appelle son oncle Paul après quelques années sans l’avoir vu. | ||||
Critères: fh hplusag couple oncletante copains cinéma amour fsoumise hdomine caresses intermast fellation -amouroman -diffage | ||||
Auteur : Carla.moore – sergefra (Avec CARLA.MOORE nous avons écrit des récits à 4 mains) |
DEBUT de la série | Série : Mon oncle Paul Chapitre 01 / 02 | Épisode suivant |
NDRL
Ce texte a été écrit à 4 mains. Vous pouvez contacter les 2 auteurs ainsi :
Lucie
Cela fait plus de trois ans que je ne l’ai pas vu. Il est parti travailler à Buenos Aires après son divorce et n’est revenu qu’en novembre.
Deux fois par mois, environ, Papa et Paul se voient pour un restau, un ciné ou juste un repas à domicile. Un coup chez l’un, un coup chez l’autre, histoire de combler le vide de leur vie de célibataire.
Demain, il y a une fête chez une amie. Je pense que la soirée sera coquine, en tout cas je l’espère. Je suis déçue de ne pas voir Paul mais je ne me sens pas de rester avec deux vieux alors que je peux m’envoyer en l’air avec des copains.
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Le lendemain, quand Paul arrive, je suis dans la salle de bain en train de finir de me maquiller. J’ai enfilé une robe assez décolletée et courte à faire tomber les mecs.
…
Le rendez-vous pour la fête est à 20 h 30. Paul se pointe vers 19 h. Je suis dans la salle de bain en train de finir de me maquiller. J’ai enfilé une robe assez décolletée et courte pour aguicher les mecs. Je souris à l’idée de voir la tête de Paul dans quelques instants. Ça va le changer des jeans dans lesquels il m’a toujours vue ado. Je décide alors de l’allumer pour m’amuser. Je les rejoins au salon. Il porte la barbe, ça lui va bien.
C’est tard et défaite que je rentre. La soirée s’est bien passée, mais je n’ai cessé de penser à Paul. J’ai flirté un peu avec deux blancs-becs mais il revenait toujours dans ma tête. Tout à l’heure, je me suis sentie belle dans ses yeux comme jamais. Je suis étonnée de ce qui se passe en moi : j’ai envie d’approfondir mon jeu avec lui.
Papa ronfle dans son fauteuil, Paul est sur le canapé, ça ne lui est jamais arrivé de rester dormir. Je fais attention de ne pas réveiller mon père, je m’approche de mon tonton. Je m’aperçois qu’il ne dort pas, il fait semblant. Jouons un peu ! Ce soir, les garçons lorgnaient dans mon décolleté. Offrons un cadeau à Paul ! Je me penche pour ouvrir le haut de ma robe sur la poitrine libre de sous-vêtements sous prétexte de lui faire une bise sur le front. Comme il ne réagit pas, je continue en embrassant plus fortement le bas de ses joues. J’apprécie cette odeur naturelle qui resurgit de ma mémoire. Je file dans ma chambre. Je retire ma robe et m’affale à plat ventre sur le lit sans retirer mon string. Les bras en croix je souris de mon petit jeu. Paul doit se poser 1000 questions. Où est la petite fille qu’il a fait sauter sur ses épaules pour voir un feu d’artifice ? Est-ce qu’il bande en ce moment ? Peut-être même se caresse-t-il en imaginant mes seins, mes jambes ! Je ne l’ai plus vu avec une femme depuis son divorce. Peut-être a-t-il viré homo ou encore est-il devenu impuissant… ? Bon, demain, je vais redevenir une nièce modèle aimante. Mais je sens que l’adulte prend le dessus et ce n’est pas une petite fille que j’aspire à être avec lui, mais c’est une femme. Je me suis pris dans mon propre filet.
Paul
Ce soir, je vais chez mon ami Chris, je le rejoins pour l’apéro et on avisera : dîner tranquille chez lui, ciné ou restau dehors. On en profitera pour se parler de nos vies, de nos envies, et surtout passer un bon moment.
Je sonne, il est presque 19 heures. Chris m’embrasse, je le suis au salon.
Lucie apparaît, je ne l’ai pas vue depuis qu’elle est rentrée à l’université. Quel choc ! Une beauté brune, à la peau pain d’épice, des lèvres rouges, et ses grands yeux noir sombre soulignés d’un eye-liner…
Je siffle admiratif….
Sur ce, elle tourne sur elle-même et sa courte robe à volants remonte en corolle sur ses longues jambes fines montées sur escarpins, elle dévoile son dos nu…
Non seulement elle a changé, mais en plus elle a l’esprit vif. Quand je pense que je la faisais sauter sur mes genoux petite, je l’entends encore pouffer de rire sous mes chatouilles. Mon Dieu que j’aimerai le faire à nouveau ! Pas sûr que ça plairait à Chris… mais quelle transformation, c’est vrai que ça fait longtemps que je ne l’ai pas vue. Plus de trois ans. Avant de partir, c’était une ado plutôt renfermée et timide, chemisier, jupe plissée, talons plats.
Mais là, c’est un appel au crime, et malgré notre différence d’âge, si je la rencontrais dans la rue, j’essaierais d’obtenir son 06, comme disent les boutonneux.
Nom de Dieu, ses seins contre mon torse, ça touche direct au bas-ventre sans passer par le cerveau (je ne reçois donc pas les vingt mille). Je la garde serrée contre moi, son parfum me trouble, les mains sur ses hanches, le nez dans son cou, sur ses cheveux. Chris me regarde. Je la repousse gentiment pour mieux la dévisager :
Elle nous fait un petit signe de main avant de faire mine de sortir.
J’arrête la petite avant qu’elle ne parte :
Depuis toute petite, je l’ai toujours appelée ainsi, elle aimait beaucoup.
Je l’attrape amicalement et lui frotte ma barbe sur les joues, en riant. Elle s’échappe.
Elle me rend la monnaie de ma pièce, l’effrontée, non seulement belle à croquer, ou à lécher (je préfère), mais du caractère comme je les aime.
La porte claque.
Soirée sympa, on est sorti dîner en terrasse, il fait encore chaud. Un peu de dragouille avec nos voisines de table : une Norvégienne et une Américaine. Elles ont une dizaine d’années de moins que nous et visitent Paris. Nous leur indiquons de bons plans, des endroits à voir, enfin des conseils pour sortir. La Norvégienne va jusqu’à l’échange de téléphone pour son prochain séjour à Paris « s’il y en a un ».
Chris nous propose de boire un verre chez lui. Elles refusent. C’était à prévoir : ni lui ni moi n’avons le physique de Georges Clooney.
C’est donc seuls que nous rentrons à l’appartement. Chris est un spécialiste du café « correto ». Il ne lésine pas sur la dose d’Armagnac.
Je m’attarde en espérant voir revenir ma Silou avant de partir. Il reprend un Armagnac, je reste sobre. La discussion devient plus hachée, plus lente, le sommeil nous gagne. Chris s’endort sur son fauteuil anglais, j’éteins la musique et la lumière. Je devrais m’éclipser mais Lucie ne va pas tarder… alors je vais attendre encore un peu. Je finis par m’assoupir à mon tour.
Clic-clac : un bruit dans mon sommeil, suivi de pas étouffés, c’est notre jeune fille qui nous croit endormis. Dans la pénombre, je vois qu’elle passe loin de son père pour ne pas le réveiller (enfin, c’est ce qu’il me semble). Elle s’approche, elle se penche sur moi, le col de sa robe s’écarte et dévoile une partie de sa poitrine libre, son sein gauche est orné d’un piercing. Elle m’embrasse chastement sur le front, puis un peu moins sur les joues.
Pourquoi délaisse-t-elle son père et m’embrasse-t-elle moi ?
Je fais semblant de dormir et l’observe me regarder dans la pénombre. S’est-elle aperçue qu’ainsi penchée sur moi elle dévoilait son sein ? Et celui que je ne vois pas a-t-il aussi un piercing ? Putain, ça m’excite, il ne faudrait pas qu’elle s’en rende compte…
Une odeur de parfum, de cigarettes, d’alcools et de chaleur humaine : elle a dû guincher toute la soirée. Disent-ils encore guincher les jeunes d’aujourd’hui ?
Enfin, elle s’éloigne. Sans plus de bruit, elle va dans sa chambre.
Je me fais des idées, une petite de 18 ans mignonne comme elle n’en a rien à faire d’un vieux de 50 balais comme moi !
La lumière me réveille, il est 7 heures. Christophe n’est plus là, il est certainement allé se coucher. J’ai envie d’aller retrouver Lucie. Non, je suis fou ! La porte de la chambre n’est pas complètement fermée. Elle a dû la laisser ainsi pour m’attirer dans sa chambre, je souris à cette pensée stupide ! Pour qui je me prends, un jeune premier ? Elle ne l’a pas fermée par discrétion cette nuit ! Ou tout simplement, Chris, en bon papa, a vérifié qu’elle était bien rentrée. Je me dis que je ne risque rien d’aller jeter un œil. La porte est assez entrouverte pour que je la voie allongée sur le ventre, le lit même pas défait. Elle ne porte qu’un string noir. Ses fesses tournées vers moi ! Quel cul ! À damner un saint : rond, rebondi, les hanches étroites, la chair ferme, pas une once de superflu. Quel régal ! J’ai du mal à m’en détacher mais il ne faudrait pas que Chris ou Lucie se réveillent et me surprennent dans cette position de voyeur, dans cet état. Je dois sortir vite ! Je prends les clés sur la porte et je descends : « Paris s’éveille, les cafés nettoient leurs glaces, les boulangers font des bâtards… »
Je reviens, chocolatines, croissants, pains aux raisins, journal. Je suis boulimique d’achats pour ce petit-déj comme pour oublier ma contemplation libidineuse, à moins que ce soit elle qui m’ait mis en appétit. Je n’arrive pas à me défaire de l’image de son cul si parfaitement érotique. Que j’aurais eu envie de saisir ce mince morceau d’étoffe noire, et le glisser le long de ses jambes pour admirer son abricot ! Ses jambes hier soir, ses seins cette nuit et ce matin, ses fesses ! Son corps presque entièrement nu, façon puzzle. Mes pensées vagabondent dans des contrées délicieuses mais inaccessibles et je bande à nouveau… Quinqua, mais pas trop
Je prépare le café, je presse des oranges, je vais prendre une douche. Rien ne me calme vraiment. Je me couvre du kimono de Chris pour revenir dans la partie cuisine. Quelques instants après, mon ami me rejoint en t-shirt et caleçon, il est suivi un peu plus tard de notre Lucie, les cheveux en bataille, enveloppée d’un peignoir qui laisse entrevoir quand elle se penche pour nous embrasser son téton gauche effectivement orné d’un coquin piercing.
Je n’en crois pas mes yeux et la fixe bouche bée, le café à la main. Chris s’aperçoit aussi de la tenue de sa fille.
Je m’aperçois que Lucie me sourit avec ironie. Serait-ce une pique pour moi ? S’est-elle aperçue que je feignais de dormir ?
Je lui présente un verre pour changer de conversation :
À ce dernier mot qui vient dans ma bouche comme un lapsus, je vois rougir Lucie. Chris n’a pas réagi, il est loin d’imaginer cette complicité naissante entre sa fille et moi.
Encore un lapsus ! Elle me dévisage. Son visage vient de changer ! Elle semble déçue (jalouse ?) ! puis il s’éclaire pour me lancer dans un sourire :
Elle appuie sur le mot « ONCLE » pour bien marquer la distance !
Je t’en ficherais de « mon oncle » !
Mince, qu’elle me prenne pour ce que je suis, un encore assez bel homme, séduisant, au charme qui opère toujours !
J’en veux stupidement à mon ami mais c’est à moi que je devrais en vouloir ! Silou ne peut pas être une de mes conquêtes : je dois rester à ma place et raison garder. D’autant plus qu’elle insiste goguenarde :
Chris et sa fille rient !
Dès qu’il est sorti, Lucie se lève, dévoilant ses cuisses presque jusqu’à l’aine, et vient se coller dans mon dos pour me serrer dans ses bras à m’étouffer.
Je sens ses seins contre ma nuque, et le bout de métal du sein gauche. En a-t-elle ailleurs ?
Elle veut vraiment savoir, ça la tarabuste…
J’ajoute en riant :
Lucie se rassoit, son peignoir tombe de ses jambes qu’elles ne couvrent pas, malgré mon regard peu discret ! Cette fois, c’est évident, elle ne peut ignorer ce qu’elle fait, ni l’effet sur ma tension.
Nous déjeunons tous les deux en silence. Je la fixe. Son regard à elle est dans le vague, perdue dans ses pensées, comme j’aimerais les connaître, savoir si j’y suis invité. Se peut-il qu’elle s’imagine à nouveau sauter sur mes genoux ?
Chris revient avant de partir.
Je sors de ma poche deux billets.
Je dois sauter sur cette occasion de passer une soirée avec elle et avec la bénédiction de mon ami ! À moi de la convaincre.
Elle nous dévisage tous les deux, rumine sa réponse.
Je pense qu’il vaut mieux ne pas rester avec Lucie car je risquerais de déraper et le regretter. Je sais que je me fais trop d’idées… c’est une coquine et elle joue à m’allumer, c’est tout !
Jeudi S+1
J’arrive en bas de chez Lucie. Je téléphone :
Je n’aime pas trop m’habiller, j’ai mis un costume assez serré, mais pas de cravate ni de nœud papillon, une chemise crème, un chèche rouge noué autour du cou, j’ai taillé un peu dans les broussailles de ma barbe. Je me regarde dans le rétroviseur. J’ai envie de rebrousser chemin et me changer : ainsi je fais « vieux beau ».
Sur ces pensées, la porte s’ouvre
Lucie : elle est affolante dans cette robe fuseau longue et moulante moirée et ses escarpins. Elle arrive à petits pas.
Elle ouvre la porte et rentre : la robe est fendue jusqu’aux hanches et laisse apparaître de la dentelle noire.
Le haut moule ses seins qui remuent, visiblement ils sont libres de tout soutien artificiel.
Le message est passé ! Je fais mine de rien.
Elle se penche vers moi et dépose une bise appuyée sur ma joue. Son sein gauche se retrouve contre ma main droite. Je retire celle-ci, comme gêné, et en profite pour mieux appréhender le galbe ! C’est rapide, trop pour moi, mais je constate que sa taille est parfaite pour la paume de ma main.
J’avais peur de l’offusquer, apparemment il n’en est rien !
Nous arrivons Salle Gaveau, je me gare.
Je tends mon bras, elle le prend et nous pénétrons dans le théâtre.
J’ai une princesse au bras !
Elle fait son effet, les têtes se tournent. Ou alors c’est notre « couple » qui interpelle les gens. Un parvenu qui se paie une jeunette totalement indécente dans cette robe. À chaque pas, sa robe dévoile des jambes si fines, si fuselées. Tant et si bien que s’approche un bellâtre bien mis :
Je la prends au jeu et pour piquer l’insolent, la saisis par la taille et lui ouvre la bouche de ma langue. Elle ne résiste pas à l’intrusion. Du coin de l’œil, j’épie le bellâtre abasourdi, ma langue agréablement blottie dans cette adorable bouche tiède. Je glisse un doigt de ma main en haut de la jambe nue sous le fin tissu. Certes, je profite de la situation, mais Lucie ne me repousse pas, au contraire, est-ce juste pour remettre à sa place ce malotru ? Je me prends à espérer que non…
Lucie se décolle de mes lèvres, se tourne vers le jeune homme.
A-t-elle seulement reconnu ce plus jeune rejeton d’une célèbre grande fortune ? Nous nous installons dans notre loge.
De l’autre côté, un étage plus bas, le jeune homme nous observe.
Je me penche vers elle, colle mes lèvres contre les siennes pour la faire taire et la tourne vers lui.
Je pousse ma langue à la découverte de son palais, ses dents, ses lèvres. Quelle fraîcheur ! Je ne sens aucune réticence de sa part, et sa main m’attrape le cou pour me coller plus fermement. Feint-elle pour le freluquet ou cherche-t-elle son propre plaisir ?
La cloche sonne, la lumière s’éteint, je la lâche et la laisse reprendre ses esprits… enfin, j’essaie plutôt de récupérer les miens.
Je pose ma main sur sa cuisse nue. Elle pose la sienne sur mon pantalon. Nous nous regardons et nous nous sourions. JE RÊVE !
Khatia Buniatishvili apparaît sur scène, les applaudissements retentissent, elle salue la foule, s’assoit à son piano.
Le bellâtre en face ne nous quitte pas des yeux.
Les notes s’élèvent claires et détachées, la pianiste caresse les touches dont elle tire un son cristallin. La main chaude sur ma cuisse qui remue imperceptiblement au son clair du piano provoque en moi des frissons tout au long de ma colonne vertébrale. Je suis dans un état second, hypnotisé, je frissonne intensément d’émotions. Ce n’est pas que la musique qui remue mon cœur ainsi. Je sens le sang affluer à mon sexe qui grossit et durcit. Sa main s’aventure un peu plus haut, je ne bronche pas. Lucie me souffle à l’oreille :
Sa langue vient d’effleurer mon lobe. Je frissonne.
Ses doigts continuent leur progression et rencontrent la barre de chair qui s’est formée sous le tissu. Ils s’arrêtent comme surpris. Puis en douceur, commence un mouvement vertical très lent.
Au rythme du piano qui s’accélère et de la pianiste qui touche avec vigueur les rectangles d’ivoire et d’ébène, ses doigts s’agitent maintenant franchement sur ma hampe tendue. C’est absolument délicieux mais je ne vais pas résister longtemps ainsi. Elle se penche à mon oreille, la mordille et murmure :
Elle retire sa main. Je la lui reprends et la replace.
Elle me sourit, se blottit contre moi et me souffle :
Je la regarde, le son de la scène est devenu secondaire tout à coup ! Nous sommes deux dans une bulle. Ce que Lucie vient de me dire me saisit. Cette jolie fille à mes côtés qu’autrefois j’ai fait sauter sur mes genoux est devenue une femme. Elle me demande de la guider dans la recherche de plaisirs. De lui dire ce qu’elle doit faire. Je ne pense plus ! Son père, mon ami, n’existe plus. Seule Lucie ! Me laisser aller au plaisir avec elle, la satisfaire, la combler.
Je pose à nouveau ma main sur la cuisse que le pan de la robe a découverte. Je me délecte de la chaleur de son corps. Décidément, Ma Silou sait user de la souplesse de ses vêtements et de sa nudité ! Ça me confirme que je n’ai pas affaire à une innocente oie blanche.
Sur le plateau, l’artiste qui ne joue pourtant que depuis quelques minutes semble avoir envoûté la salle. Ses doigts courent sur la tablature qu’elle torture pour en tirer une délicieuse mélodie.
Mes doigts remontent et glissent sous l’ouverture. Je touche et passe par-dessus une jarretelle élastique qui n’est là que pour le décor. Pas besoin de pousser sur les cuisses pour les ouvrir, ma chérie les écarte pour faciliter mon passage. Je découvre qu’elle ne porte pas de culotte… C’est une vraie femme libre, à l’écoute de son corps et ses plaisirs et qui décide de les vivre. Mes doigts s’approchent de ses lèvres, les entrouvrent et s’engouffrent un peu plus. Lucie mouille et c’est absolument délicieux d’en constater l’abondance. Je saisis son clitoris entre deux doigts et la sens qui tressaille. Je calque mon rythme sur celui de l’artiste en contrebas. Je la sens se tendre, elle relâche mon vit et agrippe mon bras pour en ralentir le mouvement.
Elle me libère et repositionne sa main sur mon mat. Mes doigts la travaillent comme ceux de l’artiste sur le clavier. Son souffle s’accélère, son bras se crispe, elle se dresse presque sur le fauteuil.
Je remarque que le bellâtre en face semble toujours plus nous observer qu’admirer l’artiste. Lucie geint doucement et laisse soudain échapper un cri à peine audible. Je porte mes doigts à ma bouche et goûte son plaisir que je partage ensuite dans la sienne. Ses lèvres qui sucent mes doigts me font bander comme un âne. Je me débraguette et porte sa main à travers l’ouverture sur ma bite. Qu’est-ce qui nous arrive ? Elle enserre mon membre qui grossit, remonte vers mon bas-ventre, glisse sous l’élastique et le sort pour le branler, comme moi au rythme de la pianiste. Elle alterne les moments forts et plus lents comme Dvorak sur ses Danses hongroises que la Georgienne interprète. Je durcis dans sa main, m’agrandis encore, je n’en peux plus, je me penche vers elle et l’embrasse. Elle me rend sa langue avec fougue, je la prends par la nuque et l’amène vers moi. D’une pression de la main, je la pousse plus bas. Elle m’embouche dans un moment de silence. C’est absolument irrésistible, elle me suce magnifiquement en rythme sans bruit. Elle a tout juste 18 ans mais elle a plus d’expérience que moi.
En face, il ne regarde plus que nous. Pour lui, le spectacle n’est plus sur scène. Il ne doit plus avoir toute sa tête et se doute certainement de ce qu’il se passe. Ma main dans ses cheveux que j’ai empoignés en une queue de cheval, je la guide en musique. Khatia Buniatishvili s’excite sur scène, la fin est proche, je sens mon plaisir monter et j’explose dans cette bouche chaude et humide à la langue mutine au moment où les applaudissements crépitent. La lumière se rallume, Lucie se redresse et me regarde droit dans les yeux. Elle a tout avalé, tout nettoyé. Notre voisin d’en face nous fixe, nous nous levons pour aller au bar, je remonte ma braguette. Elle me prend le bras.
La foule se presse auprès du bar, J’abandonne Lucie pour aller lui chercher une coupe.
Quand je reviens, je la retrouve en compagnie de notre damoiseau et d’une jolie blonde.
Lucie semble dégelée et prend plaisir à discuter avec lui. Je n’arrive pas en revanche à dérider sa sœur. Je la dévisage : grande et fine, avec un chignon assez strict et des formes là où il faut. Je sens l’agacement de ma nouvelle chérie, d’autant plus quand je lui demande d’aller remplacer le verre vide de sa nouvelle rivale.
Lucie revient avec le verre. Delphine descend celui-ci avec constance en se réfugiant dans un mutisme glacé.
La sonnerie retentit et appelle les spectateurs à regagner leur place.
Ma chérie vient se blottir contre moi, proteste, restant polie :
Est-elle vraiment sa sœur ? Couchent-ils ensemble ?
Je discerne de la jalousie
Je suis heureux de cette jalousie qui pointe.
Lorsque nous sommes installés, Antoine nous regarde encore.
Le concert reprend. Lucie me donne la main et les pose sur sa cuisse. Nous nous concentrons tous les deux sur les émotions qui montent avec le son du piano.
Une grande ovation éclate à la dernière note. Je remarque qu’Antoine et Delphine ne sont plus là.
Ma chérie a une larme au coin des yeux !
Je la regarde durement.
Je l’ai ramenée chez elle. Son père, mon ami, était absent.
Nous sommes restés ensemble toute la nuit. J’ai testé le rôle (nouveau pour moi) que Lucie m’a donné, celui de dominant. J’ai en particulier réalisé ma première sodomie. Elle connaissait déjà. À ma demande, elle a ouvert grand son cul des deux mains, cambrée, la tête en avant dans l’oreiller, son petit trou serré n’a pas tardé à me faire jouir.
Juste avant de s’endormir, elle m’a dit :
Cette dernière phrase et tous les évènements m’ont empêché de trouver le sommeil.
Et son père ? Comment lui dire ? Même s’il reconnaît qu’il n’a pas vraiment le droit au chapitre, je ne veux ni créer une déchirure avec sa fille ni perdre son amitié.
Lorsque Lucie se pointe nue dans la cuisine où j’ai préparé le petit déjeuner, je lui jette :
Lucie
Je voulais m’amuser avec lui… Ce vieux ! Mais quelque chose en lui m’aimante. Il vient de découvrir sa vraie nature ! 50 ans qu’il passe à côté de celle-ci ! C’est un dominant, la séquence avec cette Delphine me l’a montré. Sans parler de comment il a réclamé de lui donner bestialement mon « cul ».
Je l’aime et je veux, pour la première fois de ma vie, vivre avec un homme, un maître. C’est lui que j’ai choisi ! Il vient de me dire que l’obstacle « papa » n’en est pas un pour lui ! Comment va-t-il s’y prendre ? Il est gentil, je sais qu’il ne fera pas de mal à mon père. JE L’AIME !