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Temps de lecture estimé : 9 mn
04/11/22
Résumé:  Libéré de mes menottes, c’est à moi de torturer Anka. Mais une révélation s’impose à nous.
Critères:  fh dispute reconcil caresses cunnilingu pénétratio attache glaçon fantastiqu sorcelleri -fantastiq
Auteur : Caribonex2      Envoi mini-message

Série : Opération Hibou

Chapitre 04 / 07
Harmonie

Résumé de l’épisode précédent :

Enquêteur très spécial, j'ai été embauché dans un parc de loisirs. Des meurtres s'y passent et je suis aux prises avec Anka, l'une des dirigeantes et accessoirement très spéciale aussi.




Bon, j’imagine qu’il faut que je m’explique un peu, sinon je risque de passer pour un véritable monstre alors que c’est moi le gentil de l’histoire !


Je suis donc devant elle, qui s’agite dans ses liens, je m’approche lentement, adoptant l’allure d’un prédateur, et bloque d’un geste rapide son pied droit.



Et puis avec les doigts de mon autre main, j’entame un léger frôlement sur sa plante des pieds, passant et repassant le bout, mais je fais un flop total, car elle ne bouge pas d’un cil. Au contraire, elle me sourit narquoisement. Je passe à son autre pied, mais elle ne réagit pas plus.

Je matérialise alors une plume et parcours son corps en la manipulant très très légèrement, passant sur ses mollets, ses cuisses, ses hanches, ses côtes, ses aisselles, son cou.

Elle tressaute parfois, mais arbore toujours le même sourire.

Je le lui renvoie avec intérêt et, d’une rapide passe magique, je la retourne et passe la plume sur tout l’arrière de son corps. Le creux de son genou gauche suscite un début de réaction, car un petit rire se fait entendre, mais même en insistant cela ne va pas plus loin. Je passe alors au creux de son dos, mais elle n’a toujours pas de crise de rire. Par contre, son corps frémit et une fine pellicule de sueur naît doucement sur sa peau.



Elle se tait et je continue sur ma lancée, certain d’être proche de la réussite. Ses épaules frémissent aussi et une goutte de sueur naît et coule vers son adorable fessier. Si son oreille gauche ne réagit pas, elle étouffe un gémissement quand je passe le bout de la plume derrière son oreille droite.



J’écarte un peu ses cheveux pour dégager son oreille et réitère mon geste, la plume légère, mais le geste leste et je vois avec satisfaction tout son corps vibrer ce qui, on s’en doute, me pousse à continuer de plus belle. Oh, elle tente bien de se retenir, mais c’est peine perdue et au quatrième passage, elle explose de rire et tortille de tout son corps. Le spectacle est fort réjouissant vu sa beauté.



Elle tourne son visage vers moi, désormais attentive, surtout quand je fais apparaître un glaçon dans ma main. Je passe le petit cube transparent au même endroit la faisant gémir.



Je joue un peu avec le même endroit, adorant ses réactions, bon sang, c’est une vraie bombe de sensualité. Puis je parcours le reste de son corps suivant les courbes si excitantes, la faisant gémir de plus en plus.



Nous sommes au-delà d’un aveu, c’est devenu un combat d’orgueil entre nous.



Un petit geste et elle repose de nouveau de face. Armé de mon glaçon, je passe sur son ventre plat, ses hanches, tournant autour de ses seins. Le contact du froid sur ses tétons déjà bien tendus achève de les faire s’ériger complètement pour ma plus grande satisfaction.

Elle braque des yeux furibonds sur moi et je frôle ses lèvres avec le cube d’eau gelée, la faisant malgré elle ouvrir la bouche.



Puis elle ne dit plus rien, car sa petite pointe rose taquine le glaçon comme si c’était autre chose, elle est faite pour l’amour et nous le savons tous deux.



Elle me regarde, ses yeux n’expriment qu’une attente face aux plaisirs que je lui laisse miroiter.

Mes doigts prennent le relais du glaçon, la rendant toute chose. Elle ne dit rien, mais quand ma queue tendue touche sa cuisse, le seul geste qu’elle fait, tout en essayant d’être discrète, c’est de bouger pour mieux sentir mon sexe contre sa peau.


Mes doigts en pince autour de ses tétons, je les bouge doucement, la faisant se cambrer. Ses yeux lancent des éclairs, mais entrecoupés de gémissements, c’est moins crédible. Quand j’abandonne un sein, elle ne parvient qu’à grand-peine à retenir un gémissement de frustration avant de pousser un soupir quand mes doigts explorent sa jolie chatte blonde. Elle est inondée et donne de petits coups de hanche pour chercher mes doigts. C’est un vrai délice de la torturer ainsi et sa cuisse est brillante de mon excitation. Je la masturbe délicatement tout en suçotant son téton et commence à me demander qui torture qui.



Je retire ma main et son coup de reins pour être masturbée encore ne m’échappe pas, tout comme son soulagement quand je recommence à caresser son sein et surtout quand je plonge ma langue dans sa chaleur, me mettant à taquiner son clito.



Je passe et repasse sur les lèvres roses et humides, aspire son clito gonflé, la faisant gémir de plus belle, la poussant toujours plus loin vers les sommets.



J’oublie un instant le but de ma douce torture et j’entre en elle, il faut dire que moi aussi j’étais au bord de craquer et d’avouer mon besoin d’elle. Elle est si prête que je glisse parfaitement en elle et quand je suis totalement en elle, j’ai comme une impression d’accomplissement, une impression d’harmonie totale. Est-ce que ce sont les conditions, l’attente, le jeu érotique entre nous, le fait que quelque chose lentement se dévoile ? Je sais juste que nous prenons une pente dangereuse et qu’aucun de nous ne songe à stopper.

Au contraire, on s’active toujours plus, elle répond à mes coups de reins, noue ses jambes autour de moi pour m’attirer encore plus vers elle, je ne sais même pas si elle a réalisé que j’ai levé le sort d’entravement tant elle est avec moi.


On s’embrasse à perdre haleine, elle est accrochée à moi, et bientôt elle est presque assise sur moi, mes mains sur ses fesses, ses mains autour de moi qui me serrent pour mieux ressentir mon sexe en elle. Je crois que je n’ai jamais été aussi tendu, nos corps sont de plus en plus en sueur, en tension et elle est tellement dans le jeu qu’elle ne remarque ou ne profite pas du fait que j’ai fait sauter ses menottes depuis un moment.


L’Énergie s’accumule entre nous, la majuscule est là à dessein, car elle signifie l’arrivée de l’harmonie totale et, tout comme dans le monde humain, c’est rare.

Elle me griffe le dos et je soutiens ses fesses pendant qu’elle saute sur moi pour s’empaler encore plus fort. Sa poitrine est presque écrasée contre mon torse, mais nos mouvements lui font ressentir des frissons partout. Moi, j’ai l’impression d’être aspiré dans un brasier, une chaleur moite.



J’augmente la cadence, nous nous harmonisons si bien que, pour une fois, je n’ai pas la crainte de faire mal à cause de ma virilité. Nous avions fait l’amour les fois précédentes, mais, là, c’est un palier franchi et même si nous savons ce que cela veut dire, on ne peut plus rien empêcher.


Je me sens trembler de partout et il en va de même pour Anka. J’ai peur et j‘espère à la fois ce qui peut arriver. La lame de fond, l’œil de l’ouragan, tout se déchaîne soudain et notre orgasme commun nous fait léviter tant il dégage l’Énergie, fusionnant un instant nos corps, nos âmes, scellant définitivement notre couple.

Nous flottons un instant hors du temps, un temps non mesurable en fait avant de retomber doucement sur le lit ; vidés.


Enfin, sa voix s’élève et elle lâche dans un souffle :



Elle me regarde avec un sourire coquin qui efface instantanément tout ce qui n’est pas nous.



Et on en revient donc au début du récit…

Ceci dit pour l’instant, nous n’avançons pas vraiment ! Encore sous le choc de notre rencontre, je la rejoins dans le lit où elle joue la chatte qui s’étire. On discute un peu de ce qui nous est arrivé, ni moi ni elle n’avions imaginé que cela nous arriverait à nous et encore moins avec un ennemi de la famille, d’ailleurs on ne sait même plus pourquoi nos familles se détestent depuis cinq cents ans. On sait par contre que nous sommes là dans les bras l’un de l’autre que nous sommes bien et qu’on aimerait que cela dure toujours.

Mais dans la vie on ne peut pas toujours faire ce que l’on veut…


Surtout quand un cadavre démembré gît dans une pièce pas loin et qu’une sorcière presque inconnue qui passe des pactes démoniaques traîne dans le coin. Notre conversation amoureuse doit donc céder le pas à la réalité. Régler le problème de la disparition du cadavre est vite fait, elle connaît un cimetière à quelques kilomètres qui a été oublié voilà longtemps et qui, sans église ou chapelle, n’est plus consacré, ce qui a conduit au retour de quelques goules ; lesquelles se feront un plaisir de faire disparaître le corps à leur façon.



À ce stade, il convient d’expliquer que quand je parle de tatouage de magie noire, je ne fais pas référence aux miens et encore moins à ceux des humains comme vous. Les nôtres sont artificiels, même si pour la majorité des miens, leurs formes spécifiques me permettent de stocker de l’énergie magique d’où le danger pour les humains de se faire tatouer des formes, car « c’est joli ce truc maori » par exemple… Enfin, pour les signes de magie noire, ce qui apparaît sur la peau, c’est la signature du démon, le premier niveau du pacte. En bref, le signe qu’on est passé du côté obscur de la force comme on le dirait dans certains films (Oui, un certain cinéaste a une ascendance particulière) donc évidemment on le cache ensuite. Et comme cette vision fugitive remonte à quinze ans, selon Anka, la sorcière est devenue puissante surtout pour survivre avec un démon, ce qui reste rare quand il n’y a pas de bénéfices communs. Anka, qui a suivi le fil de mes pensées, reprend alors la parole :